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 Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 14:13

J'ai failli oublier de te dire que j'avais lu la deuxième partie de ce chapitre avec intérêt... et, que c'est marrant, le coup du gâteau Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 17:28

Ok, merci ^^
La suite : le passage avec l'arnaqueur est bien ou pas ?

edit : elgringo, dire mon altesse, est une façon de flatter Rhall, de lui dire qu'on se met sous son autorité

Chap. 28
part. 1

Le lendemain du coup du gâteau, je me suis levé tôt, je suis allé me laver dans mon établissement habituel où aucune servante n'est venue me faire son numéro de charme. Ensuite, je suis retourné chez Lyse prendre un petit déjeuner, et personne ne m'a proposé de me payer le repas. Si ça avait été le cas, je crois que j'aurais accepté, certes on aurait pu m'empoisonner de nouveau, mais m***e, un repas gratuit c'est toujours ça de pris, et en plus ça permet de ne pas manger seul. C'est chiant de manger seul, même un bon repas semble moins bon, et au final je me dépêche de manger pour passer à autre chose alors que c'est normalement un plaisir de manger (enfin, quand la bouf est correcte). D'un autre côté, si un inconnu c'était ramené chez Lyse et m'avait proposé de me payer un repas, je me serais méfié...
Cette fois, il était prévu que j'aille voir le roi seul : Hier on s'était couché tard (car la fête de l'unification commençait tard) et du coup Kado voulait que Bob dorme longtemps afin qu'il puisse reprendre des forces.
Il devait être neuf heures et tout le monde semblait dormir dans la maison. Je me suis donc dépêché d'engloutir le petit-déjeuner que je m'étais préparé, puis je suis partie voir le roi.

J'avais largement le temps, alors je me suis dirigé lentement vers le château, tout en m'arrêtant de temps en temps pour regarder un fruit particulièrement mûr, une épée particulièrement brillante, ou encore une fille particulièrement jolie.
Je suis finalement arrivé au château. Le hall d'entrée semblait bien vide par rapport à la veille, le bruit du choc de mes bottes sur le sol résonnait tandis que j'avançais. Je suis entré dans la salle du bureau des informations. Un homme bedonnant d'une cinquantaine d'année, était visiblement occupé à caler son bureau à l'aide d'un ouvrage dont le titre ne m'était pas visible. Il n'a pas semblé remarqué mon arrivée. J'ai donc pris l'initiative.
« Bonjour.
-Heu... Bonjour.
-J'ai une audience avec le roi.
-Une audience avec le roi ?
-Oui, une audience avec le roi.
-Vous êtes sûr ?
-Attendez... Non, je dois me tromper, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça... Évidemment que j'en suis sûr.
-Pourtant, vous venez de dire le contraire.
-C'est une blague ?
-Que voulez-vous, on s'occupe comme on peut. L'audience est à la salle du trône, vous savez ou c'est ?
-Oui.
-Si vous savez où a lieu l'audience, pourquoi est-ce que vous êtes venus me déranger ?
-On s'occupe comme on peut. »

Et je pensais qu'il fallait que je m'annonce avant, ou une co*****e du genre. Je suis donc allé jusqu'à la salle du trône.
Avant ladite salle, il y a une petite pièce avec des sièges pour attendre son tour. J'ai attendu une dizaine de minutes, puis un noble est sorti sans même me jeter un regard, refermant la porte derrière lui. J'ai hésité à entrer en me disant que ça devait être mon tour et que, peut-être, ils m'attendaient derrière, mais si ça n'avait pas été le cas j'aurais eu l'air con, donc j'ai préféré attendre.
Une minute plus tard, un serviteur est sorti de la salle du trône et m'a fait signe d'entrer.
Je suis donc entré, la salle était assez grande, elle était, en effet, utilisée pour accueillir la cérémonie de couronnement et quelques autres cérémonies auxquelles pas mal de personnes assistaient. D'ailleurs, de chaque côté de la salle, il y avait des nobles qui, assis, passaient des heures à regarder le roi accorder audience.
Rhall était lui-même assis sur un grand trône en or (qui n'avait rien à voir avec l'unification). A côté, un autre trône moins grand était inoccupé, c'était surement la place d'Arpaad avant que sa « trahison » soit « avérée ». J'ai marché jusqu'au roi, puis je me suis agenouillé.

« Majesté.
-Ha, Tekmerak. Je suis heureux de vous voir, je tenais encore à vous remercier pour ce que vous aviez fait. La Mortagie vous doit beaucoup. »

Franchement, quand un mec vous remercie à ce point pour tout ce que vous avez fait, alors que vous lui avez menti et que vos actes seront certainement très nocifs pour lui (La mort d'Arpaad est une grande perte pour la Mortagie, sans oublier celle de Niir Tark...), ba franchement ça fou mal. Bon, d'un côté c'est amusant : j'ai tué son père et lui il me remercie... Mais non, dans ce genre de situation je me sens mal, c'est stupide, mais je n'arrive pas à m'amuser de la situation.

« Ce n'est rien majesté. Si je ne l'avais pas fait, quelqu'un d'autre s'en serait chargé.
-Ne soyez pas modeste... Enfin, comme promis, je vais signer votre traité.
-Merci majesté.
-Mais, comme ce traité sert autant mes intérêts que les vôtres, j'estime que je n'ai absolument pas réglé la dette que j'ai envers vous. Donc, si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-le moi, je suis votre débiteur.
-Merci majesté. »

Non, franchement c'est con, parce que la situation était en un sens vraiment jubilatoire, et moi je n'ai même pas pu en profiter... Franchement j'ai des regrets quand j'y repense, se faire gâcher un tel moment par des scrupules mal placés...
Enfin, j'ai sorti mon traité de mon sac, j'avais rédigé ce traité il y a quelques semaines avec l'aide de Kado.
Le roi l'a pris et l'a lu, le traité était assez court. Finalement, un serviteur est arrivé avec un petit plateau sur lequel était posé une plume et un encrier. Le roi a signé le traité puis me l'a rendu. Il m'a encore remercié, puis je suis parti. J'ai attendu cinq minutes avant de ranger le traité, le temps que l'encre sèche.

Avec Kado on avait convenu de partir dans la journée, plus rien ne nous retenais en Mortagie. Kado m'avais donné rendez-vous dans une auberge de la ville, on devait manger, puis retourner chercher nos affaires chez Lyse et partir. Le plus dur serait certainement de séparer Bob de Lyse.
Enfin, c'était une taverne nommée « Au vert pâturage ». malgré son nom, c'était une auberge normale : dégueulasse, mal éclairée, remplie de clients peu recommandable...
Bob et Kado n'étaient pas encore là, je me suis donc assis à une table pour les attendre.

Au bout de dix minutes, j'ai commandé une bière pour passer le temps... enfin quand je dis une bière, je parle évidemment de la pisse d'âne que les Mortagiens semble considérer comme de la bière.
Tout en buvant lentement (grâce à un entrainement draconien, j'arrive à vider une choppe en une heure, tout en ayant constamment l'air de boire... comme ça j'ai le style, car les mecs qui boivent ont le style, enfin plus que ceux qui sont posés sur une chaise et passe une heure à regarder le mur sans rien faire... Et en plus je suis pas bourré... Le seul concurrent à ma hauteur que j'ai jamais rencontré dans cette discipline semble être Kado), j'ai repensé au jeune roi... Et franchement sa gratitude est avec le recul vraiment déplaisante : Imaginons qu'un jour le roi découvre que j'ai tué son père ou que j'ai accusé Arpaad à tord, et c'est probable qu'il l'apprenne un jour, alors ma situation sera vraiment désagréable... déjà le roi connaitra mon visage... Et surtout, après toute la gratitude dont il a fait preuve envers moi, après m'avoir tant de fois remercié, il va se sentir encore plus floué que s'il n'avait pas eu tant de gratitude... Donc il aura vraiment la haine, et sera prêt à tout pour se venger...

Après avoir fini ma bière (donc, une heure plus tard), j'ai décidé d'aller en prendre une deuxième, j'étais en route pour commander quand un mec assis à une table au fond, m'a alpagué. Il avait à peu près mon âge et était de type Mortagien.
« Hé mec, ça te dirait de te faire un peu d'argent ?
-Ça dépend...
-Un petit jeu, tu dois trouver dans quel tasse est la balle... c'est du tout cuit.
-Ba j'allais me chercher une bière là...
-Tu veux une bière ? Pas de problème : Hé tavernier, une bière pour mon ami ! Mettez la sur mon compte. »

Ouai, il voulait se faire passer pour mon ami : le mec juste là pour me faire gagner de l'argent, alors moi j'en profitais en le mettant dans une position où, pour me prouver son amitié, il devait me payer ma bière... ça a marché.
Je me suis donc assis à la table de mon nouvel ami, et le tavernier m'a apporté une choppe.

« Bon, alors tu vas voir, c'est super facile, je mets ma balle sous ce gobelet.. Âpres je mélange les gobelets. Suis bien avec tes yeux et dis-moi où est la bonne tasse, tu es près ?
-Ouai... »

Comme pour toute arnaque, le but est de faire croire au client qu'il va gagner, lui faire croire qu'il maitrise la situation, et attendre le dernier moment pour le plumer, donc son premier tour était extrêmement lent et simple, pour me mettre en confiance.

« Alors ?
-Elle est là.
-Tu es près à miser une pièce d'argent dessus ?
-Ba ça dépend de la cote...
-SI tu gagnes je te donne le double de ta mise.
-Bon... ba elle est là.
-Et oui ! Incroyable, quel oeil, je sens que je ne devrais pas jouer aujourd'hui, avec un adversaire de ce niveau je vais finir plumé, mais je suis bon prince. »
Ouai, ce qui est amusant c'est qu'ils ont tous le même discours, quel que soit le pays où on va, c'est toujours pareil, il doit y avoir un manuel pour apprendre ça...

« Alors, on recommence ?
-Aller ! »

On l'a refait quatre fois, puis mon ami m'a proposé d'augmenter les enjeux :

« Mais, c'est que tu es vraiment en forme aujourd'hui... Aller, je ne devrais pas, mais je te propose de passer à des mises en pièces d'ors.
-Ha... je ne sais pas... j'ai peur que ma chance tourne...
-Ne t'inquiète pas, tu vas voir, c'est facile.
-Je sais pas...
-Bon, on fait encore deux petits tours en pièce d'argent, tu verras, je suis sûr que tu vas y arriver.
-Bon, d'accord. »

A... Parfois j'ai du mal à croire qu'on puisse être aussi crédule alors qu'on passe sa vie à arnaquer des gens... Franchement, ça se voit que je dis ça uniquement pour m'assurer que son prochain tour sera encore simple... Tant que je ne serais pas en confiance je ne pourrais pas faire de fortes mises, or il attend que je fasse une forte mise pour pouvoir m'arnaquer, donc il va faire autant de tours simples qu'il le faudra pour que je sois en confiance...
On a encore fait cinq tours en pièce d'argent.

« Allez, maintenant on passe en pièce d'or !
-Non... Je le sens mal, je préfère arrêter.
-Ne fais pas ça, pas maintenant, tu es en forme ça se voit, je suis sûr que tu vas gagner... aller.
-Sans moi, salut. »

Et voilà, après l'avoir poussé à son maximum sur les tours simples, j'ai stoppé avant qu'il fasse des tours trop durs pour que je devine où était la balle... J'avais pressé le fruit au maximum, maintenant j'avais juste à me barrer avant que son jus devienne amère. Et lui ba comme un con, il se rendait compte qu'il avait perdu une dizaine de pièce d'argent, plus le prix d'une bière...
Je me suis levé pour rejoindre ma table, mais j'ai été pris dans un élan de compassions, et je me suis retourné.

« Ah au fait, sans vouloir te donner de leçon, tu es très mal placé.
-Pardon.
-Ba ouai, si je t'avais cru et que j'étais passé aux mises, j'aurais évidemment perdu, soit parce que tu avais des gobelets à doubles fonds, soit parce que par prestidigitation tu n'aurais pas mis la balle dans le gobelet où tu prétendais la mettre... ou soit parce que tu étais assez doué dans tes manipulations de gobelet pour que je ne puisse pas te suivre... La j'aurais pu m'énerver, sortir une dague et te demander de me rembourser... Étant dos au mur, tu n'aurais pas eu d'autre choix que d'accepter ou de te battre. C'est pour ça que ce genre d'arnaque doit se faire en extérieur, pour que tu puisse te barrer quand le client se plains. Ha... Et aussi tu aurais plus intérêt à utiliser un rabatteur et à ne jouer qu'en présence d'au moins... trois vrais clients, comme ça, même sans aller aux mises en pièce d'or, l'arnaque restera rentable... parce que bon, tout le monde n'est pas prêt à miser une pièce d'or, même s'il pense pouvoir gagner... »

Il l'a bien pris, m'a même proposé de me payer une nouvelle bière, et on a passé une demie heure à parler, je lui racontais ma vie, mon expérience dans le domaine de l'arnaque, lui donnais quelques conseils, et après il m'a montré ses mélangeages de gobelets complexes pour que je critique sa technique, il était plutôt doué, je ne trouvais la balle qu'une fois sur trois et pourtant je maîtrisais plutôt bien le sujet. On a dérivé sur pas mal d'autres arnaques, il m'a raconté sa vie et tout... Il s'appelait Delung.
Finalement il a dû partir. Je me suis aussi levé et je suis allé voir le tavernier pour commander une nouvelle bière, j'ai pris ma bourse pour payer... sauf que je n'avais plus de bourse... Heureusement, je m'étais levé en même temps que Delung partait, alors je l'ai rattrapé, il était parti de l'auberge en marchant... En bons joueurs, je l'ai félicité, puis il m'a rendu ma bourse, j'ai compté, il ne m'avait pas volé d'argent.

Au bout d'une heure d'attente de plus, j'ai commencé à me dire que Kado m'avait posé un lapin. A vrai dire venant de sa part ça ne serait pas non plus totalement surprenant, il semble aimer me rappeler qu'il est imprévisible et incontrôlable... Bref, j'ai décidé d'attendre encore dix minutes, on ne sait jamais, puis de retourner chez Lyse voir si ils n'étaient pas la-bas.
Pour passer ces dix dernières minutes, je suis allé commander une nouvelle bière.

« Barman, une bière.
-Tout de... Attendez...
-Hum ?
-Vous ne seriez pas Tekmerak ?
-Si, pourquoi ?
-Un certain Kado, m'a chargé de vous dire qu'il était parti sans vous.
-Mais... Pourquoi est-ce que vous ne me l'avez pas dit plus tôt ?
-ba... J'y avais pas pensé.
-purée, ça fait trois heures que je suis dans votre auberge de m***e et vous y penser seulement maintenant ?
-Désolé...
-Désolé ? Désolé que ça m'énerve ? Ou bien désolé que j'ai perdu trois heures de ma vie et donc pris plusieurs bières, vous enrichissant sur le coup ?
-Excusez-moi, je n'y avait pas pensé... Tenez, je vous rembourse la moitié de vos consommations. »

Batard... Je suis retourné chez Lyse, tout en me disant que je venais de perdre deux heures pour rien. Tout ça à cause d'un Kado qui semble s'amuser à me faire chier, et d'un barman qui était con comme ses pieds.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 13:42

des gobelets à doubles fonds ( double fond : au singulier ).
Là, et là-bas

A part des bricoles, je n'ai pas vu beaucoup de fautes.
Le coup de l'arnaqueur est sympa ( avec une chute bien vu ) et pour le coup du temps perdu ...ça fait très ambiance polard ( je ne lis plus que du Lawrence Block, c'est pourquoi je trouve une similitude avec tes personnages auxquels je suis attachée Wink !).
A bientôt cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 16:47

Pour moi dire "mon roi", ça implique un serment de fidelité, et comme Tek ne l'a pas fait il ne devrait pas le dire. Mais ensuite c bien entendu toi qui voit comment est l'étiquette de ton pays.


C'est un bon chapitre, juste je trouve que ce traité est réglé un peu à la légère. un traité c'est un engagement important entre deux pays, ça se fait avec un ambassadeur officiel, portant un sceau officiel du pays d'en face, on en signe deux exemplaires devant des témoins de pays neutres... à part les traités secrets bien entendu... enfin bon la scène bénéficierait d'un peu plus de décorum je pense.

Sinon j'aime beaucoup le mec qui joue avec la balle et les verres. Un bon perso bien dans le ton. Keep up da good wark Smile



Citation :
puis je suis partie voir le roi.


à moins de changement de sexe : parti
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 14:27

Gingo, bien joué, tu as compris le subtile message que j'ai tenté de faire passer, en fait Tek change de sexe assez régulièrement ^^
Merci à vous deux.

Pour le "mon roi", ce n'est pas une histoire de coutume ou d'étiquette, c'est juste de la rhétorique, une façon pour Tek de dire au roi qu'il se soumet à son autorité, même si ce n'est absolument pas vrai...
Sinon, oui tu as peut-être raison pour le manque de décorum de la scene, je vais y reflechir, sinon, ce traité ne pourait aussi être qu'un engagement à signer le traité, un traité temporaire, en ammenant un autre plus officiel, ça pourait être une autre solution... ou alors Tek se trouve en abassadeur et on a une cérémonie en grande pompe... La seule choses sûr, c'est qu'aucun des dix ne viendras en Mortagie pour signer un traité de paix... Je vais y réfléchir...

Bon, un petit passage pour clore le chapitre, et les aventures Mortagiennes de Tek....

Je me demande si certaine scène de ce passage, n'aurait pas intérêt à être coupés, car sans réelle intérêt ?

Chap.28
part 2

Lyse était dans la salle à manger.

« Ha Tekmerak ! Tu sais où Bob est passé ?
-Non... Je venais justement le chercher.
-Il n'est plus là, et il a emmené ses affaires, Kado aussi.
-Bon, ba sans trop m'avancer, je pense pouvoir dire que Bob et Kado sont partis pour de bon, et risque de ne pas revenir...
-Pourquoi ?
-Parce que c'est ce qu'on avait prévue de faire...
-Pourquoi est-ce que vous ne m'en avez pas parlé ? Pourquoi est-ce que Bob ne m'a rien dit ?
-Bob ne t'as rien dit parce qu'il ne savait rien... On ne vous a rien dit, pour éviter de compliquer la situation.
-Compliquer ? C'est ce que représente notre relation pour vous ? Une complication ?
-Si je dis oui, tu vas continuer à crier ?
-Évidemment que je vais continuer à crier, je suis chez moi, je fais ce que je veux.
-En fait, tu es chez ton père... Et puis, certaine de tes actions, laisse penser que cette relation avec Bob ne comptait pas tant que ça...
-Sort de chez moi. »

J'ai rapidement récupérés mes affaires, puis je me suis éclipsé. Bon, on était censé partir aujourd'hui, j'avais beau être seul, les plans n'avaient pas changés. Avant de partir, il fallait que je m'informe sur les conditions de voyages actuelles, et que je me trouve un cheval.
Je suis donc allé dans une auberge de marchands, le coin où tous les marchands s'arrêtent pour se reposer avant de repartir sur les routes... Le coin ou tous les voyageurs vont pour s'informer avant de partir.
L'auberge était à l'écart de la ville et longeait l'unique route menant à Kalsad. Les auberges de marchands sont généralement mieux entretenues que les auberges pour soulards, quand on est riche on peut se permettre d'être exigeant, et quand ses clients ne passent pas la soirée à vomir par terre, le nettoyage est plus facile.
Au centre de la taverne, il y avait une très grande table rectangulaire où tous les voyageurs désireux d'échanger des informations s'installaient. Autour, il y avait des tables plus petites pour les marchands solitaires. J'ai commandé deux bières au tavernier, puis je me suis tourné vers la salle.

