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 Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 18:01

Salut, content que ça t'ai plut.
Et merci pour les critiques.

Bon, fin du chap 20 :

Chap. 20

part 2

Quand nous sommes arrivés au château nous avions déjà nos déguisements, le garde nous à donc laisser entrer.
Nous avons traversé les cuisines, elles étaient, comme prévu, extrêmement agitées, c'était ainsi tous les dimanches.
En chemin j'ai ramassé un plateau couvert de victuailles et ai fait signe à Bob d'en faire autant, ça faisait partie du costume.
Une fois les cuisines quittées nous avons rapidement traversé un certain nombre de couloir, j'avais tant bien que mal appris notre itinéraire par coeur pour éviter de se perdre, ça aurait été con.
Nous avons croisé un ou deux autres serveurs, trois-quatre domestiques occupés par des tâches diverses et un ou deux gardes.
J'avais d'ailleurs initialement prévu de nous déguiser en gardes, ça aurait été plus pratique, mais impossible : les uniformes étaient gardées aux châteaux et remise aux gardes au début de leur tour de garde. Une fois la garde finie, il devait ramener leur armure pour être payé.
J'avais alors envisagé de me faire engagé comme garde, en effet si les gardes sont en général la depuis longtemps, tous les dimanches le château recrute une dizaine de gardes en plus pour assurer la sécurité de ce jour plus mouvementés que les autres.
Ces dix-vingt gardes sont rarement les mêmes, ce sont des mercenaires libres à ce moment là, ou des ivrognes ayant réussi à ne pas boire le jour du recrutement.
Le problème était que le recrutement des gardes se faisaient au début de chaque mois et que nous n'étions pas au début du mois.
J'aurais bien entendu pu attendre le début du mois suivant, mais... cela aurait été trop long, le traité doit être signé avant que la Mortagie déclare la guerre à l'empire céleste, or je suis certain que c'était au programme du mois.
Bref, c'est deux couloirs avant la porte menant au chemin de garde que nous avons rencontré le premier problème de la soirée.
Il était bien plus petit que moi (surement bien moins d'un mètre soixante-dix) et légèrement plus gras, la trentaine, le crane couvert de cheveux qu'il ne devait laver que les jours de garde (une fois par semaine et encore, cela supposerait qu'il soit engagé pour les quatre semaines de chaque mois ce qui est peu probable).
Son uniforme était un peu trop grande pour lui, mais pourtant trop serrée. Son épée rangée dans le fourreau pendu à sa ceinture semblait être la seule partie du personnage à peu près correct.

« Qu'est ce que vous faisez ici ?
-Faites.
-Hein ? Qu'est ce que vous faisez ici ?
-Qu'est ce qu'on fait ? Mais, notre travail pardi !
-Justement, depuis quand les serviteurs s'aventurent ici ?
-Vous vous foutez de ma gueule ? Vous croyez que j'ai que ça à foutre que de répondre à toutes les questions de merdes des enfoirés que je rencontre ? Vous croyez que ça me fait plaisir de faire ce travail ? De passer mon temps à apporter à bouffer à une bande d'enculer incapable de se gratter le cul sans mon aide ? Vous croyez que je préférais pas être avec ma famille ? Mais voilà, mon enfoiré de patron m'a demandé de bosser ce soir et me voilà, maintenant si ça vous pose un problème allez lui parler parce que moi j'en ai raz le cul de vos conneries !
-Et attendez...
-Je vais encore me faire engueuler si je suis en retard alors soit vous me laisser passer, soit vous prenez ma place et je rentre chez moi, parce que vous commencez vraiment à me faire chier.
-Bon d'accord allez y... Mais on en reparlera.
-Ouai c'est ça. »

Je me suis rapidement éloigné pour qu'il ne change pas d'avis. Afin de ne pas prendre de risque nous avons dévié du trajet prévu initialement. Âpres un détour d'une dizaine de couloirs nous sommes enfin arrivés à la porte menant aux murailles. J'ai vérifié que personne ne passait, puis ai fait signe à Bob d'ouvrir la porte.
Je lui tournais le dos et faisait le guet prêt à lui dire de ranger le matériel au moindre signe de patrouille.
Pour voir un peu ses capacités en matière de crochetage je me suis tourné voir ce qu'il faisait.

« Putain, Bob, mais qu'est ce que tu fous avec ce pi...
-Et !Qu'est ce que vous faisez avec ce pied d... »

C'était le garde de tout à l'heure il avait dû arriver en courant dès que je m'étais tourné voir Bob parce que je ne m'étais pas retourné longtemps et avant que je regarde Bob il n'y avait personne.
Je me suis d'abord demandé ce qu'il faisait là, peut être nous avait-il suivi discrètement, afin de nous seriner parce que je l'avais insulté, ou peut-être nous avait-il suivi parce qu'on avait l'air louche ? Mais en réalité je doute qu'il nous ai suivi, nous avons fait un détour exprès pour éviter ça et je suis plutôt doué pour remarquer les gens qui me filent. Non le plus probable serait que ce soit une coïncidence, il passait par la pour pisser ce qui aurait expliqué qu'il court, ou alors il avait décidé de rentrer chez lui...
Toujours est-il avant qu'il finisse sa phrase, une hache de lancer s'était fichée dans sa gorge, lui coupant malencontreusement la parole.
En le fouillant j'ai découvert que c'était un mercenaire engagé juste pour ce soir. Comment ? Et bien ça semblait logique : c'est pour ça que son armure n'était pas à sa taille, il ne travaillait d'habitude pas ici, de plus les gardes de châteaux réguliers doivent avoir une hygiène de vie quelque peu supérieur.
Et un garde de château ne m'aurait jamais laissé passer la première fois. Pour être franc, il y a aussi le fait que j'ai trouvé sur lui un papier officiel déclarant qu'il travaillait exceptionnellement au château ce soir et que, donc, il fallait lui fournir de l'équipement pour la journée et bien entendu le laisser passer.
Puisque c'était un garde occasionnel, il y avait très peu de chance que quelqu'un remarque sa disparition : il arrive sans arrêt que ce genre de mecs partent en plein milieu de leur travail et se barre sans aller réclamer leur paie... et puis personne ne se plaindra qu'il ne vienne pas la chercher sa paie...
Qui plus est le mec chargé de payer les gardes écrira surement que le mercenaire est normalement venu chercher sa solde, ainsi le comptable pourra empocher la paie du garde à sa place, un petit extra qui arrange tout le monde.
J'ai rapidement porté le garde pour le sortir du couloir et le mettre dans l'escalier. Puis tout en essuyant le sang qui avait giclé de sa gorge avec un mouchoir en tissus j'ai posé à Bob la question que tout le monde semblait vouloir lui poser :

« Qu'est ce que tu fous avec ce pied de biche ? »

Il n'a pas répondu immédiatement, en fait depuis que le garde était mort, Bob n'avait pas bougé d'un pouce, visiblement sous le choc de la surprise.

« Ba...Tu m'as demandé d'ouvrir la porte.
-Mais pas avec ça ! C'est de la m***e les pieds de biches, c'est juste bon pour les amateurs. Ha... mais oui, justement.
Pourquoi est-ce que le pied de biche ne serait pas bien ? Pourquoi est-ce que tout ce que je fais ne serait pas bien ?
-Et bien... plusieurs raisons...
-Oui ?
-Heu... » Allez savoir pourquoi sur le coup j'avais un blanc. J'ai donc fait mine d'être absorbé par mon nettoyage de sang et ai sortie un deuxième mouchoir pour la finition.
« A oui : En ce qui concerne le pied de biche, premièrement parce que c'est encombrant ce qui n'est pratique ni pour prendre la fuite ni pour avancer discrètement et encore moins pour escalader un mur. Ensuite parce qu'un pied de biche c'est extrêmement bruyant quand sa ouvre une porte, ça fait un gros « crac » et que le bruit n'est pas l'ami de la discrétion et surtout parce que ça laisse des marques visibles de loin sur les portes : au premier coup d'oeil on voit quand une porte a été forcée au pied de biche alors qu'une porte crochetée, a moins de regarder la serrure, on ne peut pas savoir que quelqu'un l'a forcé.
-Et alors ?
-Et alors : En général il est préférable que les habitants ne sachent que tu es allé chez eux, qu'après que tu y sois allé et non pendant. Sinon la fuite est bien plus difficile. Sauf cas spécial, je me rappelle notamment d'un contrat pour le compte Bardis, mais c'est une autre histoire... Et pour finir : tu reconnaîtras que crocheter les portes c'est beaucoup plus classe que les forcer... Bon, fait le guet pendant que je m'occupe de la porte. »

J'ai sortit mon nécessaire de crochetage que je garde toujours sur moi (au cas ou), et ai rapidement déverrouillé la serrure de la porte, elle était assez basique tout compte fait.

« Bon, il va falloir qu'on cache le corps... Tu sais ce qu'on devait faire ?
-Oui.
-Tu... tu pourrais t'en charger seul ?
-Ou...oui ! » j'ai soupiré.
« Tient le materiel, et n'oublie pas, personne ne doit savoir qu'on est passé...
-Pas de problème.
-O et m***e... Non, suis moi, on ce débarrasse vite du cadavre puis on s'occupe de la chambre.
-Bon... »

« Alors ?
-Deux minutes, je réfléchis... Je sais : on va cacher le garde au pied des murailles et on ira le chercher plus tard.
-Mais si quelqu'un le découvre ?
-Écoute, je ne vois pas d'autre solution... On ne va pas sortir un cadavre sur le dos en disant salut aux gardes qui surveillent les portes.
-Et comment tu veux le cacher au pied des murailles ? Et comment on ira le récupérer discrètement plus tard ?
-Je... On va le balancer depuis le haut des murailles.
-Mais ça va faire du bruit... et le cadavre sera facilement visible.
-Oui... mais on va le balancer de façon à ce qu'il tombe en dessous des troue pour déféquer que les gardes utilisent lorsqu'ils ne doivent pas quitter la muraille. Regarde, en bas des murailles juste sous les troue, ils ont creusé des fosses qui sont remplies de paille et de m***e. Ça amortira le choc de la chute du garde et donc ça fera moins de bruit. De plus étant donnée son poids il s'enfoncera dans le fumier et sera donc peu visible. Ensuite, demain nous viendrons en prétendant avoir été engagés pour vider les fosses et hop nous en profiterons pour embarquer le cadavre.
-Ça peut marcher... »

J'ai ouvert la porte, ai vérifié qu'il n'y ai aucun garde dans le coin, puis nous sommes allés sur la muraille tout en portant le « problème ». Ce fut là que commença la partie le plus difficile du plan, traverser la muraille en évitant les gardes tout en portant un corps. Heureusement je connaissais par coeurs les rondes que chaque gardes faisaient ce qui nous permettait d'anticiper leurs mouvements.
Ceci dit, malgré ça, nous avons bien faillit nous faire prendre plusieurs fois.
Initialement j'avais prévu que pour les éviter nous devrions parfois nous cacher en se suspendant dans le vide, mais ce plan ne prévoyait évidemment pas que nous aurions un cadavre dans les pattes. Ne pouvant plus nous suspendre dans le vide, la tâche avait été plus ardue, il fallait aller très vite. Souvent pour nous cacher je devais vite crocheter la porte d'une tour et nous entrions vite avant que le garde passe. Bob m'a fait remarquer que j'aurais pu tuer un garde, ça aurait facilité notre tâche, mais non, je ne pouvais pas : Les gardes des murs sont des réguliers et leurs absences auraient été trop suspect.
Nous avons finalement atteint la protubérance du mur qui servait, aux gardes, de chiottes. Nous avons alors vite balancé le « problème » par dessus le mur, il est tombé pile dans la fosse.
En rentrant dans la fosse il a émit un gros « splach » vraiment dégueulasse. Les gardes l'ont évidemment entendu, mais ils se sont dit que c'était un de leur collègue qui « posait une énorme pêche », un autre à dit « purée, elle devait être grosse celle la ! ».
Bref, une fois notre « pêche » posé, le reste du trajet a semblé extrêmement simple.
Nous avons rapidement atteints les toits, que nous avons prestement escaladés sans nous faire repérer.
Par chance il n'avait pas plus dernièrement et le toit n'était donc pas glissant.
Nous avons finalement atteint la chambre.

