le cirque en folie

les voilà !

— Un peu de son rêve s'était enfuit : enfui
— Dans la première cage, somnolaient des lionnes : pas de virgule
— La cage suivante plus petite, abritait un tigre : pas de virgule
— abrités par une tente, quatre magnifiques chevaux noirs et quatre autres blancs, attendaient fiers : pas de virgules
— et puis, nous avons le nôtre : pas de virgule
— Par dessus tout, une question : Par-dessus
— qu’il n’ait pas parler : parlé
— de madame Édouard. : point d’interrogation
— quelques minutes d'avance, qu'ils se présentèrent : pas de virgule

Bonjour,
Voici un nouvel extrait. Après les préliminaires, voici le début d'un peu d'action et de suspense...enfin je crois!!
Cordialement.
auteur008.


Le directeur surprenant leur regard, leur expliqua.
- Excusez ma femme, elle ne se sent pas très bien ce soir et vous prie de ne pas lui en vouloir. Elle m’a prié de vous souhaiter la bienvenue et espère que vous ferez honneur au repas.
Ils prirent donc place non sans s’être interrogés du regard. Ils n’eurent pas le courage de refuser devant le ton et la mine du directeur. Celui ci en effet avait l’air tellement ravi. Un colosse noir aux muscles énormes et bien proportionnés, servait le repas sans un mot, sans un tic, avec des gestes surs. Olivier demanda.
- Quand est-ce que vous donnez votre représentation ?
Surpris monsieur Édouard, rétorqua.
- Mais je ne donne pas de représentation, je l’ai déjà dit à la mairie.
Olivier pâlit et s’efforçant de garder son calme, lui dit.
- Comment ça, vous ne donnez pas de représentation. Moi qui croyait voir un vrai spectacle de cirque.
Monsieur Édouard, l’air gêné, lui tapota l’épaule.
- Je suis désolé, mais voyez-vous, il n’y a pas assez de monde pour faire tourner le cirque. Avec tous les frais que cela incombe, vous comprenez ?
Réfléchissant, Olivier lui demanda.
- Combien de temps, comptez-vous rester ?
- Oh, une semaine environ. Bien sur, je vais vous dédommager pour votre gentillesse. Puisque vous êtes là, entendons nous sur le prix.
Regardant le directeur dans les yeux, Olivier lâcha.
- Vous ne paierez pas.
Un silence accompagna cette déclaration. Colette ouvrit de grands yeux étonnés et perplexes. Monsieur Édouard allait demander la raison quand il fut distancé par la voix nette et précise d’Olivier.
- En échange, vous donnerez une représentation. C’est ça ou bien je ne vous loue pas le champ.
Voyant qu’il n’y avait rien à faire, le directeur s’inclina.
- Bien, bien. C’est d’accord. Après tout, cela ne peut que faire du bien à tout le monde. Le temps d’avertir mes gars demain matin, disons…samedi soir. Ça vous va ?
Olivier exultait.
- Oui monsieur Édouard. Merci.
Quelques heures plus tard, ils prirent congé et rentrèrent chez eux. Sur le chemin du retour, Colette bougonnait et Olivier lui répondit.
- Ne grogne pas, ce n’est pas tous les jours qu’un grand cirque vient chez nous.
- Oui mais l’argent du louage ?
- Nous en gagnerons plus avec la publicité que cela nous fera. Les gens achèteront nos produits, plutôt que celui des autres. Fais moi confiance.
Elle se contenta de cette explication et ne dit plus un mot. Ils se couchèrent et s’endormirent en rêvant l’un au cirque et l’autre aux dépenses qu’occasionnerait ce cirque. Olivier était à peine endormi, qu’il fut réveillé par un bruissement et dès qu’il fut complètement éveillé, il essaya de distinguer les décors de la chambre et crut voir quelqu’un derrière les volets. Il se leva tout doucement en espérant pouvoir surprendre la personne, si personne il y avait et aussi pour ne pas réveiller sa femme qui aurait tout fait rater par ses cris. Car c’est ce qui ce serait passé dans le cas échéant. Arrivé devant les volets, après une inspiration profonde, il les ouvrit précipitamment. Il tenta de voir qui était là, mais ne vit qu’une forme qui s’enfuyait. Enfilant aussitôt son pantalon, il enjamba la fenêtre et courut à la poursuite de l’ombre.

Un bon début, enfin, en tout cas, j'attends la suite.
Quelques corrections:
-tu ferais peut-être mieux de déplacer la virgule et de mettre deux points pour introduire:
"le directeur, surprenant leur regard, leur expliqua:"
Je trouve que tu as tendance à oublier les deux points avant chaque dialogue, même si ce n'est pas indispensable, et que ça manque un peu de ponctuation.
Continue ^^

Bonjour,
Merci pour ton commentaire.
Cordialement.
auteur008

Juste quelques corrections!

— Le directeur surprenant leur regard, leur expliqua : pas de virgule
— Celui ci en effet avait : Celui-ci
— avec des gestes surs : sûrs
— Moi qui croyait voir : croyais
— Bien sur, je vais : sûr
— entendons nous sur le prix : entendons-nous
— Oui mais l’argent : virgule avant mais
— Fais moi confiance : Fais-moi
— Olivier était à peine endormi, qu’il fut réveillé : pas de virgule

Bonjour,
Merci pour la correction. Je ne comprends pas la faute à la phrase suivante:— Bien sur, je vais : sur.
Cordialement.
auteur008.

oups, corrigé

Merci, j'aurai du comprendre, c'est un peu de ma faute aussi.

Bonjour,

Voici :

Citation :

elle ne se sent pas très bien ce soir et vous prie de ne pas lui en vouloir. Elle m’a prié de vous souhaiter la bienvenue et espère que vous ferez honneur au repas.

Répétition.

Citation :

Voyant qu’il n’y avait rien à faire, le directeur s’inclina.

ici je trouve qu'il ne résiste pas beaucoup et qu'il accepte rapidement.
Alors que les contraintes peuvent être énorme :
1 -il doit réparer sa panne, sinon le cirque ne serait pas ici
2 - il va devoir faire monter le chapiteau non ? .....combien de temps vont-ils perdre pour cela ?
3 - faitre la représentation et un minimum de pub ....
4 - remballer le tout, de nouveau combien de temps cela va t-il prendre ?

