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 Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeDim 4 Oct 2009 - 15:20

Bon, je prefererais attendre momo et helene avant de poster la suite... deja que j'ai pas beaucoup de lecteurs...
Vous (momo et helene) voulez que je coupe le chapitre en plusieurs partie que ce soit plus simple à lire ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMar 6 Oct 2009 - 1:02

Je viens de finir le chapitre 13, et je vais me coucher.

J'aime énormément l'histoire, sans cliché, avec des retournements que je ne vois pas venir. Les personnages sont prenants, vivants chacun avec leur propre parlé, des personnalités très fortes et attachantes.

L'humour est vriament génial, spontané avec des dialogues que j'arrive à entendre.

Tu vas direct à l'essentiel et c'est assez agréable.

Je m'attaque au reste demain, en attendant bravo ^^

Petite remarque sur le chap 13 justement le dialogue final, j'ai bp de mal à saisir qui dit quoi. Un dialogue à 3 sans indices c un peu chaud parfois.

(allez soyons mesquin il faudrait travailler un peu l'orthographe ^^)
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMar 6 Oct 2009 - 7:42

Voilà, Tek, j'ai bien lu ton histoire ( désolée de ne pas avoir " capté" ton post plus tôt; la prochaine fois tu pourrais m'envoyer un MP pour me ramener sur terre...).
Beaucoup de philo en ce moment chez toi ^^Mais, cela dit , je ne vais pas faire plus avant dans le mode ironique, non, car, c'est intéressant de lire ce que les protagonistes de ton histoire ont en tête ; je me suis attachée à tes personnages et j'ai été contente de les retrouver, je ne peux guère te dire autre chose...
si-si...continue

::rolling::


Dernière édition par Hélène le Mar 6 Oct 2009 - 16:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMar 6 Oct 2009 - 14:23

Ouais ben j'ai fini, j'aime toujours beaucoup.

J'adore Kado, c'est probablement le plus grand nain de toute la fantasy que j'ai jamais lui Smile

Je suis pas doué en orthographe mais si tu veux je peux tenter des corrections ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 7 Oct 2009 - 12:34

Pour l'ortho normallement y a mooins de faute juste que j'ai pas encoer pris le temps de corriger en utilisant la correction de momo Wink mais ça va vennir (normalement)


Enfin, merci d'avoir tout lu (et bravo, il en fallait du courage pour attaquer depuis le debut...) et merci pour tes critiques Smile

Merci à toi aussi helene
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 7 Oct 2009 - 15:45

Bon, comme ça commence a faire un bout de temps (je n'ai pas la vitesse de production de certain Razz (il se reconaitra)), voici la suite.
Le chap etant encore plus long que le precedent, je l'ai coupé cette fois donc pour commencer : la premiere partie du chap, ou je justifie, non sans difficulté et quelques longueurs, l'usage d'un anachronisme present dans de nombreux ouvrage de fantasy et qui n'est en general pas expliqué... (en general personne ne remarque cet anachronisme de tout façon...)

Chap. 18 :

1ere Partie :

« Et après la mort de Niir Tark, la Mortagie c'est divisé en plein de petits clans nomades.
-Kado est content de Bob, même si Bob a sauté quelque passage et omis quelques détails... notamment le fait que bien que la mort de Niir semble naturelle, elle est possiblement l'acte d'un de ses lieutenants.
-Mais tu avais dit à Tekmerak qu'il ne devait pas m'apprendre cette version.
-En effet, mais Kado n'a hélas pas eu le temps d'empêcher son ami d'apprendre cette version au jeune Bob et Kado considéré que Bob doit retenir tout ce qu'on lui apprend.
-Mais... Qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ?
-Aujourd'hui on prépare le terrain.
-C'est à dire ?
-On va utiliser l'argent des dix pour s'acheter un équipement convenable, puis nous allons aller voir quelqu'un qui pourra nous aider. »

Kado ayant décidé de rester à l'auberge, je suis parti accompagné de Bob.
Comme promis nous sommes allés voir un tailleur dans la ville moyenne, le tailleur ne devait pas être la puisque la personne assurant le service client était un Mortagien dont l'âge devait se situer entre moi et Bob, en d'autre mot : il était jeune.
Attention, je n'exclue pas la possibilité que le patron de la boutique soit un jeune homme, mais étant donnée son âge je doute que son père soit mort et, étant donné que le seul moyen pour un jeune d'avoir une boutique est que son père la lui ai légué... Âpres, on ne sait jamais, mais de toute façon ce genre de détail n'étant pas primordial je vous passerais ma thèse de vingt-cinq pages sur l'âge des propriétaires de boutique de tailleur.

C'était une de ses boutiques de vêtements à l'apparition relativement récente (moins d'un demi siècle) et principalement trouvable dans les grandes villes (enfin il ne doit pas y en avoir plus de deux-trois dans des villes comme Pirkatia et Kalsad), que l'on nommait boutique de prêt à porter. Pour faire simple ce genre de boutiques proposent tout simplement d'acheter directement des vêtements contrairement aux boutiques traditionnelles dans lesquelles l'achat se faisait (et se fait toujours) en deux parties : on vient se faire prendre les mesures et on commande ce qu'on veut, puis on revient quelques jours plus tard récupérer ça commande. Les vêtements étant confectionnés entre la commande et la récupération.
Ces anciennes boutiques avaient (et ont toujours) du succès pour plusieurs raisons : premièrement financièrement il est bien plus rentable pour le tailleurs de faire ainsi puisqu'il est sûr que toutes ses créations seront vendues. Ensuite il faut savoir que la plupart des gens n'utilisent qu'une ou deux tenus, généralement faites à la maison et ne vont voir le tailleur que pour des vêtements de grandes occasions (réceptions, mariages, enterrement, cérémonie quelconque...) ils veulent donc avoir des vêtements de la plus grande qualité possible, c'est à dire convenant exactement à leurs tailles et ayant exactement la coupe voulue. Puisque c'est pour de grandes occasions, les gens veulent non seulement de la qualité, mais aussi des vêtements leurs permettant de ce différencier des autres et ça aussi seul le tailleurs traditionnel peut l'apporter. Et puis, puisque leurs visites chez le tailleurs sont occasionnelles, ils n'hésitent pas à y mettre le prix.
C'est toujours le cas dans les campagnes et encore majoritaire dans les villes, c'est pour ça que les prêt à porter se trouve seulement dans les villes et sont si rares.
Les nouvelles boutiques sont elles des produits des mentalités citadines modernes : Avant pour se démarquer des autres, les gens s'achetaient un costume différent des autres et accessoirement hors de prix qu'ils mettaient uniquement pour les grandes occasions. Maintenant les gens préfèrent non pas marquer leurs différences par l'originalité ponctuelle, mais plutôt en mettant chaques jours des vêtements différents, ainsi même si ses vêtements n'ont en sois rien d'originaux, le changement répétitif de costumes permet tout de même de se démarquer des autres, une originalité continue en quelques sortes...
Et le prix général des tailleurs traditionnels ne permettrait pas de tell pratique, c'est pourquoi sont apparu les boutiques de prêt à porter, à la fois pas cher et rapide.
Cette baisse des prix est tant qu'à elle permises par plusieurs choses : premièrement la qualité est généralement particulièrement réduite (matière de moins bonne qualité, finition bâclée, coupe simple (il n'est pas rare que les vêtements ratés des tailleurs traditionnel finissent dans les boutiques de prêt à porter), ensuite la non-personnalisation des vêtements permets une certaine uniformisation des vêtements : il est bien plus rapide de faire cent fois d'affiler la même chemise, plutôt que de faire à chaque fois une chemise de taille et de coupe différente... De plus cette uniformisation permet de "délocaliser" la production des vêtements : avant c'était impossible : le délais entre la commande et la livraison rendait obligatoire la production sur place. Mais maintenant on peut faire produire ses vêtements par des pecnots Terladiens qui ne demande presque rien en échange... C'est aussi un des autres avantages du prêt à porter : plus besoins d'être un couturier compétent pour faire des vêtements, maintenant tout le monde peut le faire; et donc le salaire des couturier est considérablement baissé...

Bref... La boutique était relativement spacieuse et offrait un choix parfaitement correct.
J'ai commencé par me rendre dans la section contenant selon toute vraisemblance les chemises.
Les prix étaient marqués sur les étagères, donnant logiquement le prix de tous les articles de ladite étagère.
Je regardais tranquillement si il y avait un classement de taille quand le jeune vendeur s'est approché de moi.

« Bonjour.
-Bonjour.
-Je peux vous aider ?
-Non. »

Je déteste les vendeurs, toujours derrière votre dos à vouloir vous vendre un truc. Chaques mots, chaques actions de leur part à pour but de vous pousser à l'achat.
Et le pire c'est qu'ils le font mine de rien, aucun ne vous avouera qu'il vient vous parler pour vous pousser à acheter ses articles, aucun ne viendras non plus vous dire qu'un de ses articles est de mauvaises qualitées ou trop chère pour ce qu'il vaut... Non, ils sont toujours là, leur sourire accroché au visage, à vous dire « Très bon choix. », « C'est de la très bonne qualité », « Vous m'en direz des nouvelles » ou encore « Et c'est seulement à ... ».
Et puis au fond, quelle arrogance : se croire capable, juste par un sourire et une petite phrase à la con, de me pousser à acheter leurs merdes.
Je dirais même que non seulement c'est une preuve de prétention, mais c'est aussi la preuve qu'ils me prennent pour un con : un pigeon qui n'attend qu'à se faire plumer, une buse qui fondra sur la première fausse souris qu'on lui montrera...
Et si jamais vous leur faites remarquer ça, ils font semblant de s'offusquer, comme si ça ne leur était jamais passé par l'esprit, comme s'ils n'étaient là que pour s'assurer que vous fassiez les meilleures affaires possibles.

« Comme vous voudrez, au cas ou vous changeriez d'avis, je suis là.
-Ouai... j'm'en souviendrais. »

Mais en fait ce qui est vraiment dommage dans ce genre d'affaire, c'est que je ne doute pas une seconde que la plupart des marchands soient très compétents et maîtrisent parfaitement leurs sujets : ils connaissent la qualité de chaques articles, ils connaissent le prix sur le marché de chaque produit et certain on vraiment pour objectif de fournir aux clients le meilleur équipement possible au meilleur prix... Mais à cause de quelques connards qui diront sans vergogne qu'une mule est un cheval et que chez tout autre marchand il vaut le prix d'un étalon, je ne peux tout simplement pas réellement faire confiance à un marchand et à ce qu'il dit.

Bref, après avoir choisis deux chemises, une en lin blanc et une en lin blanc, les deux étant de coupe simple, mais pas rudimentaire. Je suis allé voir les pantalons et j'ai fait comme pour les chemises. Puis j'ai pris des sous-vêtements et pour finir une cape noire de même tissu et même coupe que mon ancienne (c'est à dire : en coton noir, avec capuche et d'une coupe simple) à ceci près que ma nouvelle était en bon état.
J'ai lorgné quelque temps sur les surcots et autres, j'ai finalement pris un vieux truc pas chère en laine grossières : je n'en met presque jamais, alors autant prendre le moins cher, puis ma bourse n'est pas sans fond.
Une fois mes articles choisis, je suis allé voir comment Bob s'en sortait. Âpres lui avoir expliqué que la soie et les fourrures n'étaient pas dans nos moyens je suis allé payer.