La fenêtre était entrouverte, nous sommes rentrés discrètement ; il y avait des gardes de l'autre côté de la porte.
J'ai posé des petits « dards » empoisonnés dans son lit, ils avaient la forme de petites échardes de bois, et le poison perdait rapidement son efficacité à l'air libre, ainsi le lendemain ce ne serait plus que de simple petites échardes...
J'ai fait de même avec le peigne tandis que Bob c'est occupé de la robe de chambre, dû pot de chambre et du fauteuil du bureau.
En plus de disparaître rapidement, ce poison avait pour avantage de donner tous les symptômes d'une mort naturelle, un arrêt cardiaque en l'occurrence. Ainsi personne ne saurait que c'était un meurtre.
Une fois le travail fait, nous sommes ressortis, en sortant j'ai vérifié une dernière fois que nous avions laissés la chambre dans le même état qu'à notre arrivée.
Nous sommes parties par le même chemin que celui avec lequel nous étions entrés. L'absence de corps et de porte à crocheter a bien facilité la chose.
Nous sommes ainsi tranquillement retournés à l'auberge.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 13:51

Citation :
les uniformes étaient gardées (gardés)aux châteaux et remise ( remis)aux gardes au début de leur tour de garde.
Uniforme est au masculin ainsi que je te l'avais fait comprendre l'autre fois.
Citation :
une bande d'enculer( enculés ...quand je disais que tu te lâches mais, il est vrai que ce sont tes personnages qui sont en actions^^) incapable de se gratter le cul sans mon aide ? Vous croyez que je préférais pas être avec ma famille ?
un mouchoir en tissus ( tissu)
a moins ( à moins)
étant donnée (donné)
Citation :
nous devrions parfois nous cacher en se suspendant dans le vide
en nous suspendant dans le vide ou bien en suspension dans le vide
Par chance il n'avait pas plus( plu) dernièrement

Toujours autant Tekmérakien et cela est bien Wink
Au plaisir study
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 2 Déc 2009 - 15:37

Pas mal du tout, un petit chapitre aventureux.

remarques du jour :


Citation :
le garde nous à donc laisser entrer

nous a laissé

Citation :
il devait ramener leur

ils devaient

Citation :
de me faire engagé

engager

Citation :
sont en général la



Citation :
recrutement des gardes se faisaient

se faisait

Citation :
Son uniforme était un peu trop grande pour lui

trop grand

Citation :
Par chance il n'avait pas plus

plu

Citation :
peigne tandis que Bob c'est occupé

s'est occupé
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 12 Déc 2009 - 16:28

Ra je me trompe tout le temps avec uniforme... je ne cromprend pas d'ou vient ce probleme, mais pour moi c'est feminin... enfin merci.

Bon, le chapitre suivant, plus court que les precedents. Enfait au départ j'avais pas prévu de mettre ce chapitre, mais les modifications que j'ai rajouté au dernier moment dans le chapitre 20, m'ont forcées à revoir mon plans, donc voila...
Ce chapitre me laisse un peu dubitatif, mais bon, on ne peut pas être objectif sur ce qu'on écrit donc, je prefere vous demandez votre avis :

Chap. 21

Le lendemain, extrêmement tôt, nous sommes retournés au château. Le soleil n'était pas encore visible et l'air était frai.
D'un point de vue odeur, la nuit est la période idéal, le soleil et sa chaleur n'amplifies pas les odeurs du bas quartier.
Ceci dit, pour nous l'odeur n'avait rien d'idéal.

Une heure auparavant, après m'être levé en maudissant le dieu du repos de m'avoir oublié, j'étais allé dans une obscure ruelle de la ville moyenne et avait attendu patiemment. Environ un quart d'heure plus tard, quatre personnages arrivaient. C'était les ouvrier chargés de l'entretien des rues.
C'est grâce à ce genre de personne que les villes haute et moyenne n'émettent pas les odeurs de la ville basse.
Ils étaient en service et portaient donc leurs uniformes. En plus de leur uniforme ils étaient armés : leur métier les obligeaient à travailler à des heures où il n'y avait pas de soleil, donc des heures dangereuses, le genre d'heure ou un mec peut sortir de n'importe où pour vous égorger avant de vous dépouiller, surtout dans cette ville.

« Belle journée non ? » Ils sursautèrent en entendant ma voix, ils ne m'avaient pas vu. Deux d'entre eux dégainèrent, au cas ou.
« Ho, je ne suis pas la pour vous tuer. Ça ne me servirait à rien et j'ai de plus un certain respect pour votre profession. Au final nous sommes pareilles : des travailleurs de l'ombre, chargé de... nettoyer les déchets.
-Que voulez-vous ?
-Moi ? C'est amusant comme question, dire que certaine personne pense que l'être humain est individualiste et qu'il ne pense qu'à lui-même... Vous êtes la preuve du contraire. Ceci dit, je doute que ce que je veuille vous intéresse, quoique dormir en mangeant soit peut-être un désir universelle... Mais cette idée n'est pas de moi... Enfin, à défaut de vous dire ce que je veux, je peux toujours vous dire ce que je Vous veux. Et encore, au final je ne vous dirais qu'une des choses que je vous veux. Les autres étant...
-Dites, vous pourriez pas abréger ? Ce n'est pas contre vous, ce que vous dite est intéressant et tout... Mais on a du travail et normalement on doit avoir finis avant le levé du soleil.
-Hum... pardon. » Bon l'approche sombre et mystérieuse avait échoué.
« Je vais donc être bref : Je veux vos uniformes, et je suis prêt à y mettre le prix.
-Nos uniformes ?
-Mais pourquoi ?
-Et on en a besoin nous.
-La raison de cette demande ne regarde que moi... Néanmoins, je suis sûr que nous pouvons arriver à un accord, j'ai de quoi vous permettre de vivre plus... largement.
-Et comment on expliquera à nos patrons qu'on a plus d'uniformes ?
-Je ne sais pas moi, que vous les avez jetés dans le feu par mégardes.
-Mais c'est de la m***e comme excuse.
-Non, mais c'était de... » L'ironie, mais le préciser n'aurait servi à rien. Je me suis raclé la gorge.
« Bref : je crois qu'avec un peu plus de 50 pièces d'or vous aurez de quoi vous arranger.
-Cinquante ?
-Vraiment ?
-Mais nos patrons vont quand même nous engueuler à cause de nos uniformes et je ne veux pas perdre mon boulot pour cinquante pièces.
-Ouai il a raison.
-Bon, je vous les prends maintenant et je vous les rends avant ce soir. Et en plus je vous donne cinquante pièces, ça vous va ?
-Mais qu'est ce qu'y nous prouve que vous allez nous rendre les uniformes ?
-Pourquoi est-ce que je voudrais les garder ?
-Vous répondez pas.
-Je vous donne plus d'argent que prévu, si je ne vous rends pas les uniformes vous gardez cet argent.
-Heu...
-Ouai ça me va.
-Moi aussi.
-Bon ba moi aussi.
-Et à moi aussi.
-Parfait. Donc donnez-moi vos uniformes.
-Mais après... on fait comment pour rentrer chez nous ? On va quand même pas rentrer à poil.
-Ba ouai, il a raison.
-Vous ne serez pas nus, juste en sous-vêtement.
-Des sous-vêtements ? Mais pourquoi faire.
-On en a pas nous.
-Des vêtements sous les vêtements, c'est un truc de richard ça.
-Et puis en plus avec ce genre de co*****e on est tout serré.
-Ouai.
-Mais... Bon je vous donne soixante pièces d'or.
-Ba là ça me va.
-Ouai. »

J'ai sorti la somme convenue de la bourse, ils m'ont donnés leurs vêtements, puis ils se sont enfuis en courant, nue comme des verres à travers la ville encore endormie.
A mon retour à l'auberge, Bob et Kado m'attendaient. Nous avons rapidement enfilé les combinaisons malodorantes, il fallait faire vite.
Pendant que je m'occupais des uniformes, Kado avait réussi à nous obtenir un chariot tiré par un cheval.
Nous sommes donc immédiatement partis.
En arrivant au château nous avons croisé un garde, en voyant notre uniforme il nous a laissé passer.
Nous avons atteints la fosse où j'avais jeté le cadavre la nuit dernière, il n'avait pas bougé.
Nous avons d'abords vidés les autres fosses dans le chariot pour avoir assez de matières pour cacher le cadavre, puis nous sommes allés le récupérer.
A force de tremper dans son mélange de paille, pisse, m***e et eau de pluie, le corps avait gonflé. Son poids avait doublé et nous avons donc dû le porté à plusieurs. L'odeur n'était pas insupportable puisque nous l'avons supportés, mais ce n'était pas loin..
Une fois le chariot rempli et le cadavre caché au fond, nous sommes reparties.
En nous voyant sortir les gardes ont lâché une ou deux remarques sur notre odeur.

Maintenant que nous avions récupéré le corps, il ne nous restait plus qu'à nous en débarrasser. Le plus simple était de jeter le corps dans la campagne.
La traversée de la ville fut assez calme, les quelques passants que nous croisions prenaient bien soin de s'écarter de notre chemin.
Arrivé à la sortie de la ville, deux gardes nous sont tombés dessus. Ils venaient visiblement de prendre leur tour de garde et avaient encore le zèle des premiers jours de travail.
Ils s'étaient mis en têtes l'idée d'inspecter chaque convois entrants ou sortants de la ville.
Autant dire qu'il y avait une file d'attente conséquente pour pouvoir sortir de la ville.
Enfin conséquente pour l'heure qu'il faisait... c'est-à-dire peut-être trois ou quatre chariots.
Âpres un peu moins d'une dizaine de minutes d'attente, ce fut notre tour.

« Et vous qu'est-ce que vous transportez ?
-Ba on transporte des... déjections.
-Pourquoi ?
-Pour mon cousin Odo, il est agriculteur et dans ce métier on a toujours besoin d'une charrette de m***e en plus.
-Ha... Et qu'est ce qu'y me prouve que vous ne cachez pas de la marchandise de contrebande ?
-Mais en Mortagie il n'y a pas de taxe, ni de produits interdits...
-Pas de quoi ?
-Rien, pouvez-vous définir marchandise de contrebande ?
-C'est moi qui pose les questions, est-ce que vous transportez de la marchandise de contrebande ?
-Ba, non.
-Prouvez le.
-Vous n'avez qu'à fouiller mon chariot si vous ne me croyez pas. »

Il m'a jeté un regard suspicieux, du genre « j'espère que tu te fous pas de ma gueule », puis nous a laissé passer.
Nous avons marché pendant presque une heure après être sortis de la ville.
Ça faisait une trotte. Il aurait été plus simple de se débarrasser du corps en le balançant dans un fleuve, mais aussi stupide que ça puisse paraître, aucun fleuve ne traverse Kalsad.
Ça s'explique par l'histoire de la ville : vu qu'elle a été fondée un petit noble qui voulait en faire sa nouvelle maison, son fondateur ne s'était pas soucié des problèmes matériels comme l'accès à l'eau, qui, sanitairement comme nutritivement, est relativement important. Alors que la plupart des autres villes sont près d'une ou plusieurs arrivés d'eau pour la simple raisons que ses fondateurs étaient une bande de pecnots pour qui l'eau est évidemment vitale.
Une autre utilité des fleuves est bien sûr le fait d'avoir vite accès à l'eau pour éteindre les incendies.
Bref, finalement nous avons déchargé notre cargaison derrière une colline, il y avait peu de chance que quelqu'un le trouve là et même si c'était le cas, ça ne l'avancerait pas plus.

Ensuite nous avons refait le trajet en sens retour, redû nous coltiner la fille d'attente qui avait bien grandit depuis notre absence, repassés l'inspection et retraversés la ville.
En ville des annonceurs publiques criaient à tout bout de champ, la plupart des citoyens étaient descendus dans les rues, les cloches des églises raisonnaient continuellement...
Je suis allé rendre les uniformes aux éboueurs (ils m'avaient donnés leurs adresses) tandis que Kado est allé rendre la charrette (j'aurais bien aimé voir la réaction du propriétaire en sentant l'odeur de sa charrette...) et que Bob, lui, est allé voir sa copine.
Ensuite Kado et moi nous sommes retrouvés dans la taverne pour manger.
Pendant que nous mangions tranquillement, la ville était encore sous le choc, la taverne était bondée.
Nombre de client inhabituelle était venu, partager avec les autres les nouvelles, vivres avec eux cet événement tragique.
C'était amusant, surprenant et presque effrayant de voir son impact, certain se suicidèrent, d'autre vendirent toutes leurs possessions et partir faire pénitence, certain taré de première (encore plus que les autres, c'est dire) entreprirent de jeter par les fenêtres les enfants nés ce jour là... ce jour étant maudit, les bébés devaient l'être aussi.
Une fois toutes les dix minutes un crieur publiques entrait dans la taverne hurlé son sempiternel :

«Le roi est mort, vive le prince »

Les clients se taisaient durant une minute puis reprenais leur conversation animé.
Les crieurs rajoutaient parfois que le roi était mort de mort naturelle, mais en général ils ne le disaient pas, devant la gravité des nouvelles, leur voix était défaillante...
Une grande cérémonie ouverte aux publiques était prévu le lendemain pour rendre hommage au défunt roi, c'était la tradition.
Lors des événements les plus importants de leur vie les gens aiment pouvoir s'appuyer sur les traditions, ainsi peu de temps après la naissance d'un bébé on organise une cérémonie religieuse, une cérémonie qui n'a pas évolué depuis plusieurs siècles, idem pour le mariage et la mort.

En parlant de tradition, vous l'avez sans doute déjà remarqué, mais les Mortagiens, contrairement aux autres pays connus, ne disent pas le traditionnel et tellement amusant : « Le roi est mort vive le roi ». En plus de montrer le manque d'humour dont font preuve les Mortagien face à la mort, cette phrase à une réelle incidence : Dans le reste de Berhkaël quand un roi meurt, on nome sont successeur (en général son fils ainé) roi, d'où le... paradoxe du « le roi est mort, vive le roi ». En Mortagie le nouveau roi doit attendre une semaine avant d'être nommé roi, pendant ce temps il porte le titre de prince (même si ce n'est pas le fils de l'ancien roi).
Ainsi dans la première semaine on rend honneur à l'ancien roi, et dans la deuxième on célèbre l'accession au trône du nouveau roi.
Toujours est-il que pendant la première semaine, le prince exerce déjà le pouvoir du roi.

