Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)

Dans l'un des quatre coins de la pièce" 4 s'est souvent le cas. Cela ne fait qu'alourdir ta phrase selon moi.
la plupart des prisonniers ne se lavent plus (voir pas pour certain). " pas ou plus même résultat. Quel sens donnes-tu à cette précision?
riant bruyant bruyamment" une répétition inutile.

c'est vrai que le quattre est superflue (j'y avais meme pas pensé)
sinon pour le plus et le pas, il y a une difference importante, plus signifie qu'avant ils se lavaient.

sinon le bruyant etait une faute de frappe (je sais pas comment j'ai fais pour rajouter un mot sans m'en rendre compte, mais bon)

*Âpres [Après], c'est une faute que j'avais déjà repérée dans d'autres de tes récits: jamais d'accent sur les majuscules, à part sur le O:
Ô moines fainéants...
Mais, de touts façons, après ne prend pas d'accent sur le a...

* t'apprendra sa [ça]
*

Citation :

une taverne miteuse remplit d'ivrogne complètement bourré dansant et chantant sur les tables, riant bruyamment, se battant pour une place...

trop de participes présents, en plus de riant bruyamment qui n'est déjà pas léger, comme te te l'a dit evahé ç^ç
Désolé, cette place est pour un... ami.
C'était un peu pour chipoter, tout ça !
Ce petit morceau était très sympa, j'attends l'autre bout

désolée du retard ...

(ou plutôt un mec avec un tablier et une toque) => mec fait un peu trop familier,même pour ton texte. je dirais "type"

la deuxième assiettes => assiette

bouf => bouffe

quelque seconde => quelques secondes

c'était encore un gosse, peut être 15-16 ans, cheveux bruns coupés court, visage plutôt banal, corpulence assez moyenne quoi qu'un peu maigre. => c'était encore un gosse : peut-être agé de 15-16 ans,aux cheveux bruns coupés court. Il avait un visage plutôt banal, sa corpulence était assez moyenne quoiqu'un peu maigre

remplit d'ivrogne complètement bourré => d'ivrognes / bourrés

Le plus étonnent => étonnant

Hmm, tu me laisse sur ma faim ^^ (n'essaye même pas de me refiler la tambouille du cuistot la prochaine fois xD)
Bon,au risque de me répéter éhontément, je trouve ça vraiment très bien et j'attends la suite avec impatience

Merci, je vais edité, la suite :
(arg je part une semaine et y a plein de nouveau texte a corriger, pff j'frai sa mardi)

Chap 2 :
Derniere et deuxieme partie


« Tekmerak se serait il fait un nouvel ami?
-Kado, je t'ai pris une assiette.
-Kado remercie son ami Tekmerak. Mais qui est ce jeune inconnu ?
-On m'appelle Bob la bricole. »

Afin de ne pas l'offusquer je me suis empêché de rire.

« Alors Kado salut le sympathique Bob. »
Kado a ensuite pris son assiette et a entrepris de la vider méticuleusement.
De mon côté, j'ai longtemps observé mon assiette, des morceaux de « viande » flottaient dans une sauce brunâtre et visqueuse au fumet capable d'achever un mort.
Une fois son assiette terminée, Kado a finis la mienne et celle de Bob la bricole.

« Bob voudrait il aller rechercher une assiette, Kado lui en serait reconnaissant.
-Bien sûr, m'sieur. »

Le gamin aurait été prêt à faire n'importe quoi pour nous, pensant ainsi gagner notre respect.

« Alors Kado, c'est réglé?
-En effet, Kado a les outils.
-Bien »

Il me les a donnés en les faisant passer sous la table.

« Comment les a tu récupérés?
-En demandant gentiment. »

Tout en parlant, Kado me gratifia d'un superbe sourire.

« -Le gang du serpent n'est pas du genre à donner quoique ce soit en échange d'un sourire.
-Pourtant, il l'a fait.
-Il ne te l'aurais jamais donné contre un sourire et le voler aurait été vraisemblablement impossible : J'ai bien examiné leur « quartier général », il y a une seule entrée possible et elle est gardée en permanence.
-Le sourire de Kado est très convaincant.
-Aller dit moi comment tu as fait.
-Tekmerak insinuerait il que Kado ne dit pas la vérité?
-Oui.
-Tekmerak a de la chance que Kado ne s'offusque pas de telles accusation.
-Ouai... On passe à l'action ce soir?
-Tekmerak est-il prêt?
-Oui
-Et bien alors Kado aussi.
-Je viendrais ouvrir ta cellule ce soir.
-Kado attend ce moment avec impatience.
-Vous parlez de quoi? »

Je l'avais pas vu revenir le gamin.

« Kado et Tekmerak parlait d'un livre que Tekmerak venait de donner à Kado et que Kado était pressé de lire.
-Quel livre ?
-Étude des légendes anciennes, par Gordo Fal. »

Il n'aurait pas pus choisir un livre que je connaisse ?

« Et c'est bien ?
-Kado ne sait pas, il ne l'a pas encore lu.
-Tekmerak, c'est bien ?
-Et bien... pour peu que tu t'intéresse à l'histoire ce livre est passionnant.
-Je.. je n'aime pas l'histoire. »

Que voulez-vous que je réponde à ça ?
Heureusement (ou pas) Kado a changer de sujet.

« Tekmerak a-t-il déjà effectué son repérage ? Pour le prochain livre. »
L'évasion des joyeux gallurons, par Tekmerak ?
« Et bien, oui, je pense l'acheter très prochainement.
-Bien, Kado va se reposer afin d'être prêt pour sa lecture du soir.
-Au revoir Kado.
-Kado te dis au revoir également jeune Bob. »

Il s'est ensuite incliné vers moi puis est parti.

« Vous l'avez rencontré comment ? »

Perdu dans mes pensées, j'ai mis un moment avant de comprendre qu'il me parlait.

« Qui Kado ?
-Oui.
-Et bien, comme toi, je mangeais par là et il s'est invité à coté de moi. Il s'est alors mis à faire la conversation.
-Ca fait longtemps qu'il est la ?
-Plus longtemps que moi.
-Et il est toujours comme sa ?
-Non, des fois il est grand, blond aux yeux bleu et parle en vers. »

Commençait à me fatiguer avec ces questions.
Devant le ton brusque de ma réponse, il a baissé les yeux et c'est tut quelques minutes.
J'ai immédiatement regretté d'avoir été si peu patient.
Faut dire que j'étais un peu nerveux à cause de l'évasion de ce soir.
Mais finalement il est revenu à la charge.

« Vous avez des conseils à donner à un nouveau ? »

J'ai faillit lui répondre : « Un seul, évite de déranger les gens quand ils essaient d'être tranquille. »
Mais je me suis dit que je pouvais bien faire un effort pour être sympa, de toute façon c'est la dernière fois que je le vois.

« Et bien, tente de garder une hygiène de vie correcte, ça t'évitera pas mal de maladie. Et fait gaffe aux mecs qui viennent gentiment vers toi, la plupart d'entre-eux essaient de te faire sourire pour mieux te voler tes dents. »

Une expression que j'ai entendue quelque part et que je trouve marrante.