« Vous avez trouvé ce que vous vouliez ?
-Oui.
-Bien, alors... Ça sera tout ? » Typiquement une question de vendeur, typiquement une question qui me donne envie de me barrer sans payer.
« Oui.
-Bon, alors ça vous fera... »

Une fois les vêtements payés et ma bourse considérablement allégée, nous sommes sortis.

« Et maintenant ?
-Maintenant on doit encore aller chercher, de nouvelles bottes et des armes.
-On a assez d'argent ?
-Non.
-Alors comment on va faire ?
-On va voir l'ami dont je t'ai parlé.
-Il nous donneras de l'argent ?
-Je l'espère.
-Alors pourquoi on n'est pas allé le voir plutôt ?
-Par ce qu'il fallait qu'on soit correctement habillés pour aller le voir. »

Âpres être rapidement passé à l'auberge se changer et poser nos autres affaires, nous sommes partis en direction du quartier haut.

« Bon, normalement c'est là.
-C'est ici qu'habite ton ami ?
-Amis je ne sais pas... mais la personne à qui nous allons parler habite ici oui.
-Ha... Il doit être riche.
-Sinon nous n'irions pas le voir. »
En effet il était riche, très riche même. Avoir une maison dans la ville haute est presque impossible si on ne nous l'a pas légué. Et on ne la lui avait pas légué, il ce l'était payée.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 7 Oct 2009 - 16:59

Citation :
elle est possiblement ( ce mot n'existe pas^^) l'acte d'un de ses lieutenants.
Il est possible qu'elle soit l'acte d'un de ses lieutenants.
Citation :
Comme promis, nous sommes allés voir un tailleur dans la ville moyenne, le tailleur ne devait pas être la ( là) puisque
prêt- à- porter
Citation :
Et puis, puisque leurs visites...
Et, puisque leurs visites...
Citation :
ainsi même si ses vêtements n'ont en sois rien d'originaux,
ces vêtements n'ont en soi rien d'original
Citation :
Chaques mots, chaques actions de leur part à pour but de vous pousser à l'achat.
chaque mot, chaque action
Tu as expliqué longuement le coup du prêt-à-porter, cependant, je ne comprends pas bien pourquoi tu introduis l'explication d'un anachronisme, que veux-tu dire, en fait ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 7 Oct 2009 - 23:08

Toujours très sympa. j'attends le reste du chapitre ^^

(et les gens qui ont de la vitesse de production que n'ont pas certains autres ils t'enquiquinent ^^)
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 8 Oct 2009 - 17:08

Ce que je veux dire c'est que les premiers magasins de pret à porter son apparut au... 19eme siecle, ils n'ont donc rien a à faire dans des romans de fantasy d'inspiration moyen ageuse.
Pourtant nombre de livre de fantasy en utilise comme si de rien n'etait alors que c'est completement anachronique pour l'epoque (le pret à porter etant aparu avec l'aire industriel, et la revolution social, economique et culturelle qu'il à induit).

bref, bon je poste vite la suite comme ça ça cera fait :

Chap. 18
seconde et derniere partie

« Excusez moi, mais qui êtes vous ?
-Moi ? Je suis R.P.M. » Abréviation de Richard Philipe Marson, en effet tout les membres de la gdddv utilisent des pseudos, puisque c'est illégal.
« Dés diseurs de vérité ?
-Oui.
-Et le mot de passe ?
-En temps que diseur de vérité je défend la vérité des incursions de l'obscurantisme, rendant ainsi mon monde plus juste. » Oui, mot de passe en dit beaucoup sur les prétentions de la Gdddv.
« Je ne savais pas que vous passeriez, entrez ! Entrez ! »

Sa maison était une maison de riches... tout simplement.
Nous nous sommes assis à une table et il a sortie divers alcools haut de gamme.
Âpres nous avoir servie, il s'est assis.

« Je suis heureux de voir un membre de la guilde, cela faisait longtemps qu'aucun n'était passé.
-J'étais dans le coin...
-Vous avez bien fait de passer... J'aime d'ailleurs beaucoup vos études, elles sont très pertinentes quoi que parfois quelques peux aventureuses.
-Merci » Trop aventureuse... Mais je t'emmerde. « Vos étude sur la situation Mortagiene actuelles sont aussi très instructive. » Quoi que généralement trop convenue et tournant trop autours du pot.
« Merci... Et qui est votre amis ? Un autre membre ?
-Non... C'est juste un amis qui m'accompagne, il est fiable.
-Est-ce que cela vous intéresserait de rejoindre la guilde, jeune homme ?
-Heu... Je sais pas, c'est quoi comme genre de guilde ?
-La guilde des diseurs de vérité est la plus grande chose que l'homme ai jamais accompli, uniquement composée de l'élite de notre société, la guilde a pour but de comprendre le monde dans sa totalité, de percer les ténèbres obscurantiste planant sur notre monde et d'aider le monde à atteindre son apogée.
-Aider le monde à atteindre son apogée ?
-Et oui mon jeune amis, fort de notre savoir nous sommes les seuls personnes capables de diriger le monde. C'est pourquoi nous devons prendre nos responsabilité et agir.
-Vous faites quoi par exemple ? » Absolument rien, et je ne m'en plaindrais pas.
« Et bien pour l'instant nous préparons surtout le terrains pour nos actions futures, mais je ne peux pas te les révéler, cela serait trop dangereux.
-A... Et par exemple en ce moment vous faites quoi ?
-Voila une question fort pertinente, actuellement j'étudie la Mortagie et son évolution. Car vois tu, l'actuelle sédentarisation du pays est événement extrêmement rare et extrêmement riche sociologiquement parlant. » Oui, malgré leurs pédanterie évidente, les membres de « la guilde » font preuve d'un certain bon goût, notamment en matière d'étude sociologique (et d'alcools).
« Alors ça t'intéresse ?
-J'ai bien peur qu'il soit encore un peu jeune pour intégrer la guilde, ses connaissances n'ont pas encore atteintes un niveau suffisant... Mais ça ne saurait tarder. »

Bob me jetât un regard noir.. Ba il me remercia plus tard.

« Je n'en doute pas, quand tu sera prêt repense y... Mais au fait, que venez vous faire ici ?
-Et bien, je ne peux hélas rien dire si ce n'est que nos actions risque d'avoir de forte répercussion dans le continent.
-Voila qui est intrigant.
-Oui... Mais hélas, nous manquons cruellement de moyen pour mener à bien notre mission.
-Hum... je vois. Aucun problème entre membre de la guilde il faut bien s'entraider. Et puis je ne résiste pas a l'envie de voir ce que vous allez faire.
-Merci.»

Une fois les plusieurs bourses pleines récupéré nous sommes retournés à l'auberge, il était presque midi, nous avions donc l'attention de manger tranquillement avant d'aller finir nos commissions.
Kado était revenue et nous attendais impatiemment.

« Kado est heureux de retrouver ses amis, la matinée leur a elle été profitable ?
-Si le fait de gagner 5000 pièces d'or sans rien faire peut être considéré comme profitable... alors oui, la matinée l'a été.
-Tekmerak est décidément plein de ressources.
-Ouai, si on veut... Et toi ou est ce que t'étais ?
-Bonjours, qu'est ce que vous voudrez ?
-Pour moi ça sera... les sortes de beignets de pâtes fourrés à la viande et frit dans l'huile...
-Le hushuur ?
-J'imagine que oui.
-Bœuf ou mouton ?
-Mouton.
-Bien.
-Et vous ?
-Kado prendra la friture de poulpe au piment, avec des pâtes à l'Ecortienne. Bob aussi.
-Mais...
-Bob aussi.
-Bon.
-Merci messieurs, je vous apporte ça dé que c'est prêt.
-Merci sympathique jeunes femme. Ho... Bob c'est acheté de nouveaux vêtements !
-Tetetete... Tu n'a pas répondu à ma question.
-Hum ? Au oui, Kado avait oublié... » Je crois que c'est une sorte de sport pour lui, quelques soit la question il fera tout pour ne pas répondre, même si la réponse est évidente et sans importance.
« Donc ?
-Et bien Kado est allé visiter un peu la ville et en à profiter pour aller dans l'arène.
-Vraiment.
-Oui oui et ensuite Kado a admirer la château où réside le roi Rhal Tark.
-Niir.
-Kado anticipait. »

Peut de temps après, on nous a apportés nos plats, Bob c'est alors mit, sous l'impulsion de Kado, a reraconter l'histoire de la Mortagie. Une fois l'histoire finit et les critiquent de Kado émises, Bob a narré en détaille notre matinée.

« Ainsi Tekmerak estime Bob incapable de rejoindre la guilde des diseurs de vérité ?
-Hein ? Non.
-C'est pourtant ce qu'il à dit, n'est ce pas jeune Bob ?
-Si.
-Bon écoute si j'ai dit ça c'était uniquement pour t'éviter de rejoindre la guilde.
-Tekmerak n'a peut être pas envisagé que Bob pourrait vouloir rejoindre cette organisation ?
-O je t'en pris, toi aussi tu l'en aurais empêché... Bob n'a absolument rien à faire dans ce truc.
-Pourquoi est ce que toi tu pourrais y aller et pas moi ?
-Premièrement parce que tu ne serait pas intéresse par la guilde contrairement à moi.
-Pourquoi est ce que ça ne m'intéresserais pas ?
-L'activité principal de la guilde est de débattre de tout ce qui concerne les sciences humaines et physiques...
-Heu... et c'est quoi ton deuxième argument ?
-C'est une bande de con.
-Mais tu en fait partie !
-Et ?
-Ba tu en fait partie et pourtant tu la critique, c'est pas normal.
-Non, franchement je ne vois pas le problème... Ses membres sont tous des connards prétentieux c'est un fait, mais ça n'empêche pas certain de leurs propos d'être intéressent.
-Et en quoi c'est des « connards prétentieux » ?
-Bob veut il vraiment s'engager sur cette voie ?
-Tu as entendu les mêmes choses que moi de la bouche de l'autre... «  La guilde des diseurs de vérité est la plus grande chose que l'homme ai jamais accompli, uniquement composée de l'élite de notre société[...] » tu ne trouve pas ça prétentieux ? Dire ouvertement « Nous sommes l'élite de la société » et dire plus loin que ce sont les seuls a être vraiment apte à diriger le monde.
-Ba si...
-Kado ne voudrait pas se mêler de ce qui ne le concerne pas, mais Tekmerak aussi est parfois prétentieux... » Non, Kado ne veut surtout pas se mêler de ce qui ne le regarde pas...
« Pas de la même façon... Bon, je vais vous donner un exemple : La grande majorité des membres de la gdddv considèrent que les non membres ne méritent pas qu'on partage avec eux nos connaissances... Selon eux, les autres ne seraient pas capables de comprendre et si jamais ils comprenaient les conséquences pourrait être désastreuse, ils pourraient utiliser nos connaissances à mauvaise escient...
-Peut être n'ont ils pas tord...
-La question n'est pas la... Qui sont ils pour décider impunément de qui à droit à la connaissance et qui ne l'a pas... C'est quoi la prochaine étape ? Parquer toutes les autres personnes et dire avec fierté que dans notre infini bonté ont leur a, malgré leurs infériorité mental, laissé un endroit ou elles pourront se développer en toute stupidité sans nous genner ? Ou bien les réduire en esclavages, elles ne méritent pas mieux ? Mieux encore, on devraient les massacrer, après tout ce sont des créatures inférieurs...
-Ba...
-Tekmerak à convaincu Kado : Bob ne doit pas rejoindre ses gens.
-Comme si tu avais jamais pensé le contraire...
-Qui sait ?
-Messieurs ?
-Un café, merci.
-Pour Kado ce sera un thé et pour Bob aussi.
-Mais...
-Pour Bob aussi.
-Bon.
-Bien... »