« Bon, la première partie du plan à marchés, une semaine d'attente et on repasse à l'assaut.
-Kado a eu une idée pour occuper cette semaine d'attente.
-Vraiment ? Et j'ai raison de le sentir mal ?
-Bien sûr que non, pendant la semaine dernière, alors que Tekmerak s'occupait de la mission, Kado est allé se promener dans les boutiques, voire ce qui se vendait...
-Et ?
-Et, Kado enfin trouvé ce qu'il cherchait depuis sa sortie de prison. En le voyant Kado c'est d'ailleurs immédiatement dit : « Au quelle bonne surprise, voilà qui fera plaisir à Tekmerak. Kado le lui offrira pour fêter la réussite de la première partie de son plan. Certes Tekmerak aurait surement préféré pouvoir dormir en mangeant, mais hélas Kado n'a pas trouvé de quoi le permettre en faisant les boutiques. » Puis Kado a décidé d'acheter cet objet, il pense que Tekmerak sera content.
-C'est marrant, mais plus t'en dit et plus j'ai peur...
-Tekmerak n'a pas à s'inquiéter, Kado va chercher son présent et revient dans deux minutes. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, Kado est partie en jubilant dans sa chambre et ai revenu, un paquet marron entre les mains.
Il me l'a remis solennellement, tout en souriant d'un sourire tout sauf rassurant.

« Kado est sur que Tekmerak ne s'attendait pas à ceci et Kado est certain que Tekmerak en sera ravi. »

Le cadeau était emballé dans un papier brunâtre que j'ai rapidement enlevé.

« Ho... »

C'était une grande boite en bois, à l'intérieur de cette boite, il y avait un plateau de bois sur lequel un quadrillage avait été finement gravé, ce plateau était pliable pour rentrer dans la boite.
En plus de ce plateau, la boite contenait deux plus petites boites également en bois contenant des petits pions ovale.
En me voyant ouvrir une de ces deux petites boites (celle qui contenait les pions noirs) Kado a ajouté avec son sourire de vendeur :

« Fabriquées avec un mélange tenu secret de pâte de verre et de pierre dans la pure tradition de l'artisanat Mortagien, ces pierres sont utilisées par les professionnels. Elles sont très agréables au toucher et les blanches sont légèrement translucides. Ces pièces sont très différentes des pièces en bois généralement vendu dans le commerce et renouvellent très agréablement les sensations tactiles et esthétiques du jeu de Go... Alors que pense Tekmerak de son cadeau ?
-A... je... depuis le temps que je rêvais d'avoir un jeu de go, tu m'as réellement percé à jour.
-Hihi, Kado le savait.
-Ouai...
-Bon, et maintenant que Tekmerak a eu son cadeau, si ils l'utilisaient ?
-Je ne sais pas si...
-Aller!
-Si c'est pour me prendre une nouvelle branlé...
-Si Tekmerak perdait tout le temps c'est parce qu'il ne jouait pas sur un vrai jeu et que cela le gênait, maintenant qu'il a le bon matériel Kado est sûr que Tekmerak va gagner. »

J'ai finalement cédé et j'ai passé tout l'après midi et une partie de la soirée à me faire déchirer par Kado à ce jeu de m***e.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeLun 14 Déc 2009 - 19:48

l'air était frais.
D'un point de vue odeur, la nuit est la période idéale , le soleil et sa chaleur n'amplifient pas les odeurs du bas quartier.
C'étaient les ouvriers chargés de l'entretien des rues.
le genre d'heure où un mec
puis ils se sont enfuis en courant, nus comme des verres (vers) à travers la ville encore endormie.
Les clients se taisaient durant une minute puis reprenaient leur conversation animée.
on nomme sont (son) successeur

C'est curieux pour uniformes, effectivement, mais peut-être penses-tu à des formes unies...
Et pour le fond, je n'ai pas vu de problème, je me suis laissée embarquée dans ton histoire et j'en attends la suite bien-sûr
cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 16 Déc 2009 - 8:48

Citation :
mais bon, on ne peut pas être objectif

Ah non là je regrette, c'est difficile d'être objectif sur ce qu'on vient d'écrire, d'accord, mais pas plus ^^ (enfin bon c'est un profond débat Wink )


Citation :
toujours vous dire ce que je Vous veux

majuscule impromptue.



Citation :
qui, sanitairement comme nutritivement, est relativement important

Petite remarque urbaniste.

Alors pour fournir de l'eau potable à une ville, un fleuve n'est pas terrible, l'eau est de trop mauvaise qualité. C'est surtout un très bon égout naturel.

Par exemple à lyon ville romaine, il y avait trois aqueducs pour amener de l'eau de sources avoisinantes, alors que le rhone et la saone passent à travers.

Enfin bon c juste un détail tu en fais ce que tu veux.


Citation :
Nombre de client inhabituelle était venu

clients inhabituels

Citation :
Les clients se taisaient durant une minute puis reprenais

reprenaient

Pas grand chose à redire sur ce sujet, c'est plutôt efficace. Good job ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeJeu 7 Jan 2010 - 22:07

Bon, ça fais presque un moi que je bloque sur ce chapitre de m...
Donc bon voila première partie, j'en suis relativement satisfait bien que...

Chap. 22
part 1

« C'est long. Je peux y aller ? » Depuis quelque temps Bob passe son temps à se plaindre quand il n'est pas avec sa copine... C'est à la fois bien et... moins bien : il passe la plupart de son temps loin de moi, mais quand il est avec moi il est encore plus chiant que d'habitude.
« Mais, ça n'a même pas commencé.
-C'est ça le problème : je m'ennuie déjà.
-Oui, mais tu ne peux pas savoir si la cérémonie va te plaire. Donc ça serait con de partir parce que ça te fait chier alors que tu ne sais même pas si tu vas te faire chier...
-Ouai... Mais n'empêche que c'est long... Et je suis sûr que ce sera chiant. »

La foule était plutôt silencieuse, par rapport à d'habitude. Attention, il y avait tout de même un certain vacarme, mais c'était un vacarme relativement faible et calme. Une sorte de vacarme respectueux. Nous étions dans l'antique arène de la ville, c'est ici que devait se dérouler la cérémonie d'hommage à l'ancien roi.
Comme on pouvait s'y attendre aux vus de l'impact de l'annonce de la mort de Niir Tark, l'arène était pleine, et une foule importante n'avait pas pu, faute de place, s'y installer, et attendais donc autour de l'arène. L'avantage était que les places de l'arène était des places assises et offraient toutes une vue correct sur la scène.
Afin d'être sur d'avoir de la place, nous étions venus une heure avant le début de la cérémonie, mais même là il n'y avait plus de place.
Finalement j'avais trouvé la solution : Pour commencer je m'étais plongé au milieu de la foule entourant l'arène et j'avais discrètement subtilisé quelques bourses, bijoux et aux trucs de valeurs faciles à prendre. Ensuite j'étais allé voir trois types assis côte à côte dans les gradins à des places que j'estimais plutôt pas mal et j'ai discrètement mis mes récents larcins dans leurs affaires.
Finalement j'ai déclaré aux gardes à l'entrée que j'avais vu ces trois hommes voler des affaires à d'autres citoyens. Les gardes ont fouillé puis embarqué les trois bonhommes, nous laissant des places vides. C'est dans ce genre de situation que je me dis que trop de facilité tue toute satisfaction du travail bien fait... sérieusement, c'est déprimant de voir les résultats qu'on peut obtenir sans ce fouler... il y a de quoi dégouter n'importe quel pro qui passent sa vie à chercher la combine, le plan parfait, quand on voit que les ruses les plus simples et les plus pourries suffisent généralement.

« Puis je savais que j'aurais pas dû venir. Sinon je pars et vous me raconterez.
-Si Kado a demandé à Bob de venir ce n'est pas pour que Bob reparte immédiatement.
-Et pourquoi tu m'a demandé de venir ?
-Pour que Bob soit là.
-Et essaie de profiter : ce n'est pas tout le monde qui peut assister à des rites funéraires royaux Mortagiens, surtout ceux d'un aussi grand roi de Niir Tark. Qui d'ailleurs est surement le plus grand roi que la Mortagie est jamais eu, et le plus grand roi de son époque avec les dix, mais eux ils sont aidés par leur pouvoir et ne sont pas vraiment aimés du peuple, donc Niir est surement premier. »

Le centre de l'arène (la ou s'affronte généralement les combattant (c'est-à-dire l'arène en elle-même, et non la structure l'entourant)) était vide. Sur les bords, des hommes équipés de tambours jouaient quelques hymnes martiales pour déchirer les voilent séparant le monde des hommes de celui des dieux. (c'est pas plus con qu'une autre religion).

« Bon pour t'occuper : tu vois ses tambours ?
-Tu va me raconter l'histoire des tambours ?
-Non, non... Ca serait surement très intéressant, mais je ne la connais pas et je doute qu'on puisse vraiment la connaître un jour... enfin le tambour est certainement, après la voix, le premier instrument inventé : à l'époque les gens devaient tout simplement taper sur les pierres, des bouts de bois, ou tout simplement leur corps... Puis ils ont dû remarquer que taper la pierre avec les mains ça fait mal et pas beaucoup de bruit alors ils ont pris des os ou des bouts de bois pour taper avec et ainsi de suite...
-Tu as dit que tu ne me raconterais pas leur histoire...
-Mais je ne te raconte pas leur histoire, je me contente de te faire par de quelques subodorations personnelles sur leur histoire... et je te ferais remarquer que si tu n'avais pas mentionné leur histoire je n'en aurais pas parlés.
-Kado remarque qu'une fois de plus Tekmerak s'égare
-Bien sûr que non, je me contente de prendre quelques détours parce que je trouve ces chemins intéressent, mais je sais toujours où je suis et où je vais.
-Et de quoi tu voulais parler ?
-Ouai... donc, tu vois ses tambours ?
-Ba oui.
-C'est déjà ça... Bref, tu vois aussi les mecs qui tapent dessus avec des baguettes ?
-Ba ouai...
-Bien... Donc voilà je voulais te parler de ça.
-De quoi ?
-Du fait de taper sur des tambours avec des baguettes, c'est un très bon exercice pour s'entraîner au combat : Ce n'est pas facile et ça permet de développer ta désynchronisation des mains voir des pieds. Et justement lors d'un combat il faut réussir à utiliser sa main gauche indépendamment de sa main droite et indépendamment de ses pieds. Ça peut, comme ça, avoir l'air assez théorique et abstrait, mais je t'assure que ça marche. Par contre il faut décider du rythme avant de le jouer, parce que si tu te la joue « impro » tu vas te contenter de jouer ce que tu sais faire, or ce n'est surtout pas le but. Pour améliorer il faut faire des plans que tu ne maîtrises pas, le genre de truc ou au bout de cent essaies tu n'y arrives toujours pas. Et comme ça, tu verras que tu auras beaucoup plus d'indépendance des membres.
-Ca à l'air cool, tu peux me donner un exemple ? »

Je lui ai montré trois quatre plans simples pour commencer. Il avait déjà de quoi s'occuper quelque temps avec ça.
Au bout de quelque temps, quatre mecs sont arrivés avec des busines. Ils ont entonnés un petit air triste, afin de faire taire la foule et d'introduire la cérémonie.
La foule s'est immédiatement tue. Le spectacle à proprement parler a alors commencé.
Le but était de représenter la vie de Niir. Ils ont donc commencé par la situation avant sa naissance : Au centre de la scène cinq-six bonhommes faisaient semblant de s'occuper de leur campement, d'allumer le feu et tout. Puis des cavaliers sont arrivés et ont déchirés tous les campeurs.

« C'est censé représenter la situation avant le règne de Niir... Ils font la version courte et spectaculaire, mais donc pour résumer les gens vivaient par clans et les clans se battaient entre eux. C'était pas vraiment une vie facile, mais qu'elle vie l'est vraiment ?
-Heu...
-Tu n'est pas obligé de répondre.
-Ha... »

Ensuite on a vu une femme accoucher d'un bébé, puis on a vu le bébé, maintenant enfant, faire du cheval avec son père et s'entraîner au combat.

« Niir n'a jamais fait de cheval avec, Kellit Tark ,son père... Ce dernier était alcoolique, colérique et, heureusement pour Niir, rarement chez lui. Quand le père était là, il battait sa femme et son fils avant d'aller se taper une servante sans même avoir le bon goût de le faire en cachette...
-Ha. »

Il fallait bien que je l'explique à Bob.
On a ensuite vu un Niir adulte qui s'entraînait avec ses hommes et arborait fièrement des galons d'officiers.
Puis Kellit s'est ramené sur son cheval et ils sont partis se promener en famille (père/fils).
Ils sont alors tombés dans une embuscade, Niir a dû tuer une dizaine de mecs à lui tout seul, mais il n'a pas pu empêcher son père de se faire tuer.
Juste avant de mourir Kellit lui à dit combien il était fier de lui et tout, pendant que Niir pleurait à chaude larme.

« En réalité la mort du père est extrêmement confuse... On sait que Niir à en effet subit une embuscade durant cette période et que son père est mort dans cette même période.
Le problème est qu'il y a une dizaine de version différente... Une autre chose est presque sur : Le père de Niir lui-même a préparé cette embuscade... l'alcool et son caractère naturelle s'aggravant avec l'age il était extrêmement paranoïaque et jaloux... il était convaincu que son fils voulait le tuer pour prendre son trône... Enfin le truc classique du tyran un peu taré et porté sur la bouteille... Ensuite : soit le père était bien avec le fils et il a pris un coup perdu... pas de chance quoi. Soit le fils après s'être débarrassé des assaillant, qui n'était d'ailleurs que trois et pas dix, a exécuté son géniteur en apprenant qu'il avait organisé l'embuscade. Soit Kellit Tark n'a pas accompagné le fils, et il est mort deux jours plus tard, poignardé par une prostitué... La encore ce n'est pas sûr : soit elle se serait défendue parce qu'il voulait abuser d'elle, soit c'est Niir qui l'aurait payé pour le tuer : soit par convoitise du trône, soit par vengeance pour l'embuscade...
-Chut ! »
Nos voisins de gradins n'étaient visiblement pas très réceptif.
« Mais comment c'est possible qu'on n'en soit même pas sûr ?
-Ba toutes les informations qu'on a viennent soit de livres écrit par des gens de l'époque soit de récit populaire transmit de génération en génération et il se trouve que ses différents récit divergent... »
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 9 Jan 2010 - 13:35

Déjà lu hier, mais, je cherchais quoi dire... j'ai bien aimé le passage sur " le tambour"; pas mal de plans divers et intéressants;alors, continue, bien entendu Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 16:22

Le nouveau berkahel est arrivé. Bon c'est toujours marrant de voir ces personnages évoluer ensemble.

pas mal de remarques quand même cette fois :


Citation :
passe son temps à se plaindre

Citation :
: il passe la plupart de son temps

répétition de passe son temps trop rapprochée.