« Une bière pour celui qui me donnera des informations sur le trajet jusqu'à Pirkatia. »

Trois-quatre personnes ont réagis, j'ai choisi celui qui avait l'air d'être le plus sobre et le plus fiable. Puis je me suis assis à côté de lui.

« Vous venez de Pirkatia ?
-Non, mais je veux bien une bière. »

Je me suis relevé pour rejoindre le deuxième sur ma liste des candidats potentiels.

« Vous venez de Pirkatia ?
-Oui. »

J'ai fait glisser une de mes deux peintes devant lui.

« Merci.
-Par où êtes-vous passez ?
-L'Alcare et l'Almaar.
-Vous avez rencontré des problèmes ?
-M'en parlez pas... Une vraie plaie, non seulement le passage de la frontière est presque impossible si vous ne soudoyez pas les gardes... Mais en plus l'empire céleste assiège les citées-états du sud...
-Orthose et Almaar ?
-L'alrania aussi.
-Tout ça en même temps ?
-Oui, vous imaginez le calvaire que ça a été pour passer...
-Ouai... Vous n'avez pas tenté de passer par le sud en longeant la côte ?
-Vous voulez dire en passant par l'Altok ?
-Ouai...
-Certainement pas, la région frontalière Mortagie/Altock tente de prendre son indépendance de l'empire céleste...
-m***e... La Dirembie ?
-Ca semble la meilleure solution, ça fait un gros détours, mais je ne vois rien d'autre... Par contre, faite gaffe, paraît que plusieurs bataillons Terlades ont traversés la frontière et foutent le bordel au nord de la Dirembie et de la Margosie...
-Bon, alors le mieux serait de passer par la Dirembie, de continuer par l'Alcare, puis finalement la Parmitie ?
-Ouai, à mon avis c'est les seuls endroits du continents qui ne sont pas des foutus champs de batailles...
-Bon, je vais faire ça... Merci pour les informations.
-Merci pour la bière. »

Sur ce, je me suis levé et je suis descendu dans l'écurie. Deux hommes assis sur des tabourets surveillaient les chevaux. Faisant comme si de rien n'était, je me suis approché d'un des chevaux, je lui ai flatté l'encolure, avant de le sceller. J'ai rempli les fontes avec mes affaires, puis, tenant mon nouvel ami par la bride, je me suis dirigé vers la sortie.

« Je ne me souviens pas vous avoir vu entrer... »

C'était un des deux gardes qui c'était levé et c'était mis entre moi et la sortie.

« Je... Elle est intéressement votre vie, dite moi...
-Vous vous moquez de moi ?
-Non, bien sûr que non.
-Ha... »

J'ai tenté de continuer d'avancer, mais le garde n'a pas bougé, m'obligeant à m'arrêter.

« Il y a un problème ?
-Je viens de vous le dire : je ne vous ai pas vu entrer avec ce cheval...
-Oh, vous m'excuserez, mais ce n'est pas mon problème. Et ce cheval a un nom, alors ne parlez pas de lui comme si ce n'était qu'un vulgaire animal... Il se vexe facilement, pas vrai Krimpki ? »

Sur le coup je n'ai pas réussi à inventer de meilleurs noms que ça...

« Krimpki ?
-Oui...
-C'est un drôle de nom pour un cheval...
-Dites, vous seriez pas en train de vous moquer de lui par hasard ? Je vous ai déjà dit qu'il se vexait facilement... Ce n'est rien Krimpki, le monsieur est juste trop ignare pour savoir que ton nom vient du grand Terlad, Krimpkir le fort... » Pour ceux qui auraient des doutes, cet illustre personnage n'existe pas « Bon, je n'ai pas toute la journée, écartez vous de mon chemin...
-Ca ne vous dérange pas si on va avant dans l'auberge pour vérifier que ce cheval n'appartient pas à quelqu'un d'autre ?
-Si...
-Bon, écoutez, je crois que vous n'avez pas bien comp... »

Avant qu'il finisse sa phrase, j'ai frappé d'un uppercut juste sous les cotes, il s'est plié en deux. Son copain a sorti son épée, mais avant qu'il m'atteigne, j'étais monté sur Krimpki et nous sommes sortis de l'écurie au galop, heureusement que les portes étaient ouvertes. Au bout d'une certaine distance, j'ai fait ralentir ma monture, le voyage allait être long et il n'était pas question de la crever inutilement.
Pour traverser la zone inhabité entre la Mortagie et la Dirembie, j'ai acheté de quoi manger dans des fermes sur la route. Demain, je commence la traversée de cette zone, a priori ça devrait aller, il y a quelques brigands, mais tant qu'on est à cheval... Et puis il y a quelques relaies, donc je suis relativement confiant. J'ai aussi fait le plein de café, c'est super dur à trouver dans le reste du continent.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 18:36

Citation :
Au centre de la taverne, il y avait une très grande table rectangulaire où tous les voyageurs désireux d'échanger des informations s'installaient. Autour, il y avait des tables plus petites pour les marchands solitaires. J'ai commandé deux bières au tavernier, puis je me suis tourné vers la salle.
c'est une chouette idée de visualiser la salle ainsi et, la disposition est pratique, on s'y croirait ...

Citation :
quand on est riche on peut se permettre d'être exigeant, et quand ses ( les)clients ne passent pas la soirée à vomir par terre, le nettoyage est plus facile.
C'était un des deux gardes qui c'était ( s'était) levé et c'était ( s'était) mis entre moi et la sortie.

« Je... Elle est intéressement votre vie, dite moi... j'ai pas bien compris...
-Vous vous moquez de moi ? ce passage
-Non, bien sûr que non.
-Ha... »


un uppercut juste sous les cotes( côtes)
quelques relaies ( relais)

Toujours marrant ( le coup de krimpki : fameux^^), et puis, ça avance bien sympa ::rolling::
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 0:23

Sympa, mais la discussion sur les contrées du continent est un peu abstraite. une carte sera fournie avec l'histoire j'imagine ?

Citation :
Et puis il y a quelques relaies

relais.

Citation :
Elle est intéressement


.... .... ... intéressante ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 24 Mar 2010 - 14:00

Voila la carte :

http://www.hiboox.fr/go/images/image-perso/carte-berhkael-temp-lu,4bb7ba094ee5c91eb2ed91195307cb54.png.html

(faite pas attention à l'échelle...)

edit :

helene, le "elle est interessente votre vie" c'est une façon de dire que tek en a rien à foutre de ce que l'autre raconte, et donc une façon de dire que le fait que l'autre ne l'ai pas vu entrer, n'a aucune importance.

Enfin, la suite :

Chap. 29

part. 1

Âpres, avoir traversé la zone Morte, une traversée éprouvante, et bien plus longue et dangereuse que je ne l'avais prévu. Mais je n'ai ni la place, ni l'envie d'en parler, sachez juste que j'ai risqué ma vie, et que plusieurs morts ont jalonnées mon voyage... Bref, après une traversée relativement déplaisante, je suis enfin arrivé à la frontière, entre la Mortagie et la Dirembie. Les deux pays (Mortagie et Empire céleste (la Dirembie ayant été annexé par l'empire céleste)) avaient beaux êtres maintenant en situation de paix, les gardes frontières n'en avaient pas entendu parler, et même si c'était le cas, ils devaient continuer à fermer les frontières, jusqu'à ce qu'ils reçoivent un contre-ordre des Dix, qui eux n'étaient, eux, certainement pas encore au courant.
Au moins le voyage, à défaut d'être calme, avait étés moins ennuyant que prévu, ceci dit, ça avait quand même été bien chiant et long, en plus j'avais presque perdu l'habitude de passer mes journées à cheval, autant dire que les premiers jours de voyages ont été éprouvante pour mon postérieur...

En arrivant à la frontière, j'ai donc rencontré des gardes, ils étaient une dizaine, pas de quoi stopper une invasion, mais suffisamment pour stopper un espion, ou pour avertir le gros des troupes d'une invasion...
Et au moins suffisamment pour faire chier les voyageurs dans mon genre... Sachant qu'il y avait un barrage sur la route, j'avais coupé à travers champs pour contourner ce barrage, et j'avais réussi, le problème étaient que je n'avais pas évité une des nombreuses patrouilles qui quadrillaient le secteur... Enfin, pour être exact, j'avais réussi, j'avais traversé la frontière et tout, mais la nuit venant j'avais dû m'arrêter pour dormir... Je n'avais évidemment pas fait de feu afin d'éviter d'être repère... Mais, alors que je dormais, je me suis réveillé en entendant des hommes approchér, ils parlaient à voix basse et j'ai vite compris que c'était une patrouille... J'ai donc pris soin de ne pas respirer trop fort et de ne pas bouger, mais Krimpki n'a pas été aussi discret, il a renâclé bruyamment, et les gardes l'ont donc repéré... Ils étaient assez malins pour comprendre qu'un cheval se balade rarement seul et m'ont donc vite débusqué... Enfoiré de Krimpki, depuis ce moment j'ai décidé de le débaptiser, il ne méritait pas le nom de cet illustre personnage virtuel qu'était Krimpki le grand... J'ai donc longtemps songé à lui donner le nom du Dirembien Krompko le clodo, ou Krumpko le pecno, mais après réflexion, même le nom du personnage virtuel le plus miteux que je connaisse, était trop flatteur pour lui... Alors, maintenant je l'appelle juste, enfoiré de cheval...
Bref, en me découvrant (grâce à une de leur torche), les hommes ont éclaté de rire... Puis leur chef c'est avancé.

« Alors, on joue au voyageur clandestin ? »

Étant repéré, je me suis levée, ça ne servait à rien de rester allongé sur le ventre, entre deux buissons.

« Et bien, oui, je l'admets, j'ai tenté d'éviter la garde, mais n'en tirez aucune conclusions hâtives, je n'ai fait cela que pour gagner du temps.
-Gagner du temps ?
-Oui, celui que j'aurais perdu en me faisant fouiller et interroger sûr les motifs de mon voyage, avant de devoir passer une heure à convaincre qu'on me laisse passer...
-Et bien c'est raté l'ami...
-J'avais compris...
-Bon, en parlant de gagner du temps, vous comprendrez qu'on ne peut pas vous laisser partir, et que vous raccompagnez à la frontière nous ferait perdre du temps inutilement...
-Vous seriez pas en train de dire que vous allez me tuer ?
-Si. »

Un grand sourire au visage, il a dégainer lentement, attendant que je commence à le supplier de changer d'avis... Bon, le plus classe aurait été de le laisser faire pour mourir avec dignité, ou bien de démonter la gueule des dix gardes ci-présent... Mais... Je ne me sentait=s pas en état de tous les butter... Y a des jours comme ça, où on est pas en forme (du moins pas assez pour défoncer une dizaine de soldats)... Du coup, j'ai donc dû faire ce qu'il voulait : lui demander de m'accorder la vie sauve... Bon, je ne me suis pas mis à genoux, pas que j'ai honte de m'agenouiller devant quelqu'un, mais plus que j'aurais peur d'être ridicule en le faisant, et donc de perdre toute crédibilité...

« Attendez, j'ai des informations qui plairont à votre commandant...
-Pourquoi ne pas me les donner directement ?
-Parce que je n'ai pas confiance en vous et que vous seriez capable de me tuer après que je vous ai donné ces informations. » Ça ne faisait même aucun doute qu'il le ferait...
« Et qu'est ce qui me prouve que vous avez vraiment des informations ?
-Écoutez, je vous donne une occasion de rentrer plus tôt que prévu au campement, donc même si j'ai menti, je vous aurais été utile...
-Ça me va... »

Ils m'ont embarqués et mon emmenés à leur campement. J'ai fini dans la tente du Lieutenant du régiment chargé de garder la frontière... J'avais dû attendre le matin, en effet personne n'avait voulu le réveiller. Je suis entré dans sa tente escorté de deux gardes, le lieutenant a fait signe aux deux gardes de sortir.

« On m'a dit que vous aviez des informations ?
-En fait, j'ai menti...
-Vous vous foutez de ma gueule ?
-Ça ne serait pas très malin...
-Pourquoi est-ce que vous avez menti ?
-Pour ne pas me faire tuer...
-Écoutez, je n'apprécie pas du tout vos manières, mais je vous ferais raccompagner à la frontière tout en veillant à ce que personne ne vous agresse...
-En fait, je préfèrerais ne pas avoir à retourner en Mortagie...
-Je n'en doute pas... Garde !
-Attendez !
-Quoi ?
-Je suis un agent des dix...
-Je suis sensé vous croire ?
-Vous pouvez aussi me raccompagner à la frontière tout en priant pour que je vous ai menti et que les dix ne vous punisse pas en apprenant ce que vous m'avez fait...
-Si vous n'avez pas plus de preuve...
-J'ai en ma possession en accord de paix entre l'empire céleste et la Mortagie. Un accord que je dois donner aux dix.
-Vraiment ? » Il s'était redressé sur son siège et semblait tout à coup plus intéressé.
« Oui.
-Hum, faites voir. »

Je le lui ai fait passer, il l'a regardé, puis me l'a repassé, songeur.

« C'est un vrai ?
-Non, j'ai toujours un faux traité de paix sur moi, au cas ou des gardes m'arrêteraient... »

Une idée à creuser, c'est vrai que ça pourrait être utile... Et l'idée semble tellement ridicule que personne ne l'envisagerait...

« Bon, ce traité semble vrai, je dois donc vous traiter avec le respect que mérite un agent des dix, mais n'abusez pas trop non plus...
-Excusez-moi... Vous comprendrez certainement, que je sois un peu agacé que des gardes de l'empire céleste m'empêche de faire mon devoir envers les dix... »
En fait, cette phrase n'était pas du tout ce qu'elle semblait être, je ne m'excusais pas vraiment, au contraire : je lui rappelais que j'étais un agent des dix, et que ces hommes m'avaient gêné... C'était donc presque une menace, en effet, si j'en parlais aux dix... Il a très bien compris le message, car son ton est tout de suite devenu plus conciliant, perdant tout le côté autoritaire qu'il avait jusque la.
« Oui, je comprends et je tiens à m'excuser que mes hommes vous ai importuné, j'ose espérer que ce désagrément n'arrivera pas à l'oreille des dix... Voulez-vous que je fasse fouetter les hommes qui vous ont arrêtés ?
-Hum... Ouai... » Ça lui fera fera les pieds à cet espèce de connard qui a voulu me buter...
« Bien, ça sera fait... Ce traité est important, je ne peux pas vous laisser seul, c'est trop dangereux... Je vais prendre dix de mes meilleurs hommes et nous allons vous escorter jusqu'à Pirkatia.
-Bien... »

Bon, de toute façon je n'avais pas le choix, si j'avais dit non, il aurait pu mal le prendre, me tuer ou une autre co*****e, donc autant accepter, et puis en soit, être accompagné n'était pas forcement une mauvaise chose... Parce que, tout agent des dix que je sois, loin des dix, j'étais tout de suite moins puissant...

Nous sommes parties dans la matinée, juste après que les autres se soient fait fouetter. Le voyage s'est tout de suite avéré plus agréable, le capitaine avait pris un chariot dans lequel il y avait des vrais lits des tentes et de la nourriture variée... Ainsi, chaque nuit je dors sur un lit, dans une tente, autant dire que c'est bien mieux que de dormir sur le sol à la belle étoile... En plus je n'ai pas à monter la garde, ce qui était aussi très appréciable...

Et puis, les voyages en solitaires sont incroyablement chiants : on passe ses journées assis sur son enfoiré cheval à regarder le paysage, puis quand il fait trop sombre pour chevaucher, on s'arrête en attendant le lendemain pour pouvoir repartir... Comme il fait d'abord trop tôt pour dormir, on s'occupe comme on peut, on aiguise, puis on huile son arme, on entretient le feu... Il m'est même arrivé, tellement je me faisais chier, d'aller brosser mon enfoiré cheval... Alors que maintenant, en chevauchant, je peux parler avec un garde, idem le soir autour du feu.... Donc certes les gardes ne sont pas très malins et n'ont pas beaucoup de sujet de conversation, mais c'est déjà mieux que rien...

Enfin, on avance moins vite que si j'étais seul : les chariots nous ralentissent... Mais ça avance quand même relativement vite. On est encore en Dirembie.
Et moi je vais aller me coucher.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 28 Mar 2010 - 19:06

Bonne partie, le rebondissement de la surprise par les gardes tombe au bon moment. L'orthographe est pas si pire ^^ (je remarque quand c'est mieux Wink )

j'attends la suite quoi ^^

Citation :
Au moins le voyage, à défaut d'être calme, avait étés moins ennuyant que prévu, ceci dit, ça avait quand même été bien chiant et long,

Je couperais avant le "ceci dit" La phrase devient trop longue et perd de son efficacité avec la deuxième partie je trouve.

Citation :
Je suis sensé vous croire ?

censé
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 13:01

Yo, bon pour conclure ce chapitre, un gros morceau, que j'avais prévu depuis quelques mois.

Chap. 29
Part. 2

J'étais couché depuis presque deux heures, le sommeil me fuyait, une fois de plus. Mon esprit vagabondait librement, se repassent des scènes récentes ou plus anciennes, imaginant le moment où je montrerais le traité aux dix, faisant des plans pour l'avenir... De temps en temps, je m'obligeais à stopper ce flux continu de penser, afin de m'endormir... Mais quand je faisais ça, je ne pensais rien en premier plan, mais en second plan je me disais : ne pense pas. Et au bout d'un certain temps, je me mettais à penser en troisième plan : mais je pense à dire ne pense pas, donc je pense... Puis au quatrième plan : Arrête de penser au fait que tu penses que tu ne dois pas penser... Puis au cinquième : Mais ferme ta gueule espèce de con. Puis finalement, mon esprit se remettait à dériver, sans que je m'en rende compte... Et j'ai d'ailleurs remarqué que je ne m'endormais jamais en pensant que je ne devais pas penser... Surement à cause du fait qu'en pensant à ne pas penser, je prends le contrôle de mon esprit, pour le focaliser sur quelque chose, or on ne peut pas dormir quand on contrôle son esprit...
Tout bon guerrier, comme tout bon magicien, doit être capable de faire le vide dans son esprit, pour se concentrer uniquement sûr son action, ça améliore la lucidité, les réflexes, et ça peut aussi permettre de dormir... Si je ne savais pas que certaines personnes y arrivaient je me dirais que c'est impossible... Parfois je me dis, que si je n'y arrive pas, c'est parce que je suis trop intelligent pour arrêter de penser...
C'est aussi ça mon problème je crois, dé que je pense à quelque chose, ça m'amène à penser à autre chose, mon esprit dérive trop facilement, la preuve, je voulais juste commencer mon paragraphe en disant que je ne dormais pas, pour poser le contexte, et je me retrouve à parler de mes problèmes de sommeil, de leurs raisons, puis du fait que les guerriers font le vide dans leur esprit... Si je ne me retenais pas, je parlerais des techniques de méditation étant
censées amener le vide dans l'esprit, puis à partir de là je dériverais sur les prêtres, puis la religion, ou autres choses encore...
Bref, j'étais donc couché depuis presque deux heures, quand j'ai entendu un bruit, quelque chose de léger, un bruissement subtile, mais un bruit tout de même. Ce bruit a rapidement été suivi par une faible brise fraiche : quelqu'un venait d'ouvrir le rabat de ma tente.

