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 le cirque en folie

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 10:42

Bonjour,

Désolée je ne sais pas comment tu dois faire pour le nouvel extrait.
Tu peux poser la question a un administrateur, il pourra sans doute t'aider pour qu'il n'y ai qu'un seul forum.

Sinon tu remets le texte ci-dessus, à la suite des autres, tu perdras les commentaires mais bon ...tu as déjà fait les corrections je suppose. Puis tu mets ton nouvel extrait et tu abandonnes ce second forum.

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 13:56

Bonjour,
Voici un nouvel extrait un peu plus long. Merci.
Cordialement.
auteur008.


On peut toujours leur demander un petit loyer pour compenser les dommages. Là, tu es contente !
- Bon d’accord, fais comme tu veux, mais n’oublies pas le travail, ce n’est pas eux qui laboureront à ta place.
Ils ne se lassaient pas de regarder les photos qui recouvrait les façades des caravanes, vantant tel artiste tel numéro. Quand Olivier et Colette furent rassasiés de ce spectacle inhabituel, ils rentrèrent car il y avait de la besogne qui les attendait. En cours de route, Olivier dit à Colette.
- Nous allons aller chez le maire tout de suite.
Le maire possédait lui aussi une ferme, mais bien moins importante que celle d’Olivier. Mais avec ses fonctions de maire, cela lui suffisait amplement. C’était un homme d’une cinquantaine d’années avec une tête toute ronde, une petite moustache et des yeux globuleux. Il était de petite taille, ce qui finissait de rendre son aspect rigolo. Malgré cette apparence, il savait se faire respecter. Il était près de dix heures, quand Olivier pénétra dans sa cour. Un chien loup attaché à une chaîne, donnait l’impression de dormir. A leur approche, il s’éveilla et aboya. Olivier après quelques mots gentils à son encontre , entra avec Colette dans la maison et trouva le maire en train de casser la croûte. Quand il les aperçut, il s’écria.
- Diable, les Alix. Quel bon vent vous amène, les amis !
Il les appelait ainsi parce que ils étaient allés un jour au parc Astérix et cela avait fait du bruit dans la commune. En vrai, leur nom de famille était Guillaume.
- Voilà monsieur le maire, il vient d’arriver un cirque au village et ils ne savent pas où s’installer. Alors j’ai pensé avec ma femme qu’on pourrait les mettre chez moi, dans le champ qui borde la route.
Le maire se servit un verre de vin et montrant un verre vide qui traînait par là, demanda à Olivier.
- Tu en veux ?
Olivier refusa d’un geste de la main. Après avoir bu son verre et lissé sa moustache d’un revers de la main, il s’adressa à Olivier dans un sourire narquois.
- Nous avons bien une place.
- Mais monsieur le maire, c’est que c’est le cirque Édouard.
Là, l’homme se gratta la tête et s’exclama.
- Le cirque Édouard, alors là, oui en effet ça change tout.
Après un moment de réflexion, il releva le visage vers le couple qui attendait le souffle suspendu, le verdict.
- Je te fais marcher. Je suis déjà au courant. Tu fais comme tu veux,après tout c'est ton champ, mais ne viens pas te plaindre si tu as des ennuis.
Le visage d’Olivier se détendit et un large sourire fendit celui ci.
- Vous en faites pas monsieur le maire, tout ce passera bien vous avez ma parole.
-Bon et bien vous pouvez rentrer chez vous pour préparer leur arrivée. Quand à moi, je vais aller trouver le directeur de ce cirque pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Alors que le couple s’appétait à sortir, le maire rajouta à l’encontre d’Olivier.
- Et ne m’appelle plus monsieur le maire, je te l’ai déjà dit plusieurs fois.
C’est vrai qu’Olivier et le maire n’avaient que deux ans de différence. Plus jeunes, beaucoup plus jeunes, ils avaient usé leurs pantalons dans la même école. Pas longtemps bien sur, mais ils avaient continué dehors dans leurs jeux d’enfants. Rémi le maire, était comme un grand frère pour Olivier à l’époque. Mais en grandissant, ils avaient fait chacun leur route et à l’occasion de l’élection du maire, ils s’étaient présentés tous les deux. Ce fut Rémi qui remporta la place et depuis ce jour, Olivier se crut obligé de l’appeler monsieur le maire. On ne sut si c’était par dépit, ou par respect, mais toujours est-il qu’il n’arrivait plus à le tutoyer et à l’appeler par son prénom.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 14:09

Bonjour,
En espérant ne pas m'être trompé, je vous envoie un nouvel extrait.
Par contre, je ne suis pas arrivé à effacer l'extrait en trop sur l'autre forum. Merci pour votre aide et votre patience.
Cordialement.
auteur008.