Citation :
Afin d'être sur d'avoir de la place, nous étions venus une heure avant le début de la cérémonie, mais même là il n'y avait plus de place.

La répétition de Avoir de la place fait un peu maladroit.

Citation :
et aux trucs de valeurs faciles à prendre.

et autres trucs de valeurs... je pense.

Citation :
btenir sans ce fouler...

sans se fouler.

Citation :
l y a de quoi dégouter n'importe quel pro qui passent sa vie à chercher la combine, le plan parfait, quand on voit que les ruses les plus simples et les plus pourries suffisent généralement.

Alors là là formulation me semble un peu lourde... c'est mon avis purement personnel qui n'engage que moi, mais je mettrais plutôt :

dire qu'il y a des pros, qui passent leurs vie à chercher la combine parfaite alors que les ruses...

Citation :
« Bon pour t'occuper : tu vois ses tambours ?

ces tambours

Citation :
-Tu va me raconter l'histoire des tambours ?
tu vas me raconter leur histoire ? plutôt.

Citation :
il se trouve que ses différents récit divergent

ces différents récits divergent.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010 - 20:27

Ba, y avait plus de fautes que d'habitudes... désolé.
Enfin, merci à vous deux.

bon, la suite et fin du chapitre enfin finit... (je vais enfin pouvoir passer à la suite Smile)


Chap. 22
part 2

On a enfin eu droit à la jolie cérémonie d'intronisation de Niir, où il a juré devant son peuple qu'il unirait la Mortagie et mettrait fin aux guerres fratricides qui divisaient le pays.
On est alors directement passé à la bataille des plaines de Glishir.
La bataille avait, évidemment, été réduite pour rentrer dans l'arène, mais les proportions étaient respectées : Dix hommes de Niir pour vingt de ses ennemies.
Pour commencer l'acteur jouant Niir est arrivé à cheval accompagné de neuf autres cavaliers. Il a fait un petit tour de piste, plus pour le décorum qu'autre chose, puis s'est arrêté dans un coin de l'arène, son « armée » formant une ligne derrière lui.

« Surement une des plus grandes marques de génie du maintenant défunt roi. Et surement le tournant décisif dans l'unification de la Mortagie : Niir était au pouvoir depuis un an. Il avait déjà rajouté six clans au sien, et, maintenant, les gros clans commençaient à s'inquiéter, ils devaient mettre fin à son unification avant qu'il ne soit trop tard. De son côté Niir soufrait de contestation interne, il devait prouver qu'il méritait de gouverner les nombreuses tribus qui composaient son alliance. D'autant plus que depuis que les autres clans avaient compris qu'il était dangereux ils avaient commencé à l'attaquer, mais pas directement, ils attaquaient des partis isolés de son parti unifié, ce qui sapait son autorité : Si il n'était même pas capable de protéger les siens, faire partie de son alliance était plus dangereu qu'utile... Niir comprenait bien que c'était le moment de faire un coup d'éclat, pour... renforcer ses positions : il a donc tout simplement défié la plus grande tribu du coin, les... Xilingols, et leur a donné rendez-vous dans les plaines de Glishir. Ils se sont retrouvés la-bas, l'armé de la tribu adverse était supérieur en nombre, d'autant plus que, pour l'occasion, d'autre clan leur avaient prêtés des hommes.
-Pourquoi tu me dis ça ?
-Ba...connaitre les conditions et les enjeux d'une bataille c'est essentiel pour vraiment comprendre ladite bataille.
-Ha...
-Mais taisez vous ! »

Bref, les « méchants » sont, ensuite, arrivés. Ils ont fait leur tour de piste tout en faisant la grimace pour avoir l'air plus méchants. La foule les a hués... D'ailleurs par expérience personnelle, si jamais j'avais été un des acteurs jouant un adversaire de Niir, je peux vous assurer qu'une fois la fête finie je me serais barré sans demander mon reste... la foule en colère pourraient les tuer s'ils restaient...

Les troupes de Niir étant en cuisante infériorité numérique il avait, donc, préféré lancer immédiatement toutes ses forces dans la bataille.
Ses adversaires, eux, ont préférés jouer la prudence en envoyant que la moitié de leurs troupes.

Âpres avoir jeté des regards méchants à tout ce qui les entouraient (sisi, même à moi), les Xilingols ont chargé, à vingt contre dix, ça semblait logique.
Niir est resté immobile, attendant patiemment. Derrière, ses hommes restaient impassibles, comme lui.

« Hum... Dans la réalité, si Niir à bel et bien réussit à rester calme, ses soldats ont, eux, eu beaucoup plus de mal, et une partie d'entre eux a chargée sans en recevoir l'ordre... ils se sont évidemment fait massacrer... »

Finalement, alors que les adversaires continuaient à sa rapprocher et commençaient à devenir vraiment proche, Niir a soufflé dans sa jolie corne en or ornée de diamants. Ses hommes sont rapidement descendus de leurs chevaux. Deux mecs qui étaient restés à cheval ont alors pris le contrôle des autres canassons et les ont mené loin des troupes.
« Les cons...
-Quoi ?
-En réalité l'armé de Niir était composée de cent hommes » Pas énorme d'ailleurs... « Vu que là il n'y a que dix acteurs, chaque homme en représente dix. Or, en réalité deux hommes sont allés éloigner les chevaux.. Là on en a deux facteur dix, ce qui nous fait vingt hommes...
-Heu.. ouai...
-On en à rien à battre de ce que vous pensez, taisez vous et laissez nous savourer le spectacle. »

J'ai fait mine d'ignorer, c'était mieux pour tout le monde.
Bref, une fois les chevaux éloignée, les hommes de Niir ont encore attendu quelques instants, puis, alors que la collision avec les cavaliers adverses semblait imminente, ils ont sorti des piques qui étaient posées par terre.
Autant dire que ça été un véritable massacre.
Enfin... ça en aurait du moins été un si la cavalerie n'avait pas vite réagit en faisant demi-tour. Ceci dit, la réaction n'avait pas été rapide puisque presque la moitié des cavaliers étaient maintenant morts.
Bref, ils ont reculé, puis, comprenant qu'une charge frontal ne serviraient à rien, ils ont aussi démonté avant de recommencer à charger.
Dans le feu de l'action, leur officier avait dû estimer que c'était une bonne idée...
Bref, toujours est-il qu'une fois les Xilingols à mie distance entre les chevaux qu'ils avaient abandonnés et les troupes de Niir, ce dernier à re-sonné dans son cor et les hommes avec les montures sont revenues, les soldats sont remontés et ont chargés les pauvres soldats ennemis qui se sont fait massacrer.

Les généraux adverses ont alors tenté de réagir, mais c'était trop tard, le moral était trop bas pour espérer quoi que ce soit : Ils ont balancé les troupes qui leur restaient dans la bataille, et Niir à cette fois chargé sans se poser de question. Il n'y a même pas eu de contact, les soldats rivaux se sont rendus.

Évidemment le simple fait d'utiliser des piquiers contre de la cavalerie n'est pas assez exceptionnel pour être caractérisé de génial... Par exemple il aurait déjà été plus classe d'attirer l'armée adverse grâce à quelques cavaliers afin de les entrainer dans une embuscade de piquiers, ainsi les autres n'auraient pas put se douter de ce qui les attendaient avant que ça leur tombe dessus... Mais d'un le terrain ne se prêtait pas aux embuscades et puis je ne suis pas sûr que les autres auraient été assez cons pour le suivre dans un coup qui semblait tout de même bien louche... Enfin, nous ne somme pas ici pour réécrire l'histoire, qui plus est : Niir a gagné, c'est déjà en soit la preuve que sa tactique était bonne...
Mais, surtout, venant de la part d'un Mortagien, oser démonter est une preuve d'audace et d'originalité véritable : les Mortagiens sont un peuple de cavaliers, il n'y a qu'à voir le nom des leurs bâtiments, ils ont presque tous un rapport avec les chevaux... Et puis lorsque Niir est arrivé au pouvoir son peuple étaient encore nomades. Il était donc logique qu'ils se battent à cheval. Raison de plus pour que les Mortagiens répugnes à combattre à pied : la marque caractéristique des bannis, des esclaves, des criminels et des autres êtres « inférieurs » était justement l'interdiction de monter un cheval. C'était la condamnation de l'époque : vu qu'ils étaient nomades ils n'avaient pas de prison alors plutôt que d'enfermer les criminels dans des chariots à roulette qu'ils devraient se trimballer derrière eux, ils préféraient leur confisquer leur cheval. En terme d'honneur, sans cheval un Mortagien n'était plus rien, et plus pratiquement : sans cheval on ne survivait pas en Mortagie.
Mais Niir s'est ramené avec ses piques et à dit : « Vous, vous dévisser votre gros cul de ce cheval et vous aller vous battre à pied ». Non seulement avoir cette idée n'était pas évidant pour un Mortagien de souche, mais réussit à l'imposer à une peuplade de cavalier, fils de cavaliers, qui considèrent que se battre à terre est bon pour les esclaves... C'est là le véritable exploit.
D'ailleurs, depuis Niir, l'armée Mortagiene est un mélange entre infanterie et cavalerie, un mélange extrêmement efficace.

« Officieusement, il semblerait que l'idée de combattre à pied serait venue à Niir lors d'un combat précèdent : il avait une chaude pisse et avait absolument dû démonter pendant le combat car rester en scelle lui faisait trop mal... »
On a ensuite vu encore trois quatre combats du même type, mais de moindre importance. A la suite des quels la Mortagie a enfin été unie sous une seul et même bannière.
Ce qui ne c'est pas trop vu dans la pièce, et c'est bien dommage puisque c'est à mon sens là le vrai génie de Niir, c'était le jeu d'alliances qu'il avait réussi à créer, et ce nez qu'il avait pour savoir qui attaquer et à quel moment.

Pour remporter une guerre, savoir bien diriger ses hommes est utile, mais maitriser la tactique sur un plan plus vaste qu'un champ de bataille est vitale et ça Niir savait le faire avec énormément de talent. C'est d'ailleurs pour ça que je peux affirmer que si je ne l'avais pas tué, ce con aurait déclaré la guerre à l'empire céleste, l'occasion était trop belle pour la laisser passer.
Et cette histoire de génie tactique me renvoie à ce que je disais précédemment (oui, je tourne un peu en rond) : Si sur un plan réduit : celui de la bataille des plaines de Glishir, la variation cavalerie/infanterie n'avait rien de génial (elle était certes efficace, mais pas non plus...) Et bien, sur un plan plus large c'était exceptionnel : outre les difficultés que Niir avait dû surmonter, il avait tout simplement réformé l'armée Mortagiene, ce n'est pas rien. Et non seulement en y mettant de l'infanterie, mais en l'organisant mieux, en créant de nouveaux système de divisions des troupes, en augmentant énormément la discipline de son armée... Et sur un plan globale, c'est ses réformes des armées qui ont permis à ses troupes de faire ce qu'elles ont faits.
Le tout était accompagné d'un peu de musique (percussions et busines). La foule applaudissait quand Niir gagnait une bataille, insultait les acteurs jouant les méchants et tremblait quand Niir semblait sur le point de mourir.
Étrangement, ou pas, la pièce ne montra pas la mort de Niir.
Bref, ensuite on apporta la cadavre de l'ancien roi, il était posé sur un chariot tiré par deux chevaux.
Il fit le tour de l'arène puis sortit pour traverser la ville et rejoindre finalement son cimetière.

La semaine qui suivie fut assez tranquille, toute la ville était plus calme et je n'avais rien d'autre à faire qu'attendre.
Helas pour moi, les combats d'arène de la semaine avaient été annulés en hommage à la mort de Niir.
J'ai donc passé mon temps dans la taverne, à jouer au go avec Kado et à lire les quelques livres que j'avais réussi à me procurer. Je suis aussi allé un peu au bordel pour m'occuper, mais dans l'ensemble la semaine a été plutôt longue et chiante.
Mais demain, c'est le grand jour, le jour où j'aurais enfin mon traité de paix tant attendu.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 16 Jan 2010 - 21:11

Alors c'est toujours prenant, le style est plaisant, et le principe de faire avancer le spectacle en rythme du dialogue entre les personnages est très bien.

Mais j'ai une remarque de fond, il faudrait vraiment que tu mettes quelques notes d'information à l'intérieur des dialogues. Parce que le style des dialogues est parfait, très parlé, très efficace, même dans les longues explications, mais il y a bp d'endroit où il serait très agréable de savoir qui parle, avec quelles attitude...

Je trouve ça un peu dommage d'avoir un dialogue de cette qualité ( c'est quelque chose que j'aime énormément) avec une aussi simple chose à améliorer.