Il y a moyen ici s'insérer un paragraphe dans lequel le directeur fait ses calculs, explique à Olivier l'énormité de la tâche, le risque aussi, car si perte de temps il y aura perte d'argent car en général les cirques signent d'avance des contrats avec les mairies. Bref de quoi broder un peu !
Tu pourrai intégrer la représentation à la fête du village ...la kermesse etc ....argument en faveur d'olivier car cela attire beaucoup de gens des villages voisins...

Citation :

Ils se couchèrent et s’endormirent en rêvant l’un au cirque et l’autre aux dépenses qu’occasionnerait ce cirque. Olivier était à peine endormi

ici... je chipote ... mais Olivier rêve ... alors qu'il est à peine endormi...
Olivier pourrai se réveiller beaucoup plus tard car un craquement suspect.

Citation :

quelqu’un derrière les volets

Sont-ils entrouvert ? Encore un petit chipotage de ma part, mais dans la pluspart des cas les volets bois (vu l'époque) sont plutôt opaques non ?
ou alors il en manquerai un bout, qu'Olivier n'aurait pas eu le temps de réparer ....par chance !

De nouveau c'est un avis tout personnel.

Cordialement,

Bonjour,
Comme d'habitude tes commentaires sont judicieux et plein de bon sens et je t'en remercie. Je l'ai remanié et t'envoie la nouvelle copie.
Au sujet de la fête au village, la kermesse, je ne vois pas bien ce que tu veux dire, vu que j'explique plus bas que cela va attirer du monde et leur faire de la publicité. Tu m'expliqueras ça au prochain post.Merci encore.
Cordialement.
auteur008.


Le directeur surprenant leur regard leur expliqua:
- Excusez ma femme, elle ne se sent pas très bien ce soir et vous prie de ne pas lui en vouloir. Elle m’a demandé de vous souhaiter la bienvenue et espère que vous ferez honneur au repas.
Ils prirent donc place non sans s’être interrogés du regard. Ils n’eurent pas le courage de refuser devant le ton et la mine du directeur. Celui-ci en effet avait l’air tellement ravi. Un colosse noir aux muscles énormes et bien proportionnés, servait le repas sans un mot, sans un tic, avec des gestes sûrs. Olivier demanda.
- Quand est-ce que vous donnez votre représentation ?
Surpris monsieur Édouard, rétorqua.
- Mais je ne donne pas de représentation, je l’ai déjà dit à la mairie.
Olivier pâlit et s’efforçant de garder son calme, lui dit.
- Comment ça, vous ne donnez pas de représentation. Moi qui croyais voir un vrai spectacle de cirque.
Monsieur Édouard, l’air gêné, lui tapota l’épaule.
- Je suis désolé, mais voyez-vous, il n’y a pas assez de monde pour faire tourner le cirque. Avec tous les frais que cela incombe. Mon souci majeur est la panne de ce camion et cela va prendre du temps. En plus, je vais être en retard pour les spectacles dans les villes prochaines. Le temps de monter le chapiteau de le démonter,plus la publicité que j'ai déjà faite pour les prochaines étapes et que je vais devoir changer,vous comprenez ?
Réfléchissant, Olivier lui demanda.
- Combien de temps, comptez-vous rester ?
- Avec cette panne et tous les changements de programme,je pense qu'une semaine sera nécessaire. Bien sûr, je vais vous dédommager pour votre gentillesse. Puisque vous êtes là, entendons-nous sur le prix.
Regardant le directeur dans les yeux, Olivier lâcha.
- Vous ne paierez pas.
Un silence accompagna cette déclaration. Colette ouvrit de grands yeux étonnés et perplexes. Monsieur Édouard allait demander la raison quand il fut distancé par la voix nette et précise d’Olivier.
- En échange, vous donnerez une représentation. C’est ça ou bien je ne vous loue pas le champ.
Voyant qu’il n’y avait rien à faire, le directeur s’inclina.
- Bien, bien. C’est d’accord. Après tout, cela ne peut que faire du bien à tout le monde. Le temps d’avertir mes gars demain matin, disons…samedi soir. Ça vous va ?
Olivier exultait.
- Oui monsieur Édouard. Merci.
Quelques heures plus tard, ils prirent congé et rentrèrent chez eux. Sur le chemin du retour, Colette bougonnait et Olivier lui répondit.
- Ne grogne pas, ce n’est pas tous les jours qu’un grand cirque vient chez nous.
- Oui, mais l’argent du louage ?
- Nous en gagnerons plus avec la publicité que cela nous fera. Les gens achèteront nos produits, plutôt que celui des autres. Fais-moi confiance.
Elle se contenta de cette explication et ne dit plus un mot. Ils se couchèrent et s’endormirent en songeant l’un au cirque et l’autre aux dépenses occasionnées par tout ce chambardement. Quelques temps plus tard, Olivier fut réveillé par un craquement suspect bruissement. Dès qu’il fut complètement éveillé, il essaya de distinguer les décors de la chambre et se leva tout doucement en espérant pouvoir surprendre la raison de ce bruit étrange. Il prit mille précautions afin de ne pas réveiller sa femme qui aurait tout fait rater par ses cris. Car c’est ce qui ce serait passé dans le cas échéant. Arrivé devant les volets, après une inspiration profonde, il les ouvrit précipitamment. Il tenta de voir qui était là, mais ne vit qu’une forme qui s’enfuyait. Enfilant aussitôt son pantalon, il enjamba la fenêtre et courut à la poursuite de l’ombre.

Bonjour,

C'est mieux.

Voici :

Citation :

Quelques temps plus tard, Olivier fut réveillé par un craquement suspect bruissement.

bruissement en trop

Citation :

Car c’est ce qui ce serait passé dans le cas échéant.

personnellement, je n'aime pas trop cette phrase. Elle n'apporte rien au récit.