De légers bruits de pas se sont rapprochés, j'ai discrètement glissé ma main sous mon oreiller, afin de récupérer ma dague. Tout faisant cela, je faisais semblant de continuer à dormir. C'est alors posé un problème inattendu : il n'y avait pas de dague son mon oreiller... J'avais dû oublier de la cacher ici... En même temps, ça m'a toujours fait flipper d'avoir une dague juste sous ma tête quand je dors... C'est vrai quoi, un mauvais mouvement, et boum... Par exemple, suffirait que, pendant mon sommeil, je mette ma tête sous mon oreiller... C'est un coup à s'éborgner, voir à se tuer... Et franchement, ça craindrait comme mort, donc si l'oublie de cacher ma dague n'était pas volontaire... Il avait surement comme instigateur mon inconscient.
J'ai alors entrouvert les yeux, apercevant ainsi mon adversaire dans la pénombre. C'était un garde, armé d'une épée longue. Il s'est arrêté près de mon lit, a pris son épée, pointe vers le bas, et l'a soulevée au-dessus de sa tête. Je lui ai décoché un coup de coude dans l'appareil génitale (heureusement que j'étais dans un lit et, donc, que j'étais surélevé, parce que sinon mon coup de coude aurait atteint le tibias et aurait été bien moins efficace...).
Le pauvre homme a hurlé avant d'abattre son épée comme il le pouvait, c'est-à-dire mal... Ouai je sais, c'est pas très sport de frapper dans les parties sensibles, mais d'un, attaquer les gens dans leur sommeil c'est pas très sport non plus, et de deux ce n'est pas ma faute si ses couilles étaient à la hauteur de mon coude... Enfin, j'ai roulé sur le côté, lui tombant presque sur les pieds, son épée est allée se planter dans le lit où j'étais peu de temps avant. Restant couché, je lui ai décoché une droite, au même endroit que mon précèdent coups... Puis je me suis rapidement relevé, avant de lui envoyer une nouvelle droite, cette fois sur son nez. Puis j'ai attrapé la poignée de son épée de la main gauche, tout en lui frappant les bourses avec mon genou (ouai, on peut dire que le pauvre homme en a pris plein les couilles... Mais il l'avait bien cherché tout de même). J'ai réussi à lui arracher son épée, que je lui ai planté dans le ventre.
Le combat avait été ponctué par de nombreux cris de mon adversaire, je pouvais donc m'attendre à ce que tout le campement soit en alerte. Peut-être que ce garde était le seul à vouloir me tuer, mais j'envisageais plutôt une trahison générale, j'ai donc rapidement empoigné le sac contenant mon argent, ce journal et quelques bricoles dans la main gauche, et ai pris ma bâtarde dans la main droite.

Puis je suis sorti de la tente. Dehors, le chef des gardes et ses neufs sous-fifres (les gardes restant) m'attendaient. En tout ils étaient donc dix.
J'ai tendus mon épée devant moi, la pointe basse, plus ou moins en direction du chef. J'avais adopté une posture extrêmement décontracté et désinvolte : Étrangement, rien ne fait plus peur, qu'un adversaire qui, plutôt que de se mettre en garde, se tient n'importe comment, comme s'il n'avait absolument pas peur et n'avait pas vraiment l'intention de se battre. Évidemment, être en position de combat serait plus efficace pour un combat (c'est logique), mais justement on part généralement du principe qu'un mec qui n'est pas en position estime qu'il n'en a pas besoin pour triompher, et donc qu'il est très doué... Pourtant, l'analyse la plus logique serait de se dire que ce mec est tellement mauvais et pas doué qu'il ne sait même pas se mettre en position...
Bref :

« Bon... Écoutez, donnez-nous le traité et on vous laisse en vie. »

C'était donc ça, cette bande de fils de putes voulait me tuer pour rapporter le traité à Pirkatia et récolter tous les honneurs. En y réfléchissant, j'aurais dû m'en douter, mais avant cet instant, je ne l'avais même pas envisagé une seule foi... j'ai honte : j'ai été trop confiant, j'ai baissé ma garde, je crois que je les ai trop pris pour des cons, résultat je n'avais même pas imaginé une seule fois cette trahison... Je n'arrive pas à savoir si j'ai péché par manque de cynisme (j'ai eu confiance en ces hommes), ou au contraire, par excès de cynisme (je les ai crus trop stupides, pour faire preuve d'initiative)... Mais ce n'était pas le moment de penser à ça.

« Non.
-Ce n'était pas une question.
-C'était pourtant ma réponse. »

Un silence de mort c'est alors abattu sur le campement, seul le crépitement du feu était audible. Finalement, le chef des gardes, a repris la parole.

« Donnez le nous... ou mourrez.
-Hahaha... Je ne prétendrais pas survivre à ce combat, mais je sais par expérience que j'entraînerais aux moins trois d'entre vous dans ma chute... Je ne suis pas un agent des dix pour rien... »

Afin de faire monter la tension, et de permettre aux gardes de bien comprendre ma phrase, j'ai attendu une dizaine de seconde avant de continuer.

« ... La question est de savoir si mourir pour permettre à vos collègues de récolter les lauriers, vous convient. »

Les gardes ont semblé prendre mes menaces aux sérieux, car ils n'ont pas bougés d'un pouce tout en fixant leur chef avec un regard du genre « Pitié, ne nous demandez pas d'attaquer »
Finalement, le chef a repris la parole

« Allez, personne ne veut mourir ici, alors réglons ça pacifiquement
-Oui : laissez-moi partir avec le traité.
-Donnez le nous et je vous promets qu'il ne vous sera fait aucun mal, c'est toujours mieux que mourir non ?
-Arrêtez de me prendre pour un con, si vous ne me tuez pas je pourrais révéler aux dix votre supercherie et ils vous feraient exécuter... vous le savez très bien...
-Bon, tuez le ! »

Les soldats ont hésité, mon discours avait fait son petit effet, et de plus j'avais déjà tué un homme dans ma tente. J'ai fait comme si je m'en foutais, comme si je n'avais absolument pas peur. Finalement un homme a trouvé le courage de m'attaquer, il s'est avancé lentement, son épée longue tendu devant lui. Les autres gardes sont restés en retrait.
Je suis resté impassible pendant qu'il avançait prudemment, puis sans crier garde, j'ai rapidement levé mon épée au-dessus de moi tout en faisant un pas en avant, puis je l'ai rabaissé violemment, visant sa tête. Il a paré comme il a pu, avant de riposter. J'ai paré son fendant tout en reculant. Je n'ai pas eu le temps de riposter, qu'il m'envoyait un coup de taille que j'ai évité d'un bond en arrière. J'ai failli me tordre la cheville sur ma réception, et il en a profité pour repartir à l'attaque. J'ai dû céder un peu de terrain pour retrouver mon équilibre. Je me suis rapidement trouvé dos à la paroi de ma tente. L'autre l'a bien vu et a redoublé de violence. Il m'a adressé un nouveau fendant que j'ai encore paré. Sauf que cette fois, j'ai rapidement enchaîné d'un chassé médian qui l'a fait reculer. Avant qu'il ne se ré-avance, j'ai enchaîné avec un fouetté au niveau du flanc droit, puis je me suis fendu d'un coup d'estoc qui l'a transpercé de part en part.

Certain d'entre vous l'auront déjà remarqué, je conclus la grande partie de mes combats par un coup d'estoc, c'est vrai que j'aime beaucoup ce coup : déjà, il faut le dire c'est une attaque très classe, économe en mouvement. Ensuite les coups d'estoc sont très difficiles à parer. Il faut aussi dire qu'ils sont presque toujours mortel lorsqu'ils atteignent leur cible. En plus ils sont utilisables même dans des espaces confinés, ne laissant qu'une faible liberté de mouvement. Et pour finir les coups d'estocs sont extrêmement propres : quand l'épée rentre dans la poitrine, il n'y a presque pas de sang qui gicle, et ensuite, il suffit de retirer lentement l'épée et c'est bon, on est encore propre, parce que les coups de tailles c'est bien gentil, mais tu te retrouves vite maculé de sang et de boyaux...
Ceci dit, les coups d'estocs ne sont pas parfaits : premièrement on sent assez vite quand un adversaire va tenter un coup d'estocs, deuxièmement quand un adversaire esquive le coup, on se retrouve alors à sa merci. De plus, contre des adversaires en armure lourde, l'estoc est tout simplement inefficace, et dangereuse, la lame risque de ripper sur l'armure adverses et on peut très bien se blesser sois même.

J'ai retiré ma lame du cadavre en train de chuter, puis je me suis redressée et me suis re-avancé, pour ne plus être collé à ma tente.

« Qui veut être le prochain ? »

Le problème c'est que le combat avait vraiment été limite, et que les autres soldats ont, du coup, repris confiance : certes j'avais gagné, mais finalement je semblais prenable.
Ils ont donc commencé à avancer. Tout en restant face à eux, j'ai fait quelques pas de côté tout en pivotant afin de ne plus être dos à la tente et de pouvoir donc reculer plus librement.
Un des soldats franchit d'un bond la distance qui nous séparait et a frappé. J'ai paré facilement, et j'ai voulu lui balancer un crochet de la main gauche, mais je portais mon sac et j'ai donc du renoncer. J'ai donc juste fait un petit chassé du droit. Un autre soldat a tenté un coup d'estoc que j'ai esquivé d'un pas de côté. Un troisième homme avait anticipé mon mouvement et frappé d'un fendant que j'ai dû parer à l'arrache, ne pouvant pas éviter un coup de taille que je n'avais même pas vu venir. J'ai reculé d'un bond au dernier moment, mais j'avais été touché au flanc gauche. Tout en faisant abstraction de la douloureuse morsure du métal sur ma chaire, je me suis remis en position, prêt à continuer le combat.
Mais des bruits ont retenti derrière mes adversaires. Plusieurs d'entre eux se sont alors retournés pour voir ce qu'il se passait tandis que quelques-uns restaient face à moi pour s'assurer que je n'allais pas les attaquer. J'avais gagné un léger répit.
Les bruits venaient d'une petite troupe d'homme, une dizaine qui venait d'arriver. Le chef de « mes » gardes c'est tourné vers eux et a dit :

« Qui va la ? Des rebelles ? »

Il n'y a pas eu de réponses, mais les hommes ont continué à s'approcher, et le feu à permit de les distinguer plus précisément, c'était des soldats de l'empire, leurs uniformes ne laissaient aucun doute sur la question.
Le chef de mes traitres a alors repris d'une voix surprise :

« Javed , qu'est-ce que...
-Ferme-là, Agan ! »

Puis Javed, visiblement le chef de l'autre compagnie, s'est tourné vers moi

« Vous !
-Désolé, mais vous arrivez trop tard, je leur ai déjà donné le traité. »

Bon, c'était un coup de dé, il n'y avait plus qu'à prier pour que ce soit bien ça qu'il voulait... Et même si il voulait ça, je n'étais pas sûr qu'il me croit... Et même si il me croyait, rien ne me disais que ça me serait d'une quelconque utilité...

« Agan, donne-le-moi.
-Je ne l'ai pas Javed, il ment... Et même si je l'avais, tu pourrais toujours aller te gratter pour que je te le donne.
-La raclé que je t'ai donné la dernière fois ne t'a donc pas suffis ?
-Une raclé ? Tu as triché.
-Tu crois ? Alors, comment expliquez le fait que je vais encore te défoncer ?
-Ca, ça reste à prouver. »

Un coup de dé gagnant. Visiblement, les deux hommes avaient un lourd passé en commun, le genre de passer qui fout rapidement la m***e... Je m'en étais douté de par la connaissance commune de leur nom qui assurait qu'ils se connaissaient et le « ferme la » assurait qu'ils se connaissaient assez bien pour se tutoyer et ne s'entendait pas forcement à merveille...

Les deux hommes se sont précipités l'un sur l'autre, rapidement imités par leurs hommes. De mon côté, je me suis précipité vers les chevaux. Ils n'étaient pas scellés, j'ai donc pris celui qui semblait le plus rapide (et ce n'était pas enfoiré de cheval). Je l'ai rapidement scellé. Derrière moi, le combat faisait rage, et je priais pour que personne ne me remarque. Mais, je ne pouvais évidemment pas m'en sortir comme ça, alors que je venais de finir de préparer ma nouvelle monture, un homme a semblé remarquer ma fuite et s'est précipité vers moi. J'ai enfourché la bête et l'ai fait partir au galop. Derrière moi, l'autre a pris un cheval et m'a suivi. Ce gros barge, devait chevaucher a cru.
Je n'ai jamais été très alaise sur un cheval, ils ne m'aiment pas et font tout pour me pourrir la vie. Qui plus est, je sais ce que peut causer une chute d'un cheval lancé au galop... En d'autres termes, j'allais certes au galop, mais à un petit galop... Assez petit, pour que l'autre me rattrape. Il a tenté de me donner un coup d'épée, il m'a heureusement raté. Oui, je n'ai pas paré, et ce pour la simple et bonne raison que mes deux mains étaient occupées à m'éviter de chuter. Ce qui n'était pas une mince affaire puisque ma main droite portait ma bâtarde et ma gauche portait mon sac. Faisant fi de tout bon sens, j'ai donc planté mes talons dans les flancs du canasson, le faisant accélérer. J'avais bien choisi ma monture, car, lancé à pleine vitesse, j'étais le plus rapide et l'autre a finalement laissé tomber. Il a fait demie tour vers le campement. Je le sais parce que j'ai tourné la tête pour le suivre du regard. Grossière erreur, en effet j'étais peu concentré et mon cheval a dû le sentir, car c'est le moment qu'il a choisi pour se prendre le pied dans un trou, nous envoyant tous les deux dans le décors. Le temps que je me relève, il s'était enfui.

Donc pour résumé, me voilà seul dans la campagne, à plusieurs jours de marches du village le plus proche. Sans nourriture, sans eau, sans bottes et monture. J'ai juste une chemise de nuit, un caleçon, une épée bâtarde, un journal, de quoi écrire, de quoi crocheter une porte, du papier toilette, un peu de café et heureusement, mon traité de paix.
Ha, et pour couronner le tout, j'ai une entaille au flanc gauche et un affreux mal de dos suite à ma chute de cheval... Enfin, je dois aussi avoir la petite fiasque d'alcool que j'avais récupéré en prison, ça me permettra au moins de désinfecter la plaie.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 13:45

Rien à redire sur l'histoire, ça avance bien c'est rapide, les péripéties ont été bien introduites. Pas mal de remarque sur la forme par contre, mais tu as l'habitude :


Citation :
je m'obligeais à stopper ce flux continu de penser

de pensées


Citation :
coup de coude dans l'appareil génitale

génital Wink

Citation :
Dehors, le chef des gardes et ses neufs sous-fifres (les gardes restant) m'attendaient. En tout ils étaient donc dix.


Pas vraiment nécessaire la deuxième partie, je pense que la plupart de tes lecteurs sauront faire 9 + 1 sans ton aide. (tu peux aussi virer le passage entre parenthèses)

Citation :
extrêmement décontracté

décontractée

Citation :
« Bon... Écoutez, donnez-nous le traité et on vous laisse en vie. »

je pense que tu peux virer "bon... écoutez" ça rends le dialogue plus efficace.

Citation :
puis je me suis redressée

a nouveau changement de sexe du héro Wink

Citation :
Alors, comment expliquez le fait

expliquer

Citation :
Ils n'étaient pas scellés

sellés


Bref Tekmerak reste un personnage intéressant et surprenant qu'on aplaisir à suivre.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeSam 17 Avr 2010 - 14:49

Bon, je poste la suite, en espérant que Helene pourra rattraper (le jour où elle reviendras)
Un chapitre inutile + (merci d'avance pour les critiques) :

Chap. 30 :

« Putaint de temps de merdes ! »

Si j'avais dû écrire un roman sur la Dirembie, j'aurais certainement pris un titre du genre. Quoique que ce soit réducteur, en effet « purée de pays de merdes » serait certainement plus approprié.
Ca fait une semaine que je marche sur la route, mes pieds me tance violemment à chaque fois que je tente de les utiliser, mes jambes font la sourde oreilles quand je leur demande de bouger, et mon dos me fait mal à longueur de journée.
La route de terre battue que je suis est un vrai cauchemar, je ne compte plus le nombre de crevasses piégeuses qu'elle contient, ni les cailloux pointus en embuscade qui attendent mon passage pour agresser mes pieds. De temps en temps, je dois m'arrêter afin de laisser le temps à une crampe de disparaître, mais ceci mis à part, je marche sans halte pendant toute la journée. Évidemment ça me fait mal partout, mais en plus c'est chiant à un point, je me fais aussi chier que quand j'étais seul à cheval, sauf qu'en plus maintenant j'ai mal... Je ne vois vraiment pas comment on peut marcher pour le plaisir...
Le soir, je me couche dans l'herbe et je ferme les yeux. Mais rapidement, un purée d'insecte commence à monter le long de mon bras, ou à se poser sur mon visage. Alors, j'entreprends de trouver deux trois bais (le temps devenant automnale, c'est de plus en plus dure de trouver des végétaux mangeables facilement... il y a bien les racines, mais, sans les faire bouillir dans l'eau, c'est immangeable (et je n'ai pas de récipients pour faire bouillir l'eau) et puis pour la chasse, c'est pas mieux, certes il y a encore pas mal de créatures que je pourrais manger, mais encore me faudrait-il pouvoir les attraper, or je n'ai aucune arme de lancer, je n'ai pas de quoi faire un piège, et je ne cours pas assez vite pour chasser la biche avec mon épée bâtarde) et une rivière pour me sustanter. Choisir un bon lieu pour dormir est complexe : dormir près de la route m'expose aux voyageurs, qui pourrait bien vouloir me piller, à moins que ce soit même des hommes à ma poursuite, venus me prendre le traité. Mais dormir loin de la route m'expose aux attaques des bêtes sauvages...
L'été est fini et l'automne approche, autant dire que le temps n'est pas vraiment en ma faveur. Il pleut souvent, quand il ne pleut pas il y a du brouillard, et quand il n'y a pas de brouillard il y a juste des nuages. En plus, il fait de plus en plus frai, or, dois-je le rappeler, je ne porte qu'une chemise de nuit et un caleçon...

Enfin, je dois tout de même admettre qu'aujourd'hui est un jour, que je qualifierais presque d'heureux. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai trouvé le courage d'écrire.
Je n'avais pas mangé de viande, ou même de plats consistants, depuis la trahison des gardes, et les trois fruits que je trouvais ne suffisaient pas à soutenir les journées de marches que j'effectuais.
J'en étais arrivé à un point particulièrement critique, il fallait absolument que je mange un vrai repas. De dépit, j'ai ramassé sur la route tous les petits animaux crevés que je trouvais... Je me suis arrêté plus tôt que prévu, dans un endroit proche d'une rivière et relativement dégagé. J'ai ramassé du bois et ai fait un grand feu. J'ai attendu que le feu réduise en un lit de braise, puis j'ai posé les animaux dessus. Très rapidement, une bonne odeur de viande a commencé à envahir l'atmosphère.
Je suis alors allé me cacher dans un arbre porche du feu et j'ai attendu. Quelques oiseaux ainsi que quelques petits charognards sont venus manger les bêtes qui cuisaient, mais je les ai chassés en leur balançant de la caillasse (je m'étais préparé une bonne réserve que j'avais placé sur l'arbre).