« Je tenterais de m'en rappeler. »

Ouai ouai.

« Bon, désolé petit, mais il faut que j'y aille.
-Au revoir.
-Ouai, salut»

Je suis retourné dans ma cellule, ai prévenue mon voisin que l'évasion se déroulerait cette nuit, puis je me suis allongé.

Maintenant, j'écris ces quelques lignes afin de raconter ma journée, une fois ceci finit, je vais tenter de dormir pour être prêt à m'évader ce soir.

Bob voudrais il => voudrait

ne s'offusque pas de tell accusation => d'une telle accusation

Vous parler de quoi => parlez

Je l'avais pas vu revenir le gamin => n'avais

Kado à changer de sujet => a changé

Il c'est alors mis à faire la conversation => s'est

une hygiène de vie correct => correcte

Et fait gaffe au mec qui viennent gentiment vers toi => aux mecs qui viennent / ou au mec qui vient

désoler petit => désolé

aaah ! enfin l'évasion !! faut que tu nous postes la suite,là

d'accord avec Morrigan! :-D

Bon Tek j'ai lu le tout d'une traite.
Je ne reprendrai pas tous les commentaires ci-dessus.

J'aime bien ton histoire, surtout l'ambiance que tu y mets. Tes persos sont assez réalistes et assez bien décrit.

Je regrette tes incessants retours à la ligne, mais je pense que tu finiras par l'abandonner.
Comme les autres je vais attendre le développement de l'histoire.
Bravo

Pour les saut de ligne je fais sa pour essayer de rendre la lecture plus agreable, en effet surtout sur mon ecran j'ai du mal a lire les texte tres touffu, sa fait mal aux yeux... Enfin ptete que je saute trop de ligne

Merci pour les critiques, la suite :

Chap. 4

1ere partie :

Une dague en acier de qualité correcte, une hache de lancer suffisamment équilibrée, une bourse remplie (étonnant que le gang du serpent ne l'ai pas vidée) et bien sûr, un nécessaire de crochetage.
Mon kit comprenait deux entraineurs de tailles différentes, ainsi que cinq crochets palpeurs de différentes tailles et de différentes formes.

Lorsque je me suis réveillé, il n'y avait aucun bruit de pas dans le couloir, j'ai attendu encore deux heures (ou du moins ce qu'il m'a semblé être deux heures), puis je me suis décidé.

J'ai pris un entraineur ainsi qu'un crochet à demie diamant large.
Je me suis positionné face à la serrure et ai entrepris d'exercer une pression sur le barillet grâce à mon entraineur.
Ensuite, j'ai inséré mon crochet palpeur à l'intérieur de la serrure et ai raclé les goupilles.
Pour faire simple, je faisais passer mon crochet dans la serrure, le retirais, augmentait la pression sur le barillet à l'aide de mon entraineur puis réintroduisait mon crochet, après trois voyages, la serrure pivota.

J'ai alors lentement ouvert la porte, vérifiant qu'il n'y ait pas un garde portant une hache à deux mains, prêt à me couper la tête dès que je la sortirais (on sait jamais).

Une fois la porte ouverte et le couloir vérifié, je suis allé ouvrir la porte de l'inconnu.
Sa serrure fut aussi facile a forcer que la mienne.

Une fois la serrure crocheté j'ai ouvert la porte, l'inconnu se tenait face à moi, le visage masqué par un foulard noir.

Notre inconnu mesurais dans les un mètre soixante-cinq voir soixante-dix, bien qu'il soit vêtu de vêtement de tissu noir plutôt ample, on devinait un profil assez fin.
Son physique n'était pas à proprement parler imposant, mais il dégageait une sorte d'aura à la fois effrayante et réconfortante, réconfortante parce que pour l'instant ce n'était pas mon ennemi.

Je lui avais déjà expliqué que nous devions récupérer Kado, nous sommes donc directement partie le chercher sans avoir à parler.

La cellule de Kado se trouvait dans l'aile Sud, je suis passé devant.
Nous sommes arrivés jusqu'à sa cellule sans rencontrer personne, mon compagnon était tellement discret qu'il m'arrivais de me retourner pour être sûr qu'il soit encore là.
Une fois n'est pas coutume, la cellule de Kado s'ouvrit sans grande résistance.

« Kado salut Tekmerak et son compagnon. »

Bien que Kado chuchotait, son ton gardait ce petit coté enjoué qu'il utilisait tout le temps.

« Je vous salue également, Kado »

La voix de l'inconnu restait elle aussi la même, presque inaudible, un sifflement caché sous un chuchotement.

« Tekmerak, Kado voudrais discuter d'un point avec toi.
-Ce n'est pas le moment Kado.
-C'est toujours le bon moment pour que Kado parle.
-Bon, qu'est ce qu'il y a ?
-L'ami de Kado se souvient-il du jeune Bob la bricole ?
-Oui, pourquoi ?
-Et bien...
-Non Kado, pas question qu'on l'emmène avec nous. »

Pour une fois Kado semblât légèrement déstabilisé, il ne s'attendait pas à ce que je devine sa demande.
C'est que je commence à le connaître et puis soyons franc ce n'était pas dur à deviner.

« Bob doit nous accompagner, Kado le sait et Kado ne se trompe jamais.
-Mais pourquoi ?
-Pourquoi Kado ne se trompe-il jamais ? Mais parce que c'est ainsi.
-Non, pourquoi veux-tu qu'on embarque le gamin ?
-Kado a ses raisons, mais comme Tekmerak est son ami, Kado va tenter de lui expliquer : Kado est quelqu'un de généreux et Kado n'aime pas voir les autres souffrir, Kado a l'âme noble et se doit d'aider un jeune homme dans une mauvaise situation.
-Ouai et moi je suis curé.
-Tekmerak n'est pas obligé de croire Kado... Tant qu'il accepte de libérer Bob. »

Notre inconnu a alors jugé bon de prendre la parole.

« Je ne connais pas votre... Bob, mais si le nain en a absolument besoin pour sortir, autant aller le libérer plutôt que de discuter ici pendant une heure.
-Votre bon sens n'a d'égal que celui de Kado. »

Déclara le nain, comme s'il ne venait pas de se faire insulter.

La cellule de Bob était aussi dans l'aile Sud, sa serrure ne résista pas longtemps.

Bob dormais lorsque je suis entré dans sa chambre, je me suis approché de lui et l'ai secoué un peu brutalement afin de le réveiller.
Les yeux bouffies, il m'a dévisagé quelque seconde avant de se rendre compte de ce qui lui arrivait.

« Ecoute, on est en train de s'évader, tu restes derrière moi, tu ne fais rien sans que je t'en donne l'autorisation et surtout, tu te tais. Compris ? »

Il a hoché la tête, avant de se lever.