Olivier répondit sans se retourner.
- D’accord monsieur le maire….
Et ils s’éloignèrent sous le regard de celui-ci qui secouait la tête. Sur la place, monsieur Édouard faisait les cent pas et ses employés commençaient à douter de la promesse qu’ils avaient eu de rester dans ce village. Car certains d’entre eux, s’y trouvaient bien. Ils aimaient ce petit village propre avec ses maisons bien alignées, bien brillantes sous le soleil, ce ciel si bleu et toute cette abondante verdure qui les entourait. A deux pas coulait une rivière limpide et son murmure ressemblait à un chant. On voyait par-ci par-là, des ronds dans l’eau que faisaient des tas de poissons, heureux d’être là. Les gens avaient l’air sympathique, joviaux et bons vivants, contents de vivre. Déjà des couples s’étaient formés entre gens du cirque et jeunes filles du village, des amitiés avec les jeunes. Les femmes échangeaient des recettes de cuisine ou parlaient de chiffons. Toute cette joyeuse animation fut interrompue par l’arrivée du maire. Monsieur Édouard se porta au devant de lui. Devant son regard interrogateur, l'édile le rassura d’un geste de la main.
- Ça y est, je crois que j’ai quelque chose pour vous.
A ces mots, tous les gens du cirque se rassemblèrent autour de lui et du directeur et écoutèrent attentivement. Le maire se planta bien sur ses pieds et jetant un regard à la ronde, annonça.
- Voilà, il y a un fermier qui habite à l’autre bout du village. Il possède un grand champ qui conviendrait pour installer votre convoi.
Il prit une petite pause avant de continuer.
- Si cela vous va bien sûr.
Un silence plana un court instant et monsieur Édouard les interrogea du regard. Un hourra lui répondit et se tournant vers le magistrat, dit tout simplement.
- Voilà la réponse.
Les mains se levèrent pour applaudir cette décision et quand le calme fut revenu, il ajouta.
- Nous n’allons pas vous ennuyer bien longtemps. Une semaine au plus.
- Mais vous êtes les bienvenus et vous ne nous gênez pas le moins du monde. Au contraire, cela fera un peu d’animation au village. Allez préparez-vous pour aller chez les Alix, heu… je veux dire les Guillaume. Je vais vous indiquer l’endroit, c’est la ferme que vous avez du voir à l’entrée du village et le champ dont je vous ai parlé est juste en face.
- Merci monsieur- Répondit le directeur avec chaleur, et rassemblant son personnel et ses artistes, il donna des ordres et des consignes. Bientôt le cortège s’ébranla, suivit un instant par des gosses criards. Des yeux et des mains saluèrent ce départ. Il était midi et Olivier, sa femme et leur commis, mangeaient. Olivier était un gaillard d’un mètre quatre vingt, la quarantaine, une fine moustache, des yeux bleus avec un visage carré. Sa femme elle, était petite, menue avec des yeux creux, une petite bouche et des cheveux tout bouclés. Elle n’avait pas de formes, juste bonne pour le travail, elle ne connaissait que ça. A trente cinq ans, elle en paraissait quarante. Olivier l’avait épousé presque par intérêt. Leurs parents avaient voulu ce mariage pour fusionner leurs deux fermes. Mais une fois leurs parents morts, ils avaient vendu celle des parents de Colette, la moins grande, à monsieur le maire. Le commis lui, un pauvre gosse de l’assistance publique, un paillasson sur la tête en guise de chevelure, des petits yeux fureteurs. Il était tout dévoué à ses patrons et ceux-ci lui rendaient bien. Il avait une vingtaine d’années et ne pensait qu’à travailler. D’ailleurs les filles ne l’aimait pas et avaient peur de lui. Il était en train d’énumérer à ses patrons la liste des travaux qu’il fallait faire dans la journée.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 20:18

L'histoire suis son cours !

— de la promesse qu’ils avaient eu de rester : eue
— Car certains d’entre eux, s’y trouvaient bien : pas de virgule
— Monsieur Édouard se porta au devant de lui : au-devant
— que vous avez du voir : dû
— D’ailleurs les filles ne l’aimait pas : virgule avant les ; aimaient


Dernière édition par schadow54 le Mar 22 Juin 2010 - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 10:15

Bonjour,
Merci pour la correction. Je ne comprends pas l'histoire de la virgule avant "aimaient".
Cordialement.
auteur008.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 10:47

Bonjour,

Voici :

Citation :
ses employés commençaient à douter de la promesse qu’ils avaient eu de rester dans ce village. Car certains d’entre eux, s’y trouvaient bien.
Pour moi le verbe douter et le "Car" qui commence la phrase suivante ne vont pas vraiment ensemble. On doute de la promesse car le temps de réponse est long, on doute de la promesse parce que le maire ne s'est pas présenté...mais pas parce que l'on aime le village ....

Citation :
Monsieur Édouard se porta au devant de lui. Devant son regard interrogateur,
Répétition. Tu peux remplacer le second par Face à son regard....

Citation :
Il était midi et Olivier, sa femme et leur commis, mangeaient
Le premire "et" n'est-il pas de trop ?
Pour renforcer l'image du village, je dirais plutôt.
L'église sonnait midi, Olivier, sa femme et leur commis mangeaient.

Citation :
Elle n’avait pas de formes
C'est un peu rude pour la description d'une femme bounce

Citation :
Le commis lui, un pauvre gosse de l’assistance publique, un paillasson sur la tête en guise de chevelure, des petits yeux fureteurs.
Une phrase sans verbe ....tu peux écrire : le commis lui, était un pauvre... ou le commis lui, venait de l'assistance....
De plus j'enlèverai le point finale pour lier cette phrase avec la suivante :
des petits yeux fureteurs, il était tout dévoué ....

Citation :
Il était en train d’énumérer à ses patrons la liste des travaux qu’il fallait faire dans la journée.
je trouve qu'il faudrait une fin à cette phrase :
qu'il fallait faire dans la journée, lorsque le convoi ...passa devant ses yeux...passa devant la fenêtre....arriva....enfin quelque chose. Comme d'habitude ce n'est que mon humble avis Very Happy
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 11:15

Bonjour,
Merci pour la correction. Je remets l'extrait avec les modifications. J'espère que je fais bien, sinon il faudra me le dire. Merci encore.
Cordialement.
auteur008