Il est finalement apparut. Il avait un œil crevé, et il boitait. Il était affreusement maigre et son pelage était emmêlé, clairsemé et terne. J'avais surement réussi à faire venir le loup le plus pourri de toute la Dirembie. Je me suis laissé tomber de mon arbre. Il m'a entendu et c'est retourné. Il m'a fixé de son unique œil jaune.

Un des membre de la GDDDV est spécialisé dans l'étude des loups, depuis que sa famille a été butée par une meute je crois... Enfin, donc ce mec, a écrit plusieurs thèses sur eux, sur leur comportement, leur nutrition, leurs lieux de vies, et tout... C'était vraiment intéressant, même si, depuis qu'il doit écrire de la main gauche (sa main droite ayant été mangée par un de ces sujets d'études), ses thèses sont bien plus dures à lire....
Tout ça pour dire que je connais un peu leur comportement, et que donc, si j'ai réussi à attirer le loup le moins dangereux du coin (ce qui était le but), ce n'est absolument pas un coup de chance.
J'avais pris des animaux morts, des petits animaux morts, le genre de truc à réserver aux charognards de bas étage... Mais, j'ai chassé ces petites créatures, en attendant un plus gros poisson, un loup par exemple. Mais, un loup c'est super dur à tuer, et en plus ça se balade toujours en meute... Sauf la : pour qu'un loup soit assez désespéré pour aller bouffer des bestioles crevées, il faut qu'il n'ait aucun autre moyen de manger... Donc il n'a pas de meute (qui pourrait lui fournir de la bouffe), et il n'arrive plus à chasser... Donc c'est une brèle solitaire, et j'ai une chance de le buter.
Âpres, là où j'ai eu de la chance, c'est qu'un tel loup existe vraiment dans le coin, j'aurais très bien pu attendre deux jours sans qu'aucun arrive, en effet ce genre de loups ne cours pas les forets, puisqu'ils meurent rapidement de faim.

Nous étions donc face à face, l'homme face à la nature, la civilisation et l'intelligence face à la force brute et la sauvagerie. Nous étions tous les deux dos au mur, s'il était prêt à manger des charognards c'est qu'il était sur le point de mourir de faim, ainsi, si il fuyait il allait mourir. Ma situation était semblable, sauf que moi si je fuyais, il allait m'attaquer dans le dos, car je ne cours pas assez vite pour semer un loup. Ainsi, le gagnant de ce duel gagnerait le droit de survivre. Le survivant pourras manger son défunt adversaire. Une seule vie, deux prétendant... Un seul repas, deux proie.

C'est comme ça que je me suis retrouvé en chemise de nuit, sans botte, ni pantalon, fasse à un loup borgne et particulièrement laid. C'est alors que j'ai réalisé que je n'avais aucun plan d'attaque, j'ai bien pensé à mettre mon épée devant moi et à attendre que le loup, en me sautant dessus, s'empale sur ma bâtarde, mais ça ne marche que dans les livres... D'un autre côté, ce n'est aussi presque que dans les livres que les hommes arrivent à tuer des loups dans un combat aux corps à corps... J'en ai même lu certain ou un homme seul arrivait à battre une meute entière... Battre un loup en pleine possession de ses moyens est déjà un exploit, ces bêtes sont horriblement rapide, agile, et même puissante... Mais battre une meute en étant seul... C'est impossible, les meutes sont organisées, rapides et efficace... Autant tenter de tuer les dix...
Comme je l'ai tout à l'heure, mon loup était logiquement incapable de chasser une créature vivante qui prenne la fuite, donc il était peu rapide, mais je l'étais surement encore moins que lui, et aussi borgne et boiteux qu'il soit, une fois face à lui je peux vous assurer que je n'avais vraiment pas envie de me foutre de sa gueule.


« Viens ici, petit fils de putes »

Les quolibets marchent rarement avec les loups, mais c'était surtout une façon de faire baisser la tension, de prendre le contrôle de la situation.
Il était immobile, attendant surement que je baisse ma garde... Si le lui laissait l'initiative, il y avait peu de chance que je survive, il était trop rapide pour que je puisse l'éviter ou le bloquer, donc en l'occurrence, la meilleure défense était l'attaque. Et puis, ce n'était que justice que ce soit moi qui attaque en premier puisque j'étais l'instigateur de ce duel.
J'ai alors été pris d'un soudain respect pour cette vieille loque, il n'avait pas le choix, il ne se battait que pour sa survie et il acceptait de mettre sa vie en jeu, c'était un peu comme si on avait un accord tacite, ce combat n'avait rien de personnel, c'était une histoire de survie, et chacun acceptait de servir de nourriture à l'autre en cas de défaite... On était pareil, et je crois que je ne m'étais jamais senti aussi proche d'un animal de toute ma vie... Tellement proche que j'ai hésité à l'attaquer. Mais on avait tous les deux acceptés les enjeux de ce duel et il était trop tard pour faire machine arrière. Pris dans un élan de compassion, j'ai décidé de baptiser ce loup, il s'appelle donc maintenant Adelard, ce nom est certainement le meilleur que je puisse lui donner, une vie contre une vie, en un sens le perdant survivra dans le gagnant et inversement...
Mais arrêtons donc là ce genre de digression.

D'un coup de pied, j'ai envoyé une pierre en direction du loup, il a bondit sur le côté pour l'éviter. Mais j'avais anticipé son bond, et mon épée s'est abattue à toute vitesse. Je l'ai touché, mais pas suffisamment et il a riposté en bondissant sur moi. Je me suis jeté sur le côté pour l'éviter. Il fallait que je me relève rapidement : allongé, je ne pourrais pas résister aux assauts d'Adelard. J'ai commencé par rouler sur le côté, puis je me suis redressé d'un bon. Mais Adelard avait anticipé ma roulade et m'a donc intercepté pendant que je me relevais. Je suis tombé sur le dos, lâchant mon épée. Il a sauté sur mon ventre et à dangereusement approché ses mâchoires de mon visage. J'ai réussi à le repousser en poussant avec mes jambes. Puis je me suis retourné et me suis jeté vers mon épée. J'étais sur le point de l'atteindre quand j'ai ressentit une intense douleur dans le mollet droit. J'ai peut-être hurlé, je ne sais plus. J'ai tenté de le repousser d'un coup en aveugle avec le pied gauche. Je l'ai touché, mais il n'a pas lâché prise. J'ai alors réussit à attraper mon épée. Je me suis retourné en me contorsionnant et je lui ai planté mon épée dans le flanc. Il a poussé un long gémissement et m'a lâché.
Je me suis rapidement relevé et me suis préparé à le décapiter, on ne sait jamais.
Le regard qu'il m'a alors adressé a faillit me faire baisser mon épée. C'était un regard rempli d'acceptation, il acceptait sa défaite et se résignait à mourir.
J'ai abattu ma lame, lui autant la vie.

« Désolé Adelard... »

J'ai ensuite entrepris de le dépecer tout en prenant soin de ne pas abimer sa fourrure. J'ai posé des bûches sur le lit de braise pour le raviver. Puis j'ai mis la viande à cuire. Ca n'avait pas été facile de dépasser Adelard avec mon épée bâtarde, mais je n'avais pas le choix, et je m'en étais plutôt bien tiré. Pendant que la viande grillait, j'ai commencé à racler la chair restée accrochée à la peau du loup avec une pierre. Je sais tanner une peau de bête, et j'aurais surement pu le faire avec le peu de choses dont je disposais. J'aurais fait un tannage avec la cervelle d'Adelard. Mais je n'avais absolument pas le temps... Je suis donc allé la trempé dans la rivière qui passait pas loin de mon campement, je l'ai laissée la-bas quarante minutes, puis j'ai repris mon grattage afin d'enlever toute la chaire et la graisse qui pourrait pourrir. Bon, c'était pas parfait, la peau allait devenir rêche et dure en séchant , elle allait même surement pourrir au bout d'un certain temps, mais d'ici là, je n'en aurais plus besoin, et c'était mieux que rien. Par contre, il faudra surement une journée pour que la peau sèche, donc je vais passer le lendemain ici... Comme ça, je vais aussi pouvoir en profiter pour me remettre de ma morsure au mollet, qui m'aurait certainement gêné si j'avais dû marcher le lendemain. Bref, je me suis ensuite désinfecté la plaie avec un peu de l'alcool de ma fiole trouvée en prison, j'ai mangé un peu de viande (découpant le reste en fine lamelle pour qu'elles sèchent au bord du feu et puisse ainsi se conserver longtemps), puis j'ai écrit tout ça, et maintenant je vais me coucher. Mais avant, voilà un petit passage écrit par rapport à la trahison des gardes du chapitre précèdent (quand je vous disais que je me faisais chier tout seul sur les routes):

Cet épisode est loin d'être aussi anecdotique qu'on pourrait le croire... Enfin, évidemment que pour moi il n'a rien d'anecdotique, on vient de tenter de me tuer et tout... Mais je veux dire, même pour un lecteur qui n'a rien à branler de ma vie (celui qui saute les passages où je parle de mes états d'âmes, celui qui passe son temps à critiquer ma vision extrêmement ego-centriste de ce monde), bref, même pour lui, ce passage est loin d'être anecdotique. En effet, une analyse profonde des évènements donne un certain nombre de précision sur la situation actuelle : Vous pourrez remarquer que des soldats ont osés m'attaquer alors que je suis un agent spécial des dix. Je suis surement, après les dix, une des personnes méritant le plus de respect de la part des hommes de l'empire : je représente les dieux. Et pourtant, ils m'ont attaqués. Pire, ils se sont ensuite battus avec un autre groupe de soldat. Et tout ça pour quoi ? Pour récupérer un traité qui les mettrait en bonne grâce auprès des dix. Donc, les seules personnes qui sont vraiment importantes dans l'empire, c'est les dix eux-même... Et c'est justement une de leur faille : Ils sont trop en avant, de part leurs pouvoirs magiques et leur direction autoritaire, ils ont crée un état où tout le monde se tire entre les pattes pour les servir.
Les dix ont cette tendance à tout ramener à eux, ainsi, autant Rhall Tark dans son discours parlait d'augmenter la puissance et le prestige de la Mortagie, autant les dix ne diront jamais un truc du genre. Car les dix font ce qu'ils font pour eux, et pas pour l'empire. D'ailleurs, rien que le nom d'empire céleste le prouve : l'empire céleste, c'est le ciel, et qui gouverne le ciel ? Les dieux : donc « l'empire céleste », c'est juste une variante à « l'empire des dieux », ou en l'occurrence, « l'empire des dix ».
Et pourtant les dix ont une politique très stricte en ce qui concerne la hiérarchie, la trahison, et si ces soldats s'en sorte, un simple témoignage les conduira tout droit au gibet. Mais, ça ne suffit pas... En effet, les dix ont, en quelque sorte, crée un état à leur image, rival, prêt à tout pour le pouvoir et la reconnaissance. Ainsi, de même que les dix passent leur temps à tenter de prendre l'ascendant sur les autres en hésitant pas à user de la violence, leurs hommes font pareil entre eux... Et comme je le disais précédemment, les dix n'ont pas su créer le sentiment d'unité que d'autre royaume (la Mortagie par exemple) ont : Ici les hommes ne se battent pas pour l'état, ils se battent pour les dix. Et les dix n'inspirent pas l'amour, ou le respect (par respect j'entends le respect intellectuel et moral), et donc personne ne se bat pour leur permettre de gouverner, peu de personnes sont prêtes à mourir pour eux... Enfin, certes il y a les religieux qui considèrent les dix comme les dix dieux du Stutilitisme, et qui, donc, sont prêts à tout pour eux... C'est d'ailleurs cette croyance qui a permis la première phase de la conquête des dix... Mais, si à l'époque cette motivation était générale, elle tant à disparaître. Premièrement parce que les dix ont, par leur décisions en tant qu'empereur, déçu un certain nombre de personnes, or personne ne vénère des dieux qui ne lui plaise pas, donc certain ont alors estimé que les dix étaient des imposteurs, et d'autre ont carrément changé de religion. Une autre raison, à l'affaiblissement de l'influence religieuse des dix est que, autant la population du bassin Pirkatien était fondamentalement Stutilitiste, autant certaine région récemment conquise par les dix, ont des populations aux croyances différentes... Et ne considèrent donc pas les dix comme des dieux, puisque pour eux, les dieux du stutilitisme n'existe pas...
Résultat, de nos jours, les gens se battent pour gagner les bonnes grâces des dix, rien de plus, rien de moins. Et même, au final, la plupart des soldats de l'armée impériale n'aurait aucun scrupule à trahir les dix si ça leur semblait bénéfique... Heureusement pour les dix, rien ne semble actuellement plus dangereux que de les trahir...
Et donc, personne ne se bat pour permettre à l'empire céleste de vaincre... or les intérêts personnels ne sont pas toujours en adéquation avec ceux de l'état, et donc la concurrence que les dix ont instaurée involontairement dans le pays mène parfois à des actions nuisant à l'état. Cette situation, arrive en général plus tard dans la vie d'un empire. Elle arrive quand l'empire n'a plus d'ennemies, c'est la suite logique à l'âge de fer, c'est la fin logique de l'âge d'or. C'est elle qui amène la décadence et la chute d'un empire. C'est donc inquiétant de la voir si tôt, l'empire céleste passerait il a la décadence sans avoir atteint son âge d'or ? La question est en droit d'être posée, et en une autre situation, j'aurais répondu oui... Mais, les dix ne sont pas des dirigeants comme les autres, et ce qui causa la chute des autres, ne causera pas forcement la leur. C'est aussi l'intérêt de notre époque, il est très rare de voir un roi magicien, alors en voir dix pour un seul et même pays... C'est ce caractère particulier, qui a fait que les rivalités internes soient venues si vite, et je pense que c'est ce caractère particulier qui fera que l'empire résistera encore un moment. En fait, je pense encore que l'empire céleste est la puissance actuelle avec le plus de chance de fédérer le continent. Mais ça, seul le temps nous le dira.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 21:40

Citation :
« Putaint de temps de merdes ! »

sans le t après le premier mot, et sans le s après le dernier.

Je ne comprends pas exactement en quoi le deuxième est pire que le premier, il y a du brouillard ou quelque chose comme ça ?


Citation :
mes pieds me tance violemment

tancent

Désolé j'ai mis un peu de temps pour venir lire ton nouveau chapitre, week end très mouvementé. Reprenons ^^ Je te donne mes observations au fur et à mesure de ma lecture :


Citation :
mes jambes font la sourde oreilles

oreille

Citation :
En plus, il fait de plus en plus frai,

répétition de plus, et "frais"

Citation :
Il m'a entendu et c'est retourné

s'est

Alors sur le comportement du loup, je suis absolument d'accord qu'utiliser des charognes pour en attirer un faible est une très bonne idée, par contre il ne faut surtout pas les faire griller, les loups particulièrement les plus faibles ont bien peur du feu et ne s'en approcheraient pas. Enfin je pense.





Citation :
fasse à un loup

face

Citation :
« Viens ici, petit fils de putes »

sans le s à la fin.... à moins que peut être un gigolo et une prostituée... Wink


Tu te répète un tout petit peu sur le paragraphe où tu explique que les deux mettent leur vie en jeu, c'est une très bonne idée, mais raccourcit un peu le paragraphe serait encore plus percutant.

Citation :
lui autant la vie.

ôtant

Citation :
elle tant à disparaître.

tend


Pas mal la refléxion politique ^^


Bon chapitre on ressent bien la lassitude de Tek, le plan avec le loup est pas bête du tout (hormis l'histoire du feu qui me mets un gros doute ) et l'explication politique fait bien réfléchir, bref un chapitre pas inutile ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeSam 22 Mai 2010 - 17:38

Yo, en fait pour le feu je me suis mal exprimé, j'avais bien pensé au fait que le feu fasse peur au loup, j'ai pour ça que je parlais d'un lit de braise, mais dit comme ça on peut immaginer des braises rougoyantes et tout... En fait, je pensais à des braises maintenant noir, le but du feu étant de propager l'odeur de la viande pour attirer le loup.

Voila, encore merci pour toutes tes critiques.

Bon, je poste la suite, ça fait un moment qu'elle est prete, j'hésite à mettre le reve de début, bon il est chelou, mais c'est normal pour un reve et je trouve qu'il est intéressant car il est l'expression du subconscient de Tek, mais je sais pas...

Enfin, merci d'avance

Chap. 31

Part. 1

J'ai fais un rêve et dans ce rêve j'étais dans une sorte de grand bâtiment, avec des cloisons un peu partout.
Quelqu'un arrive et dit que tout le monde doit se trouver un (ou une) partenaire et coucher avec. Pendant que la personne parlait, je jetais quelques coups d'oeils furtifs à lyse qui m'en renvoyait d'autres.
Puis le signal de départ est donné, tout le monde s'élance pour trouver un ou une partenaire, je commence par me dire que lyse refusera et donc j'avance sans direction particulière en me disant qu'au pire je me retrouverais seul une fois de plus, puis je me dis que si lyse me jetais des regards ce n'était pas anodins donc je prends mon courage à deux mains et je vais la voir, je lui demande si elle veut monter dans ma brouette, parce qu'il y avait une histoire de brouette du genre : il faut transporter son partenaire sexuel dans une brouette, ne me demandez pas pourquoi. Elle me dit non, en riant, je fais demi tour en faisant des efforts pour n'en avoir rien à foutre, puis elle me rattrape et me dit qu'elle plaisantait, avant de monter dans ma brouette.
Je l'emmène dans un coin libre entre deux cloisons et on baise... (enfin, c'est ce que je me suis dit qu'il se passait, après cette scène était très floue et étrange...)
Une fois l'affaire finit, quelqu'un arrive et demande à Lyse si elle veut tenter un autre mec.
Elle a dit qu'elle était plutôt satisfaite de moi, mais qu'elle voulais bien essayer quand même. Elle est donc partie se faire un autre mec. Je suis parti un peu vexé, puis je suis revenue. Elle avait finit. Le mec qui lui avait proposé un autre mec lui a demandé si ça lui avait plu, elle à répondu que ça allait, mais que c'était pas aussi bien que moi... Oui je m'envoie souvent des fleurs dans mes rêves.
La une idée me vient : elle n'arrête pas de vanter mes performances sexuelles, elle a accepté de coucher avec moi... peut-être que j'ai enfin trouvé quelqu'un pour vivre avec moi (oui avec le recul, ça semble assez étrange de vouloir se mettre avec quelqu'un qui vient de baiser un autre... mais bon.).
Mais j'hésite à lui demander, finalement je me décide et j'y vais, mais elle est en train de partir. Je lui dit « est ce que tu... », mais elle accéléré, je me met à courir derrière elle. Elle sort du bâtiment « tu voudrais... » elle arrive dans un cul de sac, je vais la rattraper et lui poser ma question. « est ce que tu voudrait... » Mais la elle se rapetisses, se transforme en souris et passe par un petit troue dans le mur. Alors je me met à genoux et hurle dans le troue du mur « Est ce que tu voudrais vivre avec moi ? » J'espère qu'elle va alors revenir me dire oui... mais rien...

Puis je me réveille, riant de la stupidité de mes rêves... avant de me dire que ce rêve représentait peut-être ma vie... Et de commencer une phase de déprime que je stoppe immédiatement en recommençant à rire de la stupidité de ce genre de rêve et de ce genre de tristesse qu'il amène.
Mais, bon, je me demande bien pourquoi je vous raconte ça...