« Kado entend des bruits de pas dans le couloir.
-m***e, fermez la porte, ce n'est certainement qu'une patrouille. »

L'inconnu masqué c'était déjà précipité vers la porte avant que je ne parle, mais j'aime avoir l'impression de contrôler la situation.
Âpres une petite dizaine de secondes je me suis mis à moi aussi entendre les bruits de pas, Kado a l'ouïe fine tout de même, bref, les bruits se sont approchés de la cellule.

« boum boum »

Cette onomatopée est censée représenter le bruit des pas, mais elle aurait aussi peu représenté les battements de mon coeur.
Les pas se sont arrêtés juste devant la cellule.
J'ai vérifié que ma dague soit à porter de main puis ai priée pour que les gardes repartent, ou bien ouvrent la porte de la cellule d'à cotée (c'est déjà arrivé une fois, pourquoi pas deux ?)
« Clic clac
-Et m***e »
La serrure de notre porte s'ouvrit, puis la porte a pivoté, laissant entré deux gardes équipés de mailles, de bouclier et d'épée.

Ca va barder !

Plus ça avance et plus je suis fan de Kado
J'aime bien les détails sur le matériels de crochetage, personnellement je n'y connais rien donc forcément ça impressionne un peu tout ces gadgets
Sinon l'inconnue est "bizarre" si je puis dire, on aimerait bien en savoir un peu plus sur lui ( comme pour les autres, il faut l'avouer ), mais comme l'a souligné Mike ... c'est l'heure de la baston

une hache de lancer suffisamment équilibre => équilibrée

un nécessaire de crochetage.
Mon nécessaire comprenait => répétition

ou du moins ce qu'y m'a semblé => qui

Je me suis positionné face à la serrure et ai entrepris d'exercer une pression sur le barillet grâce à mon entraineur.
Ensuite, j'ai inséré mon crochet palpeur à l'intérieur de la serrure et ai entrepris de racler les goupilles. => répétition de "ai entrepris"

Sa serrure fut aussi facile a crocheter que la mienne.
Une fois la serrure crocheté => crochetée, mais répétition encore

un mettre soixante-cinq => mètre

parce que pour l'instant ce n'était pas mon ennemie. => ennemi

jusqu'à sa cellule sans rencontrés personne => rencontrer

Kado a ces raisons => ses

Tu as fait pas mal de répétitions au début. Je ne les ai pas toutes signalées,donc à toi de reprendre celles qui manquent.
Après,comme dit Hellwing, le matos de crochetage,tu aurais pu me dire ce que tu voulais dessus,je n'aurais rien pu dire ^^ je pense que tu as dû faire pas mal de recherches (à moins que tu ne connaisses déjà tout ça ^^) alors félicitations.
Et puis,oui,ayé, la bagarre ! ça va donner je sens. Mais deux pauvres gardes contre Tek, KAdo et l'inconnu qui eux sont prévenus ... ils risquent de pas faire long feu ^^
Au plaisir de continuer à te lire

je vote pour la suite aussi, j'ai hâte que ça barde! ^^
nécessaire de crochetage = nickel! j'y connais rien mais je rejoins l'avis de mes confères!

ha le crochetage, passé une nuit a lire des pdf dessu, c'est vrai quoi dans presque tous les livres de fantasy l'auteur parle de crochetage, mais on nous explique jamais comment sa marche.

(J'ai d'ailleur l'inttention d'expliquer en detail la technique dans quelque chapitre)

Et non, j'ai jamais essayé

Sinon, merci pour les critique et corrections je vais mettre a jour.

La suite :



« Qu'est ce que vous faites là ?
-Et bien, nous nous étions réunis pour jouer aux cartes. »

J'ai toujours été très drôle...
Le garde m'a regardé sans bouger pendant quelques secondes avant de se reprendre.

« Les prisonniers n'ont pas le droit de quitter leurs cellules hors heure du repas.
-Ha bon ? Ce n'est pas écrit dans le règlement pénitencier. Tu le savais toi Kado ?
-Non, Kado ne le savait pas et pourtant Kado sait beaucoup de choses, peut être est ce parce qu'il ne connait que les choses qui existent.
-Bon ba voilà, je crois qu'on a compris le problème, il y a un trou dans le règlement, on va donc retourner dans nos cellules pendant que vous corrigerez cette erreur.
-Heu... Barry, c'est vrai ce qu'il raconte ?
-Ouai, Darrik, mais on a pas besoin de règlement pour tuer des prisonniers.
-Ca c'est bien vrai, héhéhé »

Les deux gardes sont partis dans un fou-rire assez dérangeant.

Profitant de leur baisse d'attention, j'ai saisi ma dague et me suis fendu d'un coup d'estoc visant le dénommé Darrik.
Ce dernier n'a pas eu le temps de réagir, ma lame a atteint son torse, a ripé sur la maille et s'est planté dans la gorge du pauvre garde.
Enfin pauvre... Aller savoir comment, la dague a réussi à ne pas lui trancher la carotide (ni rien d'autre de vital).
Darrik, m'a alors pris de vitesse et s'est jeté sur moi.
Il s'est saisi de ma gorge a deux mains et a commencé à serrer.
Bon, Darrik n'était pas très malin, j'avais toujours ma dague dans la main droite, cette fois la carotide fut tranchée, un jet de liquide chaud m'a alors atteint au visage, je me suis relevé en crachant le sang rentré dans ma bouche.

L'autre garde était toujours au pas de la porte, épée sortie, bouclier devant lui.
Il ne bougeait pas, attendant qu'un des hommes l'encadrant (L'inconnu et Kado) l'attaque.

Bob, lui était en retrait, je me suis demandé pourquoi ni Kado ni l'inconnu n'était intervenu, l'inconnu est, j'en suis certain un guerrier hors paire, ça se voit à sa démarche et à son économie de mouvement, mais pourtant il n'a rien fait.
Kado quand qu'à lui... Je ne parierais pas sur ces capacités au combat, mais tout de même les gars ! Aidez-moi !
Le temps n'étant pas aux réflexions à la con, j'ai récupéré ma hache de lancée et d'un geste fluide l'ai jetée sur Barry. J'ai envie de dire que ça lui est resté en travers de la gorge, si vous voyez ce que je veux dire.

J'ai ensuite traîné le cadavre à l'intérieur de la cellule, ai récupéré ma hache et l'ai nettoyée, elle ainsi que ma dague.

Étant passablement énervé j'ai pris quelques risques, en effet plutôt que de quitter au plus vite le coin, je me suis approché de Bob.

« Dit moi Bob, pourquoi est ce que tu es allé en prison ?
-J'ai été pris en train de cambrioler une maison.
-Ca n'explique pas pourquoi deux gardes sont venus dans ta cellule.
-J'ai cru entendre dire que de temps en temps, les gardes allaient torturer des prisonniers pour s'amuser, ils devaient être la pour ça.
-Il ne torture pas les prisonniers quand tout le monde dort, le but de la torture est d'effrayer tous les prisonniers pas seulement celui que l'on martyrise, en fait le but est même plus de traumatiser les autres. Alors maintenant, dit moi la vraie raison.
-Mais... je ne sais pas, comment voudrais tu que je le sache ?
-Tu as forcement une chose qui te différencie des autres prisonniers, une raison pour que les gardes viennent à cette heure.
-Mais je n'ai rien, tu dé... »

D'un mouvement rapide, j'ai agrippé sa gorge avec ma main droite afin de le plaquer contre le mur.