Olivier répondit sans se retourner.
- D’accord monsieur le maire….
Et ils s’éloignèrent sous le regard de celui-ci qui secouait la tête. Sur la place, monsieur Édouard faisait les cent pas et ses employés commençaient à se poser des questions à propos de leur situation. La plupart d'entre eux se trouvaient bien dans ce petit village propre avec ses maisons bien alignées, bien brillantes sous le soleil, ce ciel si bleu et toute cette abondante verdure qui les entourait. A deux pas coulait une rivière limpide et son murmure ressemblait à un chant. On voyait par-ci par-là, des ronds dans l’eau que faisaient des tas de poissons, heureux d’être là. Les gens avaient l’air sympathique, joviaux et bons vivants, contents de vivre. Déjà des couples s’étaient formés entre gens du cirque et jeunes filles du village, des amitiés avec les jeunes. Les femmes échangeaient des recettes de cuisine ou parlaient de chiffons. Toute cette joyeuse animation fut interrompue par l’arrivée du maire. Monsieur Édouard se porta au-devant de lui. Face à son regard interrogateur, l'édile le rassura d’un geste de la main.
- Ça y est, je crois que j’ai quelque chose pour vous.
A ces mots, tous les gens du cirque se rassemblèrent autour de lui et du directeur et écoutèrent attentivement. Le maire se planta bien sur ses pieds et jetant un regard à la ronde, annonça.
- Voilà, il y a un fermier qui habite à l’autre bout du village. Il possède un grand champ qui conviendrait pour installer votre convoi.
Il prit une petite pause avant de continuer.
- Si cela vous va bien sûr.
Un silence plana un court instant et monsieur Édouard les interrogea du regard. Un hourra lui répondit et se tournant vers le magistrat, dit tout simplement.
- Voilà la réponse.
Les mains se levèrent pour applaudir cette décision et quand le calme fut revenu, il ajouta.
- Nous n’allons pas vous ennuyer bien longtemps. Une semaine au plus.
- Mais vous êtes les bienvenus et vous ne nous gênez pas le moins du monde. Au contraire, cela fera un peu d’animation au village. Allez préparez-vous pour aller chez les Alix, heu… je veux dire les Guillaume. Je vais vous indiquer l’endroit, c’est la ferme que vous avez dû voir à l’entrée du village et le champ dont je vous ai parlé est juste en face.
- Merci monsieur- Répondit le directeur avec chaleur, et rassemblant son personnel et ses artistes, il donna des ordres et des consignes. Bientôt le cortège s’ébranla, suivit un instant par des gosses criards. Des yeux et des mains saluèrent ce départ. L'église sonnait midi, Olivier, sa femme et leur commis mangeaient. Olivier était un gaillard d’un mètre quatre vingt, la quarantaine, une fine moustache, des yeux bleus avec un visage carré. Sa femme elle, était petite, menue avec des yeux creux, une petite bouche et des cheveux tout bouclés. Elle était consciencieuse au travail, elle ne connaissait que ça. A trente cinq ans, elle en paraissait quarante. Olivier l’avait épousé presque par intérêt. Leurs parents avaient voulu ce mariage pour fusionner leurs deux fermes. Mais une fois leurs parents morts, ils avaient vendu celle des parents de Colette, la moins grande, à monsieur le maire. Le commis lui,était un pauvre gosse de l’assistance publique, un paillasson sur la tête en guise de chevelure, des petits yeux fureteurs, il était tout dévoué à ses patrons et ceux-ci lui rendaient bien. Il avait une vingtaine d’années et ne pensait qu’à travailler. D’ailleurs les filles ne l’aimait pas et avaient peur de lui. Il était en train d’énumérer à ses patrons la liste des travaux qu’il fallait faire dans la journée, mais Olivier n’écoutait pas, il revoyait les voitures multicolores aux couleurs éclatantes
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 13:17

Bien mieux !

Citation :
Elle était consciencieuse au travail, elle ne connaissait que ça. A trente cinq ans, elle en paraissait quarante.
je pense qu'ici j'écrirai :
elle ne connaissait que ça cependant, à trente cinq ans, elle en paraissait quarante.
Cela évoque le poid du travail sur son aspect physique.

Au plaisir de lire la suite.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 14:05

Bonjour,
Merci pour la correction. Je mets un autre extrait.
Cordialement.
auteur008.


Il imagina le grand chapiteau monté dans son champ, il sentait déjà les effluves des fauves travaillant au centre de la piste au son du fouet et des flonflons. L’odeur aussi de la sciure, du cirque quoi ! Sa femme le sortit de ses rêves.
- Casimir te parle.
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
-Patron, cette après-midi, il faut que nous réparions la clôture et….
Olivier l’interrompit.
- Cela attendra bien un peu, il faut accueillir les gens du cirque. Ils ne vont pas tarder à arriver.
Colette siffla entre ses dents.
- Ça commence, tu dédaignes ton travail pour ces bohémiens !
Frappant du poing sur la table, Olivier s’écria.
- Ce ne sont pas des bohémiens, c’est le cirque Édouard. E-D-O-U-A-R-D.
Puis il sortit en colère. Colette débarrassa la table retenant ses larmes devant le commis. Olivier marchait à grands pas en direction de son champ, quand il aperçut le cirque qui arrivait. Il se précipita au devant et arrêtant le premier camion, il dit au chauffeur.
- Je suis Olivier Guillaume, celui qui vous prête le champ. Vous êtes arrivés, suivez moi.
Joignant le geste à la parole, il ouvrit une barrière et invita le camion à le suivre. Tout le reste du convoi, suivit. Une fois tout le cirque installé, le directeur se dirigea vers Olivier la main tendue et le visage détendu.
- Monsieur Guillaume, je présume ?
- Oui, c’est moi. Vous êtes monsieur Édouard?
- Oui. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité et croyez à la gratitude sincère de toute mon équipe et de moi-même.
On entendait des cris étouffés, des rugissements et des piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
- Ils commencent à avoir faim.
Commenta-t-il en montrant du doigt plusieurs carrioles. C’était les fourgons de la ménagerie. Puis changeant de sujet, il lança.
- Je vais vous faire visiter mon cirque, venez suivez moi.
Ils se dirigèrent vers un groupe de caravanes où déjà, s’activaient hommes et femmes. Les uns donnant la pâture aux animaux et les autres s’occupant à la bonne mise en œuvre de l’installation du convoi. Les femmes préparaient le repas pour leurs hommes, quand ils rentreraient fourbus. Tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença la visite. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires. Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples. La troupe de jongleurs était composée de cinq garçons et une fille qui répétait déjà leur numéro.
- Ceux là –Dit-il en riant-Ils sont toujours en train de travailler .
La caravane suivante était occupée par un couple qui faisait de l’acrobatie sur un cheval tournant autour de la piste. Puis vint la caravane des clowns. Ils étaient quatre, mais sans grimage. On aurait dit des employés du cirque.
- Voilà pour les artistes, moi-même je présente un numéro de chevaux.
Ensuite, il l’emmena vers la ménagerie. Dans des cages, dormaient ou faisaient semblant, des lionnes et lions, un tigre, trois ours bruns et un ours blanc. Dans une autre, un groupe de chimpanzés menait grand tumulte en se chamaillant entre eux, en se lançant contre les barreaux de la cage.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 11:22

Enfin l'installation !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 11:44

Rien à dire sur la forme.

Par contre, dans ma tête j'avais imaginé le Maire dans sa voiture, précédent le convoi...j'ai donc été surprise de voir qu'Olivier arrêtait le premier camion....sans le maire à l'horizon!

Je trouve dommage de passer aussi vite de l'arrivé des camions à la présentation des membres de l'équipe.
Faire rentrer des semis dans un champ, cela ne doit pas être simple et puis il y a les femmes qui cuisinent ....elles ont donc déjà de l'eau ?

Voilà, je pense qu'il y avait matière a faire un beau passage sur l'arrivée du cirque dans le champ. Maintenant c'est toi qui décide, cela dépend aussi de la longueur totale de ton récit....
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 13:45

Bonjour,
Cela va amener de l'eau à mon moulin, car le roman n'est pas long; Si j'arrive à développer vos conseils, cela n'en sera que mieux. Merci.
Cordialement.
auteur008.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 14:05

Bonjour,
Voici l'extrait remanié
Cordialement.
auteur008.