Citation :

Dès qu’il fut complètement éveillé

cette phrase, qui suppose qu'un certain temps s'écoule entre le moment ou olivier entend le craquement et le moment ou il va se lever, casse le suspens et le rythme de l'action.
Si vous le désirez, vous avez ici l'occasion de travailler plus en profondeur cette scéne :
Quelques heures plus tard, Olivier fut réveillé brusquement par un craquement suspect. Immobile, il tendit l'oreille, arrêta sa respiration et cru percevoir des bruissements inabituels au dehors etc...
Dés qu'il fut complétement éveillé......

Citation :

Voyant qu’il n’y avait rien à faire, le directeur s’inclina.

je continue a penser que ce directeur dit oui très rapidement...

Olivier pourrai argumenter (quelque choses du genre ):
- Puisque vous êtes coincé ici, autant en profiter. Samedi, c'est la kermesse annuelle du village. Petit marché le matin, puis repas champêtre avec un cochon à la broche. Les femmes vont au concours de vélos fleuris en début d'après-midi alors que les hommes sont au balltrap. Vous pourriez proposer une représentation vers 18 h ou 18 h 30, tout dépend de la durée du spectacle, car à 20 h 30 nous nous retrouvons dans la salle des fêtes pour le bal.
Je suis sûr que vous allez être complet ! Qu'en pensez-vous !
- Dans ces conditions, je suis d'accord. j'irai dès demain en faire part au Maire.

Voilà, juste quelques idées en passant, en espèrant que cela puisse vous inspirer

Bonjour,
Merci pour la correction et les commentaires. J'ai remanié et je vous envoie la copie. Merci encore.
Cordialement.
Auteur008.


Le directeur surprenant leur regard leur expliqua:
- Excusez ma femme, elle ne se sent pas très bien ce soir et vous prie de ne pas lui en vouloir. Elle m’a demandé de vous souhaiter la bienvenue et espère que vous ferez honneur au repas.
Ils prirent donc place non sans s’être interrogés du regard. Ils n’eurent pas le courage de refuser devant le ton et la mine du directeur. Celui-ci en effet avait l’air tellement ravi. Un colosse noir aux muscles énormes et bien proportionnés, servait le repas sans un mot, sans un tic, avec des gestes sûrs. Olivier demanda.
- Quand est-ce que vous donnez votre représentation ?
Surpris monsieur Édouard, rétorqua.
- Mais je ne donne pas de représentation, je l’ai déjà dit à la mairie.
Olivier pâlit et s’efforçant de garder son calme, lui dit.
- Comment ça, vous ne donnez pas de représentation. Moi qui croyais voir un vrai spectacle de cirque.
Monsieur Édouard, l’air gêné, lui tapota l’épaule.
- Je suis désolé, mais voyez-vous, il n’y a pas assez de monde pour faire tourner le cirque. Avec tous les frais que cela incombe. Mon souci majeur est la panne de ce camion et cela va prendre du temps. En plus, je vais être en retard pour les spectacles dans les villes prochaines. Le temps de monter le chapiteau de le démonter,plus la publicité que j'ai déjà faite pour les prochaines étapes et que je vais devoir changer,vous comprenez ?
Réfléchissant, Olivier lui demanda.
- Combien de temps, comptez-vous rester ?
- Avec cette panne et tous les changements de programme,je pense qu'une semaine sera nécessaire. Bien sûr, je vais vous dédommager pour votre gentillesse. Puisque vous êtes là, entendons-nous sur le prix.
Dans un dernier sursaut, Olivier s'écria:
- J'ai une solution! Puisque vous êtes coincé ici, rien ne vous empêche de monter votre chapiteau. Au besoin, avec mon aide , celle de mon commis et de quelques copains, cela ne devrait pas vous retarder plus. Pour le public, ne vous inquiétez pas. Samedi matin est jour de marché et l'après-midi c'est la fête des moissons. Il y a plein de festivités ce jour là; défilé, cavalcade,concours de pêche et cela attire beaucoup de monde. Ça vient de toutes les communes environnantes. Ce que je vous propose, c'est de faire une représentation dans la soirée et ensuite nous nous retrouverons tous ensemble pour le feu d'artifice et le bal à la salle des fêtes. Vous ne pouvez plus refuser à présent!
Voyant qu’il n’y avait rien à faire, le directeur s’inclina.
- Bien, bien. C’est d’accord. Après tout, cela ne peut que faire du bien à tout le monde. Le temps d'en faire part au maire.
Olivier exultait.
- Merci monsieur et pour vous remercier, je vous fait cadeau de la location du champ.
Quelques heures plus tard, ils prirent congé et rentrèrent chez eux. Sur le chemin du retour, Colette bougonnait et Olivier lui répondit.
- Ne grogne pas, ce n’est pas tous les jours qu’un grand cirque vient chez nous.
- Oui, mais l’argent du louage ?
- Nous en gagnerons plus avec la publicité que cela nous fera. Les gens achèteront nos produits, plutôt que celui des autres. Fais-moi confiance.
Elle se contenta de cette explication et ne dit plus un mot. Ils se couchèrent et s’endormirent en songeant l’un au cirque et l’autre aux dépenses occasionnées par tout ce chambardement. Quelques temps plus tard, Olivier fut réveillé par un craquement suspect. Immobile, il tendit l'oreille, arrêta sa respiration et cru percevoir des bruissements inhabituels au dehors. Rêvait-il ou était-ce le fait qu'il était encore sous la magie de la visite de la ménagerie. Il voulut en avoir le cœur net et dès qu’il fut complètement éveillé, il essaya de distinguer les décors de la chambre et se leva tout doucement en espérant pouvoir surprendre la raison de ce bruit étrange. Il prit mille précautions afin de ne pas réveiller sa femme qui aurait tout fait rater par ses cris. Arrivé devant les volets, après une inspiration profonde, il les ouvrit précipitamment. Il tenta de voir qui était là, mais ne vit qu’une forme qui s’enfuyait. Enfilant aussitôt son pantalon, il enjamba la fenêtre et courut à la poursuite de l’ombre.

