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 Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 19:44

La ponctuation fait juste trop.... random.

Dans une scène d'action, les phrases courtes sont une bonne chose, mais là le problème c'est qu'on se retrouve avec des phrases qui n'ont aucun sens par elles même. ça pourrait passer dans un dialogue, mais pas dans une
narration. (enfin je trouve, je peux me tromper.)

Exemple de passage qui me gêne :

Citation :
Mon épée était posée près de mon lit. Derrière moi. Je me suis rapidement levé de me chaise. Puis me suis élancé vers mon épée. Derrière moi un cliquetis de métal. Des ordres hurlés. Des bruits de mouvements. J'ai pris ma bâtarde.


là un long passage un peu hâché pour dire, qu'il se lève, court vers son épée, attrape son épée.... Tu pourrais couper pas mal de choses je trouve, et le paragraphe gagnerait en l'immédiateté. (si le mot existe ^^ )

autre exemple ::
Citation :
Deux autres gardes étaient aussi étendus par terre. Sans vie.

là le point n'a pas de sens, c'est vraiment une virgule qu'il faut.

Autre chose tout bête à améliorer : les répétitions.

exemple :

Citation :
les autres ont suivi. Les gardes nous suivaient d'en bas



Il n'y a vraiment pas de quoi, j'espère que tu ne prends pas mal mes remarques, j'ai désactivé mon filtre à diplomatie pour être le plus clair possible, mais je ne cherche qu'à t'aider :p
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 20:14

Moi je te trouve, quand meme assez diplomate... enfin, j'ai tenté de modifier tout ça :

Chap. 23
part 4

J'ai finalement pris la parole.

« Je vois que tu as décidé d'utiliser ma technique... Ca fait du bien de rabaisser les autres, hein? Tu te sens puissant et supérieurement intelligent maintenant ? Vraiment, je voudrais savoir si tu trouves que ça marche... J'essaie depuis des années et j'arrive pas à savoir si je me sens supérieur grâce à mes critiques ou grâce à ma prétention naturelle, donc dit moi. Tu te sens plus malin que d'habitude ? T'as plus confiance en toi ? »

Pour ceux qui se demanderaient ce que j'essayais d'obtenir par mon discours... Et bien, rien de spécial, en fait. J'ai dit ce qui me passait dans la tête, ce qui me semblait marrant, classe ou juste intéressant sur le coup... Sans buts particuliers, pour être franc le départ de Bob ne m'empêchera pas de dormir, mais je ne le souhaitais pas non plus...

« Heu... Tu vois, là encore avec tes questions tu tentes de me rabaisser, tu tentes de me montrer que je suis con et que je ferais mieux de t'écouter plutôt que de réfléchir par moi-même... Tu ne supportes pas de ne pas tout contrôler.
-Et bein... t'es allés y chercher loin tout ça... Ca fait plusieurs mois que tu prépares ton discours ou tu vient de lire un truc semblable dans un livre ?
-Et quoi que je dise vous ne me prenez pas au sérieux. Alors je vais aller vivre chez lyse et puis c'est tout. »

J'hésitais à répondre... j'aurais pu tenter une réplique cinglante, ou au contraire tenter de le réconforter... Mais au final, le mieux semblait de ne rien dire : je n'avais rien à dire et il ne voulait rien entendre... pourquoi insister ?

Bob, a ensuite tourné les talons et s'est approché de la porte pour sortir. C'est alors établit un petit instant hors du temps, le genre d'instant que les mauvais écrivains qui n'ont absolument rien à raconter font durer deux pages, d'un parce qu'ils n'ont justement rien d'autre à dire et de deux parce que ce serait censé générer un certain suspens qui relancerait l'intérêt du lecteur... En gros c'est une sorte de technique pour rendre artificiellement son livre intéressent, alors que de prime abord, il ne l'est absolument pas... un cache misère en somme.
Je tenterais bien de me la jouer temps suspendu, décrire toute la pièce comme un tableau, figée dans le temps et tout... Mais ça me prendrait trois plombes. Et puis, c'est pas comme si j'avais besoin de ça pour rendre mon récit intéressent... enfin j'espère... Puis de toute façon le but de ce livre n'est pas de passionner le lecteur... Mais ce n'est pas le moment de parler du but de ce journal.
Donc pour faire simple, Bob s'est tourné, a avancé vers la porte, c'est arrêté deux minutes pour être sûr de vouloir partir (ou pour nous laisser une chance de l'arrêter, c'est au choix), puis après il est repartit vers la porte, l'a ouverte et s'est barré.
Enfin ça c'est la théorie, en pratique, Bob s'est approché de la porte.
Cette dernière est alors, littéralement sortie de ses gonds, émettant un bruit puissant et lourd en heurtant le sol. Des cris ont retenti et des dizaines d'hommes en armure, sont entrés dans la pièce, épées à la main. Ils arboraient des tabards ornés des armes Mortagienes, c'était des gardes ou des soldats. Bob a rapidement reculé pour se trouver près de Kado et moi. Les nouveaux arrivants n'avaient pas l'air commodes, mais j'ai tout de même tenté d'ouvrir le dialogue.

« Bienvenue dans ma chambre, que venez vous donc faire ici ?
-Vous voulez dire, après vous avoir tués ? »

Bon... On avait visiblement pas le choix. Mon épée était posée près de mon lit, derrière moi. Je me suis rapidement levé de me chaise, puis me suis élancé vers mon arme. Derrière moi j'entendais des cliquetis de métal, des ordres hurlés, des bruits de mouvements. J'ai pris ma bâtarde, un soldat m'avait suivi. Un duel s'est engagé. Je tournais le dos à Kado, Bob et aux autres. Je ne savais donc rien de ce qui se passait. Le garde a tenté un fendant que j'ai paré sans trop de difficultés. J'ai riposté d'un chassé du pied droit qui l'a forcé a reculé, le mettant dos au mur. J'ai alors entendu des crépitements, des craquement et des hurlements. J'ai continué d'un enchainement de coups de tailles. Il a, ne pouvant plus reculer, bloqué mes coups péniblement. Craignant d'être pris à revers, j'ai tenté de rapidement finir mon duel; J'ai feinté un coup de taille, pour finalement me rabattre et lui assener un coup d'estoc mortel. Croyez-moi, croyez-moi pas, ça a marché. Tendis que mon ennemie s'effondrait avec nonchalance, j'ai ressentit une grande bouffée de chaleur. J'ai immédiatement crains que le poison refasse effet.
Mais ce n'était pas le moment de flancher, je me suis rapidement retourné. Au milieu de la pièce s'était déclaré un violent incendie, une sorte de mur de flamme nous séparait des gardes restants. Deux gardes avaient pris feux et étaient morts. Deux autres gardes étaient aussi étendus par terre, sans vie.
Ce feu tombait à pique, parce qu'étant donnée le nombre de soldats adverses, nos chances de survis en combats rangé étaient... faibles si ce n'est nulles. Kado m'a fait signe de sortir par la fenêtre. J'ai rapidement récupéré mon sac contenant ma bourse, ce journal, mon matériel d'écriture, mon rouleau de papier toilette de voyage et toutes mes possessions mis à part mes vêtements de rechanges (le sac était trop petit) et les vêtements que je portais sur moi (ba oui, ils étaient sur moi). J'ai aussi rapidement accroché mes hachettes de lancer à ma ceinture. Derrière moi, j'entendais le crépitement du feu, les hurlements des gardes qui ne pouvaient nous rejoindre, le craquement du bois qui cédait. Le chef des gardes avaient compris notre stratégie et il avait envoyé des hommes pour nous intercepter derrière la fenêtre. Kado m'a laissé passer en premier. En sortant, je regardais une dernière fois le mur de flamme, un mur providentiel et inattendu. Ma chambre était au deuxième étage. J'aurais bien sauté dans la rue, mais la chute m'aurait brisé les jambes. Dommage qu'il n'y ai pas eu de charrette de paille juste en dessous... Dans les livres ça marche. Les cris derrières signifiaient que je ne pouvais faire marche arrière. Je me suis donc contorsionné pour attraper le bord du toit. Derrière moi, des hurlements. Des gardes étaient arrivés en bas. Je me suis hissé à la force de mes bras. Les soldats semblaient faire des paris sur nos chances de survie... sympa. J'ai finalement atteints le toit. Par chance, il n'avait pas plus depuis longtemps et ce n'était donc pas glissant.
Enfin, d'un autre coté, la pluie a au moins l'avantage de nettoyer un peu la ville, donc qu'il pleuve aurait peut-être été mieux. Kado m'a rapidement rejoint. Étonnant d'ailleurs qu'il ai réussi à attraper le toit étant donné sa petite taille, puis Bob est venu. J'ai dû l'aider à monter. Un garde qui avait réussi à passer le rideau de flamme a tenté de monter derrière, mais un coup de pied dans le nez l'en a dissuadé.
J'ai pris mon élan et ai sauté sur un toit proche du nôtre, les autres m'ont emboité le pas. Les gardes nous suivaient d'en bas, attendant qu'ont descendent dans la rue pour nous attraper. Pour les semer, le meilleur moyen était d'aller dans la ville basse. La-bas se cacher serait facile. Nous avons encore sauté sur quelques toits. Mais chaque sauts étaient dangereux : une mauvaise réception. Un mauvais bond. Et hop, c'était la chute... Dés que nous avons pu, nous sommes donc descendus dans la rue. Et avons couru vers la ville basse. Derrière nous. Les gardes nous suivaient. Hurlaient des ordres incompréhensibles. De temps en temps je me retournais pour voir si Kado et Bob étaient toujours derrière moi. En y repensant je me dis que voir Kado courir devait être surprenant, mais sur le coup ça ne m'avait pas choqué... et pour être franc, je ne me souviens même pas l'avoir vu courir... Pourtant pour me suivre, il fallait bien qu'il court... Nous avons traversé le marché. Bousculant la foule sur notre passage. Derrière, encore des cris. Puis une ruelle. Une autre. Encore une. Une avenue. Des cris. Une autre ruelle. La ville basse. Des ruelles. D'autres ruelles. Plus de cris. Le temps que nous atteignons la ville basse, j'avais une dizaine de point de côté, les poumon en feux et le goût du sang dans la bouche...
Une dizaine de détours dans la zone externe ont suffit à semer nos poursuivants. La course m'avait tellement épuisé que la première chose que j'ai faite en m'arrêtant fut de vomir mon repas de ce midi. Derrière moi, ces deux enfoirés de Bob et Kado semblait en pleine forme. Le souffle court, j'ai pris la parole.

« Bon... il... faudrait... trouver une... nouvelle ca...chette.
-Kado a une idée. Ils pourraient aller chez la copine de leur ami Bob.
-Hum... Mais son... pere n'a...cceptera pas. »

Enfin moi à sa place, j'aurais pas accepté.

« Kado croit savoir que son père n'est pas chez eux... N'est il pas ?
-Si. C'est vrai. »

A répondu Bob, qui n'avait pas encore parlé jusque là.

« Bon... pourquoi pas.
-Bob peut il guider ses amis, jusqu'à leur nouvel abris ?
-Heu.. oui, venez. »

Il ne semblait pas ravi, mais quoi qu'il en dise, il se pliait toujours à l'autorité de Kado. Et ne la discutait que rarement. D'ailleurs ça petite crise, semblait passée.

La copine de Bob, habitait dans le quartier moyen, elle avait une maison plutôt pas mal. Bob a frappé à la porte et elle l'a ouverte.

« Salut. » Tient... pour info, sa copine n'était pas celle dont je parlais dans le chapitre quatorze... Bob avait changé, à je ne sais quel moment...
« Salut, Lyse.
-Qui sont tes amis ?
-Mes am... Ah eux, c'est Tekmerak et Kado. »

Kado s'est incliné avec grandiloquence et a lâché un petit « enchanté », moi je me suis contenté d'incliner légèrement la tête en disant un petit « salut ».