Bon j'ai quelques remarques (beaucoup) :

Citation :
'armé de la tribu adverse était supérieur en nombre,

L'armée ... superieure...


Citation :
faire partie de son alliance était plus dangereu

dangereux

Citation :
d'autre clan leur avaient prêtés des hommes.

Déjà ,c'est "d'autres clans" et ensuite j'aime pas trop la formulation. avaient envoyé des hommes ou des renforts, me semble mieux. mais c'est une opinion personnelle Wink

Citation :
Bref, les « méchants » sont, ensuite, arrivés. Ils ont fait leur tour de piste tout en faisant la grimace pour avoir l'air plus méchants.

répétition de méchant trop rapprochée.

Citation :
eux, ont préférés jouer la prudence

déjà erreur de concordance des temps, il faudrait le plus que parfait, et répétition de préférer un peu rapprochée.;

Citation :
en envoyant que la moitié de leurs troupes.

en n'envoyant

Citation :
une fois les chevaux éloigné
éloignés

Citation :
Bref,

Tu répète Bref trois fois de suite, dans les mêmes circonstances.

Citation :
avoir cette idée n'était pas évidant pour un Mortagien de souche,

évident

Citation :
mais réussit à l'imposer à une peuplade de cavalier

réussir

Citation :
rester en scelle lui faisait trop mal..

selle.
Et surtout la chaude pisse ne gène pas vraiment pour monter à cheval, les hémorroides plutôt.

Voilà bon c'est vraiment pas mal, j'attends lal suite.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 13:39

ba m***e alors... c'est moi qui fait plein de fautes en ce moments ou toi qui en vois plus que d'habitude ? ^^
Enfin, merci.

Bon j'aurais bien attendu Hellen, mais je veux pas casser mon rythme... Puis bon, deux posts de retard ça reste gérables, au pire après j'attendrais (déjà que j'ai pas beaucoup de lecteurs)
la suite :

Chap. 23
Part 1

A mon grand désarrois, je me suis réveillé en même temps que le soleil... J'ai bien tenté de lutter, de me rendormir, mais rien à faire, le combat était perdu d'avance...
J'ai finalement capitulé. J'avais pas mal de temps, alors j'ai décidé d'aller faire un tour aux thermes, de toute façon si je n'y allais pas maintenant j'y serais allé plus tard.
On ne pouvait pas se laver dans l'auberge où nous résidions, j'avais donc, à notre arrivée en ville, passé pas mal de temps avant de trouver un établissement convenable.
La difficulté résidait dans le fait que la plupart des lieux proposant des bains individuels sont des auberges, or pour pouvoir profiter de ce service il faut être client de l'auberge.
Bien sûr, il y a les bains publics, ces piscines chauffés remplies d'hommes nus se tripotant à la vu de tous... Mais... Allez savoir pourquoi, ce genre de truc ne m'a jamais trop attiré.
Bref, après moult recherches, j'avais finalement trouvé un établissement de bain individuel. C'est donc là que je me suis rendu.

Je prenais tranquillement mon bain, quand la porte donnant sur le couloir s'est ouverte sur une vieille femme, maquillée à outrance.

« Bonjour !
-Mais... qui êtes vous et... qu'est-ce que vous foutez ici ?
-Je suis une des servante de l'établissement et je viens vous aider à vous laver.
-Mais... Je sais me laver seul depuis déjà quelque temps, non merci.
-Oh... on a peur que je vois son petit kiki ?
-Que... quoi ? Vous, vous vous foutez de ma gueule ? Dégagez ! Et... qu'est-ce que vous en savez ? Vous ne pouvez pas le voir de l'endroit où vous êtes.
-Tout le monde sait que les seuls hommes qui ont peur de montrer leur instrument sont des hommes complexé par sa taille.
-Mais c'est complètement con comme raisonnement ! Peut être que je suis complexé parce que quand j'étais petit on se moquait de mon phallus, ou peut être que j'ai été violé dans mon jeune âge ce qui a engendré un traumatisme sexuel, peut être que j'ai juré de réserver mon coeur et mon pénis à l'heureuse élue... Et puis... dégagez.
-C'est bien ce que je disais, en général quand j'arrive pour aider les clients à se laver la plupart commence à me draguer. Pour me mettre dans leur bain...
-Et ?
-Vous n'avez pas dû comprendre le jeu de mot, ils sont dans leurs bains donc l'expression normal mettre...
-C'est bon, j'ai compris.
-Ha... Et quelque un y arrivent, vous par exemple pourriez y arriver.
- Bon... je vais compter jusqu'à trois, si vous êtes toujours là, je vous promets que je vous égorge.
-Oh je vous en pris, pas la peine de faire votre gentilhom...
-purée, mais vous êtes sourde ou conne comme une chaise ? Dégagez ! »

Elle a finalement abdiquée, me laissant seul dans mon bain.
Bref, une fois lavé je suis retourné à l'auberge.

Bob dormait encore, j'ai envisagé de le réveiller, mais non, il avait encore du temps et puis ça aurait été salaud de l'empêcher de dormir parce que moi je n'y arrivais pas.
J'ai donc décidé de prendre mon déjeuner, en attendant. J'allais m'asseoir à une table vide quand un mec m'a fait signe de le rejoindre.

« Accepterez vous de vous joindre à moi pour ce repas ?
-Pourquoi pas. »

Il a fait signe à l'aubergiste d'apporter deux déjeuner, puis il s'est tourné vers moi.

Bon, je n'ai pas l'habitude de me faire offrir des repas par des étrangers, donc évidemment, je me suis tout de suite dit qu'il devait avoir une raison particulière pour m'inviter... Qu'il ne le faisait pas juste parce que j'avais l'air sympa et qu'il voulait parler à quelqu'un en mangeant... Mais bien que naturellement méfiant à l'égard des personnes généreuses, je ne pouvais pas refuser un repas gratuit, question de principe.

« Vous êtes d'ici ? » C'était un homme d'une trentaine d'année, il avait les yeux bridé et la teinte de peau caractéristique des Mortagien.
« Non, en fait je pense partir prochainement.
-Vraiment ? Cette ville ne vous convient pas ? » Une question pertinente, pourquoi vouloir partir d'un endroit qui me plait ? Il avait une façon de poser des questions afin qu'elles ne semblent pas indiscrètes, assez impressionnante, ça devait venir de sa voix.
« Et bien... En réalité c'est pour des raisons professionnelles.
-Vous ne répondez pas à ma question, cette ville ne vous plait pas ?
-Si... Bien sûr que si. » Elle est vivante, animée, en pleine évolution...
« Alors pourquoi voulez-vous partir ? Merci. » L'aubergiste avait amené des écuelles remplies d'une sorte de bouillis de céréale mélangé avec du formage frais de chèvre... Pas spécialement bon, mais pas mauvais non plus. Mon nouvel inconnu a payé l'aubergiste.
« Merci... Et bien comme je vous l'ai dit, je dois partir pour raisons professionnels.
-Et quel est votre métier ? » Répondre à ses questions commençaient à devenir fatiguant, mais bon il avait payé mon déjeuner, je lui devais bien ça.
« Et bien... je suis un mercenaire. » Bien qu'on ne m'es pas offert d'argent pour ce contrat...
« Oh... Je vois. J'imagine que vous devez voyager beaucoup.
-Pas tant que ça en réalité, même si ses derniers temps, j'ai en effet beaucoup bougé.
-J'imagine que ce genre de vie empêche toute attache.
-Empêche je ne sais pas, mais gène, certainement oui. »J'avoue que je ne voyais pas bien où il voulait en venir...Mais peut-être faisait-il juste la conversation, sans arrières pensées particulières
« Mais vous devez bien avoir un parent ou un ami dont vous êtes resté proche non ?
-Non. » Bon, ça commençait à devenir chiant là.
« Hum... Je dois y aller, excusez-moi.
-Oui... Merci pour le repas.
-Ce n'est rien. »

Sur ce, il est parti. Me laissant seul face à mon écuelle à me demander quel était le but de ses questions et si il avait obtenu les informations qu'il recherchait.
Le temps que je finisse mon repas, Bob est arrivé, il a passé commande près de l'aubergiste, puis m'a rejoint.

« Salut.
-Salut...
-Donc c'est aujourd'hui qu'on a notre audience avec le roi pour faire signer le traité?
-Oui. » J'étais allé prendre rendez il y a quelque jour, le nouveau roi était un homme très pris.
« Mais... Je ne comprends pas, pourquoi est-ce que tu crois que le nouveau roi acceptera de signer le traité ?
-Parce qu'il vient d'arriver, qu'il n'est pas encore pleinement au courant de la situation, qu'il est jeune et inexpérimenté et, qu'à première vue, s'allier avec l'empire céleste est tout de même relativement prudent.
-Oui, mais tu as dit que son père voulait nous déclarer la guerre.
-Nous ?
-Ba ont sert les intérêts de l'empire, donc on en fait partie.
-Les seuls intérêts qu'on sert, ce sont les nôtres » Enfin les miens et ceux de Kado pour être plus exacte « Nous travaillons certes, en l'occurrence, pour l'empire, mais ce n'est que provisoire, et ce n'est certainement pas par idéologie.
-Mais...
-Écoute, la principale différence entre des mercenaires et des soldats, c'est que les mercenaires gardent en toutes circonstances leur indépendance. On a acceptés de travailler pour l'empire un certain temps et c'est donc ce qu'on va faire. Mais une fois ce travail terminé, plus rien ne nous liera à l'empire, et si Rhall Tark (le nouveau roi), me contactait plus tard pour l'aider à tuer les dix, je pourrais l'aider sans aucun problème de conscience car je ne me suis engagé à servir les dix qu'un certain temps. Une fois ce temps passé, mon... allégeance, ne leur ai plus acquise.
-Mais c'est toi qui défendait les dix, qui a dit qu'ils avaient apportés plein de bonnes choses à Berkhael... Tu ne l'avais que parce que tu travaillais pour eux, tes convictions sont elles liées à ton employeurs ?
-Non... J'ai dit ce que je pensais, mais pas tout ce que je pensais... Je ne pense pas que du bien des dix, loin de là, mais j'en pense assez pour travailler pour eux sans remords. » D'un autre côté il faudrait vraiment que je travaille pour les plus gros enfoirés de la planète pour avoir des remords.... Et encore...
«Ha... N'empêche que ce que tu avais dit était convaincant.
-Merci.
-Enfin... donc, qu'est ce qui te fait dire que Rhall acceptera le traité alors que son père l'aurait refusé ?
-Et bien, le fait que Rhall ne sache rien des plans de son père.
-Pourquoi est ce qu'il les connaitrait pas ?
-Parce que son père ne les lui a pas dit...
-Pourquoi ?
-Ba c'est typiquement Mortagien en fait,les Mortagiens en général, et plus particulièrement les pères, gardent le plus d'information pour eux, afin de protéger leur entourage : rien ne sert d'enlever et torturer une personne qui ne sait rien.
-Mais c'est con.
-Non, c'est... prudent.
-Ouai....
-Bon, on y va ?
-On risque pas d'être en avance ?
-Vaut mieux être en avance qu'en retard. »
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 14:37

Alors, je me dépêche de te dire que j'ai tout lu ( avec plus de facilité pour le dernier post qui est plus "aéré"que le précédent comme te le précisait Elgringo) ; voilà, je reste dans le coin ces prochains temps en attendant la suite de ton nouveau chapitre, Tekmerak study
::rolling::
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 19:09

Citation :
c'est moi qui fait plein de fautes en ce moments ou toi qui en vois plus que d'habitude ?

Alors... j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...

La bonne c'est que je n'ai pas l'impression que tu fasse plus de fautes que d'habitude, la mauvaise ben... c'est la même en fait ^^

En plus je ne suis pas le meilleur orthographiste du monde, donc j'en laisse surement échapper ^^


Pas mal le chapitre d'aujourd'hui. La scène du bain est rafraichissante et Le déjeuner est très intrigant ^^


remarques à vrac:

Citation :
A mon grand désarrois
désarroi

Citation :
il faut être client de l'auberge.

tu répètes auberge un peu trop vite, "il faut en être client" ça suffira

Citation :
Mais... Allez savoir pourquoi, ce genre de truc ne m'a jamais trop attiré.
Là le mais est presque inutile, la phrase est à mon sens plus efficace sans.

Citation :
Et quelque un y arriven
quelques uns

Citation :
Elle a finalement abdiquée
abdiqué


Citation :
d'apporter deux déjeuner
déjeuners

Citation :
Bien qu'on ne m'es pas offert d'argent pour ce contrat...
m'ait

Citation :
On a acceptés de travailler

Citation :
D'un autre côté il faudrait vraiment que je travaille pour les plus gros enfoirés de la planète pour avoir des remords...

Very Happy m'a bien fait rire cette phrase.

Citation :
-Ouai....

ouais
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeJeu 21 Jan 2010 - 16:51

je viens de lire le premier paragraphe, enfin, le prologue devrais je dire.


Dans l'ensemble, le texte est bon, ça intrigue le lecteur quant à savoir le pourquoi de l'incarcération du narrateur, qui est il?

Mais, des les premières phrases beaucoup de répétitions cassent un peu l'effet escompté.



Tekmerak a écrit:

Prologue :

Le jour, la chaleur était suffocante, la nuit, le froid infligeait sa douloureuse morsure.
La vie était longue et monotone, de temps en temps des hurlements d'agonie venaient briser le lourd silence qui s'était instauré.
L'air empestait le sang, la sueur, la crasse, l'urine et la mort.
Le bâtiment en lui-même n'avait rien de redoutable, ce n'était qu'une vieille bâtisse de pierres usées et noircies par le temps.
Sur ces murs résonnaient, sans répit, de longs hurlements, synonymes d'une lente et douloureuse agonie.