Bonjour,

Beaucoup mieux !

Il manque quelques "espaces" après les virgules

Citation :

Le temps de monter le chapiteau de le démonter,plus la publicité que j'ai déjà faite pour les prochaines étapes et que je vais devoir changer,vous comprenez ?

Citation :

Avec cette panne et tous les changements de programme,je pense qu'une semaine sera nécessaire.

Citation :

cavalcade,concours de pêche et cela attire beaucoup de monde.

Cordialement,

Merci. Je ne fais jamais attention aux espaces, l'ordinateur les corrigeant d'habitude. Il va falloir que je sois plus vigilant.

Bonjour,
Voici la suite. Merci.
Cordialement.
auteur008.


Elle s’était dirigée vers le cirque. Il était arrivé dans le champ où étaient stationnés les caravanes du cirque, quand il se heurta à monsieur Édouard. Surpris, celui-ci lui demanda.
- Qu’est-ce que vous faites là ?
Tout essoufflé, Olivier répondit.
- Et vous-même ? Je poursuis quelqu’un qui rodait autour de chez moi et je l’ai vu se diriger par ici.
Soudain inquiet, le directeur s’écria.
- Catherine !
Olivier questionna désorienté.
- Catherine ! Qui est-ce ?
Se reprenant, le directeur avoua.
- C’est une pauvre fille que j’ai recueillit. Elle fait de menus travaux. Elle est un peu simple mais pas dangereuse. Je suis obligé de l’enfermer dans sa cage, heu…je veux dire, dans sa caravane. Car de temps en temps, elle se sauve et importune les gens avec des fadaises. C’est elle que vous avez du apercevoir. Je m’en excuse, elle a du rentrer à présent. Vous pouvez aller vous recoucher et accepter mes excuses encore une fois. Je vais aller m’assurer qu’elle est bien là et que ça ne se reproduise pas. Bonsoir monsieur Guillaume.
Olivier indécis, lança un bonsoir et rentra chez lui. Colette l’attendait apeurée et surprise.
- Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? D’où tu viens ?
- Je suis allé fermer les poules. On avait oublié de s'en occuper hier soir.
Colette se contenta de cette explication et se recoucha. Olivier quand à lui, n’arrivait pas à dormir. Il se demandait si ce que le directeur lui avait dit était vrai. Il voulait en avoir le cœur net. Il s’endormit bientôt en rêvant à une belle femme blonde qui lui faisait signe de venir vers elle, mais il n’arrivait pas à l’atteindre. Il fut réveillé tôt le matin par un remue ménage. Il se leva, ouvrit les volets et aperçut de l’autre côté de la route, les gens du cirque qui étaient en pleine effervescence. On entendait cogner les masses sur les piquets qui devaient servir à dresser le chapiteau. Petit à petit, celui-ci s’éleva. Monsieur Édouard donnait des ordres aux uns et aux autres. Tout se déroulait dans une organisation impeccable et réglée comme une montre. Olivier s’habilla en hâte et sans prendre la peine de se laver, ni de manger, prit le chemin du cirque. Casimir qui était en train de se tartiner une épaisse tranche de pain devant un gros bol de café fumant, regarda l’air étonné, son patron qui s’en allait. Entre deux bouchées, il s’interrogea à haute voix.
- Qu’est-ce qu’il a le patron ? C’est la première fois que je le vois comme ça. Il ne s’en va jamais sans boire son bol de soupe.
Colette qui était debout, sans réaction et regardant le bol de soupe qui fumait encore, rétorqua.
- Mange Casimir, le patron est allé voir si tout allait bien. Il va revenir, tu n’as qu’à commencer sans lui.
Casimir se replongea dans son bol et ne dit plus rien. Olivier regardait ces hommes travailler avec des gestes précis, ces hommes aux muscles d’acier qui besognaient presque sans efforts.

Bonjour,

Voici :

Citation :

Elle s’était dirigée vers le cirque. Il était arrivé dans le champ où étaient stationnés les caravanes du cirque

répétition un peu rapprochée de "cirque", vous pouvez je pense supprimer le second.

Citation :

Colette se contenta de cette explication et se recoucha.

Elle est bien brave cette Colette... car son mari vient d'enjamber la fenêtre après avoir ouvert les volets subitement... va-t-elle réellement croire que c'était pour les poules ?

Citation :

Olivier quand à lui, n’arrivait pas à dormir. Il se demandait si ce que le directeur lui avait dit était vrai. Il voulait en avoir le cœur net. Il s’endormit bientôt

Le changement d'état est un peu proche...

Citation :

Petit à petit, celui-ci s’éleva

Citation :

Olivier s’habilla en hâte et sans prendre la peine de se laver

Je ne connais pas la taille du chapiteau mais ici il semble s'élever très très vite car :
1 olivier se léve tôt
2 on entend les masses qui ne doivent pas s'agiter depuis fort longtemps...
3 le chapiteau se léve
4 Olivier s'habille

En fait, dans l'ensemble vous allez très vite dans votre histoire, vous pourriez travailler les détails par exemple :
La course dans le noir d'Olivier, l'ombre qui lui échappe...voit-il clair ? est-ce qu'il trébuche ? est-ce qu'il enjambe le portail ?
Comment est habillé le directeur du cirque en pleine nuit, semble-t-il bien réveillé ou non ? et que fait-il debout en pleine nuit, il pourrai donner une explication.... même si c'est un mensonge! pour le suspens... Il parle de Catherine, mais lui que fait-il debout ?
Olivier se reccouche, vous dites : il veut en avoir le coeur net. Comment compte-t-il obtenir des réponses, a t-il un plan ? des questions ? a qui va t-il s'adresser ?

Juste des suggestions bien sûr...Pour ma part je pense que votre histoire s'apparente à une nouvelle plutôt qu'à un roman dans l'état actuel des choses.

Courage pour la suite, au plaisir de vous lire.

Bonjour,
Oui, au début c'était une nouvelle,mais avec votre aide et vos commentaires, je vais essayer d'en faire un roman. Encore merci.Je vous mets une partie remaniée, on verra d'après vos commentaires pour la suite.
Cordialement.
auteur008.