« Bonjours.
-Heu... En fait, on voulait savoir si on pouvait passer quelques temps chez toi.
-Tous ?
-Oui...
-Ba... tant que vous partez avant le retour de mon père.
-Merci. »

Nous nous sommes donc installés chez elle. J'avais hérité de la chambre du père, Kado du canapé et Bob de la chambre d'amis.
Il n'est pas tard, mais je crois que je vais aller dormir, la drogue m'abrutit encore un peu et la journée a plutôt été fatigante...
N'empêche, ça a vraiment été une journée de m***e : mes plans de traité qui s'effondrent, un mec qui m'empoisonne, d'autres qui tentent de me tuer plus... directement, une course poursuite à travers la ville... sans oublier la rébellion de Bob, qui, si elle semble oubliée, peut en couver d'autre...
Enfin, maintenant j'ai quelques nouveaux mystère pour troubler mon sommeil : Pourquoi le traité a-t-il été refusé ? Pourquoi des gardes ont ils tentés de nous tuer ? Comment est apparu ce mur de flamme ? Sans oublier les classiques : Pourquoi a t-on tenté de m'empoisonner ? Qui est réellement Kado ? Que veut il ? Et une dizaine d'autres questions qui ne me viennent pas à l'esprit immédiatement.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 15:58

C'est mieux, c'est certain, les phrases ont un sens maintenant, le rythme est meilleur.

On peut peut être encore accelerer deux trois trucs, mais c'est déjà pas mal ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 14:25

Oui, c'est très bien, continue maintenant Very Happy
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Fév 2010 - 15:36

Merci

Bon, la suite, j'ai pas mal galéré dessus puisque je voulais que le lecteur ressente la monotonie du truc, sans pour autant que la lecture devienne barbante...
Puis c'est un genre de chapitre auquel je ne suis pas vraiment habitué...
Enfin :

Chap. 24

Part. 1

Bon, ça fait un peu moins d'une semaine que je n'ai pas écrit... Pas l'envie, pas la motivation, puis pas grand-chose à dire aussi...
A Kalsad, la vie a reprit son cours normale, comme si rien ne s'était passé... Et en effet, rien ne s'est passé... le roi a changé, certes, mais à moins d'être dans la salle du trône on ne voit aucune différence : La ville est toujours aussi bruyante et agitée, la Mortagie toujours aussi puissante, mon traité n'est toujours pas signé.
Mes journées défilent lentement, sans que rien de notable n'arrive. Je passe mes journées à jouer et à perdre au go contre Kado, ou alors je vais regarder des troufions se foutre sur la gueule à l'arène. Je lis aussi quelques ouvrages sans grands intérêts trouvés par-ci par-la et je finis immanquablement mes soirées en buvant dans une auberge miteuse.
Le pire dans tout ça, c'est que je ne suis pas stupide. Je sais très bien que si les journées sont chiantes, que je ne fous rien et que j'ai l'impression d'être inutile, c'est uniquement un problème mental, une histoire de motivation et de démotivation... Et qu'il ne tient donc qu'à moi de me reprendre...
Je sais aussi que cette phase de déprime est dû, soit à mon échec pour obtenir le traité, soit aux effets secondaires de mon empoisonnement à l'ergot de seigle...
Et pourtant...

J'ai réfléchi à l'attaques des gardes... le fait que des hommes en tabard Mortagien, nous attaque juste après qu'on ai refusé notre traité de paix ne peut pas être une coïncidence... Selon toute vraisemblance, le roi a compris que son père a été assassiné et, en voyant Bob débouler avec son traité, il s'est dit que son père avait été tué pour obtenir ce traité... Il a donc ensuite décidé de nous butter pour venger la mort de son père... Enfin peut être était-ce plutôt un conseiller du roi qui l'avait compris, mais ça revient finalement au même... Et d'ailleurs c'est franchement pas subtile comme plan, rien ne prouve que c'était nous... Mais je suis sûr qu'on nous a attaqué pour ça : Nous ne sommes pas les seuls étrangers à avoir été attaqués après avoir eu une audience avec le roi... J'imagine que Rhall Tark fait tout simplement assassiner tous ceux qui viennent lui demander quelque chose en ce disant qu'ils avaient déjà demandés la même chose à son père qui avait refusé, et qu'ils l'avaient donc tués pour que le nouveau roi signe...
Pour qu'ils aient compris que c'était un assassinat, il faut que j'ai merdé... Soit mon poison que je croyais indétectable ne l'était pas, soit le mercenaire que j'ai tué n'était pas si insignifiant que je ne le pensais... Soit encore, l'autre con qui crache partout m'a-t-il trahit... Je n'aurais pas dû lui faire confiance... Peut-être aussi que ça a un rapport avec mon empoisonnement à l'ergot de seigle... Savoir que les deux sont liés pourraient m'aider dans ma réflexion.

D'ailleurs parlons en de mon empoisonnement, plus j'y pense et plus je trouve ma théorie sur l'empoisonnement ridicule : qui prendrait la peine de m'empoisonner ? Je ne suis un danger pour personne... Ou du moins personne ne me considère comme tell... Non, c'était certainement un simple accident, l'ergot peut finir dans la farine et j'en ai mangé... Certes, la réaction m'avait semblées trop forte pour de l'ergot brut... Mais bon, ce n'est pas comme si j'étais infaillible.
En général c'est après avoir pensé un truc du genre que j'ai un sursaut d'orgueil : « pas infaillible, peut-être quoique... Mais pas loin en tout cas... ». C'est vrai quoi, j'ai peut-être merdé, mais je ne demeure pas moins une des personnes les plus intelligentes du continent... Confiant en mes capacités intellectuels, je me remets à chercher la solution du problème... et je finis immanquablement par jeter l'éponge et me dire que je trouverais la réponse le lendemain.
Avant de repartir dans une phase de démoralisation maintenant habituelle.

Lendemain :

Aujourd'hui, j'ai encore joué au go avec Kado et j'ai encore perdu... Mais ce n'est pas vraiment une surprise. Par contre, j'ai un peu parlé avec Kado, tout en jouant, à propos du traité... Kado m'a confirmé que le roi avait deviné que son père avait été assassiné. Cependant, il a infirmé la thèse du mercenaire, du cracheur et du poison... Il a même dit connaître la vraie raison. Quand je la lui ai demandé, il m'a dit que je devais le découvrir par moi-même. Âpres réflexion, il est possible qu'en réalité Kado n'en sache rien, mais qu'il m'ait dit ça pour exciter ma curiosité afin de me pousser à chercher plus assidument pour me remotiver.
Enfin, si il voulait vraiment me remonter le morale il pourrait au moins me laisser le battre une fois au jeu de go...
A part ça, la journée a été longue et chiante, comme d'habitude. C'est « marrant » mais ce que j'aimais dans cette ville il y a quelque temps (sa vie, son agitation, son dynamisme, sa foule grouillantes...), m'agace maintenant fortement.
C'est stupide, mais je crois bien si cette agitation m'insupporte, c'est parce qu'inconsciemment j'estime que tout le monde devrait être démoralisé comme moi... Le monde aurait dû s'arrêter de tourner, en même temps que mes plans s'effondraient...
Enfin, l'auto-psychologie ne sert généralement qu'à confirmer sa stupidité en rationalisant des choses qui ne le sont pas... car quand on rationalise une chose non rationnelle, ba la conclusion c'est que cette chose est conne puisque non rationnelle... Enfin certain diront que c'est justement ça qui permet d'avancer : la remise en question... Mais, je ne vois pas en quoi connaître mes défaut pourrait m'aider à me remotiver... A la limite, si en faisant de l'auto-psychologie je me rendais compte que j'étais encore plus génial que je le pensais, ba la d'accord ça serait utile... Mais ça serait dure d'être encore plus génial que je le pense...
Enfin au moins, j'ai peut-être perdu ma motivation, mais j'ai gardé mon amour propre, c'est déjà ça...

Lendemain :

Aujourd'hui, je suis allé à l'arène, il y avait un combat entre deux des plus grands champions Mortagien (enfin, c'est ce que disait l'annonceur public). Je me suis dit que ça pourrait être intéressant. Je m'étais trompé, le combat a été chiant et long au possible. Aucun des deux guerriers ne prenaient le moindre risque, de peur de laisser à son adversaire une ouverture. Ils restaient donc statiques, face à face, à parer, riposter, parer, riposter avec prudence et patience, attendant que l'adversaire fasse une bourde. Finalement un des deux a inévitablement merdé et l'autre en a effectivement profité... Le combat a duré presque une heure, et s'est achevé en moins de dix secondes...
Ça confirme au moins une de mes théories : Les combats entre grands guerriers sont, d'un point de vue esthétiques, sans intérêt : pour devenir un grand guerrier, il ne faut pas perdre et pour ne pas perdre, il faut soit être très doué, soit ne pas prendre de risque. Or, peu de guerriers sont doués au point de pouvoir se permettre d'être audacieux. Donc les combats entre grands sont des combats chiants à mourir où personne ne prend de risque.
Alors que les combats entre guerriers moyens sont eux intéressants, car chacun des deux n'hésitent pas à aller de l'avant, quitte à ouvrir sa garde. Ainsi les combats sont beaucoup plus tendus, beaucoup plus vivants et, ironiquement, beaucoup plus techniques.

Cette ville est vraiment de plus en plus fatigante... Trop coloré, trop brouillant, trop grouillante, trop... Et il y a pire : impossible de trouver une taverne servant un vin correct, ou une bonne bière... Les Mortagien n'ont comme alcool que des liqueurs et autres eaux de vies... C'est bien sympa, mais si on passe deux heures à boire des liqueurs dans une taverne, ba on finit immanquablement avec une gueule de bois le lendemain...
Et la nourriture n'est pas mieux. Certes au début ça va... Mais très vite leur cuisine montre ses limites : très peu variée, sans aucune subtilité, c'est peut-être une cuisine utile pour la vie nomade, mais elle devient vite lassante...

Lendemain :
Aujourd'hui la copine de Bob, m'a proposé d'aller manger avec eux. J'ai accepté.
Jusque là, je n'avais pas vraiment parlé avec elle.
Lyse n'est pas d'origine Mortagiene, ses parents viennent de Dirembie.
Avant de la rencontrer j'avais deux préjugés sur elle à cause de son nom : lyse me fait penser à une blonde aux yeux bleus et évidemment à la destruction (origine du nom). On peut rajouter un troisième préjugé qui était qu'elle ai le type Mortagien (yeux bridée, teint jaune (enfin, ce n'est pas le terme le plus adapté, mais je n'en vois pas d'autre...)) d'ailleurs le type Mortagien n'allait pas avec le « blond aux yeux bleus » donc je savais d'avance qu'un de mes préjugés serait faux... Ils l'étaient tous.

Sans être grosse, elle n'était pas maigre, peut-être légèrement rondelette... Ses joues pleines, et ses grands yeux marrons, la rendaient plutôt mignonne. Son visage avait une forme assez marqué... enfin quand je dis marqué, c'est pour dire... qu'il n'était pas lisse et sans charisme... mais ça ne veut pas dire que son visage était crevassé... avec un menton plus pointu que carré, mais tout de même bien arrondie au bout... Non finalement, je ne suis pas sûr qu'on puisse dire que son menton soit pointu... Son nez était légèrement plus gros que la moyenne, mais pas long... Non en fait, en y réfléchissant il n'était pas plus gros que ladite moyenne... Des cheveux brins, mi-long encadraient son visage qui avait un côté un peu carré, accentué par ses joue pleine. Son sourire à fossette était exquis et récurent. Quand elle ne souriait pas elle avait soit un air sérieux attendrie par ses yeux, soit un air légèrement absent et rêveur. Sa voix était plus grave que la moyenne, mais restait féminine... et puis même pour une femme sa voix n'était pas non plus exceptionnellement grave non plus... Tout comme son visage, sa voix alternait entre trois... états : soit amusée, soit sérieuse, soit rêveuse et presque absente. Son rire était doux et harmonieux.

A... au fait : Bob s'était laissé pousser les cheveux, maintenant mi-long, pour se donner un côté rebelle, à moins que ce soit pour me ressembler.
Enfin, si la plus grande partie des discussions s'est concentrée sur des sujets sans réels intérêts, ça a tout de même été plutôt sympa. Lyse est agréable, rie souvent, et sa bonne humeur est communicative.
En plus, quand lyse est la Bob parle encore moins que d'habitude.