Les occupants de ce triste bâtiment vivaient au long et monotone rythme du bâtiment.
On dit que l'espoir fait vivre, mais ici l'espoir n'existait pas.


Tu vois, dés le début, les répétitions fusent et c'est dommage.

La suite est beaucoup moins sujette à cela.


Tekmerak a écrit:


J'étais dans une petite salle sombre, sans fenêtre ni bougie.
Le peu de lumière qui me parvenait, provenait d'une petite trappe barreautée située sur la porte de ma cellule.

Cette imposante porte de chêne était munie de deux vieux gonds rouillés grinçants, grondants, grognants et hurlants à chaque ouverture.

Là, tu en fait trop. A vouloir donner un semblant de vie bestial à ces gonds te privant de liberté, tu t'essouffles sous la trop grande quantité de verbe. Deux aurait suffit je pense.


Tekmerak a écrit:
Il faut croire que leur système est suffisamment dissuasif, car il n'y a aucun problème de surpopulation des prisons.
On peut aussi soupçonner que cette absence de surpopulation est due au taux de mortalité pénitencier, mais je n'y suis pas resté assez longtemps pour en être sûr.


Nouvelle répétitions


Un bon point est, je trouve, que tu nous décris assez bien la cellule, ce qui nous donne bien l'impression que c'est là le seul univers du personnage. Il est enfermé, et du coup coupé du monde, le sien se limitant à ces quelques métres de bitume.

voilà, je lirai la suite plus tard.

Ernestoo
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeJeu 21 Jan 2010 - 19:19

Hum... si je te dis que les répétions sont faites exprès pour accentuer l'effet d'enfermement, la sensation de tourner en rond ça te va ? Razz
Non, franchement je les avais même pas remarquées, pourtant elles sont plutôt grosses, merci.

Et merci aussi à Gringo et Helene, évidemment

Bon, je suis en forme, donc voila la suite, j'ai tenté un truc, mais je sais pas si c'est réussi...

Chap. 23
part2

Nous sommes partis sur ce superbe trait d'esprit. Le soleil était maintenant levé depuis un petit moment et la ville était, comme chaque matin, en effervescence. Malgré la distance, on entendait le brouhaha du marché, véritable coeur de la ville. Le bruit allait crescendo au fur et à mesure que nous nous approchions de sa source.
Nous avons rapidement atteints le marché, partout, les marchands hurlaient. Mais ce matin nous n'allions pas au marché. Pour une fois, Kado n'a même pas eu besoin d'insister pour que j'emmène Bob avec moi, faut croire que je commence à m'y habituer.
Le marché était sur la route du palais royal.
Nous avions faits la moitié du trajet, quand j'ai commencé à me sentir mal : Ma tête tournait quelque peu, un léger vertige, une sensation d'être déconnecté de la réalité, d'être plus spectateur qu'acteur. Puis les couleurs se sont accentuées, les Mortagiens aiment les couleurs et en temps normal la variété des couleurs a déjà de quoi donné mal à la tête, mais la c'était diffèrent, chaque couleur semblait être dans sa forme la plus pure, la plus éclatante, avant se mélanger, créant un gigantesque patchwork tournant lentement sur lui-même. De même que les couleurs, les odeurs et les sons semblaient s'intensifier, chaque odeur ressortait avec tellement de puissance que même la simple odeur du pain donnait envie de vomir, les bruits semblaient attaquer mon crane comme de petits marteaux colorés, puis odeurs et son se joignaient au patchwork de couleur et semblaient se mélanger, se confondre entre elles, aux points que les odeurs semblaient être des sons, semblant eux-même être des couleurs. Le vent a semblé se lever, manquant de me faire tomber devant sa puissance, les gens grandissaient et se tordaient dans des positions grotesques, presque aussi grotesques que le chien à tête de porc qui volait au-dessus de moi tout en lâchent quelques meuglements bovins. J'ai arrêté de marcher et ai tenté de respirer lentement pour me calmer, mais mon coeur accélérait, mes tempes battaient comme jamais, dégagent des odeurs, à moins que ce soit des couleurs venants elles aussi rejoindre le patchwork. Les gens ayant maintenant repris leur taille normal, semblait courir autour de moi, bien qu'immobile, j'ai perdu l'équilibre et me suis effondré par terre.
Bob surprit que je tombe, m'a regardé de ses deux gros yeux. L'espace d'un instant j'ai pensé à courir, à fuir ce regard qui me scrutait comme on scrute les dents d'un cheval.

« Ça va ?
-Je... vas bi... »

J'ai fait un effort pour me concentrer, ai ralenti ma respiration et tenté de fixer mes pensées sur un point précis. J'étais manifestement sous l'influence d'un poison, une fois cette donnée admise, le patchwork, a semblé perdre de son éclat et j'ai repris une partie de mes esprits.
J'avais été empoisonné, les symptômes étaient, sans doute possible, ceux d'un dérivé de l'ergot de seigle. Le poison étant généralement absorbé par voie nutritive, je l'avais certainement attrapé en mangeant à l'auberge... Ca faisait peut-être une demie heure, c'était cohérent avec l'ergot de seigle. D'ici une heure les effets de la drogue aurait doublé, je devais vite réagir.

« Je... dois retourner à l'auberge.
-Quoi ? Et l'audience avec le roi ? » Je savais bien que j'avais oublié quelque chose.
« Vas y seul... je dois retourner à l'auberge.
-Bon... »

Il a semblé surpris, puis, sans s'inquiéter pour moi, cet enfoiré c'est barré.
Bon, étant donnée la force de la substance ce n'était pas de l'ergot pure, il y avait donc peu de chance que j'attrape l'ergotisme... Dans le doute, le mieux était de manger un peu de pain, un des seuls remèdes connus à l'ergotisme avec quelques plantes plus dur à trouver. Par chance, un étal de pain se trouvait près de moi, son marchand hurlait des conneries sur son pain tout en agitant les mains dans de brusques mouvements désordonnés.
Sans réfléchir, j'ai pris un pain et ai commencé à courir, le marchand m'a peut-être couru après, mais au milieu de toute cette agitation je ne suis pas sûr. Sur le coup, payé ne m'avait pas traversé l'esprit. En fait, peu de choses m'avais traversé l'esprit et c'est déjà un miracle que j'ai été si cohérent dans mon analyse puis dans ma démarche.
Une fois le pain volé, j'ai commencé à courir dans le marché, renversant des passants à tours de bras, manquant plusieurs fois de tomber, en y repensant, la scène devait être amusante : moi les yeux hagards, la bouche entrouverte, courant comme un dératé, une miche de pain serrée contre mon torse.
Ensuite mes souvenirs sont de plus en plus flous, j'ai couru un moment, puis j'ai mangé une partie de mon larcin tout en lorgnant avec méfiances les passants, je me souviens avoir eu peur qu'ils veuillent me voler mon pain... Les effets du poison s'intensifiaient et m'orienter devenait presque impossible, même mordre dans mon pain était extrêmement laborieux. Au bout de quelque temps, mon pain a semblé grossir, puis des yeux sont apparu et une bouche... Il a commencé à grogner méchamment et a tenté de me mordre, je lui ai assené plusieurs coups de pieds, mais ils semblaient sans effets, j'ai alors pris la fuite en courant, et ai, finalement, repris le chemin de l'auberge.
A chaque coin de ruelle je craignais qu'un mec me tombe dessus avec une masse. En fait chaque passants que je croisais semblait sur le point de sortir une dague pour m'égorger. Et je courais comme un con. De temps en temps je glissais. Je me faisais des croches pattes tout seul. Je me relevais à toute vitesse. Encore plus paniqué que l'instant précédent. Toujours les bruits. Les couleurs. Les sons. Le goût : le goût du pain. Le gout du sol. Le goût de l'air. Le goût de la bile. Le goût de la peur... Et le patchwork. Tournant de plus en plus vite. Me regardant avec haine. Avec envie. Comme si il me reprochais d'être en vie.
J'étais dans un tel état que je ne serais pas étonné si quelqu'un venait me voir pour me dire que j'avais tenté de le poignarder parce qu'il m'avait demandé si j'allais bien. Bref, toujours est-il que j'ai réussis à rejoindre l'auberge.

Kado était dans le réfectoire en train de manger, en me voyant il s'est mis à danser sur les tables en chantant, à moins qu'il ai entrepris d'uriner dans sa choppe tout en se tenant en équilibre sur un doigt, je ne sais plus bien...
On dit que la peur donne des ailes, et c'est vrai, c'est dans les moments de panique la plus total qu'on arrive à se dépasser, à soulever ce qu'on ne peut habituellement pas soulever, à courir bien plus vite qu'en temps normal... je ne sais pas à quoi c'est dû, mais c'est surement une sorte de mécanisme de défense du corps...
Toujours est-il, que rassuré par la présence de Kado, j'ai perdu les « ailes » que la peur me donnait et je me suis effondré à ses pieds, après avoir réussi à dire « Ergot de seigle »

Enfin, en y repensant, c'est presque marrant, enfin attention ce n'était pas agréable du tout comme genre d'expérience, mais avec le recul... mais, par contre, je suis, je le reconnais toujours surpris de voir tout ce que j'arrive à me rappeler pour l'écrire dans ce journal, mais alors là je ne m'attendais pas à me souvenir de tout...

J'ai réfléchi à mon empoisonnement et j'ai quelques théories sur mon empoisonneur : La seule façon de m'empoisonner était de mettre le poison dans mon repas, ce qui, ironiquement m'a surement sauvé : si j'avais absorbé la drogue alors que j'étais à jeun, son effet aurait été probablement bien supérieur et je n'aurais jamais réussi à joindre l'auberge. A partir de cette hypothèse il y a deux empoisonneurs possible : soit le mec qui m'a payé à bouffer, soit, mais j'ai plus de doute la-dessus, l'aubergiste. Ayant du mal à croire aux coïncidences, je pencherais pour l'inconnu. En ce qui concerne les raisons je pense avoir été empoisonné soit pour simplement me faire dépouillé sans que j'oppose de résistance, me faire enlever pour être vendu comme esclave, ou bien c'est un autre agent des dix qui m'a empoisonné pour m'empêcher de faire signer le traité de paix, à moins que ce soit un savant fou qui voulait faire des expériences sur moi, qui sait ? Ou alors, c'est Bob, qui a voulu aller seul voir le roi pour prouver ses capacités.... Ou encore Kado qui a voulu que Bob aille seul prouver ses capacités...
Enfin, c'est encore un peu obscure, mais je ne désespère pas de trouver...
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 9:58

Déjà lu hier soir et adoré ; je repasse ce matin pour te dire que je suis ravie de voir que tu as repris du poil de la bête... geek images réussies et lecture prenante...à quand les prochaines péripéties ? Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 16:50

Analyse du premier chapitre....Oui oui, je suis à la bourre par rapport à tout le monde mais j'aime passer après. (euh, n'y voyez rien de salace!!)


Tekmerak a écrit:


Chap. 1

J'étais allongé sur ma planche, j'observais une petite araignée grimpant le long du mur de roche.


Là, j'aurai prolongé le début, histoire de bien voir la routine qui s'installe pour le narrateur et ainsi rendre exceptionnel ce qui va suivre.


Tekmerak a écrit:
Des bruits de pas provenant du couloir me firent tendre l'oreille.
Étant donné l'heure (ou du moins l'heure que je pensais qu'il était), les gardes ne venaient pas ouvrir les portes pour qu'on aille manger.
Il existe une seul autre raison pouvant pousser les gardes à aller chercher un prisonnier et elle n'était pas des plus réjouissante :
De temps en temps nos « hôtes » viennent torturer un prisonnier pendant plusieurs heures juste pour se distraire (faut les comprendre les pauvres, eux aussi ils passent leurs journées dans la prison, alors de temps en temps il paraît normal qu'ils s'accordent un « petit plaisir »)
Je me suis raidi, les pas s'approchaient de ma cellule.
Finalement, c'est la cellule à gauche de la mienne qui s'est ouverte (du moins c'est ce que je soupçonnais grâce au bruit).
Je me suis rallongé et ai entrepris de retrouver mon araignée, me replongeant dans les méandres de mes pensées.

Alors, autant la seconde parenthèse, cet aparté concernant l'occupation des gardes, je la trouve intéressante mais autant les deux autres, je les trouve inutiles. Le narrateur est sensé écrire son journal et ce qu'il explique entre parenthèse son des évidences pour lui. En tant que tel, "Étant donné l'heure (ou du moins l'heure que je pensais qu'il était)" me gène, par exemple, dans le sens où, il ne devrait même pas penser à la véritable heure mais simplement au moment qu'il représente: le repas. De même pour: "Finalement, c'est la cellule à gauche de la mienne qui s'est ouverte (du moins c'est ce que je soupçonnais grâce au bruit). " J'aurai directement mis "Finalement, ce ne fut pas la mienne la ligne de mire des tortionnaires mais celle à gauche, semblait il au vu de ma position particulière". Ou un truc du genre, hein, tu restes maitre de ton texte^^

Tekmerak a écrit:
« boum boum »

Le bruit provenait de la cellule gauche.

« boum boum »

Avec regret j'ai abandonné l'observation de l'arachnide pour me rapprocher du mur.