« Dit le moi.
-Fai... faite quelque chose, il est... Arg »

J'ai augmenté la pression sur sa gorge, puis ai sorti ma dague, je l'ai approchée de son visage.
Je n'ai pas vu les deux autres derrière moi, mais a leurs actions j'en déduis qu'ils étaient d'accord avec moi.

« Dernière chance.
-Je...
-Et si tu crois que j'oserais pas te tuer, tu te fourres le doigt dans l'oeil.
-Je... je suis le fils de Roil Pidial. »

Je l'ai lâché, il est tombé.
Roil Pidial est le plus riche marchant de tout l'Erticko, les deux gardes étaient donc soit censé le faire sortir, soit l'assassiner.

« Ça... Ça ne change rien... n'est ce pas ? Je viens toujours avec vous ? »

J'ai pris Kado en aparté.

« Tu veux toujours l'emmener ?
-Oui, pourquoi ?
-Je préférerais vraiment le laisser là.
-Tekmerak serait il donc gêné par le fait que Bob ne lui ai pas tout dit ? Ce mensonge est pourtant compréhensible, le fait d'avoir comme père le plus riche marchant de tout l'Ertickos est gênant en prison.
-Ce.. Ce n'est pas ça le problème, Bob est allé en prison parce qu'il a été pris en train de voler, en tant que fils de Pidial il n'a pas besoin de voler pour vivre, j'en déduis donc qu'il ne volait que pour défier son père.
-C'est très probable en effet, cela génerait il l'ami de Kado?
-Et bien, Bob est en rébellion contre l'autorité, l'autorité étant son père. Si nous l'emmenons avec nous, nous deviendrons l'autorité et je ne veux surtout pas d'un gamin rebelle sur les bras.
-Ainsi Tekmerak a peur que quelqu'un remette en doute son autorité ?
-Quoi ? Mais... pas du tout... enfin... Bon d'accord, il vient. »

Saleté de nabot...

« Bon écoute moi bien Bob, tu peux venir, mais si à un moment, un seul, tu mets (ma ?)... nos vies en dangers par ton comportement, je t'égorge. Compris ?
-Compris. »

C'est à ce moment que j'ai réalisé que j'étais devenu le leader du groupe, ça doit bien être la première fois que ça m'arrive (d'être le chef, pas de le comprendre), d'un autre côté, si je me retrouve à diriger ce n'est pas grâce à mon talent, mais plutôt a celui que les autres n'ont pas, en effet l'inconnu ne parlant jamais il aurait du mal à donner des ordres, Kado est pas du genre à prendre le contrôle (bien qu'il pourrait) et le gamin ba... c'est un gamin.

Nous sommes alors partis vers l'aile Nord de la prison, c'est la qu'il y avait l'armurerie, l'écurie, la sortie.

Le garde m'a regardé sans bouger pendant quelque seconde avant de se reprendre. --> quelques secondes
il y a un troue--> trou
ma lame à atteint son torse, à ripper sur la maille et c'est planté --> a atteint , a rippé, s'est plantée
la dague a réussit --> réussi
(L'inconnue et Kado) --> inconnu
Kado tant qu'à lui..--> quant à lui
Sa n'explique pas --> ça
de la plaquer --> le plaquer?
ai sortis ma dague--> sorti
deux autres derrières moi --> derrière
Je préférait vraiment le laissé là --> préférerai , laisser
de tous l'Ertickos--> tout
un seul tu met --> mets
C'est à ce moment que j'ai compris que j'étais devenue --> devenu + répétition de compris

Belle bagarre! un peu d'action ça ne fait pas de mal! ^^
une petite suite? ;-)

On avance c'est bien. Elodie a déjà corrigé alors je n'ai rien à faire. Merci Elodie.

La suite please....merci

Les prisonniers n'ont pas le droit de quitter leurs cellules hors heure du repas => en dehors des heures de repas

J'ai envie de dire que ça lui est resté en travers de la gorge, si vous voyez ce que je veux dire. => bien trouvé ^^

ai récupéré ma hache et l'ai nettoyée, elle ainsi que ma dague => ai nettoyée ainsi que ma dague

Je... je suis le fils Roil Pidial. » => de Roil Pidial

J'aime toujours
La seule chose que je pourrais dire c'est que les commentaires du personnage,même s'ils sont très sympas et contribuent grandement au côté attractif du récit devraient être insérés autrement à mon avis : pour commencer, niveau typographique, pas de parenthèses mais de l'italique (et à la ligne).
Ensuite,pour éviter de couper certaines phrases (parce que parfois c'est pile où il faut), met un point et le commentaire après.

En dehors de ça, l'histoire me plait et le style aussi. Continue et mets-nous la suite !

Merci pour les critiques, je vais édité les fautes et reflechir a une nouvelle maniére de mettre les commentaires

La suite :

Chap 5.

Nous avons atteint l'armurerie sans rencontrer de patrouille, il faut dire que le personnel pénitencier est relativement réduit depuis que L'Ertickos est en guerre contre l'empire des dix.
En fait c'est L'Ertickos tout entier qui est relativement réduit depuis que cette guerre est déclarée, lors de mon arrestation on ma laissé le choix entre l'armée et la prison, je n'ai pas hésité une seule seconde.

En fait l'armurerie était plus exactement une sorte d'entrepôt, contenant bien sûr des armes, mais aussi des vêtements, quelques denrées et plein d'autres joyeusetés.

J'ai commencé par me trouver des vêtements vaguement propres avant d'aller me changer dans un coin, j'ai enfilé un pantalon de toile noire au tissu élimé, mais donnant l'illusion de pouvoir tenir quelque temps, ainsi qu'une tunique simple en lin.
J'ai aussi pris des bottes en cuir souple, qui par chance étaient juste à ma pointure.
Pour parfaire le tableau j'ai placé sur mon dos une vieille cape en laine noire, blanchie et effilée au bord, la cape se terminait par une capuche, dont je ne parierais pas l'utilité en cas de pluies, mais qui par contre me donnais une fois placé sur ma tête un air mystérieux et inquiétant du tonnerre.

J'ai ensuite récupéré une ceinture de cuir avec une boucle en fer, la ceinture était parsemée de trous fait maison, montrant le nombre d'heureux personnage l'ayant possédée avant moi.
J'ai aussi récupéré un petit sac en tissus dans lequel j'ai mis ce livre, mon matériel d'écriture, mon matériel de crochetage, ainsi que trois miches de pain passablement fraiches et une superbe fiasque en métal gravé montrant une femme nue dansant sur un cheval, a l'odeur qu'elle dégageait j'en ai déduit qu'elle contenait de l'alcool, ça peut toujours servir.
J'ai attaché le sac à ma ceinture.