Il imagina le grand chapiteau monté dans son champ, il sentait déjà les effluves des fauves travaillant au centre de la piste au son du fouet et des flonflons. L’odeur aussi de la sciure, du cirque quoi ! Sa femme le sortit de ses rêves.
- Casimir te parle.
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
-Patron, cette après-midi, il faut que nous réparions la clôture et….
Olivier l’interrompit.
- Cela attendra bien un peu, il faut accueillir les gens du cirque. Ils ne vont pas tarder à arriver.
Colette siffla entre ses dents.
- Ça commence, tu dédaignes ton travail pour ces bohémiens !
Frappant du poing sur la table, Olivier s’écria.
- Ce ne sont pas des bohémiens, c’est le cirque Édouard. E-D-O-U-A-R-D.
Puis il sortit en colère. Colette débarrassa la table retenant ses larmes devant le commis. Olivier marchait à grands pas en direction de son champ, quand il aperçut le maire au volant de sa vieille 4 l qui arrivait tout droit vers lui suivit par le cirque . Il se précipita au devant et le stoppant, lui dit:
- Merci de les avoir amenés, c'est gentil de votre part monsieur le...
Il ne continua pas, se rappelant soudainement le commandement de ne plus l'appeler ainsi.
Celui-ci lui répondit dans un sourire.
- C'est tout à fait normal, je fais mon travail.
Aussitôt Olivier ouvrit une barrière et invita le premier camion à le suivre. Tout le reste du convoi, suivit. Après des manœuvres adroites de la part des conducteurs qui en avaient vu d’autres et l'attroupement de quelques voisins et curieux, le cirque s'installa tant bien que mal. Une fois que toutes les remorques furent installées à leur place définitive et les moteurs éteints, le directeur se dirigea vers Olivier la main tendue et le visage détendu.
- Monsieur Guillaume, je présume ?
- Oui, c’est moi. Vous êtes monsieur Édouard?
- Oui. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité et croyez à la gratitude sincère de toute mon équipe et de moi-même.
On entendait des cris étouffés, des rugissements et des piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
- Ils commencent à avoir faim.
Commenta-t-il en montrant du doigt plusieurs carrioles. C’était les fourgons de la ménagerie. Puis changeant de sujet, il lança.
- Je vais vous faire visiter mon cirque, venez suivez moi.
Ils se dirigèrent vers un groupe de caravanes où déjà, s’activaient hommes et femmes. Les uns donnant la pâture aux animaux et les autres s’occupant à la bonne mise en œuvre de l’installation du convoi. Les femmes partirent en quête d'eau pour pouvoir préparer le repas. Tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença la visite. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires. Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples. La troupe de jongleurs était composée de cinq garçons et une fille qui répétait déjà leur numéro.
- Ceux là –Dit-il en riant-Ils sont toujours en train de travailler .
La caravane suivante était occupée par un couple qui faisait de l’acrobatie sur un cheval tournant autour de la piste. Puis vint la caravane des clowns.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 17:32

Bonjour,

C'est mieux.

Citation :
Aussitôt Olivier ouvrit une barrière et invita le premier camion à le suivre. Tout le reste du convoi, suivit.
répétition suivre/suivit
Tout le reste du convoi s'engagea derrière lui ?

Citation :
On entendait des cris étouffés, des rugissements et des piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
Il me semble que :
On entendait les cris ...., les rugissements et les piétinements que faisaient .... sonne mieux qu'avec "des"
Ou alors : On entendait des cris ..., des rugissements et des piétinements provoquaient par les animaux enfermés dans leurs cages.

Citation :
Les femmes partirent en quête d'eau pour pouvoir préparer le repas
Si tu veux éttofer ton récit, il pourrait y avoir ici une altercations entre les femmes venant puiser de l'eau au puit de la ferme par exemple et colette.
Tu peux aussi envisager qu'olivier tire une ligne électrique et affronte ca femme inquiéte de la facture !

Citation :
Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples. La troupe de jongleurs était composée de cinq garçons et une fille qui répétait déjà leur numéro.
Enfin ici tu pourrai ajouter /intercaler les sentiments d'Olivier devant ces artistes qu'il a l'air d'admirer.
Il serait émerveillé par la silhouette d'un tel. Surpris par la petite taille du dompteur....admiratif devant les jongleurs.... son coeur s'emballerai, ses yeux s'écarquillerai...
Pour ma part j'ai envie de rêver en même temps qu'Olivier, maintenant cela peut arriver dans le suite du récit....c'est toujours délicat de commenter lorsque l'on n'a pas tout lu !
Au plaisir de découvrir la suite.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 19:47