Lendemain :

Manger avec Lyse et Bob est devenue une habitude, c'est plutôt sympa et les heures passants, les conversations sont plus détendues et donc forcement plus intéressantes.
Non, franchement j'aime bien manger avec eux... Bon vu que c'est un couple, certain dirait que je... porte la chandelle. C'est censé être négatif comme expression je crois, pourtant je ne vois pas ce qu'il y a de gênant : je préfère manger avec un couple qui me parle une fois toutes les dix minutes et passe le reste de son temps à roucouler plutôt que manger seul et ne pouvoir parler qu'à moi. En plus comme ça je peux parler et avoir une réponse quand je veux ou, au contraire, ne rien dire sans que pour autant ne s'instaure un silence gêné. Et puis c'est amusant de voir que même pour demander à son partenaire de leur passer le sel ils vont chuchoter dans son oreille, lui caresser l'épaule... Franchement, c'est complètement con à première vue... Enfin je crois que je genre de comportement est typique des jeunes couples, voir des jeunes gens en général, peut être un manque de confiance en eux ou dans leur couple qui les pousse à vérifier sans cesse sa solidité ? On peut donc aussi voir ce rôle de « porteur de chandelle » comme l'occasion de mener une étude psychologique voir sociologique. En fait franchement les seules personnes que ce genre de scène peut gêner, c'est bien le couple lui-même, et ce n'est pas mon problème... Et encore ce n'est vrai que pour les vieux couples, les jeunes sont trop contents de pouvoirs exhiber leur « amour » en public... Aussi peut-être que si ils passent leurs temps à se... bécoter pour un rien, c'est non seulement pour les rassurer en leur couple, mais aussi pour montrer à tout le monde qu'ils s'aiment... qu'ils ont trouvée leur « amoureux(se) »....

Bref, comme je l'ai dit, manger avec eux est presque devenue une habitude... je dis presque parce que pour l'instant, ça ne fait que trois repas.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMer 10 Fév 2010 - 18:47

La frustration et l'irritation du héros passe bien, il ne se passe pas grand chose, mais il y a de la tension qui pousse à continuer à lire donc ça passe.

Pas mal de petites remarques quand même :

Citation :
le fait que des hommes en tabard Mortagien, nous attaque

nous attaquent et pas besoin de virgule avant.

Citation :
en voyant Bob débouler avec son traité, il s'est dit que son père avait été tué pour obtenir ce traité

La répétition de "traité" est un peu proche.

Citation :
Savoir que les deux sont liés pourraient m'aider dans ma réflexion.

pourrait

Citation :
Confiant en mes capacités intellectuels,

intellectuelles

Citation :
Mais ça serait dure d'être encore plus génial que je le pense...

D'abord, lol la phrase Smile Ensuite c'est "dur"

Citation :
Aucun des deux guerriers ne prenaient le moindre risque,

prenait

Citation :
Trop coloré, trop brouillant, trop grouillante

là... pas compris le deuxième adjectif :/ bruyante peut être ?

Citation :
quand lyse est la Bob parle encore moins que d'habitude.



Citation :
certain dirait que je... porte la chandelle

certains diraient
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeJeu 11 Fév 2010 - 16:35

Citation :
e lis aussi quelques ouvrages sans grands intérêts (grand intérêt) trouvés par-ci par-la (par-là) et je finis immanquablement mes soirées en buvant dans une auberge miteuse.
Citation :
Je sais aussi que cette phase de déprime est dû( due), soit à mon échec pour obtenir le traité, soit aux effets secondaires de mon empoisonnement à l'ergot de seigle...
soit à mon incapacité à obtenir le traité, soit

C'est vrai ce que dit elgringo : malgré tout, ce passage " pousse à continuer à lire", et, j'ai tout lu d'une traite d'ailleurs^^; à bientôt ? cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeSam 13 Fév 2010 - 16:29

Merci

Bon, la suite : il ne se passe encore pas grand chose, j'ai peur de finir pas lasser vu qu'il se passe rien...

Chap. 24
part. 2

Bon, ce matin pour une fois je me suis levé avec un projet.
Si je donnais dans la psychologie je dirais que c'est bon signe, les projets réussis vont augmenter ma confiance en moi et ainsi petit à petit je vais reconstruire mes... fondations mentales, enfin un truc du genre.
Mais bon, si la conclusion serait la même : les projets c'est bien. J'aurais une justification légèrement différente : les projets ça permet de s'occuper, donc ça évite de se faire chier, donc c'est bien. C'est moins classe que mon autre version, mais c'est tellement plus vrai.

Mon projet est simple : Plutôt que de me plaindre de la bouffe Mortagiene, je pourrais tenter de l'améliorer moi-même... Et pour savoir si mes essais sont concluants je n'aurais qu'à proposer à Bob et Lyse de manger ce que je vais faire ce soir... ils me serviront de juge pour savoir si j'ai réussi.
Bon, certain diront que c'est bien gentil tout ça... Mais que vous en avez carrément rien à foutre de mes aventures culinaires... Et bien faite avec ou changez de livres, vos envies ce n'est pas mon problème.
Bon, tout le problème est de réussir à joindre cuisine traditionnelle Mortagiene avec d'autres cuisines sans pour autant perdre les racines de cette cuisine... La tâche n'est pas aisée, la gastronomie locale étant peu variée et tout, je risque à tout moment de lui faire perdre son âme en voulant trop varié... Mais si je ne le fais pas assez, alors leur bouffe sera toujours aussi pourrie...
Donc c'est réellement un défi : faire de la cuisine Mortagiene, de la grande cuisine.
Si je réussis à faire ça, la gastronomie du pays passera à un nouveau stade, on peut alors imaginer qu'elle commencera à se rependre dans d'autres pays. Pouvant ainsi, d'une certaine façon, servir d'ambassadeur à la culture locale dans le reste du monde. Personne n'a encore réussi à le faire, y arriver serait donc un petit évènement en soit. Et la cuisine est certainement l'art qui trouve le plus facilement son public...
Bon, d'accord, je reconnais qu'en fait ça à tout du projet de m***e sans intérêt pour moi comme pour vous, en fait je sais même pas pourquoi je veux faire ça... Mais j'en ai envie...

Je suis allé au marché chercher les ingrédients nécessaires. Je n'y étais pas retournée depuis la course poursuite, et en arrivant j'ai un léger vertige en repensant à ma visite des lieux sous l'effet de l'ergot de seigle.
Mais je n'avais plus rien. Comme toujours, la foule se déplaçait de façon totalement désorganisé et peu civique. Les marchands hurlaient comme si leur vie en dépendait, et ce n'était pas entièrement faux dans un sens puisque s'ils ne vendaient rien, ils n'auraient pas de quoi se payer à manger ou dormir.
Alors que je me mêlais à la plèbe, un mec a tenté de me prendre ma bourse... J'avais heureusement ma main posée sur mon aumône, afin de pouvoir sentir ce genre d'incident. C'est classe non ? Le mec qui remarque quand on tente de le voler. Ça fait genre vieux vétéran toujours aux aguets... M'enfin pour être franc, c'est surtout que je me fais tout le temps tirer ma bourse, donc à force j'ai pris pour habitude de garder la main dessus... Je n'ai jamais compris pourquoi les voleurs à la tire s'acharnaient à ce point sur moi... Peut-être que j'ai la tête d'un mec qui ne remarque pas quand on lui coupe sa bourse... Ou alors j'ai l'air riche... Ou j'ai juste pas de chance... qui sait ?
Enfin, tout en agrippant ma bourse de la main droite pour qu'il ne se barre pas avec, j'ai levé ma jambe dans un mouvement ample, avant de l'abattre avec violence. La plat de mon pied a rencontré la rotule du pauvre homme qui s'est effondré en hurlant, accompagné d'un superbe craquement venant récompenser mes efforts.
Je suis repartit sans m'arrêter. Je n'avais aucune raison de m'arrêter, autre que de lui cracher de dessus. C'est vrai quoi, je ne suis mesquin au point de m'arrêter pour cracher sur un mec qui a tenté de me subtiliser mon argent, et puis de toute façon, ça je l'avais déjà fait pendant qu'il tombait... En plus les gardes auraient très bien pu m'arrêter en me voyant près du mecs à qui je venais de défoncer la rotule... Rien ne prouvait qu'il avait effectivement tenté de me tirer ma bourse... Et il aurait très bien pu prétendre que je l'avais frappé sans raison.
J'ai dû passer plus d'une heure la-bas pour pouvoir acheter tout ce qu'il me fallait, évidemment les marchands avaient augmenté les prix de vingt pour-cents par rapport à la valeur réelle des produits. J'aurais pu payer cash, mais j'aurais après eu la désagréable impression de m'être fait entuber, j'ai donc du négocier...

« Ça fera dix pièces.
-Ouai... Bon, on sait tous les deux qu'à la fin de nos négociations je vais vous donner huit pièces... Alors, ça ne vous dérange pas si on passe directement aux huit pièces ?
-Ba... Bon... d'accord. »

Bref, après avoir acheté ce qu'il fallait, je suis retournée chez lyse. Avant de partir je lui avais demandé si ils pouvaient manger avec moi ce soir et si je pouvais réquisitionner la cuisine, elle avait acquiescé.
J'ai commencé par le dessert, en effet c'est lui qui demandait le plus de temps de cuisson puis de refroidissement... Trouver un dessert approprié a été un véritable casse-tête, car la cuisine Mortagiene ne contient pas de dessert, ni d'entrée d'ailleurs, juste un plat... Donc là je devais réussir à rendre Mortagien une partie du repas qui ne l'est pas... J'ai finalement eu l'idée de faire un gâteau d'alipie (sucre, fécule de pommes de terre, farine, oeufs). Une fois le gâteau prêt, je le couperais en trois tranches horizontales. Et entre ses tranches je mettrais une crème au café (du sucre, des jaunes d'oeufs, du beurre et une forte infusion de café). Le café étant une boisson Mortagiene, le côté locale sera respecté.
Pendant que le gâteau cuisait dans le four, j'ai attaqué l'entrée. Pour ce faire j'ai commencé par faire griller des poivrons coupés en fines lamelles, certes les poivrons n'apparaissent pas dans la cuisine Mortagiene traditionnelle, mais c'est coloré et les Mortagien aiment la couleur, donc le hors-sujet est partiellement rattrapé... Avec ça j'avais fait des Hushuur, sorte de beignet de pattes frites fourrées de viandes hachées et d'oignons (un truc Mortagien)... Pour le plat principale, de la viande de mouton sautés avec des oignons (typiquement Mortagien), accompagnée d'une purée de pomme de terre au beurre (la pomme de terre est un légume très utilisé par les Mortagien, mais rarement en purée) et de quelques brocolis (pas Mortagien du tout, pour le coup).
Trouver un vin correct pour accompagner ça, a été relativement dur : Les habitants de Mortagie ont un problème : Ils font des vins de merdes et ils en sont fières... Les pauvres trouvent ça bon... Pour faire simple, leur vin est beaucoup trop fort, et aussi subtile que leur cuisine... Généralement, ils coupent leur vin avec de l'eau et des épices pour qu'il soit moins... mauvais, preuve que même eux reconnaisse que leur boisson est pourrie... sinon ils la boiraient pure... Mais non, ils continuent quand même à faire ça, plutôt que de faire un vrai vin, qu'on est pas obligé de couper pour le boire sans vomir... Enfin, sur le marché j'ai finalement trouvé un vin Pirkatien... Pas un grand crue, mais au moins ça se boit.

Je suis ensuite allé inviter Kado, c'est toujours un bon public en terme de cuisine... Je lui ferais un truc dégueulasse, il se resservirait quand même trois fois tout en complimentant sur ma bouffe...
Kado passe le plus clair de son temps dans sa chambre (la chambre d'amis). Il joue au Go seul ou avec moi, et quand il ne joue pas, il dort... De temps en temps il sort, mais je ne sais pas où il va.

« Kado veut bien manger avec Tekmerak, mais il faudra avant que Tekmerak le batte au jeu de go...
-Hein... Si tu veux pas venir manger, dit le tout de suite, pas la peine de jouer...
-Tekmerak ne devrait pas être aussi défaitiste, Kado sait qu'il peut gagner.
-Bon... »

J'ai joué et j'ai perdu... c'est vraiment un jeu de m***e...