Malgré la nuit noire qui régnait, il distingua une silhouette qui s'enfuyait en direction du cirque. Il courut un peu plus vite , se fiant aux lumières de quelques caravanes qui étaient restées allumées. Il était presque arrivé à la rattraper, quand il chuta malencontreusement. Il pesta en constatant que l'objet de sa chute était la ligne électrique qu'il avait tiré. Il se demanda comment lui, qui connaissait les lieux, avait trébuché et pas l'autre. Il était arrivé à l'endroit où étaient stationnés les caravanes , quand il se heurta à monsieur Édouard. Celui-ci était vêtu d'une sorte de peignoir en satin et fumait une cigarette. Surpris, il s'exclama:
- Qu’est-ce que vous faites là ?
Tout essoufflé, Olivier répondit.
- Et vous-même ? Je poursuis quelqu’un qui rodait autour de chez moi et je l’ai vu se diriger par ici.
Soudain inquiet, le directeur s’écria.
- Catherine !
Olivier questionna désorienté.
- Catherine ! Qui est-ce ?
Se reprenant, le directeur avoua.
- C’est une pauvre fille que j’ai recueillit. Elle fait de menus travaux. Elle est un peu simple mais pas dangereuse. Je suis obligé de l’enfermer dans sa cage, heu…je veux dire, dans sa caravane. Car de temps en temps, elle se sauve et importune les gens avec des fadaises. C’est elle que vous avez du apercevoir. Je m’en excuse, elle a du rentrer à présent. Vous pouvez aller vous recoucher et accepter mes excuses encore une fois. Je vais aller m’assurer qu’elle est bien là et que ça ne se reproduise pas. Bonsoir monsieur Guillaume.
Comme Olivier ne bougeait pas et le regardait d'un air suspect,le directeur lui lança en souriant.
- Je n'ai pas répondu à votre question. Voyez-vous,toutes les nuits à cette heure,je me réveille et ne peut me rendormir que si je fais mon petit tour. Je vérifie si personne n'a oublié d'éteindre les lumières,de fermer les cages, si tout va bien quoi!J'en profite aussi pour fumer une cigarette, la seule de la journée. C'est ainsi depuis que je dirige ce cirque.
Olivier commença à sentir la fatigue et la fraicheur de la nuit. Ne voulant pas en écouter davantage,il lança un bonsoir et rentra chez lui. Colette l’attendait apeurée et surprise.
- Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? D’où tu viens ?
- Je suis allé fermer les poules. On avait oublié de s'en occuper hier soir.
- Ah oui, tu sors par la fenêtre maintenant!Ça devait drôlement presser. En plus, tu n'as pas été discret, tu m'as réveillé en sursaut. Qu'est-ce que tu me caches?
Olivier prit de vitesse, inventa le premier prétexte qui lui tomba sous la main.
- Je me suis réveillé en sursaut,croyant qu'il y avait quelqu'un dehors. Alors sans réfléchir, j'ai ouvert brusquement les volets et j'ai sauté par la fenêtre pour aller voir si, il n'y avait personne. Bien sûr, il n'y avait rien. J'ai du faire un cauchemar.
Colette se contenta de cette explication et se recoucha. Olivier quand à lui, n’arrivait pas à dormir. Il se demandait si ce que le directeur lui avait dit était vrai. Il voulait en avoir le cœur net. Demain, il en toucherait deux mots avec celui-ci. Son histoire de faire son tour tous les soirs en fumant qu'une cigarette de la journée, lui paraissait bizarre. S'il avait dit vrai, il aurait dû voir la créature qu'Olivier poursuivait. Tout cela tournait dans sa tête et il finit par s’endormir. Son sommeil fût troublé un rêve étrange. Une femme blonde lui faisait signe de venir vers elle, mais il n’arrivait pas à l’atteindre. Il fut réveillé tôt le matin par un remue ménage. Il se leva, ouvrit les volets et aperçut de l’autre côté de la route, les gens du cirque qui étaient en pleine effervescence. On entendait cogner les masses sur les piquets qui devaient servir à dresser le chapiteau. Petit à petit, celui-ci s’éleva. Monsieur Édouard donnait des ordres aux uns et aux autres. Tout se déroulait dans une organisation impeccable et réglée comme une montre. Olivier s’habilla en hâte et sans prendre la peine de se laver, ni de manger, prit le chemin du cirque. Casimir qui était en train de se tartiner une épaisse tranche de pain devant un gros bol de café fumant, regarda l’air étonné, son patron qui s’en allait. Entre deux bouchées, il s’interrogea à haute voix.
- Qu’est-ce qu’il a le patron ? C’est la première fois que je le vois comme ça. Il ne s’en va jamais sans boire son bol de soupe.
Colette qui était debout, sans réaction et regardant le bol de soupe qui fumait encore, rétorqua.
- Mange Casimir, le patron est allé voir si tout allait bien. Il va revenir, tu n’as qu’à commencer sans lui.
Casimir se replongea dans son bol et ne dit plus rien. Olivier regardait ces hommes travailler avec des gestes précis, ces hommes aux muscles d’acier qui besognaient presque sans efforts.

Bonjour,

Voici :

Citation :

Il était arrivé à l'endroit où étaient stationnés les caravanes , quand il se heurta à monsieur Édouard.

Répétition rapprochée du verbe être.

Il manque des espaces après les virgules sur une bonne partie du texte.

Citation :

Olivier prit de vitesse, inventa le premier prétexte qui lui tomba sous la main.

ici, je n'aime pas vraiment le mot prétexte...et au fond il n'invente rien, il dissimule juste quelques éléments...

Citation :

j'ai sauté par la fenêtre pour aller voir si, il n'y avait personne.

Je pense que la forme correcte est : pour aller voir s'il n'y avait personne...a vérifier !

Citation :

Demain, il en toucherait deux mots avec celui-ci.

Je trouve cette phrase maladroite.
Il lui en toucherait deux mots... il le questionnerait de nouveau

Citation :

qu'une cigarette de la journée, lui parut bizarre.

une seule cigarette de la journée non ?