Bonjour,
Voici le texte remanié. Merci.
Cordialement.
auteur008


Il imagina le grand chapiteau monté dans son champ, il sentait déjà les effluves des fauves travaillant au centre de la piste au son du fouet et des flonflons. L’odeur aussi de la sciure, du cirque quoi ! Sa femme le sortit de ses rêves.
- Casimir te parle.
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
-Patron, cette après-midi, il faut que nous réparions la clôture et….
Olivier l’interrompit.
- Cela attendra bien un peu, il faut accueillir les gens du cirque. Ils ne vont pas tarder à arriver.
Colette siffla entre ses dents.
- Ça commence, tu dédaignes ton travail pour ces bohémiens !
Frappant du poing sur la table, Olivier s’écria.
- Ce ne sont pas des bohémiens, c’est le cirque Édouard. E-D-O-U-A-R-D.
Puis il sortit en colère. Colette débarrassa la table retenant ses larmes devant le commis. Olivier marchait à grands pas en direction de son champ, quand il aperçut le maire au volant de sa vieille 4 l qui arrivait tout droit vers lui suivit par le cirque . Il se précipita au devant et le stoppant, lui dit:
- Merci de les avoir amenés, c'est gentil de votre part monsieur le...
Il ne continua pas, se rappelant soudainement le commandement de ne plus l'appeler ainsi.
Celui-ci lui répondit dans un sourire.
- C'est tout à fait normal, je fais mon travail.
Aussitôt Olivier ouvrit une barrière et invita le premier camion à le suivre. Tout le reste du convoi, s'engagea derrière lui. Après des manœuvres adroites de la part des conducteurs qui en avaient vu d’autres et l'attroupement de quelques voisins et curieux, le cirque s'installa tant bien que mal. Une fois que toutes les remorques furent installées à leur place définitive et les moteurs éteints, le directeur se dirigea vers Olivier la main tendue et le visage détendu.
- Monsieur Guillaume, je présume ?
- Oui, c’est moi. Vous êtes monsieur Édouard?
- Oui. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité et croyez à la gratitude sincère de toute mon équipe et de moi-même.
On entendait les cris étouffés, les rugissements et les piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
- Ils commencent à avoir faim.
Commenta-t-il en montrant du doigt plusieurs carrioles. C’était les fourgons de la ménagerie. Puis changeant de sujet, il lança.
- Je vais vous faire visiter mon cirque, venez suivez moi.
Ils se dirigèrent vers un groupe de caravanes où déjà, s’activaient hommes et femmes. Les uns donnant la pâture aux animaux et les autres s’occupant à la bonne mise en œuvre de l’installation du convoi. Les femmes partirent en quête d'eau pour pouvoir préparer le repas. Ceci ne fut pas simple vu que Colette n'était pas emballée par la venue de tout ce monde. Cela s'aggrava quand l'une des femmes demanda à celle-ci:
- Vous pourriez me dire où je peux trouver de l'eau?
Colette avait répondu en prenant un ton ironique.
- Vous n'allez qu'à aller au puits, c'est à côté du poulailler.
La jeune femme fut sur l'instant désorienté et ne sut que dire. Ce fut l'arrivée d'Olivier qui la tira d’embarras. En effet, celui-ci s'adressa à sa femme.
-Je vais aller tirer une ligne pour qu'il puisse avoir un minimum de confort.
Puis il se tourna vers la femme et questionna:
- Vous avez besoin de quelque chose?
Elle lui expliqua son problème tout en le fixant de ses grands yeux noirs.
Il déclara en riant.
Le puits! Vous n'y pensez pas, il y a un robinet pas loin de la caravane de votre directeur. Vous verrez, il est visible.
Comme elle s'en allait en le remerciant d'un beau sourire, Colette marmonna entre ses dents.
- C'est ça, fait le joli cœur, tu paiera les factures après.
Il préféra ne pas répondre, se dirigeant vers son atelier pour y dénicher un rallonge assez longue pour pouvoir fournir du courant à ces braves gens. Quelques heures plus tard, tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença la visite. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires. Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Olivier aurait aimé être à sa place, car il adorait les animaux. Surtout les lions qui le fascinait depuis toujours. Le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples. La troupe de jongleurs était composée de cinq garçons et une fille qui répétait déjà leur numéro.
- Ceux là –Dit en riant, le directeur-Ils sont toujours en train de travailler .
La caravane suivante était occupée par un couple qui faisait de l’acrobatie sur un cheval tournant autour de la piste. Puis vint la caravane des clowns.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 21:25

Beaucoup mieux !

Une dernière touche :

Citation :
Le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples.
Cette phrase est sans verbe et ne s'intègre pas très bien.
Il faudrait un lien entre les phrases :
Il découvrit ensuite le couple de trapézistes....ou bien
Puis le directeur lui présenta le couple de trapéziste ...et enfin la troupe de jongleurs....
quelque chose dans ce genre.

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 10:19

Bonjour,
Voici la dernière retouche. Merci pour tous ces conseils.
Cordialement.
auteur008.


Il imagina le grand chapiteau monté dans son champ, il sentait déjà les effluves des fauves travaillant au centre de la piste au son du fouet et des flonflons. L’odeur aussi de la sciure, du cirque quoi ! Sa femme le sortit de ses rêves.
- Casimir te parle.
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
-Patron, cette après-midi, il faut que nous réparions la clôture et….
Olivier l’interrompit.
- Cela attendra bien un peu, il faut accueillir les gens du cirque. Ils ne vont pas tarder à arriver.
Colette siffla entre ses dents.
- Ça commence, tu dédaignes ton travail pour ces bohémiens !
Frappant du poing sur la table, Olivier s’écria.
- Ce ne sont pas des bohémiens, c’est le cirque Édouard. E-D-O-U-A-R-D.
Puis il sortit en colère. Colette débarrassa la table retenant ses larmes devant le commis. Olivier marchait à grands pas en direction de son champ, quand il aperçut le maire au volant de sa vieille 4 l qui arrivait tout droit vers lui suivit par le cirque . Il se précipita au devant et le stoppant, lui dit:
- Merci de les avoir amenés, c'est gentil de votre part monsieur le...
Il ne continua pas, se rappelant soudainement le commandement de ne plus l'appeler ainsi.
Celui-ci lui répondit dans un sourire.
- C'est tout à fait normal, je fais mon travail.
Aussitôt Olivier ouvrit une barrière et invita le premier camion à le suivre. Tout le reste du convoi, s'engagea derrière lui. Après des manœuvres adroites de la part des conducteurs qui en avaient vu d’autres et l'attroupement de quelques voisins et curieux, le cirque s'installa tant bien que mal. Une fois que toutes les remorques furent installées à leur place définitive et les moteurs éteints, le directeur se dirigea vers Olivier la main tendue et le visage détendu.
- Monsieur Guillaume, je présume ?
- Oui, c’est moi. Vous êtes monsieur Édouard?
- Oui. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité et croyez à la gratitude sincère de toute mon équipe et de moi-même.
On entendait les cris étouffés, les rugissements et les piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
- Ils commencent à avoir faim.
Commenta-t-il en montrant du doigt plusieurs carrioles. C’était les fourgons de la ménagerie. Puis changeant de sujet, il lança.
- Je vais vous faire visiter mon cirque, venez suivez moi.
Ils se dirigèrent vers un groupe de caravanes où déjà, s’activaient hommes et femmes. Les uns donnant la pâture aux animaux et les autres s’occupant à la bonne mise en œuvre de l’installation du convoi. Les femmes partirent en quête d'eau pour pouvoir préparer le repas. Ceci ne fut pas simple vu que Colette n'était pas emballée par la venue de tout ce monde. Cela s'aggrava quand l'une des femmes demanda à celle-ci:
- Vous pourriez me dire où je peux trouver de l'eau?
Colette avait répondu en prenant un ton ironique.
- Vous n'allez qu'à aller au puits, c'est à côté du poulailler.
La jeune femme fut sur l'instant désorienté et ne sut que dire. Ce fut l'arrivée d'Olivier qui la tira d’embarras. En effet, celui-ci s'adressa à sa femme.
-Je vais aller tirer une ligne pour qu'il puisse avoir un minimum de confort.
Puis il se tourna vers la femme et questionna:
- Vous avez besoin de quelque chose?
Elle lui expliqua son problème tout en le fixant de ses grands yeux noirs.
Il déclara en riant.
Le puits! Vous n'y pensez pas, il y a un robinet pas loin de la caravane de votre directeur. Vous verrez, il est visible.
Comme elle s'en allait en le remerciant d'un beau sourire, Colette marmonna entre ses dents.
- C'est ça, fait le joli cœur, tu paiera les factures après.
Il préféra ne pas répondre, se dirigeant vers son atelier pour y dénicher un rallonge assez longue pour pouvoir fournir du courant à ces braves gens. Quelques heures plus tard, tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença la visite. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires. Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Olivier aurait aimé être à sa place, car il adorait les animaux. Surtout les lions qui le fascinait depuis toujours. Puis il découvrit le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples et la troupe de jongleurs qui était composée de cinq garçons et une fille répétant déjà leur numéro.
- Ceux là –Dit en riant, le directeur-Ils sont toujours en train de travailler .
La caravane suivante était occupée par un couple qui faisait de l’acrobatie sur un cheval tournant autour de la piste. Puis vint la caravane des clowns.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 10:42