« Oh... Kado a encore gagné ! » A-t-il dit avec un petit sourire enfantin.
« Ouai... j'ai vu.
-Tekmerak a-t-il réfléchis à la façon d'obtenir son traité ?
-Ba... Tant que je ne saurais pas pourquoi on a tenté de nous tuer, je ne pourrais pas planifier une nouvelle tentative, car elle risquerait d'échouer pour les mêmes raisons... Donc je dois d'abord comprendre d'où vient le problème pour pouvoir ensuite le contourner.
-Tekmerak a une fois de plus raison.
-Ouai... Je préférais avoir tort, mais avoir ce foutu traité.
-C'est faux et Tekmerak le sait bien : La chose qu'il aime le plus c'est avoir raison, pas réussir...
-Possible... » Entièrement vrai pour être franc, mais je n'aime pas dire à quelqu'un qu'il a raison, j'aurais l'impression de reconnaitre que j'ai tort ou du moins que je n'ai pas raison, enfin pas autant que lui...
« Kado sait que Tekmerak finira par trouver...
-Ouai... Donc tu viens pas manger ?
-En grand vainqueur, Kado va accepter d'honorer le repas de Tekmerak par sa présence... Bien que Tekmerak est perdu. Loué soit la magnanimité du grand Kado.
-Amen. »

Sur ce, je suis partie. Il restait encore un peu de temps avant le repas du soir, et la cuisine était finie. J'ai donc profité du temps que j'avais pour écrire ça.
D'ailleurs, je pense savoir pourquoi j'ai envie de faire ce repas, certes pour bien manger, mais surtout pour voir Lyse. Et pour lui montrer que je suis super complet comme mec, je fais même la cuisine. Une façon de me mettre en avant, quoi...
Attention, n'allez pas vous imaginer des choses, ma relation avec lyse est uniquement amical et ça me convient parfaitement. Pas qu'elle soit laide ou qu'elle ai un défaut particulier qui fasse que je ne désire pas allez plus loin... Juste que cette relation me convient bien et que de toute façon elle est avec Bob.
C'est d'ailleurs parce qu'elle est avec Bob qu'on s'entend bien (oui à première vu, ça pourrait être le contraire : pour être avec Bob il faut soit avoir très mauvais goût, soit être désespéré et aucun de ses trucs n'inspirent mon respect ou mon amitié). En fait la justification est assez simple : puisqu'elle est avec quelqu'un, toute relation autre qu'amical est... pas impossible, mais en tout cas peu probable... entre nous. Donc notre le relation est sans ambiguïtés : c'est juste de l'amitié. Alors que si elle était célibataire... ba déjà je l'aurais jamais rencontré... Mais si jamais je l'avais rencontré notre rapport l'un à l'autre aurait été totalement différente, je n'aurais pas pu vraiment parler librement avec elle et inversement, car il y aurait toujours eu ce côté homme/femme/célibataire donc amour/relation sexuelle. Bon évidemment certain diront qu'il n'y a pas de problème, on peut très bien avoir une relation simple entre homme et femme célibataire et hétérosexuel... Ba non, je suis désolé, certes il peut ne rien se passer, mais les deux personnes y penseront forcement ce qui instaurera une certaine gêne entre eux... Et puis si Lyse avait été seule et que c'était allé la voir, elle se serait tout de suite dit que je serais venu lui parler pour la mettre dans mon lit et pas juste pour parler... Et elle aurait probablement eu raison... Mais la justement le problème ne se pose pas puisqu'elle est avec Bob, et que donc, rien d'intime ne peut se passer entre nous.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 11:55

L'important dans une histoire ce n'est pas qu'il se "passe" des trucs, mais que quelqu'un "accomplisse" une action, la nuance est subtile, mais pour le moment Tek accomplis des trucs donc ça se lit ^^ Ne t'en fait pas.

Tek réfléchit, avance, surmonte des difficultés, et ça c'est ma définition d'accomplir quelque chose, et c'est beaucoup plus intéressant que de voir un truc random arriver pour remettre artificiellement de la tension. (Oh mon dieu un dragon !!!! )

Bon ben avant de passer dans les trucs vexants, je le dis une dernière fois, cette histoire est bien agréable à lire.

Une petite remarque d'ordre générale : dans les deux premiers paragraphes tu commence 7 fois ta phrase par "Bon" alors c'est une méthode pour donner un coté "parlé" à ta narration, mais au dela d'une fois ça fait lourd.




Citation :
Mais bon, si la conclusion serait la même : les projets c'est bien

La phrase en elle même ne veut rien dire, je vois à peu près le sens que tu veux mettre, mais il faudrait revoir un peu.


Citation :
cuisine traditionnelle Mortagiene avec d'autres cuisines sans pour autant perdre les racines de cette cuisine...

répétition de cuisine 3 fois trop rapproché

Citation :
Pour le plat principale,

principal

Citation :
ils en sont fières...

fiers

Citation :
et aussi subtile que leur cuisine...

subtil

Citation :
, mais je n'aime pas dire à quelqu'un qu'il a raison, j'aurais l'impression de reconnaitre que j'ai tort ou du moins que je n'ai pas raison, enfin pas autant que lui...

Bien fait sourire ce passage Smile


Citation :
Bien que Tekmerak est perdu

ait

Citation :
Sur ce, je suis partie.

parti

Citation :
ma relation avec lyse est uniquement amical

amicale
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 17:43

Merci.

Bon, vu que si je poste pas la suite aujourd'hui je devrais la poster dans une semaine, je le fais maintenant.
Ca continue dans la même veine, par contre je l'ai fait plus vite que les passages habituelles, donc j'espère que ça ne fait pas trop... téléphoné... (dans le sens ou vu que j'ai écrit d'un coup, j'aille trop vite dans le rythme du récit ou le contraire d'ailleurs...)

Enfin, merci d'avance :

Chap. 24
part. 3

Bref, deux heures après que j'ai écrit ça, nous étions tous installés autour de la table de la salle à manger. C'était une table en bois rectangulaire. J'étais à côté de Kado tandis qu'en, face Bob et Lyse faisait leur habituelle show d'amoureux.

« Hum... très bonne ta salade de poivrons, tu me donneras la recette ?
-Ba y a pas d'ingrédient secret... tu prends des poivrons, tu les fais griller, tu les fais refroidir... tu mes de la sauce vinaigrette et puis c'est bon...
-De la sauce quoi ? » Ha ba oui... je suis con, c'est un truc Pirkatien ça.
« Huile, moutarde, vinaigre.
-Moutarde ? Vinaigre ?
-Heu... C'est des trucs Pirkatiens... Le vinaigre vient généralement du vin fermenté... et la moutarde c'est des graines écrasées...
-Ha... Tu connais beaucoup de choses sur la cuisine. » Pas que sur la cuisine...
« Un peu... » Oui, la fausse modestie est une chose primordiale pour vivre en société.

Comme tout repas, les sujets de conversations ont tournés sur plein de trucs, pour la plupart bidon... Genre la situation dans la ville basse qui est triste, quelqu'un devrait faire quelque chose... Ou encore les riches y sont méchants, parce qu'ils donnent rien aux pauvres... En temps normale, c'est le genre de conversations où je me place en marginal, je défends l'indéfendable et tout... Mais je ne l'ai pas fait cette fois... On en est arrivé à parler des enfants qui, abandonnés par leurs parents, se retrouvaient seuls dans la rue à devoir mendier et voler pour survivre... Comme d'habitude Lyse a pris la position des gentils bourgeois sentimentaux...

« C'est horrible ce qui arrive à ces enfants, il faudrait que quelqu'un fasse quelques choses. Créer des lieux pour s'en occuper, et qui seraient financés par les plus riches. Ou que les nobles adopte certain de ses enfants pour leur offrir une meilleure vie.
-Oui. »

Voilà, en temps normale j'aurais dit que c'était comme ça, et qu'on y pouvait rien. Que ses gamins avaient qu'à être assez intelligent et aller dans un monastère, là les prêtre les nourriraient, leur fourniraient un lit et tout... Et puis si cette situation était si insoutenable pour elle, elle n'avait qu'à agir elle-même, lancer la création d'un orphelinat, les aider à trouver un travail honnête...
Mais je n'ai rien dit d'autre que « oui »... c'est comme dans les repas de famille où je n'osais pas donner mon avis, pas que je craigne d'avoir tort, non j'étais sûr d'avoir raison... Mais je savais que mon avis ferait polémique et je voulais éviter ça, autant faire polémique avec des gens que je ne connais pas... ce n'est pas gênant. Autant le faire avec des gens que je connais, des gens qui comptent pour moi... Et bien je ne peux pas... J'aurais trop peur de perdre, leur... affection.

« Mais au fait Tekmerak, tu ne nous as jamais parlé de ton enfance... » En même temps ça fait qu'une semaine qu'on se connait, donc c'est pas super étonnent que j'en ai pas parlé...
« Heu ouai... Ba je suis née dans le bassin Pirkatien. »

Elle n'a rien dit, comme si elle attendait que je continue. Bob et Kado, eux, ne parlaient pas. Je pensais qu'elle me demandait juste ça par politesse et qu'une réponse rapide lui aurait suffit.. Mais visiblement elle voulait vraiment connaître mon enfance... Étrange non? Personne n'en à rien à foutre de l'enfance des autres, ce n'est pas intéressant... Par exemple je doute que vous en ayez quelques choses à carrer de ma jeunesse... Mais bon, soit.

« A l'époque le bassin était divisé en de nombreux petits royaumes rivaux... Mes parents étaient des fils de pecnots, et donc eux-mêmes paysans. Je suis née peu de temps avant qu'une guerre se déclare entre deux royaumes voisins. Les guerres entre pays voisins sont très rentables pour les paysans, car leurs nourritures s'achètent beaucoup plus chère qu'en temps normale : Une armée ça se nourrie et comme les paysans du pays sont dans l'armée il n'y a personne pour cultiver donc les royaumes achètent aux voisins, et vu qu'ils ont absolument besoin de bouffes ils n'hésitent pas à y mettre le prix.
-Je ne savais pas.
-Hum... Et donc mon père aurait pu se faire pas mal de fric grâce à ce conflit. Mais il était plus malin et plus ambitieux que ça... plus téméraire aussi. Puisqu'être fermier est plus rentable en temps de guerre, les terres agricoles valent plus chères... Et mon père à donc, vendu ses terres au prix fort.
-C'était intelligent.
-Et dangereux... Grâce à l'argent gagnée, il a racheté toutes les carrières du pays... Bon vu la taille du pays ça ne faisait pas beaucoup. Et comme il avait vraiment gagné beaucoup d'argent il a aussi engagé des gens pour extraire la pierre. Son idée était simple : le but d'une guerre est de gagner... Or pour gagner il faut toujours être à la pointe. Et à l'époque tous les fort était en bois, il s'est donc dit que s'il arrivait à convaincre les rois du coin que les forteresses en pierre c'est mieux... alors il deviendrait riche puisque c'est lui qui contrôlait toutes les carrières du coin.
-C'est compliqué. » A bon ?
« Bref, il a donc demandé audience avec les rois du coin et leur a sorti un petit discours sur l'intérêt des fortifications en pierres. Certain ont vu dans son idée un moyen de gagner la guerre et on donc commandée de plein de caillasse. Les autres pour rester aux niveaux ont évidemment du faire de même... Mon père c'est fait pas mal d'argent. Grâce à cet argent il a racheté toutes les entreprises de constructions du coin, les maçons, les charpentiers, les architectes, les ouvriers... Tous travaillaient pour lui. Mais très vite un problème c'est posé : maintenant que les rois avaient des murailles en pierres, ils n'avaient plus besoin d'acheter des pierres. D'autant plus qu'il n'y avait plus de guerre. Sauf que lui il continuait à payer des employés.
-Alors qu'est ce qu'il a fait ?
-Officiellement ? Rien. Mais il se trouve qu'une des plus grandes villes du coin a subie un des plus violents incendies du siècle, un vrai massacre, presque toute la ville a disparu sous les flammes. Le lendemain, mon père allait voir le roi du pays et lui expliquait qu'il aurait tout intérêt à reconstruire sa ville, mais avec des pierres cette fois. Pour ne plus avoir ce genre de problème. Le roi a trouvé l'idée bonne, et les autres rois ont décidés de faire de même afin de ne pas passer pour des arriérés réfractaires à tous progrès. A partir de la, tout nouveau bâtiments construit passait par mon père, qui s'occupait aussi de l'entretien des-dits bâtiments »

J'ai préféré ne pas préciser, mais comme vous l'aurez compris, cet incendie était assez louche et comme par hasard mon père en a bien profité... Je pense que vous voyez où je veux en venir...