Une fois le repas terminé Bob et moi sommes allée finir nos achats.
J'ai commandé une nouvelle paire de botte en cuir de confection Mortagiene, les mortagien etant les plus grands cavaliers du continent, je pense que leur bottes de cavalerie le sont aussi, j'ai d'ailleur profitant de l'argente recemment gagnée acheté la meilleurs qualité : du cuir de cheval de qualité optimal et faites sur mesure, c'est dire.
Et pour une fois je pourrais avoir confiance en un cheval et l'utiliser sans avoir peur qu'il me mordent ou fasse des ruades.
J'ai aussi acheter une nouvelle ceinture elle aussi en cuir de cheval (les Mortagiens adorent le cuir de cheval), une nouvelle bourse, un nouveau sac...
Et surtout, nous sommes allés chez un armurier afin de changer nos armes trouvé dans la vieille prison Ertickiene.
J'ai repris le même choses : trois hachette de lancers , j'adore ces armes : elles ne nécessite pas d'être au contact et évitent donc les risque inutile, de plus contrairement aux couteaux les haches transpercent la plupart des armures et l'effet d'une hache fendant le crane d'un adversaire est juste parfait : après les autres hésitent avant de vous attaquer. De plus je maitrise plutôt bien ces armes, ce qui ne gâche rien.
Ensuite, deux dague au cas ou... Et surtout une épée bâtarde, l'arme de contact parfaite : plus longue que les épée classique se qui permet de bénéficier d'une allonge fort utile, mais aussi plus maniable qu'une épée a deux main, c'est le compromis parfait. Qui plus est ma carrure me permet de manier une bâtarde avec une seul main comme une épée classique, alors pourquoi se priver ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 8 Oct 2009 - 19:32

Pas mal du tout. Les digressions sont bien fichues, utiles et intéressantes. ^^

Je ne considère pas ça comme un anachronisme parce que dans ton monde tu as justifié l'existence de boutiques de prêt à porter donc ça passe. (de plus depuis très longtemps il existe des friperies pour les pauvre, ou tu achetais des vêtements d'occasion à ta taille)

micro remarques orthographiques :

Citation :
En temps que diseur


en tant que

Citation :
quelques peux aventureuses

quelque peu


Citation :
mon jeune amis,

ami
Citation :

Bob c'est acheté de nouveaux vêtements !

bob s'est acheté

Citation :
Peut être n'ont ils pas tord...

tort


Citation :
Mieux encore, on devraient les massacrer

on devrait
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 9:09

ses connaissances n'ont pas encore atteintes atteint un niveau suffisant...
Et bien, je ne peux hélas rien dire si ce n'est que nos actions risquent d'avoir de fortes répercussions dans le continent.
Bob me jetât jeta un regard noir..
Aucun problème, entre membres de la guilde il faut bien s'entraider.
Et puis, je ne résiste pas a à l'envie de voir ce que vous allez faire.
Une fois les plusieurs bourses pleines récupérées, nous sommes retournés à l'auberge, il était presque midi, nous avions donc l'attention l'intention de manger tranquillement avant d'aller finir nos commissions.
Kado était revenue revenu et nous attendais attendait impatiemment.
mais ça n'empêche pas certain de leurs propos d'être intéressent intéressants .
laissé un endroit ouelles pourront se développer en toute stupidité sans nous genner gêner ?
Mieux encore, on devraient les massacrer, après tout ce sont des créatures inférieures ...
Tekmerak à a convaincu Kado
Une fois le repas terminé Bob et moi sommes allée allés finir nos achats.
Citation :
j'ai d'ailleur profitant de l'argente recemment gagnée acheté la meilleurs qualité : du cuir de cheval de qualité optimal et faites sur mesure, c'est dire.
j'ai d'ailleurs profitant de l'argent récemment gagné, acheté la meilleure qualité : du cuir de cheval de qualité optimale et faites sur mesure, c'est dire.
Et surtout, nous sommes allés chez un armurier afin de changer nos armes trouvées dans la vieille prison Ertickiene.
J'ai repris le même choses : trois hachettes de lancers lancer , j'adore ces armes : elles ne nécessitent pas d'être au contact et évitent donc les risques inutiles, de plus, contrairement aux couteaux, les haches transpercent la plupart des armures et, l'effet d'une hache fendant le crane crâne d'un adversaire est juste parfait : après, les autres hésitent avant de vous attaquer. De plus, je maitrise maîtrise plutôt bien ces armes, ce qui ne gâche rien.
Ensuite, deux dagues au cas ou ... Et surtout, une épée bâtarde, l'arme de contact parfaite : plus longue que les épées classiques, se ce qui permet de bénéficier d'une allonge fort utile, mais aussi plus maniable qu'une épée a à deux mains, c'est le compromis parfait. Qui plus est, ma carrure me permet de manier une bâtarde avec une seul main comme une épée classique, alors pourquoi se priver ?

La lecture fut plaisante, comme à l'accoutumée, et tes personnages m'intéressent de plus en plus; A bientôt alors ? study Tèkmérak Wink

Merci à vous deux, j'ai tout à fait compris l'histoire ( anachronique)du prêt-à-porter Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Oct 2009 - 19:59

Woua comment tu fais pour trouver toutes ces fautes ?
Enfin, merci à vous deux.
Le chapitre suivant est aussi tres long, je vais donc le séparé en deux voir trois parties, voici la premiere (bon, la premiere partie contient pas mal de description, et j'e, suis désolé)

Chap. 19 :

partie 1

Kalsad Glastor (kalsad la glorieuse) , est une ville relativement ancienne, en effet sa fondation remonte à plus de quatre siècles.
Mais la ville actuelle ne ressemble guerre à l'ancienne, en effet une grande partie de la cité fut rasée durant le conflit dont j'ai déjà parlé.
Le résultante de cette destruction est que seul le vieux quartier au centre de la ville (aussi nommé « Kalsad la vieille ») date vraiment de l'époque. C'est d'ailleurs dans ce quartier que loge le roi et les divers nobles du royaume. Le reste de la ville est bien plus récent, la partie moyenne de la ville (celle qui entoure le vieux quartier) date de moins d'un siècle et la partie externe (elle se trouve à l'Est de la ville moyenne) date de moins de quarante ans.
Ces différences d'époques sont extrêmement visibles : ainsi le centre de la ville (le plus ancien) est entièrement construit en pierre dans un style d'architecture rappelant Pirkatia, quoiqu'en moins... monumentale. La raison de cette architecture est que le fondateur de la ville : Driir Tark était au départ Pirkatien, d'ailleurs toutes les pierres ayants servies à la construction du quartier provienne du bassin Pirkatien et de ses alentours (il n'y a très peu de roches en Mortagie). Ce quartier est de loin le plus riche et le mieux entretenu de la ville et ces routes sont, bien entendu, pavées.
Le zone moyenne, elle est construite dans un style plus Mortagien, mélange de bois (venant des forets au sud de la Mortagie), de chaux, de pailles et de terres cuites. C'est ici qu'habites les vieilles familles de la ville, les bourgeois moyens, les artisans et les marchands.
C'est d'ailleurs dans ce quartier que se trouve la place du marché et les la plupart des boutiques de la ville même si les plus luxueuses sont naturellement dans la vieille Kalsad .
Si le quartier est nettement moins luxueux que Moragia la vielle, il reste relativement bien entretenu et les routes sont généralement recouvertes d'une sorte de mélange à base de chaux et de bois qui les rends facilement praticables. Mais il arrive tout même qu'on trouve les ordures et les déjections des habitants sur les bords des routes
La zone externe, est tant qu'à elle, bien moins reluisante, ses habitants sont les nouveaux habitants de Kalsad , pour la plupart d'anciens nomades peu habitués à la sédentarisation et aux règles (notamment d'hygiène) qu'elle entraine. De plus ils sont généralement pauvres, leurs habitationx sont comme celle du quartier moyen, typiquement Mortagienne, mais dans la version récupération.
Les routes en terres battues sont pratiquements impraticable tellement elles sont obstrués par les nombreux déchets des habitants, et leurs entretiens est plus que minimale.
En fait, il y a tout de même une route correct, celle qui mène aux quartier moyen.
Pour finir, contrairement à la plupart des villes du continent, Kalsad n'a pas de muraille, excepté bien sûr celle qui entoure la vieille ville, c'est logique si on prend en compte la rapide extension de la ville, en effet en l'espace de deux ans, le quartier externe a doublé de volume, entraînent le genre de problème que j'ai cité précédemment.
En bon roi Niir Tark essaie bien entendu de régler ce genre de problèmes, mais il faut du temps pour assainir un quartier si grand.

Dans la partie moyenne de ladite ville se déroulait tous les matins le marché sur une grande place crée pour ça.
Ce marché est sans doute le plus grand du continent, pourquoi ? Parce que toutes les ressources venant du sud de la Mortagie (et donc principalement de l'Ecortie et de l'Arionie) se retrouve sur ce marché. Et les marchands des autres pays n'ont d'autre choix pour se fournir en ses marchandises rares que de venir les acheter ici même.
C'est sans doute là la vraie force de ce marché, mélangé à ce point particuliers et professionnelles.
En fait sur ce marché tout ou presque se vend : des denrées, des épices, des étoffes, de cuir, des pierres précieuses, des bois précieux, du bois de m***e, du bétails, des animaux exotiques, des chevaux, des armes, et un paquet d'autres choses...
Ce marché est une vraie vitrine sur le mode de vie Mortagien : Agité, brouillon, hétéroclite, dégueulasse, complètement anarchique, puant le cheval, hurlant à tout va, agité par une foule hystérique se bousculant sans mime y faire attention, coloré (les mortagiens aiment les couleurs)...
Mais surtout négociant à tout va, un vrai cauchemar : chaque article doit se négocier, que ce soit une pomme ou un cheval, une planche ou une statue.
La négociation est au coeur de la culture marchande mortagiene, les marchands fixent toujours les prix de leurs produits vingt pour cent plus haut afin de pouvoir baisser de vingt pour cent pendant les négociations. Ainsi le rituel est toujours le même : le marchand dit cent-vingt, l'acheteur répond quatre-vingt-dix, puis le marchand répond cent-quinze et ainsi de suite jusqu'à ce que le prix atteigne cent. Quel que soit le négociant le prix d'un produit de descendra jamais plus bas que la marge que le marchand avait aménagée pour la négociation.
En d'autres termes la négociation ne sert strictement à rien, pourquoi ne pas vendre immédiatement le produit au prix voulu ? On perd du temps pour en arriver au même pourtant...