J'ai ensuite entrepris de cacher ma dague dans ma botte droite (c'est tout un art de la placer de sorte qu'elle ne me transperce pas le pied et qu'elle ne troue pas mes bottes), j'ai accroché ma hache de lancer à ma ceinture, puis ai entrepris d'enrichir mon arsenal : J'ai pris une épée bâtarde que je me suis accroché en travers du dos grâce à une sangle en cuir, j'ai aussi pris deux haches de lancer de plus.

De son côté Kado c'était contenté d'une dague, l'inconnu avait pris une épée normale et bob...
Bob de son côté hésitait entre une hache à deux mains, une épée a deux mains, une épée simple, un bouclier et deux dague.
Il a finalement pris l'épée simple ainsi que le bouclier.

« Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on se sépare en deux groupes, un groupe va à l'écurie pour préparer les chevaux et l'autre autre va chercher de quoi manger et boire pour le voyage.
-Kado propose de faire d'un côté : Kado, Bob et de l'autre Tekmerak et... vous »

Dit il en pointant l'inconnue du doigt.
Personne n'a rien dit en retours, nous nous sommes contentés de partir effectuer nos tâches, moi et l'inconnu sommes donc arrivés dans l'écurie.

Sur le sol de pierre étaient répandus des brins de pailles incrusté d'excréments chevalins.
Une fortes odeur d'urine qui piquait les yeux me montait au nez, en bref c'est bien un lieu malsain comme les chevaux en raffole, sales bêtes.

Une fois dans l'écurie, nous avons entrepris de seller les quatre chevaux les plus... disons les chevaux en meilleurs états.

« Et vous qu'est ce que vous faites la ?
-Pas encore ! »

Deux gardes venaient d'entrer dans l'écurie.

« Écouter, nous so... »

Avant que j'ai pu finir ma phrase, un des deux gardes a tiré un carreaux d'arbalète dans l'épaule de mon inconnue.
J'ai immédiatement riposté en envoyant une hache de lancer dans la gorge du tireur.
L'autre c'est alors avancé vers moi, l'épée au clair, prêt à me tuer.
J'ai pris ma deuxième hache et l'ai lancée, je l'ai raté, incroyable, ça doit être la prison qui m'a rouillé, je ne ratais jamais mes tirs avant, mais bon, d'ici un ou deux jours je serais de nouveau infaillible (du moins en ce qui concerne le lancer de hache) après tout « le lancer de hache c'est comme le cheval, ça s'oublie jamais vraiment ».

Le garde étant trop près pour que je jette ma dernière hache, j'ai sorti mon épée bâtarde et ai effectué un superbe fendant qui s'est brisé sur son bouclier( la terminologie du combat n'étant pas toujours la même selons les gens, je précise que le fendant est un coup de haut en bas), il a riposté d'un coup de taille me forçant à reculer d'un bond.
Heureusement que j'ai profité de mon temps en cellule pour me muscler a grand renfort de pompe, d'abdo et de soulèvement de pierre, je n'aurais sinon jamais pu ne serait-ce que manier mon épée.
J'ai feinté un coup de taille avant de me fendre afin de lui assener un coup d'estoc mortel.
Bon ça n'a pas marché, il a esquivé au dernier moment avant de riposter d'un nouveau coup de taille, cette fois j'ai paré avec mon épée avant d'envoyer un direct du droit dans le nez de mon adversaire.
Le garde à lever son bouclier au dernier moment, je ne vous recommande pas de frapper un bouclier a main nue.
Profitant de ma souffrance, il a enchaîné divers coups de taille et fendant afin de transpercer ma garde.
J'ai réussit à parer ces coups, mais j'étais forcé de reculer, j'ai finalement réussit à me prendre le pied dans une imperfection et me suis effondré dans un lamentable fracas, j'ai lâché mon épée dans la chute.

Un sourire victorieux est apparu sur le visage du garde.
J'ai alors tourné la tête afin d'apercevoir l'inconnu, ce con était assis dans la paille et admirait le spectacle sans réagir.
Mon épée se trouvait à une dizaine de pas de ma main.
L'autre a levé son épée au-dessus de sa tête avant de frapper, j'ai roulé sur le côté avant d'envoyer mes deux pieds dans le ventre du garde, il est tombé à la renverse.
Je me suis relevé d'un bond (enfin j'ai essayé) puis me suis rué vers mon épée.
J'ai sauté à côté de mon épée, ai effectué une roulade, attrapé mon épée avant de pivoter sur mes talons près à reprendre le combat tout en recrachant les brins de paille que j'avais avalé sans faire express.

Mais rien, j'ai finalement réalisé que mon adversaire ne bougeait plus, je me suis approché d'un pas prudent.
Ce con c'était empalé sur son épée en tombant.

« Tekmerak aurait rencontré d'autres amis ?
-Oui, les retrouvailles ont été plutôt animés.
-C'est ce que Kado voit, tout le monde est il prêt à partir ? »

Nous sommes alors tous partit, j'ai ouvert la porte de l'écurie (celle donnant vers l'extérieur) puis nous l'avons traversé a cheval.

La prison était au centre d'une prairie, la prairie entourée par une foret.
Le soleil brillait, moi qui pensais m'évader de nuit... Notre repas du midi ce déroulait donc vers minuit et nous dormions le jour, plutôt malin comme système, ainsi nous ne pouvons pas profiter de la nuit pour nous cacher, de plus le fait que la prison soit dans une prairie nous met a découvert afin qu'on puisse nous voir partir.
Mais, bon à mon avis depuis qu'il y a la guerre, le nombre de gardes ne doit pas dépasser la dizaine, vu que j'en ai tué quatre, il n'en reste plus que six, ils ne nous poursuivrons donc pas.

on ma laissée le choix entre l'armé et la prison => laissé / armée

J'ai aussi pris des bottes en cuir souple, qui par chance était juste à ma pointure. => étaient

blanchis et effiler au bord, => blanchie et effilée

la ceinture était parsemée de troues fait maison => trous

Une fois odeur d'urine qui piquait les yeux me montait au nez, => je pense que c'était "forte odeur"

nous avons entrepris de sceller les quatre chevaux les plus => seller

Deux garde venait d'entrer dans l'écurie. => gardes venaient

n'étant pas toujours la même celons les gens => selon

un coup d'estoc mortelle. => mortel

La prison n'a donc aucune fenêtre ? Aucune ouverture, même infime,qui permet de savoir à quelle période du jour on est ? ça me parait un peu gros mais bon ... c'est possible cela dit.

Encore un joli petit combat.

Merci pour les correction, je vais éditer.
A propos des fenetres ba ouai... Enfin je le disais dans le prologue pour la chambre de Tek et apres j'ai pas pris la peine de le redire pour le reste de la prison donc faudrais tetre que je le mette, mais ouai : pas de fenetres

un air mystérieux et inquiétant du tonnerre. " je crois que c'est l'air qui est du tonerre je suggére
un air du tonnerre : mystérieux et inquiétant .
j'ai ouvert la porte de l'écurie (celle donnant vers l'extérieur) puis nous l'avons traversé a cheval." Ce n'est pas la porte que tek a traversé j'espère^^

Après avoir enfin rattrapé mon retard, je viens te féliciter pour ces moments hilarants, les dialogues, les batailles, les gros mots bien- sentis, les expressions- pas- possible...bref, j'aime toujours autant cette étrange histoire...
Et, je suis avec ceux qui s'impatientent d'en connaître la suite.