Il faisait beau, le soleil était présent, et, chose rare, le ciel était dégagé. Mais au final, c'était quand même un temps de m***e : j'avais trop chaud et j'étais crevé.
Ceci dit, j'avais tout de même de quoi être heureux : j'arrivais enfin dans un village. Ce qui tombait à pic, en effet, j'avais fini les lanières de viandes séchées qu'Adelard m'avait fournis, qui, quoique relativement bonnes, manquaient de sel et étaient moins bonnes que le viande grillé que j'avais mangé le soir où j'avais tué le loup, la viande était alors croquante à l'extérieur et juteuse à l'intérieur... mais elle manquait aussi d'un peu de sel.

C'était un petit village. Je ne saurais dire si j'étais en Alcarie ou en Dirembie, géographiquement comme culturellement, les deux régions se ressemble. Le bourg était vide, à cette heure là, la plupart des habitants devaient être dans les champs, quoi qu'étant donné la période de l'année, ils étaient surement plutôt en train de couper du bois pour avoir de quoi alimenter leur chaudière cet hiver, ou alors en train de chercher de quoi réparer les défauts dans leur maison qui laissaient entrer le froid où qui menaçaient de céder sous le poids de la neige. Ce qui est en tout cas sûr, c'est que, comme dit précédemment, le centre du village était vide. Enfin, je dis centre de village, mais ne vous y trompez pas, ce n'était pas grand-chose, une auberge, une église, un fournil, un puits et trois maisons... La plupart des habitations dudit village étaient, en effet, près des champs, c'est fréquent dans les villages paysans, c'est plus pratique, ça économise les transports, ça permet d'être sûr que personne ne viendra voler où saccager son champs, et ça permet au seigneur de savoir immédiatement quel champ appartient à qui.
Guidé par mon instinct, et par la force de l'habitude, je me suis immédiatement dirigé vers la taverne. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pu savourer une bonne bière bien fraiche, et je me réjouissais à l'avance de ce plaisir raffiné que les joies de la civilisation allaient me permettre de savourer.
L'auberge n'était bien grande, en effet, à part quelques pecnots et trois quatre voyageurs, elle ne devait pas avoir beaucoup de clientèle. Et elle avait encore moins de clientèle quand je suis arrivé, elle était fermée... Je n'ai pas eu le temps d'être déçu, car j'ai aperçu, au loin, une troupe de cavaliers se rapprochant du village.
En soit, un groupe de cavalier c'est pas forcement passionnant, mais quand ils sont armés et portent des étendards Terlades... C'est tout de suite plus intéressant... J'ai lâché un petit juron, les Terlades sont en guerre avec l'empire... Et moi je n'avais pas de cheval pour m'enfuir... Et il était trop tard... J'ai rapidement balayé le village du regard à la recherche d'un endroit ou me cacher. L'église était fermée, le fournil aussi, de même que les quelques maisons, un vrai village fantôme... les cavaliers se rapprochaient rapidement.

« Merde... m***e... Merde »

C'est en gros ce qui m'a traversé l'esprit, même si c'est évidemment grossièrement résumé (grossièrement est en effet le terme approprié), il y avait des mots entre les « m***e[s] ».
J'étais sur le point de crocheter la porte de la taverne quand j'ai remarqué que la porte des écuries de ladite auberge n'était pas verrouillée. Je suis vite entré. Il n'y avait aucun cheval, il y avait de la poussière, et il y avait encore du foin. Je me suis accroupis dans un coin, l'écurie était en bois et je pouvais observer par un trou tout ce qui se passait dans le village.
Les cavaliers se sont rapprochés et sont finalement arrivés. Ils sont entrés dans le village en hurlant pour effrayer les habitants... Mais il n'y avait personne à effrayer... Les Terlades se sont regardés quelques instants, puis ont finalement décidé que même si il n'y avait personne, il fallait quand même qu'ils fassent un coup d'éclat. Qu'ils ne soient quand même pas venu pour rien... Je ne parle pas leur langue, je n'aime pas apprendre les langues étrangères, mais j'ai quelques bases, et j'ai compris quelques jurons... Ils sont allés fouiller les maisons pour vérifier qu'il n'y avait personne, ça a dû durer une demie-heure et ils n'ont effectivement trouvé personnes... La fouille de l'écurie a d'ailleurs été torchée, et je n'ai eu qu'à me cacher derrière trois-quatre caisses pour passer inaperçu.
De dépit, ils ont allumé des torches et en ont balancé un peu partout dans le village, c'était toujours ça de fait. J'ai entendu quelques torches tombées sur les écuries, il n'y avait plus qu'à espérer que les Terlades partent rapidement que je puisse sortir. Ils l'ont fait. Après avoir poussé un petit soupir de soulagement, je me suis levé, me suis épousseté, enlevant ainsi la paille et la poussière qui s'étaient accrochées sur la peau d'Adelard, peau que je portais comme une cape. J'allais sortir, quand j'ai entendu un bruit venant du fond de l'écurie. J'avais encore un peu de temps avant que le bâtiment prenne feu, j'ai donc décidé d'aller voir la source de ce bruit, qui sait, ça pourrait être intéressant. Au début je n'ai pas vu grand-chose, il faisait sombre, mais le feu c'est propagé et a éclairé la pièce.

« Ho... »

Dans la paille, je voyais un dos d'homme, et sous ce dos d'homme, il y avait une femme. Une main était posée sur la bouche de la femme pour l'empêcher de crier et l'autre main de l'homme était placée bien plus bas, si vous voyez ce que je veux dire... En soit, qu'une paysanne se fasse violer par un paysan, ça va pas m'empêcher de dormir, mais agir pouvait m'attirer la reconnaissance de la paysanne, ce qui pouvait être utile : il me fallait des vêtements, de la nourriture et une monture (enfin, un cheval quoi)... Ce serait la moindre des choses que, pour me récompenser, elle m'offre tout ça...
J'ai inspiré, prenant un air sombre et mystérieux. J'ai posé mon épée bâtarde sur mon épaule droite, puis je me suis approché et d'un coup de talon négligeant. J'ai fait rouler l'homme dans la poussière, libérant la paysanne.

« Dégage, c'est pas tes affaires... Et qui t'es d'abord ?
-Je suis celui qui va te tuer si tu ne part pas dans les cinq secondes qui suivent. »

J'avais pris une voix grave. J'avais le style avec mon épée bâtarde, mon air arrogant, ma pose victorieuse et je bénéficiais de l'effet de surprise. Ceci dit, l'absence de bottes et de pantalon devait certainement diminuer l'effet imposant que je me donnais... Et la cape en peau d'Adelard ne devait pas non plus jouer en ma faveur... Surtout qu'elle puait un peu... Mais le simple fait que j'ai une épée a suffit à faire partir le violeur.

« Merci monsieur, merci.
-Ce n'est rien. »

A peine avais-je répliqué qu'elle commençait à partir, et avant que je ne réagisse, elle était sortie de l'écurie.

« Merde »

Je me suis repris et je l'ai rattrapé en courant.

« Attendez, n'ai-je donc pas le droit à une récompense pour vous avoir sauvé ?
-Écoutez, je ne veux pas vous vexer, mais si je n'ai pas couché avec l'autre, ce n'est pas pour le faire avec vous...
-Je... Non, je parlais d'une récompense en nourriture et en vêtement...
-Hum... Si mon... »

Elle a semblé hésité, comme s'il y avait un problème l'empêchant de m'aider... Ou comme si le fait que je l'ai sauvé d'un viole, ne méritait pas de récompense...

« Il y a un problème ?
-Non, non, venez, j'habite un peu plus loin. »

Bon, je l'ai suivis...
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 10:00

D'accord pour le feu vu comme ça, suffit juste que tu le précise un peu mieux.


Rien de spécial à dire sur le chapitre d'aujourd'hui. Le scénario avance, il se passe des trucs. Pas ma.

Citation :
J'ai fais
fait

Citation :
Quelqu'un arrive et dit que tout le monde doit se trouver un (ou une) partenaire et coucher avec. Pendant que la personne parlait, je jetais quelques coups d'oeils furtifs à lyse qui m'en renvoyait d'autres
La première phrase est au présent la deuxième au passé, ça ne va pas.

Citation :
Une fois l'affaire finit,
finie

Citation :
Le mec qui lui avait proposé un autre mec
Tu répètes mec un peu rapidement. En plus la formulation est moyenne.



Citation :
, mais elle accéléré
accélère

Citation :
par un petit troue dans le mur.
trou
Citation :
les deux régions se ressemble.
ressemblent
Citation :
beaucoup de clientèle. Et elle avait encore moins de clientèle
répétition
Citation :
car j'ai aperçu, au loin, une troupe de cavaliers se rapprochant du village.
concordance des temps, j'avais aperçu.

Citation :
Il n'y avait aucun cheval, il y avait de la poussière, et il y avait encore du foin
Répétition de "il y avait" un peu rapide.

Citation :
J'ai entendu quelques torches tombées sur les écurie
tomber

Citation :
s'est
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 10:30

Je me suis régalé à rattraper ce retard.

Ce Tek....quel drôle, n'empêche !
A quand la suite ?

Citation :
crevasses piégeuses qu'elle contient, ni les cailloux pointus en embuscade qui attendent mon passage pour agresser mes pieds

Invention, mais c'est bien d'être créatif cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 14:49

Merci ^^

Chap.31

part 2


« Dites, qu'est-ce que faisiez la ?
-Je me faisais violer, vous n'aviez pas remarqué ?
-Je veux dire, au centre du village... Je doute que l'autre vous ai traîné sur deux kilomètres pour vous emmener dans les écuries, vous deviez déjà être au centre du village... Donc, pourquoi est-ce que vous y étiez ?
-En quoi ça vous regarde ?
-En rien... C'est juste que j'avais eu l'impression que le village était abandonné et que je ne m'attendais donc pas à trouver quelqu'un la-bas...
-Il n'est pas abandonné, il est juste presque vide.
-Pourquoi ?
-La guerre : une partie de la population à rejoint l'armée divine, une autre partie a quittée la région car elle était devenue trop dangereuse, quelques-uns ont rejoints les rebelles, ou les bandits ce qui revient au même... Et les quelques habitants restants vivent près de leur terre.
-Et vous ?
-Je vis près de mes terres... J'allais au fournil pour faire du pain.
-Et... Ces terres appartiennent à un seigneur ?
-Non, l'ancien est mort il y a quelques semaines, tué par des Terldades... Ou des bandits, des rebelles voir des soldats de l'armée divine... De toute façon le résultat est le même...
-Et personne ne l'a remplacé ?
-Toute sa famille est morte à ce que j'en sais.
-Et personne n'a été nommé pour le remplacer ?
-Qui nommerait notre seigneur ? Les Terlades, les dieux ?
-Ces terres appartiennent à l'empire céleste.
-Peut-être... Pour-être honnête, je n'en sais rien et je m'en contrefiche, que ce soit les dieux ou les Terlades ça ne changera rien... Et j'aime autant ne pas avoir de seigneur qui nous écrase sous ses différentes taxes...
-Mais un seigneur vous aurait protégé de l'attaque des Terlades...
-Vous croyez ?
-Si vous mourriez tous, il ne toucherait plus beaucoup de taxes...
-Peut-être... »

Je n'ai pas insisté... Sur la route nous avons croisés quelques autres paysans. Ils semblaient paisibles, comme si rien ne s'était passé.

« Pourquoi est-ce que personne ne semble choqué par le raid Terlades ?
-Pourquoi le serions nous ?
-Ils auraient pu vous tuer...
-Si ça n'avait pas été eux, ça en aurait été d'autre. Nous subissons un raid par semaine. Et avant que notre seigneur ne meurt, c'était lui et ses hommes qui venaient nous violer et nous piller, nous n'avons pas le temps de nous lamenter, ça sera bientôt l'hiver et il faut se préparer.
-Hum... »

Je déteste les gens désabusés, on ne peut pas avoir une conversation convenable avec eux, et encore moins un débat... Je lui dirais que ces raids sont une bonne chose, qu'ils nettoient le continent de la pourriture paysanne qu'elles et ses congénères représente, elle me répondrait juste « hum » ou « peut-être » ou encore « si vous le dites »...
Enfin, on est finalement arrivés chez elle, une petite maison en bois à un seul étage. Il devait y avoir trois pièces, plus une cave. Pas de fenêtres, évidemment.

« Il reste un peu de soupe et de pain de ce matin si vous voulez.
-Parfait. »

Je me suis assis sur une chaise en bois grossièrement assemblée, face à une table en bois de même facture. La soupe était sur le feu et elle m'a donc immédiatement apporté la pitance. Servi dans une écuelle en bois, la soupe était surtout composée de choux et de pommes de terres, rien de bien appétissant, mais j'avais vraiment faim, en plus c'était chaud et pas mauvais. Tout en mangeant un peu de pain, j'ai rapidement vidé mon écuelle, elle m'a resservit.

« Je tiens encore à vous remercier pour tout à l'heure.
-Ce n'est rien.
-Si, vous m'avez sauvé, et je crains qu'un peu de soupe et quelques vêtements ne suffisent pas à épancher ma dette.
-Ba... Si vous aviez un cheval, je ne dirais pas non.
-Je n'en ai pas.
-Bon, ba alors ça suffira.
-Non, mais je sais comment vous remerciez.
-De l'argent ?
-Je n'en ai pas non plus. Mais j'ai mon corps.
-Je croyais que...
-J'ai changé d'avis... Alors, ça vous intéresse ?
-Heu... »

Bon, ça aurait été malpolie de refuser, puis elle était pas mal...

« Bon, d'accord.
-Venez.
-Je préférais d'abord finir de manger.
-Ne me faites pas attendre...
-Je... »

Avant que je finisse, elle avait fait tomber la robe de laine qu'elle portait.

« Bon... »

A ce moment j'ai pensé un truc du genre « purée, j'ai la côte en ce moment », y avait déjà Lyse qui m'avait allumé, à croire que mon charme naturelle se faisait de plus en puissant...
Je l'ai suivi jusqu'à sa chambre. Elle s'est allongée sur sa couche, c'était une paillasse recouverte de paille à même le sol... J'ai commencé à me dévêtir, quand.

« Espèce de ptit fils de pute, dès que j'ai l'dos tourner tu vas t'taper ma femme ! »

Un homme, était entré, un vieux barbus, visiblement bourré.

« Non... Il ne s'est rien passé, regardez je suis encore relativement habillé... Je ne faisais que me changer.
-Vous êtes p'tetre encore habillé, mais si j'étais arrivé deux minutes plus tard vous étiez nue.
-Mais... non. Pourquoi est ce qu'on serait nue ?
-Parce que t'était en train de t'déshabiller pour la sauter spèce de p'tit salopiaud
-Mais... Vous avez le raccourci facile vous, vous voyez deux personnes peu habillés qui semble en train d'enlever le peu de vêtements qui leur restent et immédiatement... Enfin, je vous laisse.
-Attend voir, bâtard d'pédé, tu crois que je vais t'laisser partir après qu't'ai tenté de t'faire ma femme ?
-Ba... Pourquoi pas ? »

De son côté la paysanne n'a rien dit. Avant que le nouveau venu me réponde, je me suis dirigé vers la sortie, je suis passé à côté de lui et suis allé récupérer mon épée et mon sac.

« Attention ! »

Je me suis retourné à temps pour voir le mari (car c'était visiblement ce qu'il était) me foncer dessus, un couteau à la main. J'ai empoigné ma bâtarde, près au combat.

« Espece d'enfoiré d'crétin, j'vais t'apprendre à t'taper ma femme ! »

Un mec avec une épée bâtarde, contre un paysan bourré, armé d'un couteau, le duel était inégal.
Profitant de mon avantage en terme de porté, j'ai frappé de taille. Il a reculé juste à temps.

« C'pas ton épée qu'va t'proteger ptite m***e de truie. »

Il a pris une chaise et me l'a lancé dessus, j'ai esquivé d'un pas de côté. Il en a profité pour me foncer dessus. J'ai levé mon épée et ai frappé. Je l'ai touché à l'épaule, mais il ne s'est pas arrêté, et m'est rentré dedans, m'envoyant en l'air. Je me suis étalé contre le mur derrière moi. Ma tête tournait, j'étais pris de vertige et des tâches noires ont commencé à envahir mon champ de vision. C'est alors qu'une pensée m'a traversé l'esprit : que le porteur d'un traité de paix, dont les conséquences sur le monde seront durables, se fasse tuer par des gardes qui ont tenté de l'arnaquer c'est con, mais ça va. Qu'il se fasse tuer par un animal sauvage, ça passe encore... Mais se faire buter par un pecnot à moitié saoul parce qu'il avait tenté de coucher avec sa femme... non, la c'est vraiment la honte...
Cette pensée m'a donné un regain d'énergie considérable. Mais autant dans les livres, cette remotivation permet au héro de se relever, de faire fi de ses blessure... Autant dans mon cas, ça m'a pas empêché de sombrer dans les ténèbres de l'inconscient... Pourtant, je vous assure que j'étais motivé et que l'assimilation : inconscience égal égorgeage me donnait vraiment envie de rester conscient... En fait, je n'ai pas vraiment remarqué que je perdais conscience, et je ne crois pas m'être évanouis, j'ai juste perdu toute notion de temporalité. Je suis, ainsi, resté par terre, près du mur pendant un temps relativement long, mais je continuait à penser, je pensais au ralentit, et je pensais tout le temps la même chose (un truc du genre « ne perd pas connaissance »). Jusqu'au moment où je me suis dit : « purée, mais qu'est-ce que vous la ? ». Je n'avais, en effet, pas souvenir d'être tombé... Je me suis alors rapidement levé, mais de forts vertiges m'ont obligés à me tenir appuyé au mur. A ce moment là, j'ai pensé un truc du genre « Mais... je suis encore en vie ? », cette pensée a rapidement été suivie par un balayage superficielle de la salle avec mon regard. Le mari bourré était à côté de moi, allongé, la gorge tranchée. Mon état de semi-sommeil, m'a empêché d'être surpris. Assise sur une chaise, la paysanne me regardait en souriant. J'ai fait un effort pour reprendre mes esprits.

« Vo... votre mar...i ?
-Il est mort.
-Co...Co... Comment ?
-Je l'ai égorgé... Mais, venez vous asseoir et mangez un peu, vous ne semblez pas dans votre écuelle. »

J'ai obéi, au bout de quelques minutes, j'ai retrouvé mon état normal, ou du moins me sentais-je relativement mieux.