J'ai frappé les pierres d'un coup sec, un petit nuage de poussière a jailli du mur, laissant une odeur âcre au fond de ma gorge.
Une voix étouffée m'est alors parvenu

« Écoutez je dois impérativement quitter cette prison, si vous m'aidez, vous serez grandement récompensé. »

J'ai répondu d'un grognement interrogatif, la fatigue et la surprise n'influaient pas de façon positive sur ma rhétorique.
L'étranger a continué.

« De plus, je peux éviter que vous vous fassiez reprendre par les autorités locales »

J'ai grogné quelques mots, il n'a pas compris.
D'ailleurs je ne suis pas sûr que ces mots aient eu une quelconque signification.

« Vous acceptez ? »

Cette fois je me suis raclé la gorge et ai répondu d'une voix sûr.

« Oui, je vous tiens au courant. »

Je suis ensuite retourné sur ma couchette, m'efforçant de respirer avec le nez afin d'éviter d'avaler la poussière qui continuaient de tomber.

La fin me convient si ce n'est un problème de transition entre l'arrivée des gardes et la tentative de contact du prisonnier. On a du mal à concevoir ce que tu veux dire, si l'action se passe pendant que les gardes sont présents, si ils viennent de partir et hop, il y a le boum boum ou encore bien longtemps après. Tu devrais développer, je pense car il faut considérer que le lecteur ne doit pas chercher à comprendre ce que tu veux dire, ça doit être limpide.

Voilà, en espérant que mes remarques ne te dérangent pas.

Ernestoo
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 18:55

Empoisonnement à l'ergot de seigle Smile Pas mal du tout, en plus vu comme il devait être facile de choper le champignons sur ta farine, ça a l'air d'un accident ^^

Enfin bon, il y a un mieux sur l'orthographe ^^


Citation :
Bob surprit que je tombe

surpris

Citation :
cet enfoiré c'est barré.

s'est

Citation :
l'ergot pure
pur

Citation :
Sur le coup, payé ne m'avait pas traversé l'esprit.

payer

Citation :
J'ai réfléchi à mon empoisonnement et j'ai quelques théories sur mon empoisonneur : La seule façon de m'empoisonner était de mettre le poison

empoisonnement, empoisonneur, empoisonner, poison, ça fait trop répétition.

Citation :
c'est encore un peu obscure

obscur.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 15:52

Merci

Ernestoo : aucunes critiques ne me gene, sinon je n'aurais pas posé mon textes Wink

Bon, la suite :
Chap. 23
part3

Je me suis réveillé dans mon lit de l'auberge, Kado était assis sur un tabouret à coter de la table que nous utilisions pour jouer au go. D'ailleurs il y jouait, étant seul il devait faire les deux joueurs. Tout en jouant il lâchait quelques commentaires vantant l'intelligence et la finesse de son adversaire : lui.

Ma perception des couleurs était revenu à la normale, et me concentrer était plus facile, même si mon esprit était encore un peu embrumé. Mes sens, notamment celui du toucher, étaient légèrement engourdis, mais rien de vraiment gênant.

« Hum hum... joli coup, Kado a peut-être trouvé plus fort que lui cette fois-ci...
-A la place de Kado, Kado ne crierait pas défaite si vite, Kado est convaincu que son adversaire à encore quelques ruses dans son sac »

Je me suis levé.

« Ho Tekmerak est réveillé, Kado lui à préparé une petite infusion d'aubépine, de soucis, de tilleuls et de ginkgos.
-Merci. »

Je me suis levé et me suis servis une tasse de l'infusion, les plantes utilisées était sensées être efficaces pour lutter contre l'ergotisme, on sait jamais.

« Depuis combien de temps est-ce-que je suis là ?
-Quelques heures, il est un peu plus de midi. »

L'infusion n'avait rien de génial, pour être franc le mélange de plantes ne donnait pas un goût très agréable au truc... Non, en fait c'était même carrément dégueulasse...Mais bon, ça restait buvable et puis ce n'est pas comme si je buvais ça pour le plaisir.

« Et bob ?
-Il n'est toujours pas revenu.
-Peut être le roi l'a-t-il fait patienter plus longtemps que prévu... » Ou peut être qu'il est aller voir sa copine...

Kado, toujours aussi serviable est allé me chercher à manger, puis m'a monté la bouffe dans ma chambre. Il a même poussé la courtoisie jusqu'à remanger avec moi pour que je ne me sente pas seul.
Bref, nous étions justement en train de manger, un ragout de mouton avec du riz, le tout accompagné d'une sorte de vin Mortagien...
Enfin du vin, c'est un grand mot... La Mortagie n'est pas un pays de vin, et ce pour une bonne raison, toujours la même d'ailleurs : il y a quelques années le pays était encore nomade, or la culture de la vigne est extrêmement longue et demande plusieurs années de culture pour donner un bon résultat... Le problème c'est que, justement, ils viennent de s'y mettre à la culture de la vigne, donc c'est pas encore ça. Même si d'ici quelques années, on peut espérer du mieux. Enfin bon, la guerre pose à ce niveau un gros problème : premièrement la Mortagie n'est pas une grande consommatrice de vin, il était donc destiné à l'exportation, mais en situation de guerre, le commerce n'a pas lieu... Qui plus est, la Mortagie ne possède actuellement aucun grand cépage, elle doit donc les importer or en temps de guerre... idem pour le personnel qualifié qui est primordial pour faire un bon vin... Malgé tout, ces derniers temps les Mortagiens ont compris que la vigne pousse bien dans le coin et qu'il y a toute la place pour. Ils s'y mettent donc de plus en plus. Par exemple autour de Kalsad, il y a maintenant de grandes plantations de vignes destinées à la production de vin.
Bref, nous étions donc en train de manger, quand Bob est arrivé.

« Désolé du retard... L'attente a été plus longue que prévue.
-A ce point ?
-Ba ouai... J'ai attendu plus d'une heure avant qu'un serviteur vienne me chercher, il m'a emmené voir un homme qui m'a demandé les motifs de ma visite, je le lui ai dit... La j'ai encore attendu plus d'une heure.
-Et ?
-Et... ba, finalement j'ai pu voir le roi.
-Et ?
-ba... »
Bon, déjà quand il était entré, je m'étais dit qu'il devait y avoir un problème, sinon il aurait immédiatement agité le traité signé sous mes yeux... Mais je m'étais dit que, peut être voulait-il juste faire durer le suspens... Mais sa façon d'éviter d'en parler me confirmais qu'en effet, il y avait eu un problème.
« Bon... t'as pas eu le contrat ?
-Heu... oui.
-Et... où est-ce que t'a merdé ?
-Quoi ? »

Malgré l'effet restant de l'empoisonnement, ou peut-être grâce à lui, je ne sais pas. J'avais parlé d'une voix calme... Ce qui, est relativement habituelle de ma part, je suis plutôt calme. Enfin je ne dis pas que je parle toujours d'une voix posée et tout... Mais je ne perds que très, très rarement le contrôle, je ne m'énerve quasiment jamais et, donc, ma voix ne tremble jamais de peur ou de colère... Disons que ma voix reste maîtrisée. Pour divers effets rhétoriques je peux être amené à hausser le ton, mais mon intonation est toujours contrôlée. Et la par exemple, je lui avais posé la question calmement. Ce qui ne l'avait pas empêché de le prendre mal. Il avait commencé par un joli « quoi » de surprise, avant de passer à ce qui ressemblait plus à de la rage contenue.

« J'ai.. J'y suis pour rien moi. Je suis allé le voir, je lui ai expliqué que je lui proposais un traité de paix. Il a parlé cinq minutes avec son conseiller, puis il m'a dit qu'il refusait de signer. C'est tout.
-Tu es sûr que tu n'as pas involontairement offensé le roi ?
-Évidement, je sais ce que je fais.
-Comment est-ce que tu peux en être sur alors que tu ne connais pas les coutumes Mortagienes ?
-C'est pareil que les nôtres...
-Certainement pas...
-Mais... »

Kado ne disait rien, préférant finir son assiette. Jusque là, Bob répondait à mon ton calme et réfléchis par une rage contrôlée légèrement fébrile... Mais on le sentait de plus en plus on bord le la rupture au fil de ses répliques... Finalement, la rage a cessé d'être contrôlé, laissant un Bob... furieux.

« J'en ai marre que vous me fassiez jamais confiance, dé qu'il y a un problème c'est de ma faute, dé qu'il y a quelque chose de bien c'est pas grâce à moi. Si t'avais pas confiance en moi t'avais qu'à y aller toi, faire signer ton traité de m***e. De toute façon quoi que je fasse, je serais jamais assez bon pour vous... »

Bon, ça n'avait rien de surprenant, et dans un certain sens, sa réaction était même logique. Depuis le temps que Kado et moi le manipulons, l'utilisons pour les tâches ingrates, le critiquons sans le moindre tact à chacune de ses erreurs... Mais si sa réaction est compréhensible, elle n'est aucunement justifiée : certes nous sommes parfois salaud avec Bob, mais si il y a bien une chose qu'il ne comprend pas, c'est que nous (ou du moins Kado) le critiquons pour son bien. Si nos remarques sont relativement crus, elles n'ont pas pour objectif de le décourager, mais de l'aider à améliorer, la franchise est le plus grand vecteur de progrès, et... de la franchise, nous en avons. Mais il est jeune et stupide (bon, certain me dirons que mon argument de jeunesse est bancal vu que je ne suis pas beaucoup plus vieux que lui, c'est pour ça que j'ai rajouté le deuxième argument), il croit que nous le persécutons pour le plaisir... je ne nierais pas que c'est agréable... Mais ce n'est pas le but premier.
Le problème des jeunes et des cons c'est qu'ils n'arrivent pas à voir autrement que de leur point de vue, ils n'arrivent pas à se mettre à la place des autres et n'arrivent donc pas à comprendre que ce qui leur nuit à première vu, peut être destiné à les aider...
Une autre... explication au soudain énervement de Bob , pourrait être qu'il a, pour la première fois, commencé à douter sérieusement de lui-même ; jusque là il se disait que moi et Kado étions injustes avec lui, qu'il ne méritait pas nos remontrances et donc il arrivait à les supporter... Mais maintenant il se rend compte que nous n'avions pas tort, il commence même à penser qu'il est nul, qu'il rate tout ce qu'il entreprend... Or, autant avant il avait une sorte de bouclier, le protégeant de nos remarques, autant maintenant ce bouclier n'existe absolument plus, il pense qu'on a raison : il a surement merdé. Et que nos critiques fassent échos à ses pensées ça l'énerve, que dis-je, ça lui fout les boules... c'est compréhensible, une critique est bien plus facile à encaisser quand on on peut se dire qu'elle est fausse, mais quand on pense la même chose, la critique n'en semble que plus dure et cruelle.

« Et d'abord qui vous êtes pour vous permettre de me critiquer comme vous le faites ? Entre toi qui ne pense qu'à dormir, à manger et à chercher un nouveau moyen de m'emmerder... Mais en fait, tu ne sais rien faire par toi-même. »
Il parlait de Kado
« Et toi, tu as beau te donner de grands aires, au final tu n'es ni plus malin, ni plus doué qu'un autre. »
Et là, je crois bien qu'il parlait de moi
« Pourtant tu te prends pour un génie, pour le meilleur, mais tu ne fais que rabaisser les autres pour te sentir plus puissant, parce que tu sais bien qu'au final tu ne vaux pas mieux qu'eux... Je vous déteste et si c'est comme ça, je me barre. »
Bon... Là on passait au stade supérieur.. Qu'il... discute notre autorité c'était presque normal, tous les commandants se font critiquer... sinon ça ne serait plus vraiment des commandants. Qu'il nous critique personnellement, c'était certes déjà plus... inquiétant, mais puisque nous symbolisions l'autorité, ça restait... dans les limites autorisées de la rébellion. Mais la pour la première fois, il parlait sérieusement de nous quitter... La question était de savoir si il le pensait vraiment
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 11:44

La révolte de bob, pas mal Smile Je m'y attendais pas, ça redonne de l'intérêt au personnage. Sinon l'histoire est toujours pas mal, et inattendue ^^

Le passage sur le vin, a pas mal de répétitions, il faudrait le relire un peu je pense.

remarques :



Citation :
assis sur un tabouret à coter
à côté

Citation :
Ma perception des couleurs était revenu à la normale,

revenue

Citation :
les plantes utilisées était sensées

censées

Citation :
Ou peut être qu'il est aller voir sa copine...

allé

Citation :
Ce qui, est relativement habituelle de ma part,

habituel

Citation :
dé qu'il y a un problème c'est de ma faute, dé qu'il y a quelque chose de bien

dès ... dès...

Citation :
certain me dirons que mon argument de jeunesse

certains me diront

Citation :
moi le manipulons, l'utilisons pour les tâches ingrates, le critiquons

manipulions, utilisions, critiquions


En fait à partir de là, tu passe au présent de manière un peu surprenante, niveau concordance des temps ça fait un peu bizarre ^^


Citation :
tu as beau te donner de grands aires

airs
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 16:08

Bonne alternance dialogue et texte; passage bien marrant à la fin de ce post, comme dit elgringo : la révolte de bob est assez inattendue ...mais... c'est qu'il se défendrait le bougre^^
A plus, Tek Wink
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 15:58

Merci à vous deux.
Suite et fin du chapitre :

Chap. 23
part 4

J'ai finalement pris la parole.