Merci de vos critiques, je vais mettre a jour

la suite :

Chap 6.

Nous avons rejoint la foret avant de nous diriger vers le nord, afin de rejoindre la route.
La foret était une foret : des arbres, des arbres et encore des arbres. Enfin il y a aussi des racines pour se prendre les pieds dedans, nous l'avons traversé en marchant, tenant nos montures par la bride.
Nous avons finalement rejoins une route de pierres pavées.

Durant la traversée de la foret, je me suis posé la question que j'avais jusque là évité d'aborder : si l'évasion réussissait, où est ce que j'irais?
L'Ertickos sera surement bientôt annexé par l'empire céleste, mieux vaudrais ne pas être la quand ça arrivera, le mieux serait donc d'aller dans l'empire céleste (aussi appelé empire des dix), mais où exactement?

« Je dois me rendre a Pirkatia, tous ceux qui m'accompagneront seront grassement récompensé. »

Je me suis retourné vers l'inconnu, il venait de régler tous mes problèmes.

« Je t'accompagne.
-Kado aussi accompagne le mystérieux ami de Tekmerak... et toi jeune Bob? » Mon ami ?
« Et bien... Je viens aussi. »

Super...
Nous avons donc suivi la route en direction de l'Est.
La route était en fait un chemin de terre battue, bordé par une foret, après une heure (peut être deux) nous sommes arrivés à la frontière Ertickos/Empire des dix .
Une cinquantaine de soldats la gardaient.
Bien que les deux royaumes soient en guerre la frontière reste ouvert, en effet les dix ne refusent pas les marchands et les réfugiés qui veulent s'installer chez eux.

« Halt, qui va là?
-Heu... Vous voulez savoir mon nom?
-Ba... »

Ma réplique l'a bien calmé le chef des gardes.

« Vous voulez traverser? » Non, on voulait juste voir a quoi ressemblait la frontière.
« Oui.
-Désolé mais seuls les vrais hommes ont le droit de passer. »

Avant que je lance une réplique cinglante, kado a pris la parole

« Et comment prouver que nous sommes de vrais hommes ? »

Tient il dit pas « ils » pour dire « nous »

« L'un d'entre vous doit me battre en combat singulier.
-Attendez deux secondes, nous devons nous mettre d'accord. »

Nous nous sommes éloignés

« Quelqu'un se dévoue ?
-Pourquoi pas toi ? Tu as déjà battu quatre hommes.
-Tu sais bob, tuer quatre gardes qui ne s'étaient encore jamais battues c'est une chose, tuer un militaire de profession c'en est une autre.
-Kado propose de laisser parler l'argent.
-Ces soldats ne sont pas corruptibles. »

Je me suis tourné vers l'inconnu.

« Et pourquoi ?
-Regardez leur emblème, ils font partie de la compagnie d'Ulkar et Ulkar ne plaisante pas avec la corruption.
-Bon ba, si personne n'a de meilleures idées je propose de retourner dans la foret, de contourner les gardes et de rejoindre la route quelque lieux plus loin.
-Kado approuve, mais hélas... Kado a peur que cela ne soit pas possible, Bob semble décide à se battre.
Quoi ? Bob ? »

Ce con avait rejoint les gardes, le temps que les rejoigne le chef avait déjà sortie son épée.
J'ai alors décidé de tenter le plan B : l'embrouillage.

« Attendez ! Il y a un certain nombre de points que je ne comprends pas, peut être pourriez vous m'expliquer. Premièrement pourquoi le fait de vous battre prouve qu'on est des vrais hommes ?
-Et bien, un homme doit savoir se battre.
-Certe, mais ça signifie que vous êtes vous-même à la limite entre homme et « mauviette » puisque le fait de perdre face à vous ferrait de nous des mauviettes.
-Pardon?
-Ba oui, c'est logique : si on perd un duel contre quelqu'un ca veut dire qu'on est moins des « hommes » que lui, mais quand on perd contre vous, on devient des mauviettes donc, vous êtes à peine plus fort qu'une mauviette, c'est logique.
-Eu...
-Et puis est ce que tous les hommes de cette escouade vous ont battus en duel? Avouez que ça craindrait que le chef d'une escouade soit le plus mauvais combattant du groupe.
-Mais non, je ne suis pas le plus mauvais au contraire et je peux vous le prouver.
-Alors ça veut dire que dans votre escouade il y a des « femmelette » puisqu'ils ne vous ont pas tous battu.
-Eu...
-Et puis d'ailleurs, pourquoi est-ce que cette route serait seulement autorisée aux hommes?
-Ba...
-Et bien, vous vous savez p'tetre vous battre, mais pour ce qui est de réfléchir vous êtes moyen mais j'imagine qu'un vrai homme n'a pas besoin d'être intelligent, si?
-Eu... Si vous venez de m'insulter, venez donc vous battre.
-Écoutez, laissez-nous passez, ça sera plus simple.
-Heu... Non, battez vous.
-Vous croyez que c'est une bonne solution? Si on se bat ça voudra dire que vous reconnaissez que la plupart de vos hommes ne sont pas de vrai homme et que vous êtes vous-même à la limite, est-ce ce que vous voulez?
-Ba...
-Laissez nous passer.
-Bon, allez y. »

Bien joué Tek.
Avant qu'il ne change d'avis, j'ai traversé le champ de soldat, mon cheval à côté de moi, les autres m'ont rapidement suivis.

Une fois la route devant nous dégagée, nous avons enfourchés nos fièrs destriers et avons repris notre long périple.

Quelques heures plus tard, nous avons décidé de faire halte, nous avons choisi un endroit dégagé, proche de la route et d'une rivière.
Je suis allé chercher du bois pour le feu tandis que mes compagnons s'occupaient de l'eau (enfin Bob est allé chercher l'eau et les deux autres n'ont pour tout dire rien fait).

Une fois le feu allumé (grâce à un briquet a silex et une mèche d'amadou trouvés dans la prison), nous avons avalé une ou deux pommes, des lamelles de viandes séchées (et trop salées) ainsi que quelques morceaux de pain rassis.
Le pain était tellement dur et sec que le manger fut un véritable calvaire, en général c'est plutôt le genre de truc qu'on jette au canard afin de se marrer en les regardant s'étouffer avec.
Une fois notre festin achevé, nous avons vaqué a nos occupations.

« Tekmerak ?
-Oui ?
-Est-ce que tu pourrais m'apprendre à me battre? »

Je trouve amusant qu'il me demande ça à moi, mais il est vrai qu'il n'a pas vu mon deuxième combat.

« Eu...oui.
-Merci. »

Est-ce que j'avais vraiment le choix?