« Vous avez tuée votre mari ?
-Oui.
-Ha... Pourquoi ?
-Parce que j'en avais envie.
-Vous aviez envie de tuer votre mari ?
-Oui. C'était un vieil ivrogne stupide, laid et puant. Qui plus est, il me battait.
-Attendez... Vous ne m'auriez pas invité chez vous, dans le fin que votre mari nous surprenne au lit ?
-Si.
-Votre plan était qu'il tente de me buter et que, pour me protéger, je le tue ?
-Oui.
-Et comme j'ai merdé, vous avez fini le travail... Mais pourquoi ne pas l'avoir simplement égorgé dans son sommeil ?
-Si j'avais fait ça, tout le monde aurait su que je l'avais tué... Et j'aurais été brulé pour sorcellerie...
-Vous êtes une sorcière ?
-Non, mais les femmes qui assassinent leur mari, sont toujours brulées pour sorcellerie.
-Et donc, après mon départ, vous allez dire à tout le monde que j'ai tué votre mari ?
-Et que vous m'avez violé, oui. J'ai posé une pile de vêtement ici, ils appartenaient à mon mari, mais il n'en a plus vraiment besoin... Et j'ai mis de la nourriture dans ce sac.
-Merci. »

J'ai pris les vêtements, j'ai aussi pris les bottes du mari, elles étaient un peu trop grande, mais c'était mieux que rien...
Pour le cheval, j'ai dû faire sans, il n'y en avait plus dans le village, tous partis à la guerre (volontairement ou pas...).
J'ai couché avec elle, puis je suis parti.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 17:45

C'est toujours bien sympa à lire ( avec les dialogues mâtinés, de derrière les fagots^^ Wink ).
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 20:05

Sympa, rapide, plaisant, qui fait sourire Smile Comme d'hab Smile

Citation :
avant que notre seigneur ne meurt,
meure

Citation :
Je l'ai suivi
suivie

Citation :
plus tard vous étiez nue.
nu
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeVen 2 Juil 2010 - 18:29

Merci


Chap. 32
Part. 1

Pirkatia, enfin. La ville était sous la pluie, une pluie froide et glaciale, une pluie qui, dans quelques mois, sera remplacé par de la neige. Je n'étais pas mécontent d'arriver, ce voyage avait été un vrai calvaire. J'allais enfin pouvoir me laver (et tenter de me débarrasser de cette purée d'odeur de cheval), mettre des vêtements corrects, manger un bon reps chaud, et boire une bière fraiche. La vie d'agent des dix n'est décidément pas une sinécure, même si je doute que se retrouver seul dans la campagne sans monture ni vêtement arrive souvent.
Les fumés s'élevaient au-dessus de la ville, et tout cela semblait bien calme, ce n'était que la fin d'après-midi, mais ce genre de temps donne l'impression d'être au beau milieu de la nuit.
Finalement, entré en ville n'était peut-être pas une bonne idée, si j'entrais les dix auraient vent de ma présence, forcement... Et j'imagine qu'ils auront une nouvelle mission à me confier... Il était peut-être encore temps, de fuir, afin d'éviter de devenir un chien à la botte des plus grands dictateurs du continent... Notez bien, que ce qui me gêne la dedans, ce n'est pas le mot dictateur, mais les mots chien et botte... Je suis le genre de personne qui se flatte de leur neutralité, d'être uniquement un observateur, et donc d'avoir une vision objective (en fait, je suis le genre de personne qui se flatte de beaucoup de choses)... Et là, je me retrouve embarqué dans une guerre... Je nourris l'espoir que les dix me libérerons après que je leur ai donné le traité, mais personne ne quitte les dix en vie... Surtout quand on peut encore leur être utile en les servant, et je peux encore leur être utile... Et là encore je suis con, je tiens absolument à ce qu'ils me considèrent comme quelqu'un de compétant qui pourrait leur être utile... Alors que mon plus grand souhait est qu'ils ne fassent plus appelle à mes services...
Ba... Si je désertais, il faudrait que je quitte l'empire céleste, sinon les dix me retrouveraient et me tuerais, mais pour aller où ? Et encore, ça aurait peut-être été vrai il y a un ou deux mois, mais maintenant que j'ai servis les dix, que j'ai fait preuve de mes compétences, je risque d'être victime de mon succès, en d'autres termes, où que j'aille, ils enverront des assassins à mes trousses... Bon, peut-être que je me crois plus important que je ne le suis, c'est vrai quoi, au final je ne suis qu'un larbin... Mais, quand même, mieux vaut être prudent... Enfin, j'ai réussi une mission, autant aller m'en vanter, j'aviserais ensuite.

J'ai éperonné ma monture et suis entré dans la ville.
Oui, ma monture, un cheval baie, assez docile. Comment je l'ai eu ? Héhé, heureusement que j'ai écrit ce journal pour raconter ma vie (entre autre chose), sinon personne ne l'aurait jamais su.
J'avais quitté la paysanne depuis quelque temps, une dizaine de jours peut-être. Je suis alors arrivé en Dirembie, sûrement la région la plus merdique du continent, ça pue, c'est moche et en plus c'est dangereux. Des putains de marécages remplies de plantes toxiques, de serpents et de créatures inconnues... Sûrement le lieu le moins connus du continent, et pour cause : presque personne ne veut aller l'étudier, et les quelques mecs assez barge pour le faire ne survivent généralement pas longtemps. Heureusement, il y a une route qui passe au milieu, et quelques espaces ont été aménagés pour pouvoir faire halt... Mais, même comme ça c'est dangereux, personne n'entretient les lieux. Et moi, comme un con, j'allais traverser ça à pied, en d'autres termes, j'allais passer des semaines dans ce coin...
Bref, je devais être en Parmitie depuis deux jours, deux jours de m***e, assurément. Le soleil tombait, et je m'apprêtais à faire halt, quand je suis passé devant un petit campement au bord de la route. Un homme y dormait, et, plus important, un cheval me fixait bêtement. Je suis un expert en message envoyé par le regard, et j'ai immédiatement compris ce que son regard voulait dire, il voulait dire : « Tekmerak, vient m'aider à m'évader, en échange je te servirais de monture. » Écoutant mon grand coeur, j'ai accepté de l'aider et je me suis approché pour défaire le noeud qui l'attachait à un arbre.

« Et toi ! Qu'est-ce'tu veux ? »

Non, ce n'était pas le cheval qui parlait, mais son maitre qui venait de se réveiller... J'avais pourtant été discret... Il ne devait pas dormir, une embuscade ?

« Moi ?
-T'es pas en train d'me voler mon ch'fal la ? » A l'écrit ça rend bizarre, mais phonétiquement c'est bien comme ça que ça se dit quand on va vite (cheval)
« Heu... Si... Désolé. »

Je me suis mis en position de combat, ma bâtarde à la main.

« Mais j'ai pas le choix... Et je te conseille de me laisser faire. »

J'ai accompagné ma tirade d'un petit sourire sympathique, pour adoucir le côté agressif des paroles.

« C'est mon ch'fal » A l'écrit ça fait décidément vraiment bizarre... « Prend t'en un autre. »

Il a sorti une épée et c'est, lui aussi, mit en position de combat.

« Mais... C'est mes bottes ! »

Oui, mes superbe bottes en cuir de cheval que j'avais payé une fortune en Mortagie, les siennes y ressemblaient comme deux gouttes d'eau... Expression stupide, qui quand on y réfléchit, ne cadre pas avec ce que j'ai dit avant : deux gouttes d'eau se ressemblent peut-être, mais ce ne sont de toute évidences pas les mêmes... Or, ces bottes étaient les mêmes que les miennes, pour dire vrai, c'était même les miennes. Il avait mes bottes, mes bottes, voilà qui signait son arrêt de mort.
Je me suis préparé à charger, prêt à botter le cul de ce voleur de bottes, avant de le débotter... Il oscillait un peu de droite à gauche, le con était bourré (en fait, je l'avais déjà remarqué à sa voix pâteuse). Hum... Les adversaires ivres ne me réussissent pas en ce moment, je suis donc resté prudent. Il a commencé à s'avancer vers moi. Il a trébuché, il est tombé. Il ne s'est pas relevé, le con avait perdu connaissance. Il devait vraiment être bien beurré...
Je me souviens m'être demandé s'il avait perdu connaissance parce qu'il était tombé (donc s'était assommé sur la pierre), ou si, au contraire, il était tombé parce qu'il avait perdu connaissance (directement à cause de l'alcool donc), enfin, l'alcool avait en tout cas forcement un rôle dans tout ça. Et d'ailleurs là aussi, j'avoue avoir vu un mystère à résoudre : pourquoi est-ce que ce con avait bu jusqu'à être bourré au point de ne plus pouvoir marcher sans tomber ? Je veux dire, c'est stupide, si je n'étais pas venus, il aurait eu, le lendemain, une gueule de bois monstre... Et il aurait eu du mal à voyager...
Bon, étant donné que j'allais lui piquer tout ce qu'il avait, mieux valait le tuer, qu'il ne tente pas de se venger plus tard. Je l'ai donc égorgé proprement, avec sa dague. J'étais en train de lui enlever Mes bottes, quand j'ai compris : il avait une vilaine blessure au flanc, un coup d'estoc... Il avait bu pour calmer la douleur, et pour, comme qui dirait, se désinfecter de l'intérieur. Quant à l'origine de cette plaie, j'ai une piste plausible : Je ne le reconnais pas, il n'a donc pas fait partie des gardes qui m'avaient agressés... Pourtant, il avait mes bottes, que j'avais laissées dans ma tente... Donc ça devait être un pillard, il chevauchait tranquillement, quand il avait vu mon ancien campement, avec des cadavres un peu partout. Et il a décidé de récupérer ce qui avait de la valeur... Mais un des cadavres que notre gentil pilleur a fouillé, n'était pas vraiment mort, ou était du moins assez vivant pour lui planter son épée dans le ventre...
Bref, j'ai récupéré mes bottes, un peu de sa nourriture, une dague, l'alcool qui lui restait et trois quatre autres choses... Puis je suis partis avec son cheval.

Peut être que dans quelque temps il y aura une nouvelle légende racontant qu'un homme qui s'était fait voler ses bottes par des bandits, s'est retrouvé en parmitie, et que sans bottes il a marché sur une épine empoisonné (ou sur un serpent qui l'a mordu en retour) et qu'il en est mort... Depuis il hante les marais de Parmitie en tuant tous les passants pour leur voler leurs bottes : Cet illustre personnage répondant au doux nom du débotter de parmitie.
Ça serait un drôle de moyen d'accéder à la postérité, mais ça serait toujours ça
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 22:35

Le retour en force de Tek après une longue absence ^^ (faut dire agir en parallèle au début et au milieu de l'histoire c'est du boulot ^^)


Citation :
sera remplacé par de la neige
concordance des temps : Serait plutôt.

Citation :
La vie d'agent des dix n'est décidément pas une sinécure,
Encore un problème de temps. Même si ça c'est encore vrai, c'est une conclusion qu'il a atteint à l'époque pas maintenant non ?

Citation :
entré en ville
entrer

Citation :
si j'entrais les dix auraient
Là tu répètes le verbe entrer un peu rapidement.

Citation :
quelqu'un de compétant
compétent

Citation :
me retrouveraient et me tuerais
.... y a rien qui te choque ? Razz

En fait le problème de concordance des temps est partout tu passe très facilement du passé au présent dans le même fil narratif ça rends le résultat un peu confus.

Le passage sur le cheval est marrant Wink

Citation :
je te servirais
servirai

Citation :
faire halt
halte

Voilà désolé j'ai plus de batterie je ne m'étends pas plus. Le texte est tjs marrant et spontané continue comme ça, et gaffe au temps.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 15:34

merci pour ta correction ^^
En fait, j'ai pas mal avancé, mais la flemme de corriger, l'attente des resultats du bac, la chaleur... Enfin voila quoi, ^^

la suite :

Chap. 32
part. 2


Pirkatia est, sans contestation possible, la plus impressionnante ville du continent, rien n'à voir avec la sale et puante Kalsad. Je me suis immédiatement rendu au donjon des dix, comme ça, ça sera fait. En me voyant arriver, le gade à la porte du donjon, c'est écarté pour me laisser entrer.

« Vous me laissez entrer comme ça ?
-Vous êtes déjà venus, donc vous avez le droit de revenir.
-Vous vous souvenez de moi ?
-Oui : La première fois, vous avez refusé d'entrer... Et la deuxième fois, vous étiez inconscient.
-Vous... Vous souvenez de tous ceux qui entrent dans le donjon ?
-Oui, monsieur.
-Vous avez une bonne mémoire...
-En effet, monsieur.
-Mais... Pourquoi est-ce qu'un homme avec une si bonne mémoire, se retrouve à garder une porte ?
-Je ne comprend pas monsieur... En quoi les faits d'être garde et d'avoir une bonne mémoire sont-ils incompatibles ?
-Ba... Le métier de garde n'est pas très... gratifiant, et avec une mémoire pareille, vous pourriez avoir un meilleur métier.
-En réalité, je ne me suis jamais posé la question : mon père était garde, son père aussi...
-Ha... Ba... pensé y.
-Oui monsieur, merci monsieur. »

Il était sympa ce mec. Enfin, je n'avais pas que ça à faire, je suis donc entré.
La sombre citadelle divine n'avait pas changé. J'ai suivi le corridors principale pour déboucher dans la cour centrale. J'ai alpagué un serviteur qui passait par là.

« Excusez-moi.
-Oui ?
-Je cherche quelqu'un, vous pourriez m'aider ?
-Certainement, qui est-ce ?
-Heu... »

Je ne connaissais pas le nom de mon mystérieux employeur... Et là, je passais vraiment pour un con.

« Alors ?
-Vous avez des consignes concernant un certain Tekmerak ?
-Oui, pourquoi ?
-Ba, c'est moi.
-Ho, suivez-moi. »

Il m'a mené dans le dédale de couloir de la forteresse, me faisant finalement entrer dans un grand bureau. A l'intérieur se trouvait la femme qui m'avait parlé lors de ma première visite de la citadelle. Cette femme était logiquement mon mystérieux inconnu et donc une des dix (j'ai déjà, en partie, expliqué la réflexion menant à cette conclusion... et puis de toutes façons vous n'avez pas besoin de moi pour comprendre).

« Tekmerak ?
-J'ai le traité.
-Hum... Vous êtes du genre direct.
-Et bien...
-Ce n'est pas grave, le protocole ne s'applique pas à mes agents. Vous prétendez donc avoir le traité ?
-Oui. »

Je l'ai sorti de mon sac et le lui ai donné.

« Joli travail, je vais immédiatement envoyer des émissaires officialiser cette alliance. Vous pouvez partir, mais restez dans la capitale. Je vous recontacterais bientôt.
-Je... me demandais si...
-Vous voulez quitter mon service ?
-Et bien...
-N'y pensez même pas.
-Ca... Ca tombe bien, je n'y pensais pas... Je voulais juste vous demandez si vous aviez une auberge à me recommander, et si vous pouviez me donner un peu d'argent. »

Bon, je doute qu'elle m'ait crue... mais fallait bien que je tente.
Elle m'a donnée une bourse et m'a indiqué un établissement réputé pour la qualité de sa nourriture.
J'étais en train de sortir quand elle m'a demandé :

« Vous savez qui je suis ?
-Hum... Vous êtes une des dix.
-Oui, mais mon nom ? »

Bon, il n'y avait que deux femmes parmis les dix, j'avais donc une chance sur deux...

« Martilate ?
-Non. » m***e
« Ervente.
-En effet. Vous pouvez y aller. »

J'y suis allé, l'établissement qu'elle m'avait recommandé était très classe. J'ai pris une chambre, j'allais enfin pouvoir me reposer dans un bon lit. Mais la première chose à faire était de prendre un bain, c'est donc ce que j'ai fait. Pour ce faire, j'avais fait monter un baquet d'eau chaude dans ma chambre. Une fois propre, je suis descendu manger un peu, j'étais crevé et j'avais bien l'intention de me coucher tôt, mais pas avant d'avoir mangé... surtout si la nourriture de mon auberge était aussi bonne que ce qu'on m'avait dit.

« Monsieur ?
-Oui ?
-Comment voulez-vous que le personnel de l'établissement vous appelle ?
-Pardon ?
-Durant la durée de votre séjour, comment voulez-vous que le personnel vous nome ?
-Et bien... Vous pouvez m'appeler « mon seigneur » ?
-Bien sûr.
-Alors, faite-le.
-Bien, mon seigneur. »

J'ai mangé tranquillement. La nourriture méritaient sa réputation et le vin qui l'accompagnait était parfait. J'attaquais un plateau de fromage alipien quand, ce qui était au final très prévisible... peut-être trop, est arrivé : Kado et Bob.
Trop prévisible car c'est la deuxième ou la troisième fois que Kado me fait le coup de la disparition puis de la réapparition « surprise »... Et j'imagine qu'il compte encore me le faire un certain nombre de fois... On se croirait dans un mauvais roman dont Kado jouerait le rôle de l'écrivain sans inspiration : il veut placer des rebondissements, des surprises, pour augmenter l'intérêt d'un roman qui en a bien besoin, mais il ne trouve rien... alors il fait disparaître un personnage important, comme ça, sans raison (soit il le tue et on passe cent pages à lire la tristesse du héros, soit il disparait et on passe cent pages à lire l'incompréhension et la solitude du héros)... sauf que justement ce personnage est important et donc l'auteur doit forcement le faire revenir pour faire avancer l'histoire... résultat on se retrouve avec une disparition, suivi d'une réapparition hautement prévisible, sans que cela ai le moindre intérêt pour l'histoire... Et en plus, il nous fait le coup plusieurs fois... exaspérant.

« Tekmerak !
-Kado...
-Comment va l'ami de Kado ?
-Aussi bien qu'hier, moins bien que demain. » Il m'a fallu quelques secondes pour me souvenir de la formule rituelle.

« Kado est heureux de l'apprendre. Il est d'ailleurs heureux de revoir son ami, tout comme le jeune Bob.
-Heu... salut.
-Ouai salut... Y-a-t-il le moindre intérêt à ce que je demande pourquoi vous êtes la ?
-Kado est venu, car il a ouï dire que cette auberge était la meilleure de la ville.
-Je me disais aussi... »

Ils se sont assis à ma table, se sont fait servir et ont mangés.

« Tekmerak ? »

C'était la première chose que disais Bob depuis leur retour... enfin à part le « Heu... salut. ».

« Oui ?
-Tu ne t'en veux pas de faire un métier dans lequel tu passes ton temps à tuer des gens ?
-Non.
-Mais c'est pourtant totalement immorale... tu n'as jamais de remords ?
-De remords... pour avoir exécuté un contrat ?
-Oui.
-Non, sinon je ne ferais pas ça... Et pourquoi le fait de tuer devrait me gêner ?
-Parce que c'est mal.
-On admire bien les chevaliers qui tuent des centaines de personnes, les stratèges qui causent la mort de plusieurs millier de morts, ou encore les rois qui, en déclenchant des guerres, causent des centaines de milliers de morts... En quoi l'assassinat serait diffèrent ? »

Parce que les deux premiers, par leurs actions, permettent de sauver de nombreuses vies, et parce qu'ils n'ont pas le choix... parce que les trois premiers sont censés tuer pour le peuple, pour leur pays... Alors que l'assassin le ferait pour lui, pour l'argent... Mais, Bob ne l'a pas dit, je n'ai donc pas eu à contrer cet argument... Ce qui, soit dit en passant, serait assez facile, il suffirait de dire que justement les guerriers, stratèges et rois ne tuent (ou font tuer) que pour eux, pour leur gloire, leur fortune, leur pouvoir, mais certainement pas pour sauver ou aider qui que ce soit d'autre... Là, on pourrait me rétorquer que c'est peut-être vrai pour certain, mais pas pour tous. Ce à quoi je répondrais que les assassins c'est pareil, certain le font pour sauver leur pays, pour sauver des vies, pour sauver leur famille, que les destins de nombreux royaumes se sont joués sur des assassinats... Alors, mon adversaire, voyant la voie sans issu, changerait de sujet et partirait par exemple sur le fait que, contrairement aux autres, l'assassin tue par traitrise, ne laisse pas de chance à l'autre de se défendre... Là, je pourrais d'un, jouer sur le fait que les stratèges et les rois font tuer et ne tue même pas, ils ne laissent donc aucune chance à leur victime de les tuer, en ce sens l'assassin est plus réglo puisqu'il va lui-même tuer sa cible...
Ensuite en ce qui concerne le guerrier, la plupart n'ont pas eu le choix et aurait préféré ne pas se battre de près, et après sachant que je ne pourrais pas convaincre qui que ce soit que les guerriers attaquent plus par traitrise que les assassins, je changerais à mon tour de sujet : les guerriers respectent moins leur cible : ils ne les connaissent même pas, ils ne savent même pas vraiment pourquoi ils les tuent, ils les tuent violemment puis les laisse trainer par terre et se faire piétiner par les autres guerriers, alors que l'assassin sait tous de sa cible, il a pris le temps de la connaître et il sait pourquoi il la tue, ce qui est en soit une preuve de respect, une preuve d'intérêt, et l'assassin il choisit ses victimes, contrairement au guerrier qui tue ceux qui sont en face de lui parce qu'on lui a dit de les tuer, et c'est tout... Ce qui est une preuve d'indifférence envers la victime qui bafoue sa mémoire... et il sauterait sur la perche que je lui ai tendu sans le vouloir, en me disant que justement, le guerrier ne tue pas par choix, mais par nécessité, alors que l'assassin choisit de le faire, ce qui est d'autant plus méprisable... Et là, après avoir moi-même rétrécie le champ du débat, je le rélargirais en disant que les rois aussi ont le choix... Là, il me dirait surement que non, justement ils ne l'ont pas non plus : les stratèges obéissent aux rois, et les rois font ce qui est bon pour leur peuple car c'est leur devoir...
La je pourrais de nouveau lancer le fait que les rois ne font pas ce qu'ils font pour leur peuple, mais qu'ils le font pour eux-mêmes... Mais je répondrais plutôt qu'à ce compte-là, les assassins n'ont plus n'ont pas le choix, pas plus que les soldats ou les stratèges : comme les stratèges et les soldats, ils obéissent aux ordres, et comme les soldats ils n'ont pas le choix dans le sens où, si ils ne le faisaient pas, ils mourraient de faim... Là, il me dirait que justement les assassins peuvent choisir d'autre moyen de gagner leur vie, je lui rétorquerais que les soldats aussi, il me dirait que non... Et là, je lancerais un débat philosophique sur la notion de choix en disant qu'on a toujours le choix... comme tout débat philosophique, il n'aura jamais de fin, et le débat sur l'honorabilité de l'assassin prendra donc fin...