Citation :

Tout cela tournait dans sa tête et il finit par s’endormir

personnellement quand j'ai un truc qui tourne dans ma tête, j'ai du mal a trouver le sommeil...
Tout cela tournait dans sa tête mais il finit par s'endormir

Citation :

Son sommeil fût troublé un rêve étrange.

il manque un petit mot : par un rêve étrange

Citation :

Il fut réveillé tôt le matin par un remue ménage.

ici j'irai à la ligne pour débuter un nouveau paragraphe.

Citation :

Petit à petit, celui-ci s’éleva.

De nouveau je trouve que cela est trop rapide. Personnellement j'enléverai cette phrase.
Et placerai tout à la fin après "sans effort" : Le chapiteau s'éleva petit à petit.
Sinon c'est beaucoup mieux.
Cordialement,

Bonjour,
Merci pour la correction. J'envoie ma copie avec les changements. J'ai changé la dernière phrase et vous me direz si ça va.
Cordialement.
auteur008.


Malgré la nuit noire qui régnait, il distingua une silhouette qui s'enfuyait en direction du cirque. Il courut un peu plus vite, se fiant aux lumières de quelques caravanes qui étaient restées allumées. Il était presque arrivé à la rattraper, quand il chuta malencontreusement. Il pesta en constatant que l'objet de sa chute était la ligne électrique qu'il avait tiré. Il se demanda comment lui, qui connaissait les lieux, avait trébuché et pas l'autre. Il arriva à l'endroit où étaient stationnés les caravanes, quand il se heurta à monsieur Édouard. Celui-ci était vêtu d'une sorte de peignoir en satin et fumait une cigarette. Surpris, il s'exclama:
- Qu’est-ce que vous faites là ?
Tout essoufflé, Olivier répondit.
- Et vous-même ? Je poursuis quelqu’un qui rodait autour de chez moi et je l’ai vu se diriger par ici.
Soudain inquiet, le directeur s’écria.
- Catherine !
Olivier questionna désorienté.
- Catherine ! Qui est-ce ?
Se reprenant, le directeur avoua.
- C’est une pauvre fille que j’ai recueillit. Elle fait de menus travaux. Elle est un peu simple mais pas dangereuse. Je suis obligé de l’enfermer dans sa cage, heu…je veux dire, dans sa caravane. Car de temps en temps, elle se sauve et importune les gens avec des fadaises. C’est elle que vous avez du apercevoir. Je m’en excuse, elle a du rentrer à présent. Vous pouvez aller vous recoucher et accepter mes excuses encore une fois. Je vais aller m’assurer qu’elle est bien là et que ça ne se reproduise pas. Bonsoir monsieur Guillaume.
Comme Olivier ne bougeait pas et le regardait d'un air suspect, le directeur lui lança en souriant.
- Je n'ai pas répondu à votre question. Voyez-vous, toutes les nuits à cette heure, je me réveille et ne peut me rendormir que si je fais mon petit tour. Je vérifie si personne n'a oublié d'éteindre les lumières, de fermer les cages, si tout va bien quoi!J'en profite aussi pour fumer une cigarette, la seule de la journée. C'est ainsi depuis que je dirige ce cirque.
Olivier commença à sentir la fatigue et la fraicheur de la nuit. Ne voulant pas en écouter davantage, il lança un bonsoir et rentra chez lui. Colette l’attendait apeurée et surprise.
- Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? D’où tu viens ?
- Je suis allé fermer les poules. On avait oublié de s'en occuper hier soir.
- Ah oui, tu sors par la fenêtre maintenant! Ça devait drôlement presser. En plus, tu n'as pas été discret, tu m'as réveillé en sursaut. Qu'est-ce que tu me caches?
Olivier prit de vitesse, lâcha le premier argument qui lui tomba sous la main.
- Je me suis réveillé en sursaut, croyant qu'il y avait quelqu'un dehors. Alors sans réfléchir, j'ai ouvert brusquement les volets et j'ai sauté par la fenêtre pour aller voir s'il n'y avait personne. Bien sûr, il n'y avait rien. J'ai du faire un cauchemar.
Colette se contenta de cette explication et se recoucha. Olivier quand à lui, n’arrivait pas à dormir. Il se demandait si ce que le directeur lui avait dit était vrai. Il voulait en avoir le cœur net. Demain, il le questionnerai de nouveau. Son histoire de faire son tour tous les soirs en fumant une seule cigarette de la journée, lui parut bizarre. S'il avait dit vrai, il aurait dû voir la créature qu'Olivier poursuivait. Tout cela tournait dans sa tête mais il finit par s’endormir. Son sommeil fût troublé par un rêve étrange. Une femme blonde lui faisait signe de venir vers elle, mais il n’arrivait pas à l’atteindre. Il fut réveillé tôt le matin par un remue ménage.
Il se leva, ouvrit les volets et aperçut de l’autre côté de la route, les gens du cirque qui étaient en pleine effervescence. On entendait cogner les masses sur les piquets qui devaient servir à dresser le chapiteau. Monsieur Édouard donnait des ordres aux uns et aux autres. Tout se déroulait dans une organisation impeccable et réglée comme une montre. Olivier s’habilla en hâte et sans prendre la peine de se laver, ni de manger, prit le chemin du cirque. Casimir qui était en train de se tartiner une épaisse tranche de pain devant un gros bol de café fumant, regarda l’air étonné, son patron qui s’en allait. Entre deux bouchées, il s’interrogea à haute voix.
- Qu’est-ce qu’il a le patron ? C’est la première fois que je le vois comme ça. Il ne s’en va jamais sans boire son bol de soupe.
Colette qui était debout, sans réaction et regardant le bol de soupe qui fumait encore, rétorqua.
- Mange Casimir, le patron est allé voir si tout allait bien. Il va revenir, tu n’as qu’à commencer sans lui.
Casimir se replongea dans son bol et ne dit plus rien. Olivier regardait ces hommes travailler avec des gestes précis, ces hommes aux muscles d’acier qui besognaient presque sans efforts. Le cirque prenait forme petit à petit.