« Bon, bob, le plus important dans un combat est de rester en vie. Compris?
-Oui.
-Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. »

Fou, va falloir que je me repose après ça.
Une fois ma leçon terminée, j'ai entrepris de consigner les événements récents sur le journal, ce journal.
Et maintenant, je vais me coucher.

La foret était une foret: des arbres, des arbres et encore des arbres.Enfin il y a aussi des racines pour se prendre les pieds dedans.Nous l'avons traversé a pied tenant nos montures par la bride. => en gras, mes propositions + répétition de "pieds"

mieux vaudrais ne pas être la quand ça arrivera => mieux valait ne pas être là quand ça arriverait

Kado aussi accompagne l'amis mystérieux ami de Tekmerak => le mystérieux ami de Tekmerak

La route était enfaîte un chemin de terre battue => en fait

Une cinquantaine de soldat la gardait => soldats / gardaient

Désoler mais seul les vrais hommes ont le droit de passer.=> désolé / seuls

Avant que lance une réplique cinglante, kado a pris la parole => que je lance

Tu sais bob, tuer quatre garde qui ne s'était encore jamais battue c'est une chose, tuer un militaire de profession s'en est une autre => quatre gardes / s'étaient / battus / c'en est une autre

le temps que les rejoignes le chef avait déjà sortie son épée. => que je les rejoigne

Avoué que sa craindrai que le chef d'une escouade soit le plus mauvais combattant du groupe. => avouez / ça craindrait.

Alors ça veut dire que dans votre escouade il y a des « femmelette » puisqu'ils ne vous ont pas tous battue => battu

nous avons enfourchés nos fières destriers => fiers

grâce à un briquet a silex et une mèche d'amadou trouver dans la prison => trouvés

en général c'est plutôt le genre de truc qu'on jette au canard afin de se marrer en les regardant s'étouffer avec. => cette phrase m'a fait marrer ^^j'imagine bien la scène

« Bon, bob, le plus important dans un combat est de rester en vie. Compris?
-Oui.
-Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. »
=> mwarf, terrible comme réplique

Tu devrais faire attention à ta ponctuation - couper plus tes phrases notamment. Lis les à voix haute,et tu verras où marquer les pauses.
Ensuite,le discours sur le fait que pour traverser la frontière il faut être de vrais hommes ... euh,je trouve ça un peu fumeux. L'idée n'est pas mauvaise,mais je pense qu'il faudrait l'approfondir un peu pour que ça devienne plus crédible. Par contre,la tentative d'embrouillage de Tek était parfaite,même moi j'ai dû relire plusieurs fois pour tout comprendre ^^

Mon cher Tekmerak,j'adore ton histoire

merci pour la correction j'edit de ce pas

Pour l'histoire d'etre de vrai homme, en fait j'ai lu un truc ressemblant a ça dans les chevalier d'emeraude et j'ai trouver la situation tellement débile que j'ai voulu le reprendre a ma sauce (dans la scene original ils se battent en duel) et donc par le dialogue de Tek montrer toute le ridicul de la situation.

Et pour moi, si les gardes font leur coup de "seulement les vrai homme" c'est juste pour avoir une occasion de se battre (c'est qu'ils s'ennuient les pauvres)

hum,hum, mais ou est donc ornicar ?
pas la visiblement.
Un triste choix me dechire, attendre qu'il y ai plus de critiques ou poster la suite, d'un certain coté, ont peu se dire que comme c'est partie sa ne sert a rien d'attendre d'autre critique donc autan posté, d'un autre coté on pourais ce dire que si...
O et puis zut :

Chap 7.

La suite du voyage fut longue et monotone, trois semaines de chevauché sur la route impériale, à travers les collines Alcariennes, les marais Parmitiens et le bassin Pirkatien.
Mais parlons en de cette route impériale, surement l'élément le plus intéressant du voyage, la construction de cette voie a débuté il y a deux-trois ans, lors de l'arrivée des dix.
Bien qu'encore inachevé, elle traverse tout l'empire, facilitant les déplacements de l'armé et des commerçants.
Elle est en pierre taillée, les pierres étant prises dans zone de construction afin de minimiser les coûts de transport.
La route est (ou plutôt sera bientôt) jalonnée d'étape permettant au voyageur, de se reposer, se restaurer et au besoin de changer de monture.
Bref, nous avons donc finalement rejoins Pirkatia, la capitale de l'empire céleste.
Je n'avais pas vu Pirkatia depuis environ quatre ans si ma mémoire est bonne.
Et force est de constater que les dix ont repris en main la capitale, avant les murailles tombaient en ruine, une dizaine de gardes devaient se partager la surveillance des murailles, même le système de herse de la porte central était cassé.

Mais en arrivant non-seulement les dix ont réparé les lieux, mais ils ont carrément augmenté la hauteur des murailles, entièrement reconstruit le système d'égout, détruit certaine maison empiétant sur la voie publique et encore plein d'autres choses.
La ville en elle-même est réellement gigantesque, d'après l'architecte chargé de la rénovation de la cité (dont j'ai lu le livre un peu avant d'aller en prison), elle s'étend sur plus de seize hectares, les murailles sont tout aussi impressionnantes, elles mesurent dans les onze toises de hauteurs et environ trois d'épaisseurs.
Les pierres de la muraille viennent toutes du bassin Pirkatien lui-même, il ne doit d'ailleurs plus en rester beaucoup dans le coin.
Le visage impassible, je suis entré dans la ville, suivis de mes compagnons, une fois à l'intérieur, ne sachant pas où aller, j'ai laissé passer l'inconnue devant en ralentissant légèrement l'allure de mon cheval.

Perdu dans mes pensées je ne me suis pas tout de suite rendu compte de notre destination, enfaîte il a fallu attendre que je me trouve face à l'entrée du donjon de la ville pour que je comprenne enfin que nous y allions : Le donjon principale, les appartements des dix, le coeur de l'empire.
A notre approche les portes se sont ouvertes, découvrant... rien, il faisait jour et pourtant l'obscurité ne laissait absolument rien deviné de l'intérieur du bâtiment .
Voyant ma réticence a l'idée de pénétrer dans le donjon (réticence que semblait partager Bob et Kado), l'inconnu tenta de nous motiver à entrer :
« Venez, la récompense vous attend à l'intérieur. »
Les dix ont une certaine réputation et donc leur habitation en a aussi une : Fréquenter les dix est reconnu unanimement comme un acte de folie caractérisé, mais entrer dans leur demeure est tout bonnement considéré comme du suicide, on raconte qu'il n'est pas rare qu'un Homme entre dans le bâtiment pour ne plus jamais en sortir, finissant sacrifié dans d'horrible rituelle à l'origine de la magie des dix.
Ce qui est assez amusant c'est que malgré ces rumeurs la plupart des gens continuent à considérer les dix comme les dix divinités vertueuses à l'origine du monde.