Donc, tout en me laissant porté par la foule je regardais d'un oeil distrait les étales, sentant un melon par là, caressant une étoffe par ci, lançant des regards de défi à tous les canassons que je croisais.
Quand, alors que je sentais justement un melon à un étale plutôt modeste, un gros bonhomme moustachu au sourire éthylique s'est ramené

« Donnez-moi deux melons, avec la queue sur le point de se détacher.
-A vous êtes un connaisseur. » répondit le marchand avec le sourire complice qu'utilise tous les vendeurs.
« Oui vous avez vu ? Avant, je cultivais des melons donc je m'y connais. »

Puis le sympathique ex cultivateur de melons c'est tourné vers moi

« Oui, pour savoir si un melon est bon, il faut pas le sentir ou regarder sa couleur, non la vraie astuce c'est de regarder si la queux est sur le point de se détacher, tu vois : autour de la queue on voit la peau du melon qui se craquelle.
-Humhum, je ne savais pas.
-Je t'assure que c'est vrai, tu fais manger un melon comme ça à ta femme, elle te dit tout de suite « fais-moi l'amour ».
-Ha bon ? Faudra que j'essaie. Merci pour l'astuce. »

J'ai finalement acheté une sorte de mélange de baies, de fruits et autres... Un mélange soit disant « du coin » que j'ai négocié avec courage.

Bref, je me baladais tranquillement dans le marché. Aussi puant, brouillant et agité que soit ce genre d'endroit, je n'en connais pas de plus distrayant.
Je pourrais passer des heures à marcher dans les étroites allées obstruées par une marée humaine incontrôlable, à écouter les gens, à observer leurs actes, à me laisser emporter par les mouvements de foule pour voir où ils m'amèneront, à chercher une logique à chaque acte que je vois, à tenter de comprendre le comportement de la foule, à me laisser bercer par l'hystérie ambiante...
Ne vous y trompez pas, je pense toujours que les marchands sont une bande d'enfoirés de rapaces qui fixent des marges de négociations que pour enculer celui qui n'a pas envie de négocier. Je pense toujours que leurs clients ne sont qu'une bande de con qui les encouragent dans leurs actions par leur passivité. Je pense toujours que le marché est organisé de façon totalement stupide et dangereuse. Je pense toujours que les gens qui poussent tout le monde et donc contribue au mouvement de foule ne sont qu'une bande de connards égoïstes chez qui le mot civisme n'existe pas. Et je pense encore bien d'autres choses.

Mais ce que je pense ne peut pas m'empêcher d'apprécier le monde tell qu'il est, de prendre ce que certain (notamment mes charmant confrère diseurs de vérités) considèrent comme de la « stupidité ambiante » pour normale et donc de la réévalue au stade de normalité, de me délecter de l'apparente irrationalité de la foule qui en fin de compte est parfaitement compréhensible et prévisible et donc rationnel pour peu qu'on cherche vraiment à la comprendre. Et puis m***e, comment comprendre l'homme mieux qu'en l'observant dans un de ses endroits ou ses actions sont dictées par ses pulsions les plus primaires ?
L'homme n'est vraiment lui-même que quand il est en groupe. Quand il se fait composante du groupe et se débarrasse des artifices liés à l'individualité et au soucis de sa perception par les autres. Mais pas dans le sens ou en cédant à sa nature primaire il montre ça vraie nature, non je fais partie de ceux qui estiment que la nature d'une personne est définie par ses actes.
Par contre, l'étude des personnes dans leur état primaire peut aider à comprendre leur nature qui au final n'est qu'une évolution de cet état basique. Un peu comme certains guerriers prônent l'observation de l'épaule de l'adversaire pour savoir d'où les coups vont venir : il faut regarder la base pour comprendre la fin.
En fait je crois que je n'aime pas l'homme (dans son individualité), mais j'aime l'humanité (dans sa généralité)

Oui je sais, c'est typiquement le comportement d'un mec condescendant qui trouve « instructif » voir « charmant » que de voir des pauvres type se démener pour sortir de la m***e.
Mais bon on ne se refait pas... Et puis ce n'est pas comme si je pouvais les aider... Et puis non, je ne suis pas comme ses petits bourgeois, moi si j'observe la foule ce n'est pas pour faire semblant de m'intéresser à un autre que moi. Moi si je le fais c'est uniquement dans des buts d'études sociologiques, en d'autres termes il n'y a dans mon action aucune volonté de me convaincre que je ne m'intéresse qu'à moi... ou d'observer des mecs dans la m***e juste pour me rappeler que je m'en sort bien et satisfaire mon besoin de me sentir supérieur...
Non, c'est objectivement et strictement pour une étude...

Je m'égare... Âpres avoir acheté mes fruits j'ai entrepris de retrouvé Bob qui était censé me suivre mais que j'avais par mégarde semé... Je n'allais quand même pas lui donnée la main pour être sur qu'il me suive...
Une demie heure plus tard (enfin un peu moins quand meme) je retrouvais Bob, il n'était pas seul... A coté de lui, une jeune fille de son age (pas si jeune que ça donc) semblait lui parler.

« M'en parle pas, moi je dois accompagner mon père tous les matins pour qu'il aille faire son marché.
-Tous les matins ?
-Oui... Et en plus il m'oblige à l'aider à charger et décharger les marchandises...
-C'est vraiment pas juste.
-Ouai, c'est vraiment révoltant des parents qui demandent à leurs enfants à les aider... Et puis quoi encore ? Des généraux qui donnent des ordres à des soldats ? Vraiment scandaleux...
-Heu... Tekmerak ? » Ouai, je n'avais pas pu me retenir.
« Bob ?
-Pourquoi il t'appelle Bob ? C'est ton nom ?
-Hein ? Heu... C'est juste un surnom qu'il me donne pour se moquer de moi... » Haha je le savais bien que tout le monde à part Bob lui même trouvait que c'était un surnom de m***e.
« Ouai, je l'appelle souvent comme ça pour me moquer de lui... Parce qu'il faut avouer que c'est vraiment un nom de m***e hein ?
-Grave...
-Heu... C'est quand même pas si mal que ça...
-Ho pas la peine de me protéger, tout le monde sait que je fais juste ça pour t'emmerder. Enfin, y a tonton Kado qui nous a donné rendez-vous donc...
-Heu oui, j'arrive.
-Mais vous êtes qui vous ?
-Heu... C'est mon maitre.
-Ton maitre chevalier ? Je ne l'imaginais pas comme ça. »

Heu.. je suis toujours là hein ? Tu peux me parler directement... Enfin aussi stupide que ce soit j'avoue avoir été touché par le fait que Bob me désigne comme son maitre... Certe les chevaliers représente un peu le summum de la stupidité héraldiquaire (à moins qu'on dise héraldiqual ? Non je ne sais plus...) et Bob a surtout dit ça pour impressionner sa copine... Mais toujours est il quand me désignant comme son maitre il déclare accepter mon autorité et respecter mon savoir...

« En réalité petite, nos sommes en mission d'infiltration au sein d'une puissante organisation criminelle de la ville. C'est pourquoi j'ai laissé mon cheval et mon armure à Mon écurie et c'est pourquoi j'ai adopté un comportement non chevaleresque. Mais ne le dit à personne.
-Heu... » Qu'est ce qu'ils ont tous à cette age avec ce « heu » ?
« Bon, aller Bob.
-Oui... Maitre... On se revois plus tard.
-Oui, au revoir. »

Nous avons rapidement quitté la place du marché.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 12:05

Pas mal la ville est bien mise en place, son ambiance et son histoire. Et surtout tu arrive vraiment bien à rebondir pour nosu faire découvrir plus sur la personnalité du héros et ça n'est pas facile.


Bon ensuite il y a des petits problèmes de répétitions un peu maladroites, qu'il faudrait améliorer.

Citation :

Kalsad Glastor (kalsad la glorieuse) , est une ville relativement ancienne, en effet sa fondation remonte à plus de quatre siècles.
Mais la ville actuelle ne ressemble guerre à l'ancienne, en effet une grande partie de la cité fut rasée durant le conflit dont j'ai déjà parlé.

Là tu dis deux fois "ancienne" assez rapproché.
Ensuite dans la première phrase dire relativement ancienne, puis vieille de 400 ans c'est un peu overkill, tu pourrais ne dire qu'un seul des deux et ça serait plus efficace je pense.


Bon c'est le truc le plus frappant paske c'est les premières lignes, le reste est pas mal. La suite ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 11:30

Tèkmérak, tu te lâches^^
un peu, non ?
Bon, c'est très bien comme ça, n'empêche, et puis, tu as raison : ton personnage est haut en couleur, j'aime toujours bien cette histoire.
Au plaisir de te retrouver... Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Oct 2009 - 16:15

j'avais pas eu l'impression de m'etre tant laché que ça, pourquoi dit tu ça ?
enfin merci à vous deux pour vos critiques, la suite :

Chap 19.
Part. 2

Nous avons rapidement quitté la place du marché.

« Comment vas tu faire pour la faire pour la revoir ?
-Hein ?
-Ba je ne sais pas moi, vous vous êtes donnés rendez vous quelque part ?
-Heu... Non.
-Ba alors comment vous allez faire ?
-Je sais pas... »

Et bien...

« Et sans vouloir paraître indiscret » quoique... «  C'est de l'amitié ou bien...
-Je l'aime.
-Ha... Et l'ancienne ?
-Hein ?
-La militaire...
-Heu... j'y avait pas pensé... »Tient don....
« Mais, c'est fini entre nous, elle avait qu'a saisir sa chance maintenant c'est trop tard j'ai trouvé quelqu'un d'autre. » La pauvre quand elle apprendra qu'elle a laisser passer ça chance... Elle sera déçu.
« Ha... Et tu as trouvé comment on allait avoir notre traité ?
-Heu... non pas encore, mais je sens que je suis pas loin. »

Tout en parlant nous avions atteint l'arène de la ville, un superbe bâtiment datant de la fondation de la ville, mais se trouvant tout de même dans le quartier moyen... Le plus ancien bâtiment du quartier et le plus grand. L'arène en forme de cercle était entièrement faite en pierre Pirkatienne.
Si l'architecte avait pris partie d'une certaine simplicité et sobriété dans la construction de l'arène, l'immense bâtiment n'en était pas moins impressionnant.
J'ai rapidement payé les droits d'entrés pour moi et Bob puis nous sommes... entrés.
Comme dans toute arène il y avait en son centre une zone de combat recouverte de sable et tout autour des gradins.

« Le premier tour du tournois par équipes individuel va bientôt commencé, dépêchez vous de prendre vos paris »

Parier au premier tour est purement aléatoire puisqu'on ne connait pas encore la valeur de tout les combattants, nous sommes donc simplement aller nous asseoir dans les gradins.