« Je vois que tu as décidé d'utiliser ma technique... Ca fait du bien de rabaisser les autres, hein? Tu te sens puissant et supérieurement intelligent maintenant ? Vraiment, je voudrais savoir si tu trouves que ça marche... J'essaie depuis des années et j'arrive pas à savoir si je me sens supérieur grâce à mes critiques ou grâce à ma prétention naturelle, donc dit moi. Tu te sens plus malin que d'habitude ? T'as plus confiance en toi ? »

Pour ceux qui se demanderaient ce que j'essayais d'obtenir par mon discours... Et bien, rien de spécial, en fait. J'ai dit ce qui me passait dans la tête, ce qui me semblait marrant, classe ou juste intéressant sur le coup... Sans buts particuliers, pour être franc le départ de Bob ne m'empêchera pas de dormir, mais je ne le souhaitais pas non plus...

« Heu... Tu vois, là encore avec tes questions tu tentes de me rabaisser, tu tentes de me montrer que je suis con et que je ferais mieux de t'écouter plutôt que de réfléchir par moi-même... Tu ne supportes pas de ne pas tout contrôler.
-Et bein... t'es allés y chercher loin tout ça... Ca fait plusieurs mois que tu prépares ton discours ou tu vient de lire un truc semblable dans un livre ?
-Et quoi que je dise vous ne me prenez pas au sérieux. Alors je vais aller vivre chez lyse et puis c'est tout. »

J'hésitais à répondre... j'aurais pu tenter une réplique cinglante, ou au contraire tenter de le réconforter... Mais au final, le mieux semblait de ne rien dire : je n'avais rien à dire et il ne voulait rien entendre... pourquoi insister ?

Bob, a ensuite tourné les talons et s'est approché de la porte pour sortir. C'est alors établit un petit instant hors du temps, le genre d'instant que les mauvais écrivains qui n'ont absolument rien à raconter font durer deux pages, d'un parce qu'ils n'ont justement rien d'autre à dire et de deux parce que ce serait censé générer un certain suspens qui relancerait l'intérêt du lecteur... En gros c'est une sorte de technique pour rendre artificiellement son livre intéressent, alors que de prime abord, il ne l'est absolument pas... un cache misère en somme.
Je tenterais bien de me la jouer temps suspendu, décrire toute la pièce comme un tableau, figée dans le temps et tout... Mais ça me prendrait trois plombes. Et puis, c'est pas comme si j'avais besoin de ça pour rendre mon récit intéressent... enfin j'espère... Puis de toute façon le but de ce livre n'est pas de passionner le lecteur... Mais ce n'est pas le moment de parler du but de ce journal.
Donc pour faire simple, Bob s'est tourné, a avancé vers la porte, c'est arrêté deux minutes pour être sûr de vouloir partir (ou pour nous laisser une chance de l'arrêter, c'est au choix), puis après il est repartit vers la porte, l'a ouverte et s'est barré.
Enfin ça c'est la théorie, en pratique, Bob s'est approché de la porte.
Cette dernière est alors, littéralement sortie de ses gonds, émettant un bruit puissant et lourd en heurtant le sol. Des cris ont retenti et des dizaines d'hommes en armure, sont entrés dans la pièce, épées à la main. Ils arboraient des tabards ornés des armes Mortagienes, c'était des gardes ou des soldats. Bob a rapidement reculé pour se trouver près de Kado et moi. Les nouveaux arrivants n'avaient pas l'air commodes, mais j'ai tout de même tenté d'ouvrir le dialogue.

« Bienvenue dans ma chambre, que venez vous donc faire ici ?
-Vous voulez dire, après vous avoir tués ? »

Bon... On avait visiblement pas le choix. Mon épée était posée près de mon lit. Derrière moi. Je me suis rapidement levé de me chaise. Puis me suis élancé vers mon épée. Derrière moi un cliquetis de métal. Des ordres hurlés. Des bruits de mouvements. J'ai pris ma bâtarde. Un soldat m'avait suivi. Un duel s'est engagé. Je tournais le dos à Kado, Bob et aux autres. Je ne savais donc rien de ce qui se passait. Le garde a tenté un fendant que j'ai paré sans trop de difficultés. J'ai riposté d'un chassé du pied droit qui l'a forcé a reculé. Le mettant dos au mur. J'ai alors entendu des crépitements. J'ai enchaîné d'un enchainement de coup de taille. Puis des craquements et des hurlements. Il a bloqué mes coups péniblement. Les bruits venaient de mon dos. Craignant d'être pris à revers, j'ai tenté de rapidement finir mon duel. J'ai feinté un coup de taille. J'ai ressentit une vive chaleur. Je craignais que le poison refasse effet. Je me suis rabattu pour assener un coup d'estoc mortel. Croyez-moi, croyez-moi pas, ça a marché. Je me suis alors rapidement retourné. Au milieu de la pièce s'était déclaré un violent incendie. Une sorte de mur de flamme nous séparant des gardes restants. Deux gardes avaient pris feux et étaient morts. Deux autres gardes étaient aussi étendus par terre. Sans vie.
Ce feu tombait à pique, parce qu'étant donnée le nombre de garde, nos chances de survis en combats rangé étaient... réduites si ce n'est nulles. Kado m'a fait signe de sortir par la fenêtre. J'ai rapidement récupéré mon sac contenant ma bourse, ce journal, mon matériel d'écriture, mon rouleau de papier toilette de voyage et toutes mes possessions mis à part mes vêtements de rechanges (le sac était trop petit) et les vêtements que je portais sur moi (ba oui, ils étaient sur moi). J'ai aussi rapidement accroché mes hachettes de lancer à ma ceinture. Derrière moi. J'entendais le crépitement du feu. Les hurlements des gardes qui ne pouvaient nous rejoindre. Le craquement du bois qui cédait. Le chef des gardes avaient compris notre stratégie. Il avait envoyé des hommes pour nous intercepter derrière la fenêtre. Kado m'a laissé passer en premier. En sortant, je regardais une dernière fois le mur de flamme. Un mur providentiel. Et inattendu. Ma chambre était au deuxième étage. J'aurais bien sauté dans la rue, mais la chute m'aurait brisé les jambes. Dommage qu'il n'y ai pas eu de charrette de paille juste en dessous... Dans les livres ça marche. Les cris derrières signifiaient que je ne pouvais faire marche arrière. Je me suis donc contorsionné pour attraper le bord du toit. Derrière moi, des cris. Des gardes étaient arrivés en bas. Je me suis hissé à la force de mes bras. Les gardes semblaient faire des paris sur nos chances de survie... sympa. J'ai finalement atteints le toit. Par chance, il n'avait pas plus depuis longtemps et ce n'était donc pas glissant.
Enfin, d'un autre cçté, la pluie a au moins l'avantage de nettoyer un peu la ville, donc qu'il pleuve aurait peut-être été mieux. Kado m'a rapidement suivi. Étonnant d'ailleurs qu'il ai réussi à attraper le toit étant donné sa petite taille. Puis Bob est venu. J'ai dû l'aider à monter. Un garde qui avait réussi à passer le rideau de flamme a tenté de monter derrière, mais un coup de pied dans le nez l'en a dissuadé. J'ai pris mon élan et ai sauté sur un toit proche du nôtre, les autres ont suivi. Les gardes nous suivaient d'en bas. Attendant qu'ont descendent dans la rue pour nous attraper. Pour les semer. Le meilleur moyen était d'aller dans la ville basse. La-bas se cacher serait facile. Nous avons encore sauté sur quelques toits. Mais chaque sauts étaient dangereux : une mauvaise réception. Un mauvais bond. Et hop, c'était la chute... Dés que nous avons pu, nous sommes donc descendus dans la rue. Et avons couru vers la ville basse. Derrière nous. Les gardes nous suivaient. Hurlaient des ordres incompréhensibles. De temps en temps je me retournais pour voir si Kado et Bob me suivait toujours. En y repensant je me dis que voir Kado courir devait être surprenant, mais sur le coup ça ne m'avait pas choqué... et pour être franc, je ne me souviens même pas l'avoir vu courir... Pourtant pour me suivre. Il fallait bien qu'il court... Nous avons traversé le marché. Bousculant la foule sur notre passage. Derrière. Encore des cris. Puis une ruelle. Une autre. Encore une. Une avenue. Des cris. Une autre ruelle. La ville basse. Des ruelles. D'autres ruelles. Plus de cris. Le temps que nous atteignons la ville basse, j'avais une dizaine de point de côté, les poumon en feux et le goût du sang dans la bouche...
Une dizaine de détours dans la zone externe ont suffit à semer nos poursuivants. La course m'avait tellement épuisé que la première chose que j'ai faite en m'arrêtant fut de vomir mon repas de ce midi. Derrière moi, ces deux enfoirés de Bob et Kado semblait en pleine forme. Le souffle court, j'ai pris la parole.

« Bon... il... faudrait... trouver une... nouvelle ca...chette.
-Kado a une idée. Ils pourraient aller chez la copine de leur ami Bob.
-Hum... Mais son... pere n'a...cceptera pas. »

Enfin moi à sa place, j'aurais pas accepté.

« Kado croit savoir que son père n'est pas chez eux... N'est il pas ?
-Si. C'est vrai. »

A répondu Bob, qui n'avait pas encore parlé jusque là.

« Bon... pourquoi pas.
-Bob peut il guider ses amis, jusqu'à leur nouvel abris ?
-Heu.. oui, venez. »

Il ne semblait pas ravi, mais quoi qu'il en dise, il se pliait toujours à l'autorité de Kado. Et ne la discutait que rarement. D'ailleurs ça petite crise, semblait passée.

La copine de Bob, habitait dans le quartier moyen, elle avait une maison plutôt pas mal. Bob a frappé à la porte et elle l'a ouverte.

« Salut. » Tient... pour info, sa copine n'était pas celle dont je parlais dans le chapitre quatorze... Bob avait changé, à je ne sais quel moment...
« Salut, Lyse.
-Qui sont tes amis ?
-Mes am... Ah eux, c'est Tekmerak et Kado. »

Kado s'est incliné avec grandiloquence et a lâché un petit « enchanté », moi je me suis contenté d'incliner légèrement la tête en disant un petit « salut ».

« Bonjours.
-Heu... En fait, on voulait savoir si on pouvait passer quelques temps chez toi.
-Tous ?
-Oui...
-Ba... tant que vous partez avant le retour de mon père.
-Merci. »

Nous nous sommes donc installés chez elle. J'avais hérité de la chambre du père, Kado du canapé et Bob de la chambre d'amis.
Il n'est pas tard, mais je crois que je vais aller dormir, la drogue m'abrutit encore un peu et la journée a plutôt été fatigante...
N'empêche, ça a vraiment été une journée de m***e : mes plans de traité qui s'effondrent, un mec qui m'empoisonne, d'autres qui tentent de me tuer plus... directement, une course poursuite à travers la ville... sans oublier la rébellion de Bob, qui, si elle semble oubliée, peut en couver d'autre...
Enfin, maintenant j'ai quelques nouveaux mystère pour troubler mon sommeil : Pourquoi le traité a-t-il été refusé ? Pourquoi des gardes ont ils tentés de nous tuer ? Comment est apparu ce mur de flamme ? Sans oublier les classiques : Pourquoi a t-on tenté de m'empoisonner ? Qui est réellement Kado ? Que veut il ? Et une dizaine d'autres questions qui ne me viennent pas à l'esprit immédiatement.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 19:38

a avancé vers la porte, c'est arrêté (s'est avancé, s'est arrêté)
Mon épée était posée près de mon lit. Derrière moi. Je me suis rapidement levé de me chaise. Puis me suis élancé vers mon épée. ( un exemple de ponctuation étonnante...).
J'ai riposté d'un chassé du pied droit qui l'a forcé a reculé(reculer)
J'ai enchaîné d'un enchainement de coup de taille.

Beaucoup de bricoles que tu as laissé en plan à la fin de ce chapitre... et, surtout, la ponctuation est très très libre; c'est sans doute voulu...mais, c'est un peu trop ( à mon avis, bien-sûr^^).
Sinon, j'ai beaucoup aimé l'ensemble comme toujours.
A très bientôt, Tek cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 16:21

On va oublier un peu l'orthographe aujourd'hui et se concentrer sur le style. La scène d'action au milieu de ce passage est vraiment à revoir, voilà un exemple des problèmes de style que j'ai remarqué :

Citation :
Mon épée était posée près de mon lit. Derrière moi. Je me suis rapidement levé de me chaise. Puis me suis élancé vers mon épée.

D'abord il y a la répétition d'épée très rapprochée. Ensuite, "derrière moi" ce n'est pas une phrase, donc il faudrait une virgule à la place du point, et commencer une phrase avec un "Puis" c'est quelque chose dont je ne suis pas fan du tout.

Pour un passage en plein milieu d'une scène d'action, je trouve qu'il faudrait le rendre plus efficace, plus immédiat...

Citation :
J'ai riposté d'un chassé du pied droit qui l'a forcé a reculé. Le mettant dos au mur.

Là tu fais artificiellement deux phrases, la deuxième est juste une proposition subordonnée de la première, ça me semble maladroit.

Voilà c'est deux exemples de trucs que j'aime pas, et qu'il serait facile d'améliorer.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 6 Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 17:12

Oui, c'est ce que je craignais (que la ponctuation fasse trop...) donc je vais retravailler la passage.
Quelques petites questions pour m'aider dans cette tache : donc la ponctuation gêne pendant toutes les scenes d'action du chapitre ? (enfin du passe posté, devrais-je dire) Et ce que la formulation et l'agencement des phrase est aussi gênant ? (genre le mix de phrase entre la description du duel et les bruit entendu venant de derriere)
A et sinon, en oubliant les scènes d'actions, le reste du passage passe bien ?

edit : j'ai oublié de dire merci
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