J'ai lorgné d'un regard sombre sur l'entrée, décidément je ne pouvais pas y aller, aussi grande soit la récompense elle ne peut pas valoir que je meurs pour elle, le tout étant maintenant de réussir a refusé d'entrée sans passer pour un couard, ce n'est pas que je trouve insultant d'être considéré comme tell, j'en suis même surement un, mais dans mon milieu ce genre de réputation n'est pas très bonne pour les affaires.

« La récompense ne sera pas nécessaire, j'avais de toute façon l'intention de me rendre a pirkatia.
-Seriez vous donc prêt à renoncer à la plus grande récompense qu'on ne vous ai jamais promise, juste à cause de stupides rumeurs? »

Démasqué.
Il est vrai que l'histoire de sacrifice semble quelque peu tiré par les cheveux, d'autant plus que j'ai lu plusieurs traités sur la magie et qu'aucun d'eux ne parle d'holocauste ni d'autre forme de massacre rituelle pour maitriser la magie.
Mais même en imaginant qu'il n'y a pas de sacrifice, sa ne signifie pas que le lieu est sûr et au nom du principe de précaution et de l'instinct de survie je ne peux y aller.

« Et bien... Oui, mais, peut être que mes compagnons accepterons de vous suivre, comme ça vous ne mourrez pas de faim. » Admirez un peu, cette superbe démonstration technique de l'art de placer une pique sans en avoir l'air.
« Kado a hélas des obligations qui l'appellent ailleurs, peut être une autre fois. »

Tout en parlant moi et Kado avions commencés à nous éloigner, Bob par contre était resté immobile.
Je me suis alors senti obliger d'intervenir, je ne pouvais pas laisser Bob entrer.

« Bob, tu viens ?
-Je... j'arrive »

Plantant là notre inconnu, nous sommes allés dans la première auberge visible, j'ai commandé trois assiettes du plat du jour, un ragout de boeuf de mauvaise qualité, marié avec quelques légumes trop cuit, j'ai ensuite rejoins les deux autres.

« mm, mm, group, mm, mm, glourp, mm. »

Ces superbes onomatopée représente le bruit des gens quand il mange la bouche ouverte, bob mangeait la bouche ouverte.

« Bob ?
-Oui?
-Tu pourrais manger la bouche fermée s'il te plait? » Admirez l'effort de maitrise de soi.
« Pourquoi?
-Parce que ça me gêne.
-Tu vas pas en faire une histoire. » Petit con.

J'ai jeté un regard suppliant à Kado du genre « Fais lui fermer sa gueule avant que je m'en occupe moi-même. »
Kado a heureusement compris mon regard.

« Bob, le repas se doit d'être un plaisir, un moment de détente pour ce ressourcer, il est évidant que le fait de manger la bouche ouverte gêne Tekmerak, il serait donc normal qu'en signe de respect envers lui et l'acte sacré qu'est ce nourrir, Bob fasse un effort et mange la bouge fermée.
-Mais, moi ça me gêne de manger la bouche fermée, le repas ne serait plus un plaisir pour moi.
-Et bien, en fait tu t'y habituera très vite et ça ne te gênera plus.
-Bon d'accord »

Soulager par ce dénouement heureux, j'ai entrepris de vider mon assiette, bien que mal cuisiné, le ragout avait dans ma bouche un goût divin, enfin aux premières bouchés du moins, la fin fut moins agréable à avaler.
Pour faire passer tout ça, Kado avait commandé de la bière, bob se jeta littéralement dessus, encore une sorte d'acte de rébellion envers son père.
Ce con a tellement bu qu'il a fini complètement bourré, il est alors allé se coucher dans la chambre que nous avions pris.
Moi et Kado somme restés a notre table, sirotant lentement notre bière (nous devions avoir une cadence d'une peinte par deux heures), j'ai finalement rompu la glace.

« Au fait Kado, pourquoi es-tu aller en prison?
-Si Kado te le dit, ça ne sera plus un secret.
-Depuis quand c'est un secret ?
-Depuis que Kado est allé en prison.
-Pas con... Mais...Si tu refuse de le dire c'est pour une raison valable ou juste pour entretenir une aura de mystère autour de ton personnage ?
-Parce qu'alimenter son aura mystérieuse n'est pas une raison valable ?
-J'imagine que si... »

Oh ma chope était vide, d'un geste paisible je l'ai remplit avant de reprendre ma méditation.

« Qu'est ce que Tekmerak a l'intention de faire, maintenant qu'il est libre?
-Commencer par quitter Pirkatia, j'ai peur que les dix prennent mal notre refus de visiter leur demeure. Ensuite je ne sais pas, surement me trouver une grande ville bien décadente et corrompu, m'y installer, devenir assassin et reprendre mon train habituel.
-Kado trouve l'idée de Tekmerak de fort bon goût. » Tekmerak aussi.
« Ba, si tu veux venir...
-Hélas, Kado a bien peur de ne pouvoir quitter la ville.
-Pourquoi?
-Tekmerak le saura bien assez tôt.
-Ouai, ba Tekmerak il va aller se coucher.
-Kado souhaite donc une bonne nuit à son ami.
-Ouai, moi aussi. »

D'un pas trainant je suis allé à notre chambre, Bob dormait, la chambre contenait quatre lits simples, nous étions trois mais c'était la solution la moins chère (sinon c'était trois chambres un lit, ou une chambre un lit et une chambre deux lits).
Bref, j'ai entrepris de consigner les événements récents le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller bob, avant de me coucher.

Finalement non, je ne me suis pas couché tout de suite, j'allais fermer le journal quand j'ai réalisé une chose : Ce journal n'a plus lieux d'être, en effet le but de ce récit était de me raccroché à la réalité durant mon incarcération, mais je ne suis plus en prison (enfin je crois).
J'ai donc cherché une nouvelle raison, je pense que le fait d'imaginer qu'un jour quelqu'un puisse lire mon livre flatte mon ego, mais ce n'est pas une raison très honorable, j'ai donc cherché mieux : J'ai pensé à dire « J'écris parce que c'est un besoin vital, c'est comme respirer pour moi » mais, je crois que même le plus con de mes lecteurs pourrait comprendre que je mens, j'ai donc pensé à un « J'écris pour que les historiens des générations futures puissent étudier mon texte afin de comprendre les mœurs de l'époque » mais au final n'est-ce pas encore ici une raison égocentrique? Voyant plus l'intérêt à ce que les historiens s'inspirent de Mon livre plutôt qu'au fait qu'ils comprennent les mœurs actuelles ?
Enfaîte, même en cherchant une raison pour écrire ce livre je ne fais que revenir à moi, n'est-ce pas déjà en soit du narcissisme?
Et chercher à trouver une raison non-égocentrique, n'est-ce pas déjà en soit un aveu de mon nombrilisme ?
Et puis au final en quoi est-ce gênant? La plupart des grands hommes ne l'étaient ils pas eux-même?
Ca pourrait même devenir ma marque de fabrique, mon signe particulier, comme ça je pourrais appeler mon livre : « Pensées intimes de Tekmerak le narcissique » ou bien « Les fabuleuses pensées de Tekmerak l'égocentrique ».