Bonjour,

Voici :

Citation :

Il arriva à l'endroit où étaient stationnés les caravanes, quand il se heurta à monsieur Édouard.

Ici je vais un peu chipoter. Quelques phrases avant, vous indiquez qu'il se fit aux lumières des caravanes pour s'orienter et la vous indiquez qu'il arrive à l'endroit ou sont stationnés les caravanes... c'est un peu étrange.
Il peut arriver là ou sont stationnées les cages par exemple

Citation :

- Et vous-même ? Je poursuis quelqu’un qui rodait autour de chez moi et je l’ai vu se diriger par ici.

En fait je pense qu'ici j'inverserai les phrases.
1 il répond à la question
2 il pose la sienne

Citation :

- Je n'ai pas répondu à votre question.

ici en relecture, je trouve que cette réplique n'est pas naturelle.
Il pourrait dire :
- Il vous faut autre chose ?
(ici une action verbale ou non verbale d'Olivier)
- Ho... je n'ai pas répondu à votre question.

Je trouve la fin beaucoup plus logique.

Par contre, je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais il y a trois forums qui porte le titre : cirque en folie. Pour celui qui voudrait démarrer la lecture de votre récit, cela devient compliqué. Je vous suggére vivement de prendre contact avec un administrateur et d'essayer de tout regrouper voir, de tout recommencer.

Cordialement,

Bonjour,
Merci pour la correction. Oui c'est vrai, je m'embrouille dans les posts. Je vais essayer de remédier à cela. Encore merci pour vos suggestions et votre aide.
Cordialement.
auteur008.


Malgré la nuit noire qui régnait, il distingua une silhouette qui s'enfuyait en direction du cirque. Il courut un peu plus vite, se fiant aux lumières de quelques caravanes qui étaient restées allumées. Il était presque arrivé à la rattraper, quand il chuta malencontreusement. Il pesta en constatant que l'objet de sa chute était la ligne électrique qu'il avait tiré. Il se demanda comment lui, qui connaissait les lieux, avait trébuché et pas l'autre. Il arriva à l'endroit où étaient stationnés les cages, quand il se heurta à monsieur Édouard. Celui-ci était vêtu d'une sorte de peignoir en satin et fumait une cigarette. Surpris, il s'exclama:
- Qu’est-ce que vous faites là ?
Tout essoufflé, Olivier répondit.
- Je poursuis quelqu’un qui rodait autour de chez moi et je l’ai vu se diriger par ici. Et vous-même?
Soudain inquiet, le directeur s’écria.
- Catherine !
Olivier questionna désorienté.
- Catherine ! Qui est-ce ?
Se reprenant, le directeur avoua.
- C’est une pauvre fille que j’ai recueillit. Elle fait de menus travaux. Elle est un peu simple mais pas dangereuse. Je suis obligé de l’enfermer dans sa cage, heu…je veux dire, dans sa caravane. Car de temps en temps, elle se sauve et importune les gens avec des fadaises. C’est elle que vous avez du apercevoir. Je m’en excuse, elle a du rentrer à présent. Vous pouvez aller vous recoucher et accepter mes excuses encore une fois. Je vais aller m’assurer qu’elle est bien là et que ça ne se reproduise pas. Bonsoir monsieur Guillaume.
Comme Olivier ne bougeait pas et le regardait d'un air suspect, le directeur lui lança en souriant.
- Il vous faut autre chose?
- Oui, je vous demandai ce que vous faisiez à cette heure de la nuit, debout.
- Oh...je n'ai pas répondu à votre question. Voyez-vous, toutes les nuits à cette heure, je me réveille et ne peut me rendormir que si je fais mon petit tour. Je vérifie si personne n'a oublié d'éteindre les lumières, de fermer les cages, si tout va bien quoi!J'en profite aussi pour fumer une cigarette, la seule de la journée. C'est ainsi depuis que je dirige ce cirque.
Olivier commença à sentir la fatigue et la fraicheur de la nuit. Ne voulant pas en écouter davantage, il lança un bonsoir et rentra chez lui. Colette l’attendait apeurée et surprise.
- Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? D’où tu viens ?
- Je suis allé fermer les poules. On avait oublié de s'en occuper hier soir.
- Ah oui, tu sors par la fenêtre maintenant! Ça devait drôlement presser. En plus, tu n'as pas été discret, tu m'as réveillé en sursaut. Qu'est-ce que tu me caches?
Olivier prit de vitesse, lâcha le premier argument qui lui tomba sous la main.
- Je me suis réveillé en sursaut, croyant qu'il y avait quelqu'un dehors. Alors sans réfléchir, j'ai ouvert brusquement les volets et j'ai sauté par la fenêtre pour aller voir s'il n'y avait personne. Bien sûr, il n'y avait rien. J'ai du faire un cauchemar.
Colette se contenta de cette explication et se recoucha. Olivier quand à lui, n’arrivait pas à dormir. Il se demandait si ce que le directeur lui avait dit était vrai. Il voulait en avoir le cœur net. Demain, il le questionnerai de nouveau. Son histoire de faire son tour tous les soirs en fumant une seule cigarette de la journée, lui parut bizarre. S'il avait dit vrai, il aurait dû voir la créature qu'Olivier poursuivait. Tout cela tournait dans sa tête mais il finit par s’endormir. Son sommeil fût troublé par un rêve étrange. Une femme blonde lui faisait signe de venir vers elle, mais il n’arrivait pas à l’atteindre. Il fut réveillé tôt le matin par un remue ménage.
Il se leva, ouvrit les volets et aperçut de l’autre côté de la route, les gens du cirque qui étaient en pleine effervescence. On entendait cogner les masses sur les piquets qui devaient servir à dresser le chapiteau. Monsieur Édouard donnait des ordres aux uns et aux autres. Tout se déroulait dans une organisation impeccable et réglée comme une montre. Olivier s’habilla en hâte et sans prendre la peine de se laver, ni de manger, prit le chemin du cirque. Casimir qui était en train de se tartiner une épaisse tranche de pain devant un gros bol de café fumant, regarda l’air étonné, son patron qui s’en allait. Entre deux bouchées, il s’interrogea à haute voix.
- Qu’est-ce qu’il a le patron ? C’est la première fois que je le vois comme ça. Il ne s’en va jamais sans boire son bol de soupe.
Colette qui était debout, sans réaction et regardant le bol de soupe qui fumait encore, rétorqua.
- Mange Casimir, le patron est allé voir si tout allait bien. Il va revenir, tu n’as qu’à commencer sans lui.
Casimir se replongea dans son bol et ne dit plus rien. Olivier regardait ces hommes travailler avec des gestes précis, ces hommes aux muscles d’acier qui besognaient presque sans efforts. Le cirque prenait forme petit à petit.