« Bon, en attendant le début du combat, un petit cours sur les combats d'arène.
-Encore, mais pourquoi ?
-Premièrement parce que kado a insisté pour que je le fasse, ensuite parce que j'aime bien étaler mon savoir et pour finir parce que c'est intéressant.
-Kado n'est pas là... Il ne pourra pas savoir que tu ne m'as pas raconté l'histoire.
-Premièrement je suis sûr qu'il serait capable de le savoir... Ensuite Je suis le maitre chevalier et Tu es l'apprenti. Je sais ce qui est bien pour toi et ce qui ne l'est pas. Et ça, c'est bon pour toi. Tu préfères que je te le présente comme ça ?
-Ba...
-Bon : Les combats d'arène existent en trois principaux types : Le combat par équipe (des équipes s'affrontant en plusieurs tours éliminatoire jusqu'à qu'il n'en reste qu'une : La gagnante. Le combat individuelle même principe que le par équipe sauf que la c'est individuel. Et le combat par équipe individuelle : Deux équipes sont tirées au sort, l'équipe qui gagne se voit divisé en deux équipes s'affrontant, la gagnante se séparent en deux équipes s'affrontant etc... jusqu'à qu'il ne reste plus qu'un combattant. Le principe de l'arène et ces types de combats en général sont au départ un outil militaire, permettant aux troupes de s'entraîner en période de paix et leurs remontants quelque peu le moral en temps de guerre. Ça a été mis en place par Richard Philipe Marson, il y a 300 ans. » Et oui, encore lui
« Général qui, tu le sais certainement : repoussa les barbares hors de Berkhael, réussissant un exploit que personne n'eut alors cru possible et rendit le contrôle de Berkhaël aux Berkhaëlien (enfin au roi Berkhaëlien, Vordoss Tark en l'occurrence). Des tournois ce déroule sur tout le continent de Berkaël, mais leurs principes différents légèrement celons les endroits, par exemple en Mortagie, il existe un certain nombre d'épreuve montées. Bref, lors des tournois, chaque participants se voit prêter une armure (généralement déjà bien abimer par les combats d'arène précédent) ainsi qu'une arme blanche mouchetée.
S'en suit de nombreux combats, un joueur est considéré comme mort, lorsqu'il tombe a terre.
Bien que le combat ne soit pas à mort, il arrive de temps en temps qu'un participant meurt, en général parce qu'il a préféré ne pas porter d'armure (c'est autorisé par le règlement) afin d'avoir une mobilité supérieure.
Les combats peuvent aussi se passer sans armure, la « mort » équivaut alors à un certain nombre de touche, par exemple une à la tête ou trois autres parts. Enfin ça c'est surtout vrai pour les types de combats généraux qui se pratiquent dans chaque pays.
-Ha... Mais comment est-ce que tu sais tout ça ?
-Ba... Principalement en lisant j'imagine. »


« Messieurs, que le combat commence »

Nos joyeux gladiateurs ont alors commencé à se foutre sur la gueule avec entrain. Au bout d'une dizaine de minute une seule équipe était encore debout. Enfin tous les membres de l'équipe ne l'était évidemment pas, mais ce n'était pas grave, leur équipe ayant gagné ils étaient tout de même qualifiés pour le prochain tour.

« Le numéro six m'a l'air pas mal.
-Moi je pensais surtout au trois.
-Le trois ? Je t'accorde qu'il fait de beau moulinet avec son épée, mais à part ça...
-Le trois au moins il était encore debout à la fin, contrairement au six.
-Ouai, parce que pendant que le six affrontait trois membres de l'équipe adverse à lui tout seul, le trois était caché derrière.
-Non... Il a réussi à battre le douze qui venait de battre deux adversaires...
-Bon pari sur le trois si tu veux, mais moi je vais miser sur le six.
-Mais.. j'ai pas d'argent.
-Tient, prend ça. » En général je ne lui donne pas d'argent, mais si ça peut me permettre de l'humilier, pourquoi pas.

Nous sommes allés au guichet des paris et avons chacun acheté un billet avec le nom de notre favoris dessus (ainsi que d'autres détails pour qu'on ne puissent pas le falsifier).

Les tours se sont enchainés, deuxième tour, troisième...

« Bon, je reconnais que le six à une fâcheuse tendance à vouloir affronter des adversaires ayant l'avantage numérique ce qui qu'à chaque fois il se fait rétamer, mais premièrement pendant ce temps les autres membres de son équipe peuvent profiter de leur supériorité numérique ce qui les fait gagner et ensuite lors du duel final, si il y arrive... Son masochisme ne sera pas gênant.
-Non, le trois gagnera. »

Le hasard voulait que les deux gladiateurs se retrouve tout le temps dans le même groupe. Les empêchant de se départager.

« Tekmerak je peux te poser une question sans que tu te moques de moi.
-Je veux bien essayer.
-Je... je n'ai jamais vraiment eu d'aventure avec une fille.
-Et ?
-Et du coup je sais pas comment leur parler.
-Ha... Et bien... Je ne vois pas le problème.
-Ba le problème c'est que si je leur parle de la mauvaise façon, je n'aurais encore pas d'aventure.
-Non je vois toujours pas... Que ce soit des femmes ou des hommes se sont tous des êtres humains, ils parlent la même langue... Pourquoi voudrais tu leur parler différemment ?
-Mais parce que les femmes c'est pas pareil que les hommes, tout le monde le sait.
-Non... Tout le monde ne le sait pas, tout le monde le dit... c'est différent.
-Mais...
-Bon, on va prendre le problème sous un autre angle : pourquoi est-ce que tu devrais de comporter différemment avec elles ? Parce que la femme est une créature faible qu'il faut préserver ? C'est ça ton image de la femme ? Et c'est ça ton image de la galanterie que de te comporter comme si les femmes étaient des chèvres aveugles et sensible incapable d'ouvrir une porte, d'entendre une grossièreté ou de se défendre ?
-Ba... mais on m'a toujours dit que...
-Si tu savais le nombre de conneries qu'on t'a dit... Et puis, tu m'as demandé mon avis, maintenant tu l'as, fais en ce que tu veux.
-Heu... Ba merci... »

Pendant qu'on parlait les gladiateurs avaient continué à s'étriller gaiment, tant et si bien qu'on en arrivait au dernier tour, celui du duel. Et les deux participant était le numéro six et le trois, le hasard a toujours eu un drôle de sens de l'humour.

Les deux guerriers portaient un équipement semblable : une lourde armure de plaque complète (botte, gants...) et une épée à deux mains.
Il était face à face, le six en jaune, le trois en bleu.
L'homme qui faisait toutes les annonces en hurlant dans un vieux portevoix s'apprêtait à donner le signal qui lançait le combat quand le trois a levé le bras.
Il a ensuite entrepris d'enlever son armure, se retrouvant en pantalon et tunique, toujours recouvert de son tabard bleu avec le numéro trois écrit dessus.
Il a ensuite fait signe à l'annonceur qu'il était prêt et le combat a commencé.

Profitant de sa mobilité le trois tournoyait autour de six, sautait partout, avançait puis reculais brusquement, se moquant de son adversaire.
Le guerrier jaune restait plus ou moins immobile tentant tant bien que mal de toucher son adversaire qui esquivait avec grâce chaque attaques avant de riposter, frappant l'armure du six avec son épée.
Plusieurs fois le six manquât de perdre l'équilibre face aux frappes adverses, mais il ne tombait pas, planté dans le sol comme un arbre, il utilisait le poids de son armure pour assurer sa stabilité.
Le combat dura un certain temps, le bleu esquivant toutes les attaques de son adversaire, mais n'arrivant pas à le faire tomber.
Finalement le six tenta d'assener à son ennemie un puissant fendant qui ne trancha que l'air, rien de nouveau à première vue sauf que ce coup porté avec plus de puissance que les précédents ouvrit un véritable boulevard pour le trois qui en profitât évidemment. Il assena à son concurrent un puissant coup de taille qui le fit dangereusement tanguer. Le bleu allait frapper une deuxième fois le jaune, mais le six réussit au dernier moment à donner une impulsion de l'épaule qui fit reculer l'autre, avant de lui lancer un coup de taille extrêmement puissant qui pénétra en partie dans la chair du trois. Ce dernier s'effondra en hurlant.

« Voilà... je te l'avais dit... Le trois était un gros boulet, non seulement il a enlevé son armure, mais voyant une ouverture il à oublié de se préparer à une éventuelle riposte de six, qui n'a pas manqué de venir.
-Mais il à faillit gagner.
-Comme Kado le dit toujours, celui qui gagne toujours presque ne gagne jamais.
-Kado, tu es en retard.
-Bien sur que non, Kado est même certainement en avance.
-Alors, comment ça c'est passé ?
-Bien, mais le contact n'avait pas les papiers sur place, c'est pourquoi il a donner rendez-vous dans la ville basse.
-Quand ?
-Maintenant.
-Mais on ne donne jamais des rendez-vous dix minutes avant qu'ils aient lieux.
-Kado a peut-être un peu trainé en route.
-Ha... je vois...
-Et comme Kado est fatigué, il s'est dit que Tekmerak irait à ça place au rendez-vous.
-Un voyage dans la ville basse, c'est gentil d'avoir pensé à moi.
-Kado le sait bien.
-Bon et c'est ou exactement ?
-Devant le chapelle du cheval fou. » Mettre dans le nom d'une chapelle, le mot cheval, y a vraiment que les Mortagiens pour faire ça.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Oct 2009 - 17:02

Les dialogues sont toujours aussi efficaces, rien à redire là dessus.

Mes remarques

Citation :
Le combat individuelle même principe que le par équipe sauf que la c'est individuel.

Déjà individuel au singulier au début, et surtout tu répète ce mot beaucoup trop dans tout le paragrahpe. (on se doute bien que le combat individuel ne vas pas impliquer d'équipes ^^)


Citation :
Des tournois ce déroule sur tout le continent de Berkaël
se déroulent


Voilà c'est ce que j'ai remarqué en première lecture.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeSam 7 Nov 2009 - 19:56

merci
Bon ba je vais poster la suite en espérant qu'helene reviendras... Heureusement qu'il me reste un lecteur.
Bonbon, finalement le chap ne fait pas trois mais quatre parties.

Chap 19.
Part 3

Âpres avoir encaissé l'argent de mon judicieux paris, je suis partie en direction du quartier pauvre.
J'avais prévu de me trouver une auberge miteuse dans la ville basse, et de chercher dedans quelqu'un qui me mènerait à cette chapelle en échange de trois pièces.

Mais alors que je traversais une ruelle étroite et tortueuse. Un homme relativement jeune était planté en plein milieu de la route, un sourire goguenard aux lèvres.

« Bien le bonjour étranger, je suis la pour vous délester de votre bourse.
-Désoler, je ne suis pas intéresse.
-Si cela peut vous aider, il y a à l'heure actuelle trois flèches pointés dans votre direction.
-Vous bluffez.
-Vous voulez tester ? »

D'un geste rapide j'ai dégainé une dague tout en me jetant sur le comique. Je l'ai alors choppé par le col de la main gauche et ai placé ma lame sous sa gorge de ma main droite. J'avais fait le tout avec suffisamment de vitesse pour ne pas laisser à ses hypothétiques archers le temps de réagir.

« Bon... je vais t'expliquer ce qui va se passer, tu vas demander à tes amis de sortir de leurs cachettes et de jeter leurs arc. Si personne ne sort de l'ombre, c'est soit que tu bluffais, soit que tes amis ne tiennent pas à ta vie, dans les deux cas, je t'égorge.
-Heu... Les gars venez. » Personne n'apparut, j'augmentais alors légèrement la pression qu'exerçait ma dague sur sa gorge.
« Va falloir te monter plus convaincant mon bonhomme » Sous la pression il m'arrive d'utiliser des mots quelque peu... farfelus.
« Allez, sortez je vous dit. Je ne crois pas que vous voudriez que mon oncle apprenne que vous êtes responsable de ma mort. » Cette fois trois archers sont sortis et ont jetés leur arc à mes pieds.
« Dit à ton dernier pote de sortir.
-Quoi ? Mais ils sont tous la ! Vous voyez : un, deux et trois.
-C'est bien tu sais compter... Demande à l'autre de sortir quand même.
-Mais je vous ai déjà dit qu'il n'y avait que trois archers.
-Et moi je t'ai déjà dit ce que je ferais si tous tes amis ne sortaient pas, alors arrête de me prendre pour un con et demande lui de venir.
-Mais puisque je vous... » Cette fois j'appuyai assez sur ma dague, pour faire sortir quelques gouttes de sangs.
« Elric, tu peux sortir aussi.
-C'est mieux. » Sur ce le dénommer Elric est sorti et a jeté son arc.
« Vous pouvez me lâcher maintenant.
-Je pourrais aussi te tuer, pourtant je ne le fais pas. Bon maintenant je vais t'emmener avec moi pendant quelque temps, si je vois qu'un de tes larbins nous suit je t'égorge.
-D'a...d'accord... Au fait, comment avez-vous su pour Elric ?
-Je connais la plupart des combines de braqueur et celle qui consiste à dire qu'on a trois archer quand on en à quatre est une des plus connus, elle permet justement de pallier aux imprévus comme les mecs agressifs qui forcent le braqueur à faire sortir ses copains. J'aurais dû te lâcher en voyant tes trois clodos et là Elric m'aurait tué. Maintenant allons y. Et pas d'embrouille, au moindre doute sur ma sécurité, je t'égorge.
-Vous l'avez déjà dit.
-Mieux vaut prévenir que punir. »

Une fois une ou deux ruelles traversées, je me suis arrêté.