« Voilà, donc bien que je sois né paysans, à cinq ans je vivais dans une grande maison du quartier bourgeois.
-Comme Bob.
-Ouai, comme Bob. J'ai donc bénéficié d'une bonne éducation : mon père avait payé un érudit pour m'apprendre à lire, écrire, et plein d'autres choses. En tant que premier fils, j'étais destiné à hériter de son entreprise, quand il serait vieux.
-Mais ça ne s'est pas passé comme ça.
-En effet... Bon, je vais chercher le dessert, je finirais mon histoire plus tard. »

Je n'aime pas ressasser mon passé. Pas que cette période ne fut pas agréable, juste que les choses ont changées... Et pour être franc, sur la fin de mon récit, ma voix commençait à se casser...
Mon dessert a eu du suces, il était bon.
Une fois le repas finit et la table débarrassée, je suis retournée dans ma chambre écrire tout ça.

Je me sens bien ici, je recommence à apprécier cette ville. Quoique que pas trépident, mon nouveau rythme de vie me convient. Et puis en cherchant un peu, je devrais pouvoir me trouver un métier intéressant, la ville est en pleine expansion, il y a de la place pour les gens intelligent et débrouillard. Au pire je peux reprendre mon poste d'assassin, certes la ville n'a pas le niveau de corruption et de complot politique qu'il y avait en Ertickos... Mais en cherchant bien, je devrais tout de même trouver des commanditaires. Bon, le seul problème est qu'aprioris la guerre Empire céleste/ Mortagie semble inévitable et que cette ville ne sera pas épargnée... Mais qui sait ? Et puis de toute façon je ne peux pas retourner en Pirkatia après avoir échoué donc je n'ai pas le choix. Je dois rester ici... Et comme je l'ai dit, ce n'est pas la mort... Je mangerais tous les soirs avec Bob, Kado et lyse... Ça à de bons côtés. Ouai, c'est décidé : demain je...
Tient, quelqu'un frappe à la porte... A cette heure la ? On est en plein milieu de la nuit...

C'était lyse : Je lui ai ouverte la porte
« Salut Tekmerak.
-Salut.
-Je peux entrer ?
-Oui... Fais comme chez toi. »
Elle a ri : C'était chez elle... Bon ok ce n'est pas la blague la plus drôle que j'ai jamais sortit... Et d'ailleurs moi je ne me serais pas marré si on m'avait sorti cette blague... Mais elle rit tout le temps...
Bref, elle est entrée et j'ai fermé la porte.
« Qu'est-ce que tu veux ?
-Et bien c'est assez gênant...
-Si tu es venu me voir c'est pour me le dire non ?
-Oui... Mais promet de garder le secret.
-Non.
-Pourquoi ?
-Parce que j'ai aucune idée de ce que tu veux me dire et que je ne peux donc pas m'engager comme ça. » Et aussi parce que promettre de garder le secret, m'interdirait de l'écrire dans ce journal...
« Bon... Promet au moins d'éviter de le divulguer si possible.
-D'accord »

Étant donné que le « si possible » était à mon appréciation, je pouvais le dire quand je voulais.

« C'est à propos de Bob ?
-Non, c'est à propos de nous.
-Toi et Bob... bon, c'est à près pa...
-Non, toi et moi.
-Pardon ? »

Elle s'est marré devant mon air surpris.

« Non, je ne te dis pas que j'ai l'intention de quitter Bob pour me mettre avec toi...
-Ha... bon.
-Je te propose juste de coucher avec moi. »

Avant même que je puisse répondre, elle a ôté la robe de chambre qu'elle portait, se retrouvant... nue. Ma foi, je ne m'attendais pas vraiment à ça... Bon, il m'était déjà arrivé de l'imaginer sans sa robe, mais jamais vraiment sérieusement... Et elle n'était pas vraiment comme ça dans mon imagination.

« A ouai... Je... »

Elle m'a embrassé, m'empêchant de continuer à sortir mes réponses de tueur. Elle était plus petite que moi, ce qui l'obligeait à se mettre sur la pointe des pieds tandis que moi je devais me baisser.
J'ai alors l'espace d'un instant pensé à Bob... mais j'ai vite changé de sujet de réflexion.
Elle est allée s'allonger sur mon lit, et j'ai enlevé ma chemise de nuit.

Bon, la suite je vous laisse l'imaginer. Déjà lorsque j'ai décidé d'écrire ce livre ce n'était certainement pas pour raconter ce genre de scène, et de deux je pense quand même avoir droit à un minimum d'intimité... Et ce genre de moment fait partie de ce minimum.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeLun 15 Fév 2010 - 11:08

Pas mal, bon style bon rythme, dialogue marrant sur le passé de tek. Ben comme d'hab ^^ La suite Smile





Citation :
tu mes de la sauce vinaigrette et puis c'est bon...

tu mets

Citation :
Ou encore les riches y sont méchants,

les riches ils sont méchants Wink

Citation :
Voilà, en temps normale j'aurais dit que c'était comme ça, et qu'on y pouvait rien.

en temps normal

Citation :
« Mais au fait Tekmerak, tu ne nous as jamais parlé de ton enfance... » En même temps ça fait qu'une semaine qu'on se connait, donc c'est pas super étonnent que j'en ai pas parlé...

Là je pense qu'il faudrait préciser que c'est lyse qui parle, paske j'ai eu un gros doute.

Citation :
car leurs nourritures s'achètent beaucoup plus chère qu'en temps normale :

Là je mettrais plutot "se vends" mais c'est une question de point de vue j'imagine ^^

Citation :
vu qu'ils ont absolument besoin de bouffes ils n'hésitent pas à y mettre le prix.

de bouffe

Citation :
et on donc commandée de plein de caillasse

ont donc commandé plein de caillasse



Citation :
Mon père c'est fait pas mal d'argent

s'est fait

Citation :
toutes les entreprises de constructions

de construction

Citation :
un problème c'est posé

un problème s'est posé

Citation :
je finirais mon histoire plus tard. »

finirai

Citation :
A cette heure la ?



Citation :
Je lui ai ouverte la porte

ouvert
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMar 16 Fév 2010 - 11:53

( Pas vu de problème de style téléscopé. T'inquiète pas).

Tu m'as même donner envie de manger !

La fin du dernier post est bien marrante ...
A dans une semaine alors, j'espère. cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 18:30

Merci Smile

Bon, la suite, qui continue dans la même veine que les précédents passages, c'est d'ailleurs certainement le dernier passage dans cette veine, après l'action va repartir.
Question : est ce que je n'en fais pas trop à la fin ? (du chapitre)

Chap. 25

Bon, ça fait de nouveau un certain nombre de jours que je n'ai pas ouvert ce journal. En me réveillant ce matin, je me suis rappelé que j'avais écrit un petit truc dans un coin, et que j'avais ensuite complètement oublié de le placer. Donc, ça a beau être un peu tard, je vais quand même le mettre maintenant. Comme ça j'aurais l'impression de ne pas avoir perdu ma journée à ne rien faire.
C'est une petite description de la cérémonie d'intronisation de Rhall Tark, qui s'est déroulée une semaine après la cérémonie funéraire de Niir Tark.

Les Mortagiens forment un peuple vivant, un peuple qui aime les célébrations. Ils ont toujours aimé les fêtes, certainement parce qu'ils y voient là un bon exutoire à leur misère quotidienne. En effet, si les Mortagiens sont très vivants comme peuples, ils ne sont pas de nature joyeuse ou exubérante. C'est un peuple assez froid dans son attitude, sans doute à cause de la dureté des conditions de vie nomade. Oui c'est la presque un paradoxe : C'est un des peuples les plus agités, les plus grouillants que je connaisse, un de ceux qui utilisent le plus de couleurs vives différente aussi, mais à côté de ça c'est un peuple très introverti et assez dur... Un peuple extrêmement sérieux, qui ne prend rien à la légère.
Âpres d'un vous l'aurez remarqués : je dis « presque un paradoxe », car ce n'en ai pas un... Et qui plus est, on peut tenter d'expliquer ça assez facilement : La vie nomade est dure, donc il faut savoir contrôler ses émotions, ne pas montrer sa faiblesse, ce qui explique leur côté sérieux et introvertie. Mais on peut aussi dire le meilleur moyen de ne pas sembler faible est de sembler fort : c'est là que s'explique le côté coloré, actif, vivant, il faut s'imposer, se mettre en avant. Et seul dans les steppes, l'inaction c'est la mort.

Bref, donc les Mortagiens aiment mettre des fêtes pour chaque évènement important, savoir si c'est pour se changer les idées, ou bien juste pour parce qu'ils prennent tout au sérieux et donc célèbrent chaque évènement majeur, n'est en l'occurrence pas très important.
Ce qui, en l'occurrence, importe, c'est qu'ils ont organisés un truc pour l'accession au trône de Rhall Tark.

La fête prenait la forme d'un grand défilé, partant du cimetière ou l'ancien roi était enterré et finissant dans l'arène.
C'était donc, le contraire du cortège funéraire qui partait de l'arène pour finir au cimetière.
Symbolique c'est la représentation d'une notion centrale de la philosophie Mortagiene : La vie est un cycle éternel, un cycle qui se répète inlassablement. Cette idée a un impact non négligeable sur la vie Mortagiene et l'organisation de la société, notamment en terme d'hérédité, mais c'est une autre histoire.
Bref, toute une procession de cavaliers a traversé la ville, il y avait surtout des soldats, les moins gradées passant en premiers, ainsi qu'un certain nombre de membre du clergé, de la noblesse, puis des membres de la famille royale et en dernier le nouveau roi.
Tous les cavaliers étaient en vêtements de cérémonies. Les Mortagiens étant un peuple guerriers, leurs tenues d'apparat étaient des armures et des armes.

Aux bords des rues, était amassée une foule considérable de citoyens, venue admirer le défilé et applaudir les participants. Je n'ai jamais vraiment aimé les défilés, c'est long et chiant : Il y a quand même plus passionnant à faire que regarder une bande de bouffon qui se la pète avec leurs armures, avancer lentement pendant deux heures.
Enfin, il y a toujours le suspens de savoir si quelqu'un va réussir à transpercer la garde du roi pour l'assassiner... Quelques un ont essayés, pas que le roi soit impopulaire... jusque qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
Mais bon, de toute façon personne n'a réussis à transpercer le cordon de sécurité, et à moins d'avoir un œil exercé, on ne remarquait même pas ces maigres tentatives de régicide.
Une fois arrivé dans l'arène, Rhall a fait un joli discours dans lequel il a déclaré avoir l'intention de tout faire pour son pays et tout et tout... Il n'a pas parlé une fois de son père, ça aurait été pris comme un sentimentalisme mal placé, une preuve de faiblesse.

Voilà, c'est fait.

Je regrette de plus en plus d'avoir couché avec Lyse... Maintenant elle ne me considère plus de la même façon (c'est logique). Elle se lâche moins en public qu'avant avec moi, de peur que Bob comprenne que nous avons eu une aventure. Par exemple elle n'ose plus parler de sexe avec moi, sortir des blagues grivoises, ou d'adultère.
En fait je crois que c'est la pire chose qui pouvait arriver à notre relation, je parlais ressemant des avantages d'une relation (amicale) avec la copine d'un ami.
Et bien tous ces avantages ont été balayés par le sexe : Avant l'avantage était que puisqu'elle était avec Bob, il n'y avait aucune ambiguïté dans notre relation, on ne pouvait pas coucher ensemble ou avoir une relation plus intime. Maintenant on peut, la preuve on l'a fait, résultat maintenant notre relation est la même que celle que j'aurais avec une personne célibataire, sauf qu'en plus elle est avec Bob, donc il faut faire attention à ne pas faire de gaffe devant lui.