Bonjour,

Déslosée je viens juste de remarquer quelque chose qui me semble incohérent...

Citation :
Je vais vous faire visiter mon cirque, venez suivez moi.
ici, Olivier est avec le directeur et commence la visite.....il m'apparait diffiçile qu'il soit ensuite juste a côté de sa femme ..on peut supposer qu'il y a tout de même une certaine distance entre le champ ou se trouve le cirque et la ferme ou se trouve Colette.
Citation :
- C'est ça, fait le joli cœur, tu paiera les factures après.
Il préféra ne pas répondre,

Puis on continu la visite avec
Citation :
Quelques heures plus tard, tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença la visite. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires.

Ici on pourrait dire : Monsieur Edouard commença les présenations.

Chronologiquement nous aurions :
La viste (un petit tour) des caravanes et camions
Incident avec colette
La présentations des membres de l'équipe


Enfin :
Citation :
Vous verrez, il est visible.
Voir/visible : c'est un peu lourd.
- Vous verez, vous ne pouvez pas le manquer.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 11:22

Bonjour,
J'ai changé pas mal de choses pour la compréhension de la suite du récit. Tu me diras ce que tu en penses. Pour le verbe voir, le correcteur insiste pour mettre "verrez" avec deux "r".
Cordialement.
auteur008.


Il imagina le grand chapiteau monté dans son champ, il sentait déjà les effluves des fauves travaillant au centre de la piste au son du fouet et des flonflons. L’odeur aussi de la sciure, du cirque quoi ! Sa femme le sortit de ses rêves.
- Casimir te parle.
- Oui, qu’est-ce qu’il y a ?
-Patron, cette après-midi, il faut que nous réparions la clôture et….
Olivier l’interrompit.
- Cela attendra bien un peu, il faut accueillir les gens du cirque. Ils ne vont pas tarder à arriver.
Colette siffla entre ses dents.
- Ça commence, tu dédaignes ton travail pour ces bohémiens !
Frappant du poing sur la table, Olivier s’écria.
- Ce ne sont pas des bohémiens, c’est le cirque Édouard. E-D-O-U-A-R-D.
Puis il sortit en colère. Colette débarrassa la table retenant ses larmes devant le commis. Olivier marchait à grands pas en direction de son champ, quand il aperçut le maire au volant de sa vieille 4 l qui arrivait tout droit vers lui suivit par le cirque . Il se précipita au devant et le stoppant, lui dit:
- Merci de les avoir amenés, c'est gentil de votre part monsieur le...
Il ne continua pas, se rappelant soudainement le commandement de ne plus l'appeler ainsi.
Celui-ci lui répondit dans un sourire.
- C'est tout à fait normal, je fais mon travail.
Aussitôt Olivier ouvrit une barrière et invita le premier camion à le suivre. Tout le reste du convoi, s'engagea derrière lui. Après des manœuvres adroites de la part des conducteurs qui en avaient vu d’autres et l'attroupement de quelques voisins et curieux, le cirque s'installa tant bien que mal. Une fois que toutes les remorques furent installées à leur place définitive et les moteurs éteints, le directeur se dirigea vers Olivier la main tendue et le visage détendu.
- Monsieur Guillaume, je présume ?
- Oui, c’est moi. Vous êtes monsieur Édouard?
- Oui. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité et croyez à la gratitude sincère de toute mon équipe et de moi-même.
On entendait les cris étouffés, les rugissements et les piétinements que faisaient les animaux dans leurs cages.
- Ils commencent à avoir faim.
Commenta-t-il en montrant du doigt plusieurs carrioles. C’était les fourgons de la ménagerie. Puis changeant de sujet, il lança.
- Quand nous aurons fini de nous installer,je vous ferait visiter mon cirque.
Près d' un groupe de caravanes s’activaient déjà, hommes et femmes. Les uns donnant la pâture aux animaux et les autres s’occupant à la bonne mise en œuvre de l’installation du convoi. Les femmes partirent en quête d'eau pour pouvoir préparer le repas, la ferme se trouvant qu'à quelques mètres de ce champ. Ceci ne fut pas simple vu que Colette n'était pas emballée par la venue de tout ce monde. Cela s'aggrava quand l'une des femmes demanda à celle-ci:
- Vous pourriez me dire où je peux trouver de l'eau?
Colette avait répondu en prenant un ton ironique.
- Vous n'allez qu'à aller au puits, c'est à côté du poulailler.
La jeune femme fut sur l'instant désorienté et ne sut que dire. Ce fut l'arrivée d'Olivier qui la tira d’embarras. En effet, celui-ci s'adressa à sa femme.
-Je vais aller tirer une ligne pour qu'il puisse avoir un minimum de confort.
Puis il se tourna vers la femme et questionna:
- Vous avez besoin de quelque chose?
Elle lui expliqua son problème tout en le fixant de ses grands yeux noirs.
Il déclara en riant.
Le puits! Vous n'y pensez pas, il y a un robinet pas loin de la caravane de votre directeur. Vous verez, il est apparent.
Comme elle s'en allait en le remerciant d'un beau sourire, Colette marmonna entre ses dents.
- C'est ça, fait le joli cœur, tu paiera les factures après.
Il préféra ne pas répondre, se dirigeant vers son atelier pour y dénicher une rallonge assez longue pour pouvoir fournir du courant à ces braves gens. Quelques heures plus tard, tout ce joli monde avait trouvé à se loger, à se faire une place dans ce champ. Monsieur Édouard, commença les présentations. Il y avait deux semis pour le chapiteau et tous les accessoires. Ensuite, il présenta les artistes. Le dompteur Viviani avec sa chevelure toujours plaquée et noire. Des petits yeux noirs aussi et rapprochés et pour finir, une petite bouche sans lèvres. Il avait le rôle d’entrée en première avec ses quatre lionnes, deux lions et un tigre. Olivier aurait aimé être à sa place, car il adorait les animaux. Surtout les lions qui le fascinait depuis toujours. Puis il découvrit le couple de trapézistes, beaux comme des dieux, aux muscles fins et souples et la troupe de jongleurs qui était composée de cinq garçons et une fille répétant déjà leur numéro.
- Ceux là –Dit en riant, le directeur-Ils sont toujours en train de travailler .
La caravane suivante était occupée par un couple qui faisait de l’acrobatie sur un cheval tournant autour de la piste. Puis vint la caravane des clowns.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 12:51