« Tu as peut-être raison... » Oui, Bob est moins marrant que mon interlocuteur imaginaire.
« Tekmerak essaie de convaincre Bob ou lui-même ?
-Quoi ?
-Si Tekmerak n'avait réellement aucun problème avec la moralité de son métier, il ne tenterait pas de se justifier en ce comparant à d'autre métier...
-Non, je ne me permettrais pas un moralisme de si mauvais goût, je n'ai aucun problème avec ma profession, je me contentais de répondre à Bob.
-Si Tekmerak le dit... »

Enfin, je défends mon métier, mais, soit dit en passant, moralement il est à chier, pas que le fait de tuer soit mal... Ça je m'en fous... Non, le problème est que l'assassinat ne respecte pas la loi et ça ça craint... Les voleurs eux se défendent toujours de heurter la morale, ils disent qu'ils ne tuent personne, qu'ils n'ont pas le choix, que ce métier est aussi honnête que celui de marchand (et c'est vrai que la plupart des marchands sont des voleurs aux magouilles douteuses), mais moralement je ne les estime pas plus que les assassins, en fait je les estime même moins, parce que tous les voleurs prétendent ne rien faire de mal et le pire c'est qu'ils le croient. Les voleurs (et les assassins) sont de véritables crevures : ils ne respectent pas la loi... La loi, l'état, ont pour but d'améliorer la vie des gens et quoi qu'en disent quelques pseudos philosophes et tous ces types qui passent leur temps à se lamenter, ils le font. Mais voilà, pour qu'une loi fonctionne, il faut que les gens la respecte, ça semble évident... Et ça, les voleurs ne le font pas, en soit il n'y a pas de problèmes, mais non seulement ils contournent la loi, mais en plus ils en profitent tout de même, ils profitent de la sécurité que l'état leur procure, ils ne se font pas envahir, ils sont protégés des voleurs, des fous et des assassins... Ce sont donc des véritables parasites, si tout le monde faisait comme eux, plus personne ne serait en sécurité...

Bob, qui était, de toute évidence, crevé et songeur, est ensuite retombé dans son profond mutisme, avant d'aller se coucher peu de temps après...
J'attaquais ma première bière de la journée (Kado et moi avions finis la (très bonne) bouteille de vin qui accompagnait le repas, et je voyais bien que Kado rêvait de prendre une bière, mais qu'il n'osait pas boire seul...), quand Kado a pris la parole.

« Bob apprend vite, mais il ne sait encore rien... Kado sait que Tekmerak s'applique à régler ce problème et lui en est très reconnaissant. Kado sait qu'il peut faire confiance à Tekmerak pour s'occuper de Bob. »

Ne sachant pas quoi répondre, j'ai répondu d'un grognement. Tout bien réfléchis, c'était peut-être pas ma première bière de la journée... Sur ce, Kado est parti, déclarant texto que : « le voyage a été éreintant et [qu']il a encore bien des choses fatigantes à faire ».

J'ai rapidement suivi, me plongeant avec délice dans les affres du sommeil.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 17:30

Moi c'est pas la flemme, c'est la panne...


Citation :
le gade à la porte du donjon, c'est écarté pour me laisser entrer.
garde ... s'est

Citation :
pensé y.
pensez-y

Je pense que tu pourrais retirer les multiples "ba" et autres "ho" dans les dialogues, même si les gars les diraient dans la réalité, ça fait un peu lourd à la longue quand y en a trop.

Citation :
Je vous recontacterais
recontacterai


digression très amusante sur kado en écrivain Smile

Citation :
Ils se sont assis à ma table, se sont fait servir et ont mangés.
prolbème de temps, le passé composé ne va pas là.

Citation :
totalement immorale.
immoral

Citation :
la mort de plusieurs millier de morts,
répétition un peu rapprochée

C'est marrarnt la délivrance du traité de paix qui a tellement causé de souffrance à Tek, se fait tac tac, emballé c'est pesé ; j'aime bien. Voilà j'ai pas le temps de rester, beau travails ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeSam 24 Juil 2010 - 17:28

Merci ^^

Apres c'est vrai qu'en se momment j'ai la panne aussi... Mais, c'est parceque j'ai plus de roman de fantasy sous le bras, et j'ai remarqué que lire m'aidais vraiment à écrire... Et c'est pas en lisant l'homme moïse de Freud que je retrouve l'inspiration... (meme si, soit dit en passant, c'est très intéressant à lire)

Enfin, voici la suite, un petit chapitre. Merci d'avance :

Chap. 33

Lorsque je me suis levé, le soleil avait atteints son apogée, ça fait du bien de pouvoir dormir normalement (c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'on en ai plus envie). Je me suis rapidement habillé, remarquant ainsi que ma garde robe était réduite et usée... Je suis ensuite descendu.

« Mon seigneur ? » Un serviteur.
« Oui ?
-Votre petit compagnon d'hier m'a dit de vous dire qu'il vous quittait pour un certain temps et que vous deviez vous occuper de... « Bob ».
-Merci. » Je vous avais bien dit qu'il allait repartir...
« A et votre jeune compagnon est en ce moment même attablé dans l'arrière salle.
-Merci. »

J'ai donc rejoins Bob.

« Salut Bob.
-Salut. »

Il mangeait déjà. Des mecs sont venus me servir de quoi faire de même.

« Kado est reparti. » Ai-je dit.
« Oui, je sais.
-Tu sais pourquoi ?
-Non.
-Hum... Et, qu'est-ce que tu as fait avec Kado, ces dernières semaines ?
-Je n'ai pas le droit de te le dire.
-Ha... »

Bon, inutile d'insister, un peu de subtilité suffira à faire tout avouer à Bob. Mais, mieux vaut attendre une semaine ou deux, qu'il oublie partiellement que je ne dois rien savoir. Et qu'il se mette presque à penser que je suis déjà au courant.
Bon, je n'avais pas grand-chose à faire, il fallait que j'aille me racheter des vêtements, mais à part ça...

« Bon, ba je vais te laisser.
-Tu va ou ? » M'a demandé Bob.
« Ba... En fait... Je sais pas... Mais j'ai envie de bouger un peu. A tout à l'heure.
-Je peux venir ?
-Ha... Non, si je voulais être avec quelqu'un je resterais ici... Je veux marcher seul.
-Pourquoi ?
-Tu ne ressent jamais le besoin de marcher seul ?
-Ha... Si, bien sûr. »

Ba pas moi... Vouloir être seul, je peux comprendre, mais vouloir marcher... c'est tordu quand même... Doit y avoir une certaine notion de punition personnelle dedans, sinon pourquoi vouloir marcher ?

« Voilà, tu as compris, bon, on se retrouve ici, plus tard.
-D'accord. »

Sur ce, je suis sorti. La ville était éveillée. Ce n'est certes pas Kalsad, mais ça ne manquait pas de vie pour autant. N'empêche, je passe mon temps à jouer au dur, à faire le mec qui emmerde la morale, je suis incapable d'avouer à Bob où je vais.
Les rues de Pirkatia sont larges (deux charrettes peuvent se croiser), pavées, et bien entretenues, c'est, à ce niveau-là, la ville la plus évoluée du continent. Toutes personnes tentant d'établir son échoppe sur la voie publique est envoyé en prison. Les dix ont vraiment fait du bon boulot.
N'empêche, j'ai presque honte, ne pas oser dire à Bob ma destination, on dirait un gamin qui ne veut pas dire où il va, de peur de se faire gronder ou qu'on se moque de lui...
Âpres dix minutes de marche, je suis enfin arrivé à destination. Le bâtiment était plutôt luxueux, tout en pierre et bien entretenu. On aurait pu le confondre avec une de ces maisons pour bourgeois aisés qui constituent la majeure partie du quartier. Mais, premier point contrastant avec lesdites maisons, la porte d'entrée était gardée par deux hommes armés, des mercenaires « hauts de gammes ».
Ils m'ont laissé entrer tout en m'assenant un regard du genre « Si jamais tu fous la m***e, j'te pète tes dents ».

Et puis m***e, je ne comprends vraiment pas la gêne que j'ai ressenti à l'égard de Bob, c'est vrai quoi le mec qui va dans des bordels, c'est clairement une des images que je tente de donner de moi... C'est typiquement le mec à la morale douteuse, mais qui est cool et sympa... Ajoutez à cela une ou deux bières et je suis le mecs sympa que tout le monde apprécies... Le parfait second rôle de n'importe quel livre d'un auteur peu imaginatif qui aime exploiter les filons utilisés (éculé ?) depuis deux siècles (il y a un mec comme ça dans presque chaque chanson de Yvel Herome). Le genre de types que l'auteur fait mourir pour attrister le lecteur (ba ouai vu que c'est un personnage attachant) sans que ça soit gênant pour le récit puisque c'est typiquement le type de personnage qui ne sert à rien, enfin si, des fois il sauve le héros, car la situation semblait inchangeable, alors bam, vu qu'on sait rien de ce type, on va dire que c'est le roi des mecs qui acculent le héros et hop on le sauve, ou alors c'est un puissant magicien, un guerrier hors-paires, ou une autre co*****e du genre... Enfin, j'espère que je vais pas crever moi... C'est aussi le genre de mecs que tout le monde prend un peu pour un con... Et qui ne réussira jamais sa vie... Ceci dit ça ne le gêne pas puisqu'il est dépourvu d'ambition... Ouai, finalement c'est peut-être pas l'image que je voudrais donner, enfin... Je sais pas en fait, c'est dur à dire...
Par contre, ce que franchement je comprends pas, c'est que je n'ai aucune gêne à écrire dans ce journal que je vais au bordel, mais je n'ose pas le dire à Bob...
J'imagine que je ne veux pas donner cette image aux gens que je côtoie tous les jours... Mais, allez savoir pourquoi ? Parce que je pense être plus pris au sérieux si j'ai l'air chaste ? Peu crédible... Peut-être parce que comme dit précédemment, le type qui va au bordel c'est l'image du bouffon sympa... Et que je ne veux pas être limité au rôle de bouffon par mon entourage ? Ou peut-être tout simplement parce que finalement, je ne suis pas à l'aise pour parler de sexe, ou du moins, de ma sexualité... Pourquoi ? Je ne sais pas...

Enfin, l'entrée débouchait sur une pièce à l'atmosphère feutré. Un homme d'une cinquantaine d'années était assis dans un coin, il a détourné le regard en voyant que je l'avais remarqué, et il semblait affreusement embarrassé... Je ne suis pas le seul à avoir des problèmes avec l'énonciation de ma sexualité...
Enfin, une femme relativement belle est venu me voir.

« Bonjour.
-Bonjour.
-Vous êtes un client ?
-Oui.
-Bien, vous avez un nom en tête ?
-Non...
-Vous avez de quoi payez ?
-Oui.
-Alors, suivez-moi. »

Nous avons commencé à marcher

« Vous êtes plutôt exotique ?
-Non.
-Brune, blonde ?
-Ca dépend...
-Forte ou faible poit... Attendez, il faut d'abord que je vous pose une question.
-Oui ?
-Êtes-vous Tekmerak ?
-Quoi ? Oui...
-J'ai un message pour vous : Ervente veut vous parler.
-Ha... Mer...ci »

Bon... Ervente étant prioritaire, je suis immédiatement parti la voir. Le garde de la citadelle divine m'a salué en me voyant entré, nous avons brièvement discuté, c'est, définitivement, un mec sympathique.
Puis j'ai finalement rejoints Ervente, elle était dans la pièce qui lui servait de bureau.
J'ai peut-être rêvé, mais en me voyant, j'ai eu l'impression qu'une petite lueur espiègle avait brièvement éclairée son regard.

« Alors on est allé voir un prostitué ?
-Ba... oui. »

Bon, là encore, ça m'a gêné de l'avouer, mais c'était visiblement une question rhétorique et nier n'aurait servi à rien...

« Vous ne me demandez pas comment je le sais ?
-Vu que c'est une prostitué qui m'a dit d'aller vous voir, j'imagine qu'elle est arrivée avant moi ici et vous a prévenue.
-Non.
-Vous me faite espionner ?
-Non
-Ba... alors, je ne sais pas. »

Elle semblait s'amuser, comme une petite fille qui pose des devinettes... Ou comme un chat avec une souris, mais la métaphore est moins plaisante... Et que je ne trouve pas semblait, non seulement décupler son amusement, mais aussi l'emplir d'une... pas fierté, mais presque... Du moins, une intense satisfaction...

« J'ai demandée à toutes les prostitués de la ville de demander à leurs clients si ils s'appelaient Tekmerak, et, le cas échéant, de me l'envoyer.
-Mais... Si je n'étais pas allé voir une prostitué, je n'aurait jamais su que vous vouliez me parler...
-Dans ce cas, je n'aurais pas eu à te parler... »

Tient, on passe au « tu »

« Ha... »

Je ne savais honnêtement pas quoi dire d'autre. Cette fois je suis certain d'avoir vu cette lueur espiègle dans son regard.

« Tu ne devines pas de quoi je voulais te parler ?
-De... la prostitution Pirkatienne ? Des origines socio-économique qui ont amené des femmes à faire ce métier ? De la prostitution illégal Pirkatienne qu'il faut démanteler ? Du lien entre prostitution et criminalité ?
-Non.
-Et bien, je ne sais pas, alors... »

J'avais bien une autre idée, mais je préférais la garder pour moi.

« Et bien, le fait que tu ailles voir des prostitués montre que tu es assez libre... sexuellement parlant. Alors...
-Ha... Vous...
-Tu.
-Tu couche avec tous tes agents ?
-Non. »

La réponse que je craignais... Ca devient flippant ce succès que j'ai en ce moment... En soit je vais pas me plaindre que toutes les femmes que je croise me propose de coucher avec elles... Mais... Sachant que d'habitude ce n'est absolument pas le cas... Ce séjour en prison a du décupler mon sex-appeal, ou bien... Non, je ne comprend pas, et ça c'est inquiétant.

« Alors... Pourquoi moi ?
-Parce que j'en ai envie. »

Bref, je me permets une petite ellipse, pour passer directement à la conversation « sur l'oreiller ». C'est-à-dire, après...

« Je ne t'ai pas dit pourquoi j'étais en prison ? »

C'était elle qui parlait. Oui, elle aimait bien dominer les débats (sans « b » ça marche aussi)

« Non.
-Étant donné que tu es mon meilleur agent » A bon ? « Je peux te le dire, mais il est évident que tu ne dois pas le répéter... J'étais allée en Ertickos afin de jauger moi-même la résistance à laquelle notre invasion serait confrontée. J'y étais allée seule, pour plus de discrétion... »

Oui, on peut reprocher beaucoup de choses aux dix, mais ils mettent souvent la main dans le plat, ils n'hésitent pas à partir en mission de reconnaissance, ils sont souvent en première ligne lors des combats... Ce ne sont pas des lâches... Enfin, je crois surtout qu'ils ont tellement confiance en eux qu'ils n'imaginent même pas que quelqu'un puisse les tuer...

« Je traversais une plaine déserte, quand j'ai été attaquée. Mais pas par des hommes normaux, c'étaient deux mages. Extrêmement puissants, j'ai réussi à m'enfuir, mais l'espace d'un instant j'ai bien cru qu'ils allaient m'avoir. »

Incroyable... Les dix sont les plus puissants mages du continent, et par plus puissant, j'entends par là qu'un seul dix pourrait terrasser en même temps, les dix plus puissants mages du continent hors dix...
Elle a continué.

« Je ne les ai pas reconnus, mais je ne connais que très peux de personnes dotées d'autant de pouvoir...
-Vous pensez à d'autre dix ?
-C'est une possibilité, mais ne le dit surtout à personne.
-Bien entendu.
-J'ai donc réussi à m'enfuir, une fois assez loin, j'ai camouflé mon empreinte magique. »

Ouai, j'en reparlerais une autre fois, mais chaque mage à une empreinte magique qu'un autre mage peut repérer à des kilomètres.

« J'ai ensuite perdue connaissance à cause de la trop grande énergie que j'avais dû dépenser pour m'échapper. Une patrouille Ertickienne m'a alors trouvée, ils ne m'ont pas reconnus, mais ont bien compris que je faisais partie de l'empire céleste. J'ai tenté de m'enfuir, ils m'ont blessé. Voilà pourquoi j'ai fini en prison.
-Qu'allez-vous faire, en ce qui concerne les mages vous ayant attaqués.
-Rien, si c'est un des dix, je dois attendre d'avoir plus de preuve pour l'accuser, si c'est une personne externe au cercle, je dois attendre qu'elle découvre son jeu. Toujours est-il que jusqu'à ce que le coupable soit découvert, aucun des dieux ne sortira seul de Pirkatia, c'est plus sûr ainsi.
-Mais, ça risque de ralentir énormément l'avancement de la guerre.
-Je le sais bien, mais nous n'avons pas le choix. Toujours est-il que dans cette nouvelle situation, les agents comme toi, seront encore plus importants. Nous avons l'intention de nommer plusieurs ombres divines, ces agents seront nos représentants directs, ils auront les pleins pouvoirs et auront autorité sur tout l'empire. Tu fais partie des candidats.
-Hum...
-Tu sera convoqué dans deux jours, pour que nous, les dieux, t'interrogions afin de savoir si tu es suffisamment fiable et compétant. Je soutiendrais, bien entendu, ta candidature, mais il faut que tu saches que t'a réussite en Mortagie a irrité plusieurs dieux, et ils ne verront pas d'un très bon oeil qu'un de mes agents personnels, deviennent un des hommes les plus importants de l'empire.
-J'imagine...
-Mais si tu ne fais pas d'erreur, ta nomination est presque certaine. Je te laisse donc te préparer, on se revoit dans deux jours. »

Sur ce, je suis parti. J'ai traîné un peu en ville, puis je suis allé me racheter quelques vêtements. Le temps que tout ça soit fait, il faisait nuit, je suis donc rentré à l'auberge.
Bob y était déjà, il attendait dans un des petits salons privés.