Voilà tout est beaucoup plus logique pour moi.

Cordialement,

Ho ! mais que cache donc ce directeur de cirque ?

Corrections des deux dernières parties !

— Un colosse noir aux muscles énormes et bien proportionnés, servait : virgule aussi après noir
— de festivités ce jour là : jour-là
— je vous fait cadeau de la location : fais
— achèteront nos produits, plutôt que celui des autres : que ceux
— Quelques temps plus tard : Quelque
— arrêta sa respiration et cru percevoir : crut
— bruissements inhabituels au dehors : au-dehors


— où étaient stationnés les cages : stationnées
— fille que j’ai recueillit : recueillie
— un peu simple mais pas : virgule avant mais
— vous avez du apercevoir, elle a du rentrer à présent, J'ai du faire un cauchemar : dû
— Olivier prit de vitesse : pris
— il le questionnerai de nouveau : questionnera
— sa tête mais il finit : virgule avant mais
— par un remue ménage : remue-ménage
— presque sans efforts : effort

Bonjour,
Merci pour les corrections.
Cordialement.
auteur008.

Textes regroupés en un seul sujet

Bonjour,

@ iron: Merci d'avoir tout remis en place.

Je vous mets la suite. J'ai tenté d'après ce que vous m'avez appris à arranger certaines scènes, mais je bloque encore sur d'autres. J'attends votre verdict qui est très judicieux et enrichissant. Merci.
Cordialement.
auteur008.


Il était en pleine contemplation, quand il entendit une voix derrière lui.
- Vous êtes venus voir mes hommes à l’ouvrage ?
Olivier en se retournant, répondit à monsieur Édouard.
- C’est beau à voir.
Celui-ci en apercevant l’état d’Olivier, lui fit remarquer.
- On dirait que vous sortez du lit, mon ami.
- En effet, vos employés m’ont réveillé et j’ai été pris d’une envie de venir voir comment on montait un cirque.
- Alors vous n’avez pas pris de petit-déjeuner. ?
- Non mais, je vais y aller, car ma femme va s’inquiéter.
Le prenant par les épaules, le directeur lui dit sur un ton paternel.
- Nous allons faire mieux que ça cher monsieur Guillaume. Vous allez casser la croûte avec nous. Oh vous verrez, c’est tout simple, mais amical.
Olivier voulut refuser, pourtant quand il vit tout ces gens qui s’apprêtaient à manger, qu’il sentit le fumet qui émanait d’une grosse marmite qui dominait au milieu d’un groupe d’hommes et de femmes qui coupaient en riant , d’énormes tranches de pain blanc, des vins aux couleurs chatoyantes couler en chantant dans des chopes qui se tendaient, alors, il oublia la ferme et sa femme, la ferme et ses corvées et il se dirigea vers le groupe qui l’accueillit avec des sourires et des poignées de mains. Quand il rentra chez lui, il était un peu grisé. Ivre de manger, de boire et de joie. Sa femme avait en vain réchauffé la soupe. Il passa devant elle sans un mot et alla se coucher. Quand il fut réveillé, il se prépara pour aller travailler. Il voulait rattraper le temps perdu afin d'être prêt ce soir pour assister au spectacle du cirque. Le soir, quand il rentra, il vit que le champ était envahi par des gens venus de tous les villages environnants, afin de participer aux festivités. Il y avait aussi quelques gens de la ville, des clients d’Olivier qui venaient lui acheter du grain, de la volaille et des produits laitiers. Quand Colette le vit arriver, elle avait l’air d’avoir oublié l’incident du matin, car elle l’invita en souriant.
- Olivier tu avais raison, j’ai vendu pas mal de produits aujourd’hui et il y en a qui sont venus de loin.
- Tu vois bien que j’avais raison. Bon à présent, nous allons nous préparer pour aller au cirque.
Ils étaient derrière des gens qui faisaient la queue devant la caisse pour régler le montant de leur droit d’entrée, quand le directeur les aperçut.
- Madame Guillaume, monsieur Guillaume ! Venez je vous en prie, vous êtes mes invités.
Olivier voulut contester, mais déjà le directeur les avait pris par le bras et les entraînait à l’intérieur du chapiteau où se tenaient en deux rangées immobiles et ravissantes, des majorettes aux tenues pailletées, aux jambes gracieuses. L’orchestre accordait ses instruments tout la haut dans une loge réservée pour lui. Des ouvreuses en habit rouge et jaune, guidaient les spectateurs dans les gradins. Monsieur Édouard installa le couple aux premières loges, d’où l’on pouvait admirer le mieux la piste. Il leur dit en souriant.
- Je vous laisse, à tout à l’heure.
Olivier et Colette restèrent un moment dans la pénombre, attendant que le chapiteau se remplisse. Au bout d’un moment, un projecteur balaya le centre de la piste et l’on vit monsieur Édouard campé sur un superbe cheval noir, tout harnaché de pompons rouges et blancs et de rivets. Il était superbe sur son cheval. Il portait un haut de forme et un habit à queue. Il annonça d’une voix gutturale.
- Mesdames et messieurs, vous allez assister au plus grand spectacle du monde. Avec des numéros jamais vus, des artistes de renommée mondiale qui vous couperont le souffle, vous feront frémir et rire. Je vous souhaite une bonne soirée. Et voici pour commencer….