« Tu sais ou se trouve la chapelle du cheval fou ?
-Oui...Oui je sais.
-Bon, alors tu va m'y mener.
-Oui... D'accord »

Nous avons rapidement atteint ladite chapelle, c'était un bâtiment relativement récent, mais déjà tellement usé que si je ne connaissais pas l'histoire de la ville je lui aurais donné plus d'un siècle.
Elle était entièrement construite en bois et en paille.

Toujours accompagné par mon ami braqueur, je suis entré dans la chapelle,
L'intérieur différait peu de l'extérieur en terme de confort : trois/quatre bancs couverts de poussières et à moiter pétés étaient posés au centre de la pièce. L'odeur de renfermé et de pourriture rendait l'air difficilement respirable.

« Vous êtes sur de vouloir aller plus loin ? Je ne le sens pas bien cet endroit.
-Ferme la et avance »

Nous étions au milieu de la pièce quand une série de toussements a retentit.
Un homme est alors sortit d'une trappe au fond de la salle.
Il était barbu, gras, vérolé et habillé d'une vieille bure tachée de gras et... d'autres choses.

« Vous venez pour les informations ?
-Oui.
-Bien... suivez moi. »

Et il est repassé par sa trappe, nous l'avons rapidement suivis. L'odeur était encore plus forte dans les sous-terrains et je me couvrais le nez avec une main pour résister. Mon autre main reposait sur la poignée de mon épée et se tenait prête à agir.
Le « prêtre » nous a mené à travers plusieurs galeries mal entretenues avant que nous débouchions finalement dans une salle à l'atmosphère légèrement plus respirable.
Au centre de cette pièce il y avait une table surmontée de plusieurs bougies parfumées (afin de couvrir partiellement l'odeur des lieux et évidemment d'éclairer la pièce). Autour de cette table, trois hommes étaient assis et semblaient discuter.
En nous voyant ils ont stoppés leur discussion ou plutôt ce qui semblait être une discussion. Étant donné qu'à notre arrivée ils ont arrêté je ne peux pas êtres sûr de ce qu'ils faisaient. Peut-être m'attendaient-ils depuis deux heures et, peut être qu'en m'entendant arriver, ils avaient commencé à faire semblant de discuter pour ne pas avoir l'air de m'attendre depuis deux heures... Ou peut être qu'ils discutaient tout simplement.

« Vous êtes venu chercher les informations ?
-Oui... vous êtes l'informateur ?
-Oui. »

C'était un des trois hommes attablé qui parlait, il était entre deux âges et une longue cicatrice barrait son visage. En fait la cicatrice avait semblait-il évité les yeux par miracle.
Il a fait la mou, a craché sur le sol avec la classe naturelle du rebelle charismatique, puis a gratter la barbe d'une semaine qui couvrait la partie inférieure de son visage.

« Et qui est celui la ?
-Lui ? C'est un ami.
-Le petit gros avait dit qu'il n'y aurait qu'une personne.
-Il s'est trompé. »

Le chef à renifler bruyamment avant de cracher. Encore. Évidemment c'était déjà dégueulasse parterre donc ce n'était pas ses petits mollards qui allait tout changer, mais c'est quand même moyen de cracher dans ce qui nous sert de bureau... Ceci dit, je dois reconnaitre que ça lui donnait vraiment un style de vieux vétéran qui en a vu d'autre.

« Asseyez vous. »

Je suis allé m'assoir, le comique aussi. Le « prêtre » est lui reparti en direction de l'endroit d'où nous étions arrivés.

« Excusez ma méfiance, mais étant les circonstances je pense que vous me comprendrez.
-Oui.
-Bon. J'ai un plan détaillé, il a été fait à l'époque de la rénovation du château par l'architecte en charge du projet. Il est donc bien détaillé et complet.
-Faites voir. »

Il a posé le plan sur la table, il semblait authentique.

« Sur ce papier là sont écrits les horaires des rondes. Et l'emploie du temps du roi.
-Bien...
-Et la vous avez le nom de chaque gardes et autres serviteurs du château, leur adresse et leur corruptibilité.
-Parfait, voilà l'a...
-La quoi ? » C'était un des deux autres qui avait parlé. Étant donné que ce fut ça seule participation à la conversation, je ne perdrais pas de temps à le décrire.
« Eu... »

Pour le coup j'étais vraiment gêné : Kado ne m'avait tout simplement pas donné les modalités de paiement. Bien sûr je pouvais me douter que je devais payer sur place avec des pièces d'or. Mais je n'avais aucune idée de la quantité à payer. Mon seul moyen était donc de demander au cracheur combien je lui devais, mais ceci posait deux problèmes : d'un ça me faisait passer pour un con doublé d'un amateur et si il y a bien une chose que je déteste c'est ça. Ensuite, il pouvait très bien tenter de m'arnaquer et me demander plus que la somme qu'il avait convenue avec Kado.

« Oui ?
-Heu.. Vous êtes sur de la fiabilité de vos informations ? » Technique assez médiocre consistant à gagner du temps en espèrent trouver une solution.
« Oui... »

On est alors entré dans une phase silencieuse de plusieurs minutes. Je cherchais une solution pour l'argent tandis qu'il attendait certainement que je le paie.
Il s'est alors gratté la cicatrice d'un air songeur.
Ce geste, à ramener quelques secondes mon regard sur sa balafre et, franchement, c'était vraiment une cicatrice impressionnante en terme de taille.
Quand une personne arrive à vous infliger une telle cicatrice il est généralement en position de vous tuer : premièrement parce qu'évidemment si on arrive à toucher le visage sur toute cette longueur il y a de fortes chances qu'on puisse réinfliger de tell coups qui sont rapidement mortelle, ensuite parce qu'après avoir reçu un coup comme ça, on est plus vraiment en mesure de se battre, on est plutôt allongé par terre à hurler de douleur.
Ajouter ceci au fait que la cicatrice frôle l'œil mais l'évite par miracle et il semble plus que possible qu'il se soit lui-même scarifier afin d'avoir l'air plus méchant plus expérimenté, le genre de gars à qui « on la fait pas ».

La scène a durée dix secondes et le silence à encore continué quelques minutes, c'est finalement lui qui a réouvert la conversation.

« Le nain m'a dit de négocier directement avec vous pour le salaire. »
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeDim 8 Nov 2009 - 19:26

Tiens un Elric, c'est un prénom parfaitement inconnu Wink

Bon petit passage avec équilibre entre avancée de l'histoire (ça faisait un moment) et fun. J'ai bien aimé la tentative de vol ^^


Mes remarques :

Citation :
Mais alors que je traversais une ruelle étroite et tortueuse. Un homme relativement jeune était planté en plein milieu de la route, un sourire goguenard aux lèvres.

Le point après "tortueuse" fait que la phrase n'a aucun sens.



Citation :
-Mieux vaut prévenir que punir. »

Elle m'a fait sourire celle là Smile

Citation :
c'était un bâtiment relativement récent, mais déjà tellement usé que si je ne connaissais pas l'histoire de la ville...

Je ne sais pas si l'adjectif "usé" est le plus approprié. Une description un peu plus détaillée de la façade serait peut être plus utile ? Genre façade noire de suie, fenêtres rayées mal réparées... pure suggestion bien sur.

Citation :
Elle était entièrement construite en bois et en paille.

la description est un peu sommaire et mal tournée. déjà j'aurais mis cette partie là avant la partie "usé".



Voilà c tout, la suite Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 11 Nov 2009 - 20:17

Bon, la fin du chapitre, comme ça, ça sera fait :

Chap 19.
Part 4

Dire que j'avais peur de passer pour un amateur.... On doit toujours donner ses tarifs avant de fournir ses services, c'est le minimum. D'un autre côté, peut être était-ce volontaire : peut-être c'était-il rendu compte qu'avec Kado on ne pouvait pas gagner et peut-être s'était il donc dit qu'il fallait à tout prix qu'il évite de négocier avec lui afin d'éviter de se faire plumer.
Résultat, je me retrouvais maintenant à devoir négocier... je n'aime pas particulièrement ça, mais une fois de temps en temps c'est tout de même intéressant : c'est un combat mental s'appuyant en grande partie sur le bluff et la psychologie.
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, le plus important n'est pas la phase de négociation à proprement parler. Non l'étape qui fera que vous fassiez une très bonne affaire ou que vous vous fassiez avoir est l'étape de l'estimation.
Il faut réussir à estimer avec le plus de précision possible le prix « réel » du produit.
En l'occurrence le produit était, pour faire simple, un contrat d'espionnage, c'est à dire deux-cents/trois-cents pièces d'or.
Ensuite on augmente généralement ce prix de vingt pour-cents puis c'est parti pour la négociation orale.
Et en général la négociation n'a pas réellement de but économique... enfin sur le principe si, mais dans les faits ça ne change presque rien... Non c'est principalement social et psychologique (ça donne l'impression d'avoir fait tout ce qu'on a pu pour économiser de l'argent).

Il a décidé d'ouvrir les négociations :

« En général je demande six-cents pièce d'or pour ce genre de contrat.
-Hum... en Ertickos ce genre de contrat ne coutait pas plus de deux-cents pièces. » Le pire c'est que c'est vrai
« Bon, je veux bien baisser à cinq-cents »

Je n'ai pas répondu immédiatement, j'ai fait semblant de réfléchir afin de faire augmenter la tension.
Finalement j'ai émit un petit reniflement dédaigneux.

« Hum... Je crois qu'il y a une chose que vous n'avez pas comprise : Vous avez déjà effectué le contrat. Donc si vous n'arrivez pas à me vendre vos informations, vous aurez travaillés pour rien... Et donc vous perdrez virtuellement de l'argent. Alors que moi de mon côté, que le marché se conclut ou pas... ça ne me fait ni chaud ni froid, : je n'ai rien investi dans cette affaire. Au pire je n'aurais qu'à aller chercher un autre informateur. »

Il est resté bouche-bée, ne sachant pas quoi répondre et ne s'étant visiblement pas attendus à ce genre d'argumentation.
Pour preuve de son désarroi, il n'a même pas craché avant de me répondre.