« Bob.
-Tekmerak.
-Bonne journée ?
-Pas spécialement.
-Pourquoi ?
-Rien de special...
-Bon... Ba ... Une bonne bière et ça ira mieux »

C'est bien connu, la bière est le meilleur ami de l'homme. Certain diront que la bière ne fait pas le bonheur... Ils ne sont, de toutes évidences, pas assez raffinés pour saisir le plaisir si subtile et fin que procure une bonne bière.

« Non, merci.
-Tu veux pas de bière ?
-Je... Je n'aime pas trop la bière. »

Il me l'avait dit la tête basse, le regard fuyant, comme s'il en avait honte, comme si il avait peur que je le répudie parce qu'il n'aimait pas la bière... Persos je m'en fous qu'il ai bon goût ou pas, et c'est même tant mieux : déjà qu'il me pique mon papier toilette, je vais pas me plaindre qu'il laisse ma bière tranquille...
D'ailleurs, puisqu'on parle de boisson, impossible de trouver du café à Pirkatia... J'ai fait le tour du marché, et des échoppes, et j'ai rien trouvé... Même les commerçants Mortagiens du coin n'en on pas... Résultat, j'hésite à utiliser le peu qu'il me reste...

« Tekmerak, c'est quoi la philosophie ?
-Quoi ?
-Est-ce que s'interroger sur le sens de la vie, sur la nature de l'homme c'est de la philosophie ?
-Tout dépend de la façon dont tu t'interroges, de la réflexion que cette interrogation entraine et de ta définition de la philosophie...
-Mais ça peut en être ?
-Oui... pourquoi ?
-Parceque justement je me posais des questions la-dessus.
-Ça j'avais compris, mais en quoi le fait de savoir si tu fais de la philo ou pas, va t'aider dans ta réflexion ?
-Je ne sais pas... Mais est-ce que la philosophie sert à quelque chose ?
-En fait, tu veux savoir si tes réflexions servent à quelques choses ?
-Oui.
-Ba... ça ne changera pas le monde...
-Donc mes réflexions ne servent à rien ?
- Ba... beaucoup critiquent la philosophie en disant qu'elle ne sert à rien... c'est surement vrai, et alors ? Quand bien même ça serait vrai, en quoi ça serait un défaut ? C'est amusant, c'est distrayant, c'est stimulant et ça permet d'avoir un nombre infini de débat... c'est déjà une certaine utilité non ?
-Oui, merci. »

La conversation a encore durée quelques instants, puis Bob est allé se coucher. Moi j'ai mangé, avant d'aller, moi aussi, dormir.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeMer 28 Juil 2010 - 2:50

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. La lecture c'est un carburant pour l'écriture Smile (ça et l'alcool Wink )

Pas besoin de me remercier ça me fait toujours plaisir de lire ton histoire Smile (même si je traine un peu parfois Razz )

Citation :
le soleil avait atteints
atteint

Citation :
Tu va ou
tu vas où


Citation :
Bon, ba je vais te laisser.
Je pense que tu pourrais limiter un peu les "Bon ba" et autres compléments inutiles ; si à l'oral ça rends plus vivant à l'écrit ça gène un peu la lecture sans rajouter vraiment de "voix" au personnage. Un peu c'est bien, mais point trop n'en faut ^^


Citation :
« Si jamais tu fous la m***e, j'te pète tes dents ».

Et puis m***e
J'ai aucun problème avec les gros mots, même ils sont parfaitement appropriés là, mais la répétition est un peu rapide.

Citation :
cool et sympa... Ajoutez à cela une ou deux bières et je suis le mecs sympa
répétition de sympa

Citation :
Je ne suis pas le seul à avoir des problèmes avec l'énonciation de ma sexualité...
Je vois ce que tu veux dire, c'est marrant même, mais pas tout à fait bien exprimé ^^


Citation :
Nous avons commencé à marcher
là je verrais bien une description de la maison de perdition ^^

Citation :
voir un prostitué ?
tu veux dire "une" non ?

Citation :
(sans « b » ça marche aussi)
Là je pense que tu veux dire "d" (nan paske sinon la blague marche vraiment pas )

Citation :
Certain diront que la bière ne fait pas le bonheur... Ils ne sont, de toutes évidences, pas assez raffinés pour saisir le plaisir si subtile et fin que procure une bonne bière.
Hormis le fait que tu répète bière un peu rapidement ; J'approuve à 100% ce paragrpaphe !!! lol! lol!

Bilan toujours bien. Tu as un style fluide et plaisant, le coup de l'agent je ne m'y attendais pas, pourtant c'est logique et bien introduit tes personnages osnt bien. Continue comme ceci. (Juste relis toi un peu plus, et prends plus ton temps sur certains trucs Very Happy)
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 8 Icon_minitimeDim 8 Aoû 2010 - 11:13

Ouai, les bon ba tu me l'a déja dit au coups precedant, j'ai déja tenté de réduire, mais c'est dûr de se débarrasser de ses bonnes vieilles habitudes^^

Et merci (ouai j'te remercie même si tu veux pa que je le fasse... na!)

Hop la suite, j'ai peur de passer un peux trop de temps sur rien (les 5000 premieres caracteres en gros)

:

Chap. 34
Part. 1


La journée suivante n'a pas été passionnante, et pour être franc j'étais plutôt à cran, ce rendez-vous avec les dix pour devenir une ombre scellait mon avenir, quoi qu'il se passe les dix ne me lâcheraient pas, j'étais condamné à les servir... Le comportement d'Ervente envers moi montre bien que je compte pour les dix... Et pire encore, il est la preuve qu'elle en fait une affaire personnelle, je ne suis plus simplement un de ses outils, je suis maintenant un de ses jouets préférés, un de ses animaux de compagnies fétiche...

Le seul évènement notable de la journée fut matinal, je traînais paresseusement dans un des salons privés de l'auberge, une choppe à la main, quand Bob est arrivé.

« Tekmerak ?
-Oui ?
-Tu veux bien faire une partie de jeu de go ?
-Ouai... C'est Kado qui t'a appris à y jouer ?
-Oui, pendant le voyage.
-Oh... »

Il est parti et est revenue une minute plus tard, un plateau et des pions de go à la main, j'ai reconnu le jeu que m'avais offert Kado... Je l'avais totalement oublié.

« Kado m'a aussi dit de te rendre ce jeu.
-Ouai... Merci.
-Tu prend les noirs ou les blancs ?
-Comme tu veux...
-Je commence avec les blancs alors.
-D'accord. »

Il a posé un pion, j'ai suivi.

« Hier tu m'as dit que la question du sens de la vie pouvait être philosophique... Comment ?
-Ba... suffit d'avoir une réflexion basée sur la raison et sous l'influence d'aucun préjugés...
-C'est aussi simple que ça ?
-Faire abstraction de tout préjugé est plus difficile qu'il n'y parait... Mais, oui, ce n'est pas plus compliqué que ça... Enfin, il faut aussi évidemment que le but de ta réflexion soit de trouver la vérité... Mais, tout le monde est plus ou moins philosophes...
-Mais si c'est si facile pourquoi est-ce que les philosophes sont si respectés ?
-Parce que les-dits philosophes prennent le reste du monde pour de la m***e... Et que les autres ont fini par les croire... Mais après c'est comme tout, la plupart des personnes se prétendant philosophes sont des cons qui ne font que théoriser des choses sans intérêts que des centaines d'autres personnes ont déjà théorisés avant... Par exemple, je connaissais une personne qui avait critiqué une de mes thèses, c'était sur l'art... Elle, car c'était une femme, avait commencé par mettre, en tant que point négatif « peu académique »... tu te rends compte ? Comme critique pour une thèse de philosophie, dire que c'est peu académique ? C'est pas le but de la philosophie d'évoluer, et donc de dépasser l'académisme ?
-Ba.... si... enfin, je crois.
-Et encore, c'est pas tout : ma thèse était en trois parties, trois thèses différentes en fait, dont la dernière était logiquement la plus juste... Les deux premières étaient loin d'être originals, ce n'était qu'un pompage de thèse de philosophes précédents, afin de poser les bases du débat et de pouvoir ensuite les démonter... En fait c'était plus une sorte de récapitulatif de ce qui se disait sur l'art, que de ce que je pensais... Et en soit ce n'était donc même pas vraiment des thèses... La troisième thèse était personnelle... Cette conne a dit que mes deux premières thèses étaient très intelligentes, mais que la dernière était à chier... En gros elle dit que c'est intelligent de recopier d'autre personne... Par contre trouver des choses soit même... ça craint...
-Heu... quelle conne ?
-Ouai ! Et c'est pas tout, elle m'a dit que j'aurais mieux fait de me contenter d'écrire les deux premières parties, sans la troisième... Que ça aurait été mieux... Que j'aurais dû me contenter d'écrire quelque chose de juste, plutôt que de tenter de révolutionner le monde de la philosophie... Franchement, le but d'un philosophe c'est pas de faire évoluer la philosophie normalement ? Si tout le monde faisait comme elle et écrivait des choses académiques, reprenant les dires d'ancien philosophes et c'est tout... Ba ont seraient pas aller bien loin...
-Mais peut-être que ta troisième thèse était vraiment mauvaise ?
-Quoi ? Non...
-Ha...
-Je t'assure, si tu veux, cette thèse disait que l'art n'était pas forcement beau... car les deux premières se basait sur le principe que l'art devait être beau... Or c'est faux...
-Ba...
-Mais en y réfléchissant, j'ai peut-être un peu insulté ceux qui croyaient que l'art était forcement beau... J'ai dit que c'étaient des cons à l'esprit étriqué, incapable d'élever leur penser au-dessus du simple jugement de valeur... Qu'ils s'engluaient dans de pathétiques préjugés populaires... et tout et tout... Elle s'est peut-être senti visé, d'où sa réaction stupide...
-Tekmerak ?
-Oui ?
-Je crois que j'ai gagné là.
-Put... On fait en trois manche ?
-D'accord. »

Ouai, j'avais grave merdé, perdre au go contre Bob... J'ai fait preuve de négligence, je n'étais pas assez concentré, je ne réfléchissais pas assez... Pour une fois je jouais contre un mauvais, un adversaire à ma portée, et j'ai péché par excès de confiance, par manque de précaution. J'ai été trop audacieux, offensif et impatient. Je me suis jeté tête baissée dans des pièges que Bob n'avait pas créé intentionnellement.
Pour la deuxième manche, je me suis donc concentré, j'ai pris le temps de réfléchir avant de jouer... Mais ce n'était pas facile, Bob passe chaque fois dix minutes à réfléchir avant de jouer, ce qui a le don de me mettre les nerfs à vifs... Résultat quand c'est à mon tour de jouer, je suis d'une humeur exécrable, ce qui nui clairement à la réflexion, et ce qui ne donne qu'une envie : jouer vite.
J'ai pris, tant bien que mal, mon... mal en patience, et j'ai tenté de ne pas faire attention à la lenteur de Bob, et de visionner chaque conséquence possible à chaque coup que je puisse faire... J'ai humilié Bob et ai gagné les deux parties restantes avec à chaque fois une avance confortable... Enfin, peut-être pas à ce point, mais en tous-cas, j'ai gagné.

Ces mini-évènements que sont ma défaite contre Bob et mes deux premières victoires au jeu de go mis à part, il ne s'est rien passé...

Le lendemain, un messager est allé me chercher alors que je mangeais avec Bob, on était aux environs de midi. Le messager m'a dit que j'étais attendu à la citadelle, dans une heure. Je m'y attendais, je m'étais donc déjà préparé.
J'ai fini tranquillement de manger, puis je me suis mis en route.

Je m'étais rasé pour l'occasion. Pourtant, j'avais hésité, et j'ai eu tout loisir de regretter de l'avoir fait : Je n'aime pas ma tête quand elle est rasée, je la trouve quelconque, sans aucun charisme. Ca me donne même un air niais, voir con... Ça me donne la tête d'un mec de mon âge, trop jeune... Beaucoup trop jeune pour espérer inspirer la crainte et encore plus pour inspirer le respect...
Âpres, avoir un visage quelconque, c'est bien pour un assassin, ça permet d'être discret, mais bon, ne laisser aucun souvenir dans l'esprit des personnes que je rencontre, ne pas attirer l'attention, y a bien que dans le domaine professionnel que ça ne m'agace pas...
Alors que mal rasé (sans avoir une vraie barbe non plus), je fais rebelle, classe, cynique, expérimenté, avec même un certain charisme... Mais ça fait aussi négligé, pas sérieux, or ce n'est pas le genre d'image qui soient valorisantes dans ma profession, or là, je dois passer devant les dix, donc mieux vaut faire professionnel, quitte à avoir l'air un peu con. Âpres les malins me feront remarquer que je ne veux pas bosser pour les dix, mais au point où j'en suis c'est trop tard, le fait d'avoir l'air pro me permettra juste d'avoir un meilleur poste que si j'avais l'air d'un bouseux...

Le garde de la citadelle n'était pas en faction, un autre que je ne connaissais pas avait pris ça place.

« Vous êtes Tekmerak ?
-Ouai...
-Un guide vous attend à l'intérieur. »

Le guide m'a mené à une grande porte double en chêne massif.

« C'est ici. »

M'a-t-il dit en me montrant la porte avant de partir sans me laisser le temps de parler.

« Bon... »

J'ai compté jusqu'à trois, puis j'ai ouvert la porte. Elle donnait sur une salle au sol en marbre. J'ai
avancé, feignant l'indifférence.

« Nous vous attendions. »

La voix a résonné dans la salle haute de plafond, je suis sûr que cette salle a été faite express pour donner aux dix une voie imposante.
J'ai dû lever la tête pour voir d'où la voix venait. La salle était circulaire et en deux parties. Une petite partie circulaire où je me trouvais. Et autour, une grande partie circulaire, surélevée par rapport à la première. Les dix étaient répartis sur un demi cercle de cette pièce. C'était logique, se répartir tout le long du cercle aurait fait que la personne au centre tournerait le dos à au moins un d'entre eux, or ceci n'était pas acceptable.
Pour les voir je devais constamment lever la tête, ce qui métaphorisait la relation supérieurs/subordonné qui était la nôtre.
Ervente m'a adressé un petit signe amical, les autres se sont contentés de me regarder avec des yeux scrutateurs et des visages inexpressifs.

Celui qui était au centre de leur demi cercle (à ce que j'ai compris, ils tirent leur place au hasard au début de chaque séance) a pris la parole.

« Tekmerak, vous êtes ici afin que nous puissions juger de vos capacités à remplir le poste d'ombre. Pourriez nous vous dire sur quelle légitimité se base votre candidature audit poste ?
-J'ai permis l'arrestation d'un foyer de la résistance au sein même de l'armé, j'ai permis à l'une d'entre vous de s'évader de prison, et j'ai obtenu un traité de paix entre l'empire céleste et la Mortagie. »

Un des autres dix a fait mine de prendre la parole, mais le central l'a coupé d'un geste. Puis il a repris.

« L'obtention de ce traité fait partie des points que nous voudrions aborder avec vous. Savez-vous pourquoi ?
-Car ce traité à certainement sauvé l'empire céleste ?
-Non... Nous ne sommes pas satisfait par les méthodes que vous avez appliquées. Le meurtre de Niir Tark n'était pas justifié et vous auriez dû demander une autorisation. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
-J'ai fait ce qu'il fallait faire pour obtenir ce traité. Et le principe de l'ombre est de savoir faire preuve d'autonomie.
-Mais, vous n'étiez pas une ombre.
-Oui, mais j'ai montré que j'en avais les capacités.
-Vous avez peut-être montré que vous étiez autonome, mais vous n'avez pas montré votre capacité à user à bonne escient de cette autonomie.
-J'admets que j'aurais dû vous demander une autorisation pour tuer Rhall Tark, mais toujours est-il que j'ai récupéré le traité, donc j'ai fait ce qu'il fallait.
-Vous n'auriez pas dû tuer le roi.
-Mais... qu'aurais-je dû faire ?
-Ce n'est pas la question... Reconnaissez vous que vous avez eu tord ?
-J'ai réussi là où vos agents ont tous échoués...
-Reconnaissez vous que vous avez eu tord ? Reconnaissez vous que vous avez commis une erreur, que ce que vous avez fait aurait pu être catastrophique et que, sans un heureux concours de circonstance, votre plan aurait échoué ? Reconnaissez vous que seul la chance vous a permis de réussir ? » Il parlait en haussant progressivement le ton, me regardant de haut.
« Non. » Ça m'a échappé...
« Excusez-moi ?
-J'ai dit non : mon plan a marché parce qu'il était parfait. Il a marché parce que je suis bien plus compétant que tout vos autres agents. Et vous le savez très bien, vous ne voulez pas que je m'excuse parce que j'ai fait une erreur, vous voulez que je m'excuse parce que j'ai obtenue le traité au nom d'Ervente et que chacun d'entre vous aurait voulus que je le fasse pour lui. Ce qui vous gêne n'est pas une erreur que j'aurais commise, ce qui vous gêne c'est votre incompétence à trouver des subordonnés compétant. »

Mentalement, je n'arrêtais pas de me dire « ta gueule, ta gueule », mais je continuais à parler... Normalement, j'aurais dû dire « oui, j'ai eu tord » quitte à répéter mentalement « j't'emmerde, j't'emmerde », et voilà que je me retrouvais à faire l'inverse... Enfin, le point positif dans tout ça, c'est que j'avais tout dit très calmement, d'une belle voix grave et détaché, avec un petit sourire impertinent, en d'autres termes, à défaut de faire preuve d'intelligence, j'avais la classe...

« Taisez-vous avant qu'il ne soit trop tard.
-Trop tard ? Vous pouvez me punir si vous voulez, mais en attendant, c'est moi qui ai ramené ce traité, et vous avez pourquoi ? C'est parce que non seulement je suis intelligent, mais aussi parce que moi je n'ai pas peur de quitter la citadelle. Si vous n'êtes pas content de mon travail faites-le vous-même... Mais vous ne pouvez pas puisque vous n'avez même pas les couilles de quitter votre château. »

Bon, ok, j'ai merdé. J'ai vraiment merdé... J'aurais dû dire « oui, j'ai tort », et je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas fait... Je devais être fatigué, je sais pas... Le midi je n'avais pas beaucoup mangé (le stress), mais j'avais quand même bue plusieurs bières... Or, plusieurs bières, quand on est presque à jeun... Je n'étais pas bourré, loin de là, je ne ressentais même pas les effets de l'alcool (enfin, juste la tête légèrement plus lourde que d'habitude...), mais ça plus la fatigue, plus la pression, plus une mentalité de m***e, un ego imposants doublé d'un manque de confiance... Et tout un tas d'autres conneries, ba ça peut-expliquer pourquoi j'ai merdé... Enfin, suite à ce que j'ai dit, les dieux ont appelé la garde et j'ai passé le reste de la journée dans les cachots. J'ai bien cru que j'allais y rester plus longtemps, mais Ervente est finalement venue.
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