Le résultat de tout ça c'est que maintenant je ne mange plus que rarement avec Bob et Lyse... Faut vraiment que je me procure la signature du traité pour pouvoir me barrer.
Je passe la plupart de mes journées à jouer avec Kado. A force de jouer au go, j'ai l'impression de le voir partout.
A chaque fois que j'entre dans une salle, j'analyse la disposition des objets pour voir comment les encercler le plus rapidement possible.
Parfois, je regarde un mec avancer et je me mets à penser qu'il a merdé, il sera maintenant facile à entourer, ou au contraire qu'il a fait un beau coup...
Si je joue autant, c'est d'un pour m'occuper, de deux pour éviter lyse qui me met mal à l'aise, et surtout pour m'améliorer : J'ai merdé pour le contrat, et je ne comprends pas pourquoi, donc il faut que j'améliore ma réflexion, m'entraîner au jeu de go peut être une solution
Mais mon entrainement intensif, ne sert pas à grand-chose, je n'ai toujours pas gagné une seule partie face à Kado.
Enfin, d'un autre côté...
Le jeu de go est censé être une bonne simulation militaire dont le but est d'entrainer les généraux à la stratégie militaire... Mais je suis désolé, au final ce n'est qu'un jeu... Et comme dans tout jeux, le gagnant n'est pas le plus malin, mais celui qui s'est le plus entraîné, celui qui connait tous les coups... Parce que c'est ça au final le jeu de go, un enchainement de coups. Et chaque coup a une riposte idéal, il suffit de mémoriser ces ripostes pour pouvoir gagner...
Et pour un jeu qui se prêtant entrainer au combat, le go me semble un peu léger : il ne prend pas en compte plein de trucs extrêmement influents dans une vraie bataille : le moral des troupes, les conditions météo, le terrain, l'entrainement des hommes, l'équipement, leur nutrition...

Hier, Lyse m'a proposé de manger avec eux, je n'ai évidemment pas refusé, ça ne ce fait pas. Kado était aussi venu nous faire honneur de sa présence.
Tout en faisant particulièrement attention à ne pas croiser mon regard, Lyse faisant la conversation. De temps en temps, je répondais, mais le cœur n'y était pas.

« Au fait, tu n'as toujours pas fini de nous raconter ton enfance.
-Hum ? Ha... oui... Alors... Donc mon père m'avait payé un tuteur et tout... Tout allait bien... Mais, mon père avait un problème : il n'était pas noble... Et il voulait l'être. Il avait réussi à devenir riche alors qu'il était parti de rien, mais aussi riche qu'il soit, il avait toujours le même rang social qu'un paysan. Et ça lui foutait vraiment les boules, il estimait mériter un titre de noblesse, bien plus que la plupart des petits nobliaux du royaume, et ce titre il le voulait par-dessus tout... Mais comme le dit la formule : On est noble quand nait noble. Et il n'était pas né noble... Il le prenait comme un échec personnel.
-C'est dur.
-Si on veut... Enfin, il arrive que certaines personnes se fassent anoblir, c'est rare, mais des fois... Mon père a donc décidé de faire partie de ces rares personnes. Pour ce faire, le meilleur moyen était de devenir l'ami du roi du pays. C'est donc ce qu'il a entrepris de faire : il a offert à la couronne des sommes astronomiques, il a offert gratuitement ses services au roi. Il s'est mis à aller à l'église tous les dimanches, alors qu'avant il n'y allait jamais et pour cause il n'était pas croyant. Le roi a finis par le remarquer... Il a accordé quelques entretiens à mon père. Mais ça n'était pas suffisant, alors mon père m'a poussé à aller jouer avec le fils du roi pour devenir son ami... Le prince était un petit con, prétentieux, l'archétype même du fils pourrie gâté... mais j'ai réussi à devenir son ami... Quand... Quand je repense à la joie de mon père en voyant que j'avais réussi... Je crois que je n'ai plus jamais été aussi fier de moi qu'à cet instant.
-C'est beau.
-C'est surtout un peu con... Mais j'y peux rien... Enfin, le roi a alors, plusieurs fois, invité mon père à venir diner en famille : la famille royale et la nôtre. Tout ce passait bien, mais pas assez pour gagner la noblesse, il fallait aussi obtenir le respect de la cour. A l'époque, les conflits étaient nombreux et il était de coutume que chaque noble donne son deuxième fils à l'armée pour servir son pays. Mon père a, pour prouver son patriotisme, donné son premier fils, moi. C'est ainsi que je me suis retrouvé dans l'école militaire du royaume, alors que j'avais passé toute ma jeunesse à me préparer à prendre le contrôle des affaires de mon père.
-J'imagine que tu lui en voulait...
-Non, pas vraiment... je l'aimais trop pour lui en vouloir... Et s'il fallait que je fasse ça pour lui faire plaisir, alors je le faisais sans hésitation. J'ai donc suivi une instruction militaire, je me débrouillais plutôt bien, je suis sortis de l'école relativement bien gradé, faisant ainsi la fierté de mon père. Puis j'ai été envoyé au front. Mais voilà, la guerre c'est dangereux et je n'avais pas particulièrement envie de mourir,j'ai donc profité du premier combat pour me faire passer pour mort et me barrer, loin du pays et accessoirement, loin de ma famille. Pendant un moment, j'ai survécu comme je pouvais, en volant, en jouant de la musique dans des tavernes, en jonglant, en faisant de la magie... Puis j'ai trouvé un métier mieux payé et voilà. »

Oui, Lyse ne sait pas que je suis un assassin et, allez savoir pourquoi, je répugne à le lui dire.

« Kado croit remarquer que Tekmerak ne dit pas toute la vérité sur les raisons de sa désertion.
-Oui, Kado a raison... Mais je n'en dirais pas plus. »

Enfin, sinon pas grand-chose d'intéressant, depuis le dernier chapitre j'ai recouché plusieurs fois avec Lyse...
D'ailleurs, en y réfléchissant, et je peux vous assurer que je l'ai fait, le fait que notre relation est changée n'est pas le seul problème : si elle n'avait pas été la copine de Bob, je ne lui aurais jamais parlé... Et apriori, si je ne lui avais jamais parlé, nous n'aurions jamais couché ensemble... ça semble logique. Donc ma vie sexuelle dépendrait de Bob, puisque sans lui il n'y aurait rien eu... Avouez que c'est déprimant...

Enfin, aussi gênant que ce soit pour ma vie sociale (une amie en moins, ça réduit drastiquement mon champ de relation), avoir couché avec elle a aussi quelques avantages : Bon, déjà le fait d'avoir couché avec elle a sur le moment un certain intérêt (pas besoin de faire un dessin), et , deuxième côté positif : maintenant je n'envie plus Bob pour sa relation avec Lyse.
Premièrement parce que je ne l'envie pas d'avoir une copine infidèle et deuxièmement parce que depuis que j'ai couché avec Lyse, elle... je ne sais pas, quelque chose a changé, je la trouve moins charmante, moins mignonne, moins attirante, et pas juste à cause de son infidélité... même si, il faut le reconnaitre, le fait qu'elle ait trompé Bob, l'a fait chuter dans mon estime. Oui, je suis peut-être un peu vieux jeu là-dessus, mais j'attache beaucoup d'importance à la confiance, et donc à la fidélité...
Bon, les petits malins me feront remarquer que ce que je dis, c'est que Lyse a perdu mon respect parce qu'elle a couché avec moi... Moi aussi ça m'a surpris.

En me relisant, je me rends compte que j'ai dit que j'enviais Bob... Je viens de passer dix minutes à me demander si je devais l'effacer, mais ça m'aurait obligé à effacer ce qui suivait... Et, d'un ça m'aurait fait chier d'avoir écrit tout ça pour rien et de deux, pour que mon roman puisse être considéré comme une référence dans la description de mon époque, il faut que le lecteur ai confiance en moi. Si il (vous) soupçonne que je lui (vous) cache des choses ( que ça ai un rapport avec ma description de l'époque ou pas) le lien de confiance sera rompu et doute mes paroles pourront alors être remises en cause, ce qui remettrait en question la valeur indicative de l'époque à laquelle prétend ce journal.
Donc je reconnais que j'enviais Bob. C'est dur à dire, mais j'ai réussi. La faute est à mon côté romantique : Vivre seul ne me dérange pas, mais je pense que je préfèrerais vivre en couple.
Désolé si je brise un mythe, mais la plupart des durs à cuir solitaire dans mon genre ne le sont pas par choix...
La vérité c'est que le seul endroit où j'ose réellement me confier c'est ce journal et encore... C'est toujours une épreuve de l'écrire et j'envisage régulièrement d'effacer toutes mes réflexions personnel de ce livre.
La vérité c'est que derrière mon côté cynique, mon côté solitaire, mon côté « j'emmerde tous ceux qui ne sont pas moi », je rêve de trouver quelqu'un d'autre que moi, que je puisse me permettre d'aimer sans pour autant perdre mon respect, sans risquer d'être déçu ou trahis, sans risquer de perdre le respect des autres... Quelqu'un qui m'aimerait pour ce que je suis, tout ce que je suis, rien que ce que je suis. Et pas seulement la partie de moi que je montre en public. Quelqu'un qui accepterait ce que je suis, même mon côté idéaliste, courageux, romantique... Une personne dont je n'aurais pas besoin de chercher continuellement le respect et l'amour pour être sûr de l'avoir.
Bon, pour sauver l'honneur : Vous ne savez pas ce que c'est que d'être aussi génial que moi, d'avoir tant d'idées sublimes ou drôles, et de ne jamais pouvoir les confier à quelqu'un... sans avoir peur de son jugement. D'un certain point de vue, ce journal me sert donc d'alter ego, les câlins et les réponses en moins.
Il m'arrive souvent de penser que de toute façon je passerais ma vie seul et que ça ne sert à rien de me morfondre là-dessus, ça ne changera rien. Mais je ne me morfonds pas vraiment, et c'est surement là le problème : ce n'est pas que ma vie de solitude ne me convient pas, c'est juste qu'une autre me conviendrait certainement mieux. Du coup je me contente de ma vie, certes peut-être que changer me donnerais une vie qui me plairait plus, mais je ne peux pas en être sûr, donc il vaut mieux continuer comme ça, au moins je sais ce que j'ai et ça me convient... presque. Résultat, je n'essaie pas réellement de me trouver quelqu'un.
Bon il y a d'autres explications à ce que je n'ai pas de compagne : premièrement la peur du refus, du repoussement, une peur que je connais bien et qui a eu une influence majeure sur ma vie... Deuxièmement, la peur de m'être trompé, de me rendre compte que ce n'était pas la bonne personne, ce qui entraînerait déjà la honte de m'être trompé, mais surtout le regard des autres qui verraient que je me suis trompé. La troisième raison au fait que je sois seul est liée aux premières : Je ne veux pas me lancer sans être sûr (pour ne pas me tromper), sauf que pour pouvoir savoir si c'est la bonne il faut la connaître. Mais quand un homme tente de connaître une femme, on en déduis qu'il demande ça pour pouvoir avoir une relation avec elle... Donc peur du rejet et de l'erreur puisque l'étape renseignement est immédiatement remplacé par la suivante : séduction... Quatrièmement, je me suis fait une sorte de coquille, une image à montrer en public : cynique, détaché, pragmatique...
Le détachement et le cynisme dans le but de ne jamais passer pour un con : si à chaque fois que je m***e je le prends à la dérision alors j'aurais l'air de ne pas vraiment avoir merdé...
Le cynisme, le pragmatisme, parce que ça fait classe et que j'aime avoir la classe.
Et aussi pour sortir un peu du lot, me mettre en avant en quelque sorte.
Mais voilà l'image que je me suis façonné ne me permet absolument pas d'avoir une vie sentimentale... Donc le seul moyen d'avoir une vie sentimentale est de casser cette image, mais si je casse cette image et qu'au final je rate mon coup sentimentalement parlant... Alors, je me retrouverais sans vie sentimentale, mais en plus sans mon image qui me permet d'être... alaise en société... J'aurais donc tout perdu... Oui, je tourne un peu en rond... Oui, c'est un peu con.