« Oui... Mais vous semblez oublier que nous sommes trois hommes armés et que nous pourrions aussi se servir directement dans votre bourse. »

Et m***e... J'étais partie du principe que ce n'était qu'un bouffon qui se donnait un genre, mais peut-être que finalement...
J'avais deux possibilités : m'écraser ou bien le suivre dans son numéro de qui a la plus grosse en espérant que ce soit moi.
J'étais maintenant convaincu que ce n'était pas un bouffon, mais je ne pensais pas non plus que c'était vraiment le dur dont il essayait de se donner l'image. Toute la question était de savoir si je voulais tester ma théorie. D'un autre côté si on en arrivait aux mains... je me retrouvais à un contre trois. Sans compter le fait que le « prêtre » pourrait vite revenir les aider et que mon ami braqueur pourrait peut-être aussi les aider.
Ce n'était pas une situation agréable... et tout ça juste parce que ce connard n'avait pas respecté les règle : il aurait dû négocier avec Kado.
Et aussi parce que qu'il n'avait pas respecté non plus les règle de la négociation : pas de menace physique : ce n'est qu'un défi purement intellectuelle. Rien qu'un jeu en somme, un jeu au... enjeux considérables, mais un jeu tout de même. Mais comme tout mauvais perdant il avait, en voyant sa défaite proche, enfreins les règles et triché.
Il me fallait réagir vite, ne pas laisser le temps à son petit feu de s'embraser au point où il serait convaincu de l'utilité de me tuer. Le plus stupide dans cette affaire c'est que je négociais plus pour le sport que pour l'économie que ça me permettrait de faire, en fait j'avais largement de quoi lui donner six-cents et au pire je pouvais toujours redemander de l'argent à l'autre de la gddv.
J'ai donc fait ce qui me semblait le mieux, enfin ce qu'en moins de dix secondes j'avais estimé comme étant le mieux. Âpres, avec le recul j'aurais peut-être fait autres choses.
J'ai éclaté du rire chaleureux du mec qui vient de prendre un coup, mais qui se dit que c'est mérité et que, donc, il n'a pas à en vouloir à son adversaire. L'équivalent du « sans rancune » pour faire simple. Je me suis beaucoup entraîné pour faire passer des messages dans mes rires et pour que ces rires aient l'air naturels. Je suis plutôt fier de moi sur ce coup.

« J'ai peut-être exagéré un petit peu... Vous avez fait votre travail et tout travaille mérite salaire. Il serait donc malhonnête de ne pas vous rétribuer. Mais comprenez que mon budget n'est pas illimité et que je n'ai pas les moyens de vous donner six-cent pièces. Je pensais que deux-cent suffiraient largement. En forçant je peux vous donner trois-cent, mais pas plus. »

Et bien oui, j'avais choisi de m'écraser un peu, mais de continuer tout de même la négociation. Chose stupide quand on sait que le mec en face n'hésiteras pas à vous égorger, mais j'ai un égo à nourrir... Et ce genre de bête ne se nourrit pas d'échec et d'abandon. Ceci dit j'envisage de le mettre au régime quelque temps, ça pourrait me sauver la vie.
Heureusement mon informateur s'est visiblement détendu, il s'est même remis à cracher.
Nous retournions à des négociations plus traditionnelles.

« Trois cent ? Ce n'est pas assez, j'ai des hommes à payer et une famille à nourrir... va pour quatre-cent.
-Je vous comprend bien... mais comme je vous l'ai dit je ne peux pas vous donner plus. Voyez ça comme une réduction commerciale afin de fidéliser votre clientèle. En échange, la prochaine fois que j'aurais besoin d'informations je me réadresserais à vous et cette fois je payerais le tarif normal. »

Il n'a pas répondu immédiatement, semblant hésiter.
J'ai donc tenter d'insister avant qu'il n'hésite plus et demande à ses hommes de m'égorger.

« Qui plus est... vous avec certainement compris ce que je veux faire avec ses documents et vous conviendrez certainement que ce ne peut qu'être bénéfique pour vous.
-Et bien... Oui, c'est vrai. Va pour trois-cents, mais seulement pour cette fois.
-Bien entendu. »

J'ai rapidement sorti la somme convenue de ma bourse et ai posé le pactole sur la table.
Il a pris l'argent tandis que j'ai pris les documents.

« Donc vous avez vraiment l'intention de...
-Oui.
-Et bien j'espère que vous réussirez.
-Merci. »

Sur ce, je me suis levé. Le « prêtre » venait de revenir et nous a raccompagné jusqu'à la sortie.
Une fois dehors j'ai demandé à mon « guide » de me ramener jusqu'au quartier moyen.
Il s'est arrête dans une petite ruelle donnant sur la route principale.

« Nous y sommes.
-Merci.
-Si ce n'est pas trop indiscret, que comptez vous faire avec ces documents ? »

Je lui ai adressé un regard mystérieux et menaçant avant de rejoindre la route principale, puis l'auberge.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 16:57

Un dialogue plein de tension, toujours bien fichu Smile Ton héros sarcastique est vraiment sympa.

Aussi je ne sais pas si tu as fait exprès, mais l'orthographe m'a l'air vachement mieux dans ce passage ^^

remarques :

Citation :
peut-être c'était-il rendu compte

Peut être s'était-il rendu

Citation :
Et aussi parce que qu'il n'avait pas respecté non plus les règle de la négociation : pas de menace physique

Le truc c'est que selon moi, Tek aussi n'a pas respécté les règles de la négociation. Pour tout ce qui est négociation après le service, comme je le comprends, le client a tout à fait la possibilité de se barrer sans payer; mais il ne doit pas évoquer cette possibilité, sinon le vendeur va évidemment menacer de violence.
(je dis ça, je me projette un peu trop dedans.)
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 17:18

"Le truc c'est que selon moi, Tek aussi n'a pas respecté les règles de la négociation. Pour tout ce qui est négociation après le service, comme je le comprends, le client a tout à fait la possibilité de se barrer sans payer; mais il ne doit pas évoquer cette possibilité, sinon le vendeur va évidemment menacer de violence.
(je dis ça, je me projette un peu trop dedans.)"

J'y avais pensé aussi Very Happy (sisi je t'assure), mais finalement j'ai trouvé une justification : - tek ne dépasse pas la limite, il la rase et c'est un peu quitte ou double : soit l'autre accepte l'offre, soit l'autre devient agressif. Donc oui c'est limite, mais celons moi ça reste... acceptable. Qui plus est, comme Tek l'a dit : il est la pour négocier, par pour jouer ; il est donc tout à fait logique qu'il tente de pousser l'autre dans ses dernier retranchement.
Ceci dit le plainte de Tek est en effet déplacé pour deux raisons : -de un comme tu l'as dit Tek est lui aussi tres limite par rapport aux "regles" de la négociation.
-et de deux c'est tek qui a poussé l'autre a la faute... en d'autre terme : il a joué et il a perdu.

Mais ça ne change rien au fait que l'autre a "triché". Donc l'autre est critiquable, la question de savoir si Tek l'est aussi n'a aucune influence la dessus. Et comme Tek n'avais en l'occurence pas l'intention de ce critiquer... et ba voila.

(et je t'assure que je me suis vraiment fait un monologue du genre en écrivant le texte, j'avais d'ailleurs a un moment hésité à l'integrer au texte, mais je me suis dit que ça ferais trop. Et bien que Tek n'hésite pas à se critiquer, je ne le voyais pas, en l'occurrence, le faire.)

Enfin... Merci Pour tes critiques Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 23:56

Bon, j'ai pas encore entamé le 19e chapitre mais ça m'a fait quand même plaisir de me replonger dans l'univers avec les deux parties du 18.

Bon, tu te doutes que comme d'habitude, j'adore vraiment, surtout l'humour XD

Je te crie pas un " la suite " comme à l'accoutumé puisqu'il me reste tout le chapitre 19 à lire

Edit 1:

Partie 1 du chapitre 19 lu, j'ai bien aimé l'ambiance de la ville et le passage de réflexion de Tekmerak.
Je lirais la suite à ma prochaine visite très surement Very Happy

Partie 2 : Les dialogues sont encore marrant, Bob ferait presque peine, Kado reste toujours un mystère et semble pouvoir manipuler tout le monde comme il veut, ça en deviendrait presque flippant.
Je lirais la suite la prochaine fois Smile
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 18:39

Prend ton temps Wink, la suite, je n'avais au départ pas prévu d'écrire tant de truc avant l'action, mais bon, finnalement...

Chap. 20
part 1

« Et c'est pourquoi les dix sont depuis considérés comme les dix divinités de la religion du stuitilitisme.
-Bob commence à savoir des choses; Kado est presque content de lui. »

Comme tous les matins, Kado faisait raconter à Bob une partie de l'histoire du continent, c'est devenu une tradition, comme l'habituelle « Aussi bien qu'hier, moins bien que demain ».
Phrase d'ailleurs en y réfléchissant plutôt étonnante venant de Kado : ce pessimisme ne fait certainement pas partie de sa personnalité...
Aujourd'hui, c'était enfin le grand jour, celui où nous changerions l'avenir du continent, celui où nous amorcerions la suite d'événements menant finalement à la signature du traité.
Ce fameux traité de paix entre l'empire céleste et la Mortagie, un bout de papier qui, en dépit des apparences, risquait bien de celer l'avenir proche du contient, un contrat aux effets décisifs.
Bob avait deviné le plan la veille. En récompense, Kado lui avait permis de m'accompagner lors de l'exécution de la phase un du plan. « Merci Kado » qu'il avait dit... Et moi ? Pourquoi Kado trouve-t-il chaque jour un nouveau moyen de me fourrer le gamin dans les pattes ?
Si sont éducation est si importante, pourquoi ne s'en occupe-t-il pas lui-même plus souvent ?
Comme à chaque fois, j'ai, un peu plus tard, profité de l'absence de Bob pour expliquer à Kado que je n'avais jamais voulus de Bob et que, par conséquent, ce n'était pas à moi de l'emmener faire sa promenade afin qu'il puisses faire ses besoins. Décidant de s'aligner sur mes métaphores canines, Kado répondit que « Si Tekmerak n'habitue pas Bob à sa présence et à son odeur, alors Bob risquerais de le mordre ou du moins de refuser de lui obéir. Kado ne croit pas que ce soit ce que son ami veut. » Âpres avoir bu une gorgée de bière il ajoutât : « Qui plus est, Kado et Tekmerak sont amis pour le meilleur et pour le pire. Ils doivent donc s'entraider, même si le pire reste longtemps. »
J'ai, finalement, une fois de plus abdiqué.

« Bob ?
-Tekmerak ?
-Pourquoi es-tu exactement allé en prison ?
-C'est vraiment important ?
-Important je ne sais pas... Mais si t'a question était en réalité : « tu veux vraiment le savoir ? » alors oui.
-Et bien... Parce que j'ai volé.
-Volé... certes. Mais volé comment ? À la tire ?
-Non... Je cambriolais des habitations.
-C'est ce que je pensais... Donc tu sais comment t'introduire par effraction ?
-Oui.
-Et tu sais forcer des portes ou tu rentraient uniquement dans les bâtiments ouverts ?
-Évidemment que je sais forcer les portes.
-Bien. L'opération aura lieu ce soir. C'est toi qui t'occupera des portes fermés.
-D'accord.
-Tient ; il y a de quoi t'acheter du matériel pour ce soir, je préfère ne pas prêter le mien.
-D'accord, merci. »

Ne vous y méprenez pas, l'avoir dans les pattes me faisait chier et j'aurais préféré tout faire seule.
Mais une chose m'aurait encore plus déplu : qu'il me suive et ne fasse absolument rien, qu'il m'encombre et en plus ne serve à rien. C'est pourquoi j'ai préféré lui donner quelques tâches à effectuer.