Petite correction vite fait !

verrez est juste, c'est au futur !



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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 13:34

Pour "verrez", oui oui c'est avec deux "r", faute de ma part !
Grammaire et orthographe ne sont pas mon fort !

Sinon je crois que nous y sommes !
Une dernière suggestion : attention avec les "ce", "cela", "ceci"...qui ne sont pas très jolis...
ex :
Citation :
Ceci ne fut pas simple vu que Colette n'était pas emballée
Citation :
Cela s'aggrava quand l'une des femmes demanda à celle-ci:
Citation :
Ce fut l'arrivée d'Olivier qui la tira d’embarras
Citation :
En effet, celui-ci s'adressa à sa femme

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 15:17

Bonjour,
Voici la suite après un changement que vous ne verrez pas, car je l'ai jugé incompréhensif. Cela est dû sûrement à vos conseils, qui me font réviser beaucoup de passages. Ça n'empêche pas qu'il y a encore des phrases et situations qui coincent. Merci pour votre aide.
Cordialement.
auteur008.


Ils étaient quatre, mais sans grimage. On aurait dit des employés du cirque. Sur le moment, Olivier fut déçu de les voir ainsi. Un peu de son rêve s'était enfuit à cet instant.
- Voilà pour les artistes, moi-même je présente un numéro de chevaux.
Ensuite, il l’emmena vers la ménagerie. Dans des cages, dormaient ou faisaient semblant, des lionnes et lions, un tigre, trois ours bruns et un ours blanc. Dans une autre, un groupe de chimpanzés menait grand tumulte en se chamaillant entre eux, en se lançant contre les barreaux de la cage. Se succédaient plusieurs cellules , contenant les races de singes les plus diverses. Enfin, ils finirent par l’enclos où quatre éléphants placides, attachés aux pattes par des chaînes, regardaient les nouveaux venus d'un air blasé. Un peu plus loin, abrités par une tente, quatre magnifiques chevaux noirs et quatre autres blancs, attendaient fiers, pendant que des garçons les brossaient.
- Maintenant que vous connaissez mon petit monde, permettez-moi de vous inviter, moi et ma femme à souper ce soir avec votre épouse, dans ma modeste caravane.
-Ce serait avec joie monsieur, mais nous ne voulons pas vous empêcher de travailler et puis, nous avons le notre à faire.
- Mais non, cela me ferait tellement plaisir et puis vous vous débrouillerez bien pour avoir fini à…mettons l’heure qu’il vous plaira.
Olivier finit par accepter.
- Bien, je vais en parler à ma femme. Disons vers les neuf heures.
- A ce soir, monsieur Guillaume.
En rentrant chez lui, Olivier pensait encore à la conversation qu’il avait eue avec monsieur Édouard. Par dessus le tout, une question le tourmentait. Comment se faisait-il qu’il n’ait pas parler de sa femme et que d’ailleurs il n'avait pas vu. Peut-être était-elle malade, handicapée ou atteinte d'une difformité? Il sourit à cette pensée et se dit que son imagination lui jouait un tour avec cette ambiance de cirque. En voyant son visage soucieux, sa femme attaqua.
- Ça ne va pas ? Tu en fais une tête.
Revenant sur terre, Olivier la prit dans ses grands bras robustes et lui dit.
- Mais non. Je suis embêté de t’avoir fait de la peine tout à l’heure et pour me faire pardonner, je vais t’annoncer une grande nouvelle. Nous sommes invités toi et moi à souper ce soir avec le directeur du cirque.
A son tour, Colette s’étonna. Elle s’écarta des bras de son mari et s’asseyant sur une chaise, siffla entre ses dents, comme elle en avait l’habitude dans ces occasions.
- Eh ben dis donc!
Olivier la pressa gentiment.
- Dépêche-toi, il faut être prêt pour neuf heures.
Sachant qu’il serait vain de discuter, Colette acquiesça d’un signe de la tête. Aussitôt, ils se dirigèrent vers l’extérieur pour aller finir chacun de leur côté, leur tâche. Colette allait s’occuper du bétail et Olivier allait rejoindre Casimir pour l’aider à finir les travaux engagés. Le commis fut abasourdi par l’ardeur de son patron et aussi par sa gaîté, lui qui d’habitude ne disait pas un mot, l’air presque bourru. Là, pour une fois, il n’avait pas arrêté de siffloter. Huit heures et quelques minutes plus tard, le couple des Guillaume était en route. Le directeur les attendait devant sa caravane, un sourire aux lèvres, droit et fier dans un costume de velours noir, des cheveux courts ondulés, le visage buriné, durcit par le temps et des yeux qui ressemblaient à ceux d’un vieux chien. Il leur tendit les bras et leur dit.
- Je suis heureux que vous soyez venus. Si vous voulez bien entrer.
Ils entrèrent dans la caravane spacieuse où était dressé une table ronde avec des couverts en argent. Au milieu de celle-ci, trônait un chandelier. Tout était disposé harmonieusement, douillet et sentait bon l’ordre et la propreté. Ils trouvèrent étrange de voir qu’il n’y avait que trois couverts.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Juin 2010 - 20:55

Bonjour,

Voici :
Citation :
Dans des cages, dormaient ou faisaient semblant, des lionnes et lions, un tigre, trois ours bruns et un ours blanc. Dans une autre
ici il y a quelque chose qui ne sonne pas très bien avec "des cages" puis "une autre"...
Je ne suis pas spécialiste mais un lion peut-il faire semblant de dormir ?