En fait, peut-être que finalement... Si : Je me morfonds et ma vie ne me convient pas, mais je refuse de l'admettre... L'admettre ne ferait qu'augmenter ma peine...
Enfin, peut-être que le fait que je ne veuille pas changer (du moins, pas au point de le faire réellement) est aussi bien : tant que je m'empêche moi-même d'accéder au bonheur, je ne peux pas me rendre compte qu'en fait il m'est inaccessible. Et que même si je faisais ce qu'il fallait pour, je n'y arriverais pas.
Une manière de garder une illusion de contrôle, en somme.
Et puis cette solitude et le malheur qu'elle entraine sont maintenant de vieux amis, j'y suis habitué. Et dans un sens, c'est encore une manière de me sentir diffèrent : je connais peu de personnes n'ayant jamais eu d'aventures amoureuses, je peux donc voir là-dedans une preuve de ma spécialité...
Et puis je suis convaincu que mon vrai problème dans tout ça, c'est mon intelligence, si j'étais moins intelligent, je ne me poserais pas tous ses problèmes, je ne me poserais pas de questions... Mais voilà, je suis intelligent, et donc condamné pour un certain temps à la solitude...
D'ailleurs vous remarquerez qu'une partie des gens intelligents sont solitaires (après beaucoup de con sont aussi solitaires hein...) et qu'ils se retrouvent donc à rejeter l'autre : à dire, je suis intelligent donc je me rends compte que les autres sont con et que personne ne mérite d'être avec moi... Mon cul, ouai, c'est surtout que leur intelligence et leur prétention les a empêché de se trouver quelqu'un... Alors ils sont aigris et se voilent la face pour garder leur respect... J'aurais bien fait pareil, mais après je n'aurais pas pu les critiquer...
En tout cas une chose et sûr : demain je vais me taper une sacrée gueule de bois.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeLun 22 Fév 2010 - 16:10

Bon alors passage express, non ce n'est pas "trop". Moi je suis l'histoire parce que j'aime bien le héros, et justement je trouve que ça fait avancer le récit de découvrir qui il est vraiment, comment il pense et ce qui le fait marcher.

Bon à part ça le style est un peu à revoir, il y a bp bp de répétitions, surtout dans les derniers paragraphes, je n'ai pas le temps de toutes les noter. Donc bilan, bonne idée, exécution pas encore parfaite ^^

remarques :

Citation :
Âpres d'un vous l'aurez remarqués :

ça veut rien dire ça :/



Je ne vais pas toutes les relever, mais dans les premiers paragraphes il y a beaucoup trop de répétitions de "Mortagiens / Mortagiennes" pour parler du peuple, il n'y a pas besoin de rappeller de qui on parle 2 fois par ligne.



Citation :
ressemant des avantages d'une relation (amicale) avec la copine d'un ami.

récemment

Citation :
avoir couché avec elle a aussi quelques avantages : Bon, déjà le fait d'avoir couché avec elle a sur le moment un certain intérêt (pas besoin de faire un dessin

grosse répétition de "couché avec elle"

Citation :
Il m'arrive souvent de penser que de toute façon je passerais

passerai
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 14:34

Citation :
En effet, si les Mortagiens sont très vivants comme peuples, ils ne sont pas de nature joyeuse ou exubérante. C'est un peuple assez froid dans son attitude, sans doute à cause de la dureté des conditions de vie nomade.
En effet, si les Mortagiens forment un peuple très vivant, ils ne sont pas de nature joyeuse ou exubérante. Sans doute à cause de la dureté des conditions de vie nomade, c'est une ethnie assez froide dans son attitude.

Le côté " journal intime à plusieurs rubriques" n'est pas dérangeant ; surtout quand le personnage principal cherche à se comprendre, on s'intéresserait encore plus à ses états d'âme, pour le coup...
Ce n'est pas trop.
A bientôt Very Happy
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 19:04

merci merci, c'est fou ce que je peux avoir du mal à voir mes répétitions parfois...

Enfin, le chapitre suivant, changement de situation, enfin. Ca va avancer et tek va enfin pouvoir quitter la Mortagie, enfin ça c'est pas pour tout de suite non plus, mais ça s'approche.
La j'ai pas de questions particulière, même si j'ai la légère impression de ne pas avoir entièrement réussi ce passage.


Chap. 26 :

Elle était allongée sur le dos à côté de moi, nue. Sa poitrine se soulevait au rythme régulier de sa respiration. Nous venions de coucher ensemble, une fois de plus... Ouai je sais, ce n'est pas très cohérent avec ce que j'ai dit précédemment : que depuis qu'elle avait couché avec moi, je la trouvais moins attirante et tout... Ba en fait, ça dépend des moments, en général oui, mais lorsque qu'elle vient frapper à ma porte au beau milieu de la nuit ; tout ce qui fait que je ne la tiens pas en haute estime et que je la trouve moins attirante, et bien tout ça disparaît.
Enfin, Bob si jamais tu venais à lire mon journal et donc à apprendre que j'ai couché avec Lyse. Sache que si je ne regrette absolument rien, je ne suis aucunement responsable de ce qui s'est passé. Et puis de toute façon Lyse n'est pas faite pour toi, la preuve elle a couché avec moi... Donc tu n'as aucune raison de m'en vouloir pour avoir couché avec elle.

Bref, j'étais dans mon lit, et je n'étais pas seul.
En de nombreuses situations, l'esprit se focalise sur un détail, rien de bien important, des choses auxquelles en temps normal on ne ferait même pas attention. Ça peut être une odeur, un son, un objet, ou encore une sensation tactile, quelque chose d'insignifiant, et, de pourtant, provisoirement obsédant.
En l'occurrence c'était un collier, une chaine en argent composée de mailles finement ciselées entourant une nuque délicate. Au bout de cette chaine était accroché une statuette, reposant, en l'occurrence, à la naissance des seins de Lyse. Cette amulette représentait un cheval qui, tout comme la chaine, était en argent.
Il était incroyablement bien fait, chaque petit détail ressortait, donnant une impression de réalisme saisissante. Quand je dis bien fait, c'est que c'était vraiment impressionnant, chaque craint de la bête avait été sculptés séparément...
Elle le portait tout le temps ce collier, mais c'était pourtant la première fois que j'y faisais vraiment attention, il avait quelque chose de troublant que je n'arrivais pas à saisir... Rien de sombre et mystérieux, plutôt l'impression de passer à côté de quelque chose, d'avoir une observation à faire, mais de ne pas la trouver.
Lyse c'est penché vers moi pour m'embrasser, le collier a lui aussi bougé. La statuette s'est retrouvée suspendue dans le vide, se balançant de droite à gauche, comme une vraie monture.

« Qu'est ce qu'il y a ?
-Hum ? Rien, je regardais ton pendentif.
-Il est beau , non ?
-Oui... très... » C'est alors qu'une idée m'a traversé l'idée... Ce collier était beau, très beau, trop beau... Il n'aurait quand même pas...
« Il doit valoir une fortune.
-Je ne sais pas, on me l'a offert.
-Qui ?
-Et bien...» Elle a semblé hésiter, comme si son nom ne devait pas être prononcé en ses lieux.
« C'est si important que ça ?
-Oui.
-C'est Bob. »

Ba si... Il l'avait fait.
Je me suis rapidement levé, avant de m'habiller.
C'est amusant, elle ne semble pas avoir de scrupule à tromper Bob avec moi. Mais elle semble réticente à l'idée de prononcer son nom dans ces moments...

« Où est-ce que tu vas ?
-Je vais voir Bob.
-Tu ne préfère pas rester avec moi ? »

Tout en parlant, elle avait fait glisser une main le long de son flanc.

« Non... Et tu ferais mieux de t'habiller toi aussi, à moins que tu veuille que Bob découvre le pot au rose.
-Bon... »

Une fois vêtu, je me suis dirigé vers la chambre d'amis, la chambre où dormait Bob. Il était tard, c'était la nuit et Bob était plongé dans un profond sommeil. J'ai ouvert la porte de sa chambre, il ne s'est pas réveillé. J'ai réprimé un léger sourire, et ai dû me mordre la langue pour calmer une crise de fou-rire qui se profilait à l'horizon. Ça allait être marrant. Une fois prêt, je me suis approché de Bob, avant de hurler « Bob » pour le faire sortir de sa torpeur. Il s'est immédiatement réveillé, et en nous voyant, moi et Lyse, il s'est levé.

« Qu'est-ce qu'il y a ?
-purée, Bob, qu'est-ce que c'est que ce collier ? » Ai-je dit tout en montrant le collier de Lyse
« Ba...c'est un collier que j'ai offert à Lyse.
-Et où est-ce que tu l'as trouvé ?
-Ba je l'ai acheté.
-Et c'était cher ?
-Heu...ba...non ça allait, pas plus de cinquante pièces d'or. »

Bon, il me mentait, ce collier valait beaucoup, beaucoup plus. Profitant de la raison qu'il me donnait, je lui ai décoché une droite qui l'a envoyé par terre. Je n'étais pas réellement en colère, c'était même plutôt marrant, mais il m'offrait une occasion de me détendre, d'extérioriser toute la frustration de ses derniers jours, alors je n'allais pas m'en priver. De plus une droite placée au bon moment peut délier n'importe quelle langue. Mon poing l'a atteint au menton. Je n'avais absolument pas retenus mon coup et le pauvre, surpris, s'est effondré en hurlant.

« purée ce que ça fait du bien... »
Il s'est massé le menton et dû attendre de retrouver en partie ses esprits avant de répondre.
« Mais aie... pourquoi t'as fait ça ?
-Bon, on va changer de stratégie, réfléchit bien avant de répondre : est-ce que ce collier vient de la chambre de Niir Tark ?
-Je... Heu....
-Oui ou non ? » Il a hésité encore quelques instants.
-Oui. »
-Ouai ! »

C'était mon plus grand moment de joie depuis un bon moment, pour un peu et je me serais mis à danser, mais vu que je ne danse absolument jamais... ça aurait été étrange.
Âpres avoir avoué, Bob c'était caché le visage avec ses mains, comme si il craignait que je le frappe. Et mon cri de la victoire l'a fait sursauter.

« Tu ne m'en veux pas ? » Il semblait surpris et méfiant, comme s'il pensait que j'attendais qu'il se relâche pour l'engueuler.
« Non... Ce qui est fait est fait, tu as merdé... Maintenant plutôt que de passer la semaine à t'engueuler, je vais aller régler le problème et obtenir le traité.
-Tu es sûr que tu ne m'en veux pas ?
-En temps normale, je t'en aurais en effet voulut, mais pas maintenant : Tu viens de me dire que si notre mission diplomatique avait échoué ce n'était pas ma faute... je viens de passer une semaine à me demander où j'avais merdé, alors je ne vais pas m'énerver parce que j'ai appris que je n'avais pas merdé... Qui plus est, maintenant que je connais le problème je vais pouvoir agir, donc non, je suis heureux.
-Ha... Ba.. de rien.
-Ouai... Enfin, fait gaffe, la prochaine fois fois que tu me fas un coup de m***e dans ce genre sans même m'en parler... Ca pourrait mal se passer... » Une menace en l'air assez pourrie, mais sur le coup je n'ai rien trouvé de mieux
« Mais en quoi le fait que j'ai volé un collier est gênant ? »

C'est aussi pour ça que je ne lui en veux pas... Ce n'est pas sa faute si il a saboté tous mes plans... Il est même trop con pour se rendre compte de ce qu'il a fait...

« Ba... écoute, réfléchis un peu et si tu ne vois vraiment pas je t'expliquerais... Mais ce n'est quand même pas super compliqué à trouver. »

Sur ce, j'ai quitté sa chambre en chantonnant gaiement... Je ne suis pas parfait : si je l'étais je saurais siffler, et si j'avais su le faire, c'est ce que j'aurais fait, c'est toujours plus classe que de chanter... Mais bon, je fais avec ce que j'ai.

« Tekmerak semble heureux. » Oui, tout en chantonnant, je m'étais dirigé vers le salon, lieu ou réside Kado.
« Ca va...
-Tekmerak a-t-il une raison particulière d'être heureux ?
-Je pense connaître la raison pour laquelle le roi a compris que ce n'était pas une mort naturelle, mais un meurtre...
-Kado est impatient de la connaître.
-Bob a volé un collier dans la chambre de Niir... Or, les arrêts cardiaques volent rarement des objets de valeur après avoir tué quelqu'un...
-Cela serait en effet plausible... Que compte faire Tekmerak ?
-La ? Dormir... Après... j'imagine qu'il va falloir trouver une solution pour convaincre le roi que je n'ai rien à voir avec l'assassinat de son...
-Kado peut-aider Tekmerak.
-Comment ?
-Kado sait qui a deviné que c'était un assassinat, et qui a ensuite proposé au roi de tuer Tekmerak, ses amis et tant d'autres...
-Qui ?
-C'est Arpaad Tark, le frère du défunt Niir, ainsi que l'oncle du jeune Rhall. Il était depuis une dizaine d'année le plus proche conseiller de son frère et est donc devenu celui de son neveu.
-Intéressant... Pourquoi est-ce que je n'en ai jamais entendu parler ?
-Niir Tark a toujours tenus à garder son frère secret, afin de le protéger.
-Très intéressant... Tu es sûr que c'est lui qui a proposé au roi de nous faire tuer ?
-Kado en ai certain, qui plus est, Arpaad est actuellement celui qui dirige le royaume, Rhall ne faisant que suivre ses conseils. »

C'est pour ça que le changement de roi n'était presque pas visible : si le roi a changé, le dirigeant lui est toujours le même : Arpaad.
« Merci... Je pense, savoir comment nous allons faire finalement.
-Si Tekmerak veut que Kado l'aide, il va devoir être plus explicite...
-Ouai... »
J'ai failli me barrer pour aller dormir, mais aussi drôle que ça puise être, ce n'était pas très malin...