J'ai passé la mâtiné dans ma chambre, à réétudier les cartes, à repasser le plan dans ma tête et à en chercher une faille. Des failles j'en ai trouvé un paquet, la plus grosse étant Bob, mais le risque était... acceptable et ce n'est pas comme si j'avais un autre plan sous la manche.
Alors que j'examinais une carte pour la cinquième fois, Kado est entré dans ma chambre.

« Kado peut s'asseoir ?
-Vas y.
-A! Kado préféré être assis que debout. Mais la position qu'il préfère est bien entendu couché : c'est la position la plus naturelle possible. Kado se plait à penser que les gens passent en moyenne plus d'un tiers de leur vie allongés, alors que Kado lui n'est pas loin des deux tiers. Kado se flatte d'avoir testé toutes les sortes de matelas trouvable sur le marché et Kado a même à plusieurs reprises inventé de nouveau modèle de lits, encore plus confortable que les autres bien que par définition, un lit soit le lieu le plus confortable qui soit. Kado pense que le secret d'un bon matelas est son équilibre en sa dureté et son moelleux. Mais dans l'idéal, chaque personne devrait avoir un lit différent, car chaque personne n'apprécie pas le même dosage moelleux/dure. Si le paradis existait, dans ce paradis tout le monde aurait un matelas et tout le monde aurait le droit de dormir autant de temps qu'il veut.
La seule choses que Kado aime autant que dormir est évidemment manger. Kado rêve du jour où il pourra manger et dormir en même temps.
-Et moi je rêve du jour où tu me diras ce que tu veux, sans me faire répéter trois fois.
-Mais Kado vient de dire ce qu'il voulait : dormir et manger en même temps.
-Exactement ce que je disais.
-Non, c'est Kado qui disait qu'il voulait dormir et manger en même temps.
-Et c'est moi qui disait que Kado faisait toujours tout pour ne pas dire ce qu'il me voulait.
-Mais c'est comme cela que Tekmerak aime son ami.
-Je nierais pas que ça fait partie intégrante de ton charme... Que c'est ce qui te permet de ressortir du lot et d'être une personne qu'on oublie pas... Sans ça et ta façon de parler à la troisième personne tu serais certainement bien moins charismatique, si de charisme on peut parler... Quoique charisme ne soit peut-être pas vraiment le mot... Si le charisme est considéré comme la capacité à fasciner naturellement...
-Alors Kado l'est.
-Si on veut... Mais si le charisme est la capacité à pousser les autres à nous suivre...
-Alors Kado l'est.
-Ce n'est pas l'impression que j'ai...
-Pourtant Bob suit Kado.
-Mais Bob me suit aussi...
-Et ?
-Et... Jamais personne ne m'a dit ou n'a semblé penser que j'étais charismatique.
-Kado croit que Tekmerak se sous-estime.
-Ça non plus on ne me l'avait jamais dit... Mais... quitte à me répéter, qu'est-ce que tu Me veut ?
-Lorsque quelqu'un lui offre un cheval il ne doit pas regarder ses dents. La présence de Kado est le cheval et la raison de sa présence sont les dents.
-En fait, t'es juste venu m'emmerder ?
-Bien sûr que non, Kado est le cheval, Tekmerak doit faire abstractions des dents.
-Le problème de ta comparaison, c'est que j'en ai rien à foutre que le cheval qu'on me donne ai des dents ou pas, de toute façon je n'ai pas l'intention de le nourir... Alors que là, j'aimerais savoir pourquoi tu es là.
-Kado c'est longtemps posé la question : que fait il la ? Dans quel but ? Pourquoi est-il née ? Pourquoi est-il ici et pas là ? Qu'elle est le but de sa vie ?
-Ha...
-Mais la vraie question que Tekmerak devrait se poser n'est pas : qu'est-ce que Kado lui veut encore ? Mais plutôt : qu'est-ce que lui veut de Kado.
-Un café.
-Bien, Kado va donc chercher un café, Tekmerak veut il autre chose ?
-Oui, si tu pouvais ne pas revenir.
-Hahaha Kado a bien faillit se faire avoir. »

Une petite précision s'impose : si les paroles en elle-même pouvait sembler hostile, voir énerve, il n'en était rien, c'était juste une sorte de jeux, de joute verbale amicale.
Il est finalement revenu, j'ai cette fois pris partie de l'ignorer et ça a plutôt bien marché, il s'est endormit dans mon lit pendant que j'observais encore mes plans.

Bob n'est pas revenu manger à l'auberge, nous avons donc mangé sans lui.
Kado a émit l'idée que Bob traînait chez sa copine, je ne l'ai pas contredit.
Finalement Bob est arrivé en fin d'après-midi, un sac remplit d'outils pour notre opération.

« Nous allons passer par les cuisines, c'est d'un l'entrée la plus... praticable et de deux, étant donné que nous arriverons à l'heure du repas, les cuisines seront en effervescence et personne ne nous remarquera.
-D'accord.
-La porte des cuisines sera ouverte et j'ai réussi à nous obtenir deux uniforme de serveurs. » Je n'en avais pris qu'une au début... Puis en apprenant que Bob viendrais j'avais dû remuer ciel et terre pour en trouver une deuxième.
« Ensuite nous passerons par là, puis par là... Sa chambre étant gardée, nous passerons par la fenêtre, pour atteindre cette fenêtre il faudra passer par le chemin de ronde et escalader ses toits. Selon toute probabilité, la porte permettant de passer du bâtiment des cuisines au chemin de ronde sera verrouillée, surement afin d'éviter que des gardes délaissent leur ronde pour aller manger. C'est donc cette porte là que tu devras ouvrir. Normalement personne ne passe par là, on aura donc peu de risques de se faire repérer. Une fois sur le chemin de ronde il faudra juste faire attention à ne pas se faire repérer par six gardes qui patrouille. Il est noté sur ce papier leurs horaire de ronde et les cachette possible, il ne devrait pas y avoir de problème. Ensuite on accède à la chambre par là, on s'en occupe puis une fois que c'est fait, on fait la même chose dans le sens inverse. Des questions ?
-Non.
-Parfait, on part dans une heure. »

Je suis ensuite allé aux toilettes, c'est un détail que les amateurs oublient trop souvent avant d'aller en mission. J'ai d'ailleurs connus bien des personnes qui sont mortes à cause de ça. Évidemment dit comme ça ça peut paraître stupide, mais avez-vous déjà essayé de marcher discrètement avec une envie pressente ? Ou mieux, avez-vous déjà tenté d'escalader quelque chose avec une envie pressente ? Ou encore tenter de rester immobile et silencieux pendant dix minutes avec une envie pressente ? Ou tenté de vous battre avec une envie pressente ? La plupart des personnes qui ont essayé ne l'on jamais refait.
J'avais d'ailleurs un collègue qui disait que pour un assassin ou un espion il n'y avait qu'une maladie qui justifiait qu'il annule un contrat : la diarrhée.
Bon je ne vous surprendrais pas en vous disant que dans le milieu tout le monde se foutait de sa gueule... Les assassins ont toujours été très puériles. D'ailleurs on peut parfois se demander si il ne sont pas restés au stade annal... J'ai à ce sujet développé une petite théorie celons laquelle les assassins et les hors-la-loi en général seraient tout simplement des enfants n'ayant pas évolué mentalement parlant. Ils seraient encore aux stades basiques où ils se laisseraient guider par leurs pulsions : je veux ça donc je le prends, je veux faire ça donc je le fais.
Ce genre de théorie est assez mal vu dans le milieu, personnellement je l'ai toujours trouvé extrêmement amusante et proche de la réalité.
Si le coeur m'en dit, peut-être qu'un jour je tenterais d'écrire un article un peu plus étoffé sur le sujet, et je tenterais peut-être même de le publier (anonymement cela va sans dire (je ne tiens pas à avoir les trois quarts des assassins du continent dur le dos)).
Bref, ensuite j'ai mangé un bout de pain et un ou deux fruits pour éviter un creux, autre chose stupide que les amateurs oublient.
Puis je me suis préparé mentalement, ai vérifié le matériel et le plan une dernière fois. Puis enfin, j'ai appelé Bob et nous sommes partis, Kado est resté.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeJeu 19 Nov 2009 - 16:59

Kado me manquait un peu Smile C'est vraiment toujours un plaisir une conversation avec lui.

Remarques du jour :

Citation :
Si sont éducation est si importante

son éducation

Citation :
Et tu sais forcer des portes ou tu rentraient

rentrait

Citation :
Ne vous y méprenez pas

Le y est inutile.

Citation :
tout faire seule

seul

Citation :
Kado c'est longtemps posé la question

s'est

Citation :
Pourquoi est-il née



Citation :
mais avez-vous déjà essayé de marcher discrètement avec une envie pressente ? Ou mieux, avez-vous déjà tenté d'escalader quelque chose avec une envie pressente ? Ou encore tenter de rester immobile et silencieux pendant dix minutes avec une envie pressente ? Ou tenté de vous battre avec une envie pressente ? La plupart des personnes qui ont essayé ne l'on jamais refait

déjà c'est pressante, et tu répète "envie pressante" un peu trop, tu pourrais le couper ça rendrait le passage plus efficace.



Voilà, à part ça joli travail Smile
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeVen 27 Nov 2009 - 11:20

Oh...punaise, mais, j'ai un retard incroyable ce coup là...
Ben quand je disais " te lâcher", c'était par rapport à m***e , je suppose, car étant donné ma trop longue absence et à contrario ton inspiration qui se concrétise ces derniers temps, j'ai dû te relire pour m'en assurer, vu que ma mémoire me joue des tours dans ces circonstances...
_je vais lire par petits bouts moi aussi, comme Hellwing: aujourd'hui j'ai lu la partie 2 du chapitre 19.
Citation :
Si l'architecte avait pris partie (avait pris le parti) d'une certaine simplicité et sobriété dans la construction de l'arène,
;

Je suis à nouveau dans le bain, maintenant, et cela me plait bien de savoir que j'ai encore de la lecture pour plus tard Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 5 Icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 10:01

Un double -post s'impose pour que tu vois que j'ai rattrapé mon retard

Citation :
« Nous allons passer par les cuisines, c'est d'un l'entrée la plus... praticable et de deux, étant donné que nous arriverons à l'heure du repas, les cuisines seront en effervescence et personne ne nous remarquera.
« Nous allons passer par les cuisines, c'est d'un, l'entrée la plus... praticable et de deux, étant donné que nous arriverons à l'heure du repas, l'endroit où personne ne nous remarquera car les cuisines seront en effervescence
-D'accord.
Citation :
-La porte des cuisines sera ouverte et j'ai réussi à nous obtenir deux uniformes de serveurs. » Je n'en avais pris qu'une qu'un au début... Puis en apprenant que Bob viendrais j'avais dû remuer ciel et terre pour en trouver une un deuxième .
« Ensuite nous passerons par là, puis par là...

Ces derniers chapitres m'ont fait retrouver toute l'ambiance de ton récit; je suis à jour et, j'attends de te lire encore, et, ce sera avec intérêt.
Ps: tu as effectivement fait moins de fautes, ça c'est bien; sur le fond, je trouve que c'est toujours aussi marrant, et les digressions donnent le piquant au texte que j'ai aimé retrouver... Wink
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