Pour ma part j'irai de nouveau dans le détail, afin que le lecteur suive le chemin parcouru par Olivier :
Par exemple : Dans la première cage dormaient les lionnes séparées du lion par une cloison amovible. La cage suivante plus petite, abritait le tigre qui tournait en rond. La troisième, dont les barreaux étaient énormes, contenait quatres ours, trois bruns et un blanc. Enfin, dans la dernière, un groupe de ......

Citation :
moi et ma femme à souper ce soir avec votre épouse
ma femme et moi ?

Citation :
Par dessus le tout, une question le tourmentait
êtes-vous sûr de cette expression ?

Citation :
Comment se faisait-il qu’il n’ait pas parler de sa femme et que d’ailleurs il n'avait pas vu.
A ma première lecture j'ai cru que l'on parlait de Colette...
Comment se faisait-il qu'il n'ait pas parler de Madame Edouard.

Citation :
et que d’ailleurs il n'avait pas vu
en ce qui me concerne cette fin de phrase est trop lourde et pas nécessaire.

Citation :
Huit heures et quelques minutes plus tard
Pour moi ceci signifie 8h05 / 8h10 donc le couple est très en avance car ils ont rendez-vous à 9h...

De nouveau c'est un avis tout personnel !

Au plaisir de vous lire.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 7:45

Sophinette a tout dit, j'ai juste corrigé les fautes !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 11:55

Bonjour,
Merci pour la correction. Pour shadow54,pourriez-vous me souligner les fautes s.v.p. merci.Si c'est possible, bien sûr. je vous renvoie ma copie.
Cordialement.
auteur008.


Ils étaient quatre, mais sans grimage. On aurait dit des employés du cirque. Sur le moment, Olivier fut déçu de les voir ainsi. Un peu de son rêve s'était enfuit à cet instant.
- Voilà pour les artistes, moi-même je présente un numéro de chevaux.
Ensuite, il l’emmena vers la ménagerie. Dans la première cage, somnolaient des lionnes séparées des lions par une cloison amovible. La cage suivante plus petite, abritait un tigre qui tournait en rond. La troisième, dont les barreaux étaient énormes, contenait quatre ours, trois bruns et un blanc. Enfin dans la dernière, un groupe de chimpanzés menait grand tumulte en se chamaillant entre eux, en se lançant contre les barreaux de leur cage. Se succédaient plusieurs cellules, contenant les races de singes les plus diverses. Enfin, ils finirent par l’enclos où quatre éléphants placides, attachés aux pattes par des chaînes, regardaient les nouveaux venus d'un air blasé. Un peu plus loin, abrités par une tente, quatre magnifiques chevaux noirs et quatre autres blancs, attendaient fiers, pendant que des garçons les brossaient.
- Maintenant que vous connaissez mon petit monde, permettez-moi de vous inviter, ma femme et moi à souper ce soir avec votre épouse, dans ma modeste caravane.
-Ce serait avec joie monsieur, mais nous ne voulons pas vous empêcher de travailler et puis, nous avons le nôtre à faire.
- Mais non, cela me ferait tellement plaisir et puis vous vous débrouillerez bien pour avoir fini à…mettons l’heure qu’il vous plaira.
Olivier finit par accepter.
- Bien, je vais en parler à ma femme. Disons vers les neuf heures.
- A ce soir, monsieur Guillaume.
En rentrant chez lui, Olivier pensait encore à la conversation qu’il avait eue avec monsieur Édouard. Par dessus tout, une question le tourmentait. Comment se faisait-il qu’il n’ait pas parler de madame Édouard. Peut-être était-elle malade, handicapée ou atteinte d'une difformité? Il sourit à cette pensée et se dit que son imagination lui jouait un tour avec cette ambiance de cirque. En voyant son visage soucieux, sa femme attaqua.
- Ça ne va pas ? Tu en fais une tête.
Revenant sur terre, Olivier la prit dans ses grands bras robustes et lui dit.
- Mais non. Je suis embêté de t’avoir fait de la peine tout à l’heure et pour me faire pardonner, je vais t’annoncer une grande nouvelle. Nous sommes invités toi et moi à souper ce soir avec le directeur du cirque.
A son tour, Colette s’étonna. Elle s’écarta des bras de son mari et s’asseyant sur une chaise, siffla entre ses dents, comme elle en avait l’habitude dans ces occasions.
- Eh ben dis donc!
Olivier la pressa gentiment.
- Dépêche-toi, il faut être prêt pour neuf heures.
Sachant qu’il serait vain de discuter, Colette acquiesça d’un signe de la tête. Aussitôt, ils se dirigèrent vers l’extérieur pour aller finir chacun de leur côté, leur tâche. Colette allait s’occuper du bétail et Olivier allait rejoindre Casimir pour l’aider à finir les travaux engagés. Le commis fut abasourdi par l’ardeur de son patron et aussi par sa gaîté, lui qui d’habitude ne disait pas un mot, l’air presque bourru. Là, pour une fois, il n’avait pas arrêté de siffloter. Ils furent prêts bien avant l'heure du rendez-vous et c'est avec quelques minutes d'avance, qu'ils se présentèrent. Le directeur les attendait devant sa caravane, un sourire aux lèvres, droit et fier dans un costume de velours noir, des cheveux courts ondulés, le visage buriné, durcit par le temps et des yeux qui ressemblaient à ceux d’un vieux chien. Il leur tendit les bras et leur dit.
- Je suis heureux que vous soyez venus. Si vous voulez bien entrer.
Ils entrèrent dans la caravane spacieuse où était dressée une table ronde avec des couverts en argent. Au milieu de celle-ci trônait un chandelier. Tout était disposé harmonieusement, douillet et sentait bon l’ordre et la propreté. Ils trouvèrent étrange de voir qu’il n’y avait que trois couverts
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 12:13

Bien mieux

Citation :
Si vous voulez bien entrer.
Ils entrèrent dans la caravane spacieuse où était dressée une table ronde
Répétition entrer/entrèrent

Cordialement,
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