« Alors c'est en fait simple : Il faut retourner le jeune roi contre son conseiller... Lui faire croire que c'est ce dernier qui a fait assassiner son père : Arpaad convoite le trône, il tue Niir, puis manipule Rhall pour arriver à ses fins... Une fois le roi convaincu de ça, il sera facile de le pousser à signer le traité : d'un, car l'idée de refuser le traité était soutenue par l'oncle mutin or ce dernier passant pour un traitre... De plus il nous sera reconnaissant de l'avoir sauvé du coup-d'état fomenté par son oncle... Et sans conseiller, il sera perdu et plus à même de prendre la "mauvaise" décision...
-L'idée de Tekmerak est intéressante, mais comment compte-il convaincre le roi de la culpabilité de son oncle ?
-En lui fournissant toute une tripoté de preuve : des lettres retrouvées dans la chambre d'Arpaad et portant son sceaux, ces lettres parlants de trahison, de coup-d'état... Avec évidemment plein de phrases du type « Rhall est un jeune sot, aisément manipulable », ou encore « je suis sur le point de prendre le contrôle du royaume et cet imbécile ne voit rien »... Ces petites phrases sont primordiales car elle piquerons l'ego du jeune roi, lui faisant perdre toutes objectivités... Parce qu'aussi bonne que soit nos preuves, si Rhall reste calme et réfléchis, nous ne pourrons pas le piéger...
-Tekmerak semble avoir bien réfléchis... Mais comment compte-t-il dénoncer l'oncle ?
-Tu crois que si je me ramène dans la salle du trône en disant : « votre oncle est un traitre » ça marchera ?
-Kado a des doutes... Le roi ne sera pas immédiatement réceptif aux accusations de trahisons et il pourrait bien refuser de voir les preuves... Mais Kado sait aussi que Tekmerak à une idée.
-Je vais lui faire le coup du gâteau...
-Le coup du gâteau ? Kado doit reconnaitre ne pas connaître cette technique...
-Normale, ce nom n'est pas officiel... Ça devrait suffire à instaurer le doute dans l'esprit de Rhall... Non, ce qui m'inquiète plus, c'est de savoir comment nous allons faire de fausses preuves et les cacher dans la chambre du cousin, la sécurité doit être renforcée, et il faudra placer les preuves juste avant de dénoncer l'oncle... Si l'oncle allait dans sa chambre avant, il trouverait et brûlerait les lettres... On pourrait faire appelle à l'espion qui nous avaient fourni les plans du château.
-Kado en doute : ledit espion est mort...
-Ha bon ?
-Hélas oui. Il avait une certaine réputation dans la ville et l'oncle risquait de se douter qu'il avait un rapport avec l'assassinat... Ils ne pouvaient pas prendre le risque de laisser l'espion se faire interroger.
-Ils?
-L'espion auquel Tekmerak faisait allusion.
-Non, l'autre Ils.
-Kado, Bob et Tekmerak...
-Attend... Tu... non... oublie... »

Bon, il refuserait d'en dire plus, mais c'est assez clair comme ça : il a assassiné le cracheur pour l'empêcher de parler...
C'est marrant, mais sur le coup ça m'a presque surpris... Certainement parce que Kado n'avait pas encore assassiné quelqu'un à ma connaissance... Ceci dit, ce n'est pas vraiment étonnant, derrière ses petites mimiques, sa façon de parler amusante, se cache un esprit implacable... Non, franchement, si il y a bien une personne qu'il ne faut pas se mettre à dos, c'est Kado... C'est presque flippant, en y pensant.

« Kado pense pouvoir s'occuper des preuves.
-Ha... Si tu le dis... »

En plus d'être prêt à tout pour atteindre ses objectifs, Kado fait partie de ses rares personnes à donner l'impression d'être capable de réussir absolument tout ce qu'elles entreprennent.
Donc quand il me dit qu'il pense pouvoir s'occuper des preuves, c'est qu'il va le faire et qu'il va réussir... C'est toujours agréable d'avoir comme « coéquipier » des gens de sa trempe.
Le seul problème étant que ne connaissant pas les raisons le poussant à m'aider, je ne peux absolument pas avoir la certitude qu'il sera toujours de mon côté...

« Tu auras besoin d'aide ?
-Oui, Kado aurait besoin d'un petit service de la part de Tekmerak pour entrer dans le château, mais rien qui ne lui demande trop d'effort...
-Et c'est ?
-Kado le dira plus tard. »
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 11:51

Ce chapitre 26 débute sur les chapeaux de roue avec une histoire qui prend décidément tournure.
( peu de fautes et de répétitions ce coup-ci)
Wink
study
cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeSam 27 Fév 2010 - 1:09

Enorme ce chapitre. Sincèrement vraiment très très bien. Comme hélène j'ai presque rien vu niveau style ou orthographe à améliorer.



Citation :
chaque craint de la bête

crin


Citation :
avait été sculptés séparément...

Les bijoux en métal ne sont pas sculptés, ils sont moulés généralement.

Citation :
Kado en ai certain


est

Citation :
car elle piquerons l'ego

elles piqueront
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 17:54

Merci à vous deux, bon la suite : j'ai lotemps hésité quand à ce que je devais mettre : faire un chapitre d'attente transition, ou balancer la sauce direct, j'ai finit par un compromis...
Ma question est : est ce que mon explication de la religion Mortagiene est claire et pas trop longue ?

Chap. 27

« Les pierres de cette muraille ont été tout droit importées du bassin Pirkatien. Si ce mur n'est ni le plus haut, ni le plus large de Berkhaël, sa longévité est exceptionnelle : construit il y a quatre-cents ans le mur n'a quasiment pas changé depuis, et il a demandé extrêmement peu d'entretien. Beaucoup pense que se prodige a été permis par le génie des architectes Mortagiens de l'époque. »

Ouai... enfin, déjà la longévité du mur n'est pas si exceptionnel, puisque la Muraille de Pirkatia est bien plus vieille et accessoirement plus haute et plus épaisse... Et en réalité, les architectes qui ont réalisé cette muraille, venait justement de Pirkatia....
D'ailleurs le génie des architecte Mortagien est difficilement décelable... Les seuls oeuvres qu'on peut objectivement leurs imputés sont la ville basse qui 'est pas vraiment un modèle du genre, et les fermettes Mortagiene qui ne sont au final que des copies des autres fermes Berkhaëlienne, mais avec les matériaux locaux : paille, terre, bois... Enfin de la m***e quoi.

Enfin, en me réveillant ce matin, je me suis rendu compte que si j'avais plutôt bien avancé ces dernières jours, je n'avais toujours pas de piste solide concernant l'empoisonnement à l'ergot de seigle... Mais en tout cas ce n'est pas lié à Rhall... Le plus probable serait tout de même qu'un serviteur d'un des dieux rivales à celui que je sers (dont je ne connais pas le nom...) ai voulu me ralentir... ou alors un esclavagiste... ou un vieil excentrique qui vit seul et qui voulait me faire enlever pour avoir un peu de compagnie, qui sait ?

« Ce que vous voyez ici est un exemple de l'équipement actuel de nos soldats. Si chaque soldat de l'armée Mortagiene est évidemment libre de choisir son matériel, il existe tout de même une norme non officiel. Nos soldats devant être mobile en toute situation, ils s'équipent généralement d'armure en cuir ou en maille, les armures de plates sont rares. Chaque homme se voit offert à son recrutement un bouclier de bois cerclé de métal, ainsi qu'une épée courte et une lance dont la hampe est gratuitement remplacée en cas de fêlure. Mais chaque soldat est autorisé à remplacer les armes fournies par son équipement personnel. C'est cette individualité de chaque soldat au sein même de notre armée qui rend notre armée si redoutable : chaque soldat est unique. »

Ouai, le plus grand défauts de l'armée Mortagienne : Si Niir à réussit a séparé son armée en régiment, à faire combattre certains soldats à pied, et à instaurer une certaine discipline au sein de ses troupes, son armée est loin d'atteindre le niveau de l'empire. Outre les dissensions qu'entraîne au sein même de l'armée le principe de l'équipement libre (les riches sont mieux équipés que les pauvres ce qui crée des tensions), le manque d'équipement standard empêche l'armée d'atteindre l'unité nécessaire à certaine manoeuvre, si tous les soldats ont une même uniforme, ils se reconnaîtront rapidement sur le champ de bataille, mais là, vu que chaque armure est plus ou moins unique, il est difficile de reconnaitre au premier coup d'oeil son ami de son ennemi... Âpres, chaque soldat doit porter un bandeau rouge, mais ça ne suffit pas.

Kado a réussi à se procurer un morceau de papier avec dessus l'écriture et le sceau d'Arpaad. Âpres nous êtres entraînés à imiter son écriture et avoir fait fondre une pièce en métal reproduisant son sceau, nous avons passé plusieurs jours à écrire de fausses lettres. Les lettres étant des échanges entre le conseiller et plusieurs autres personnages : Le cracheur (puisqu'il est mort, il ne niera pas), deux autres mecs morts, et une dizaine de mystérieux collaborateur dotés de noms de codes allant de « cape noire » à « pied bot ». Dans ses lettres Arpaad parle de son projet de renverser le roi, donne des instructions pour le permettre, tout en insultant au passage Rhall Tark. Il y a aussi plusieurs rapports de mission, notamment d'assassinat, le cracheur ayant, par exemple, été tué parce qu'il avait l'intention de les dénoncer au roi. Arpaad fait aussi part, dans ses courriers, de sa volonté d'éviter à tout pris une alliance avec l'empire céleste, car si une telle alliance avait lieu, il ne pourrait pas faire son coup-d'état. En plus d'avoir plusieurs conspirateurs avec lui, il avait aussi réalisé des alliances avec plusieurs tribus barbares vivants au fin font de la Mortagie, plusieurs groupes de bandits, et surtout avec les dirigeant Terlade. Oui les Terlades étant des ennemies de l'empire céleste, les charger au passage ne pouvait qu'être bénéfique.
Franchement on a fait du bon boulot, soigné et tout, assez subtile pour que ça ne sente pas le piège, mais assez évident pour que le roi comprenne. Le contenue se révélant lentement au file des lettres, parfois écrite par Arpaad, parfois écrite par ses collaborateurs, j'ai gardé une copie des lettres, peut-être qu'un jour je les réunirais dans le journal.

« Ces écuries sont absolument uniques, elles sont le fruit de tout le savoir faire Mortagien en matière d'équitation. Chaque détail a été pensé pour le confort des chevaux et de leur maître : Chaque box contient tout le matériel nécessaire pour prendre soin de sa monture, ainsi qu'une mangeoire et qu'un abreuvoirs. Les mangeoire sont régulièrement remplies par les palefreniers. La nourriture que contiennes ces mangeoires est de premières qualités et a été étudié afin de convenir parfaitement aux besoins nutritifs des chevaux. D'ailleurs, chaque cheval a droit à un traitement individuel, avec un régime approprié à sa race, sa taille, son activité physique... Mais aussi en fonction de ses goûts gustatifs. » Des goûts gustatifs ? Jolie... « Comme vous le voyez les abreuvoirs sont constamment remplies, ceci étant permis grâce à l'utilisation de technologie de pointe en terme de canalisation. Les box sont nettoyés une à deux fois par jour, et chaque cheval est examiné au moins une fois par semaine par un médecin spécialisé. Si vous voulez bien me suivre jusqu'à l'arrêt suivant. »

Pas grands-choses à dire là-dessus, si ce n'est que les Mortagiens sont vraiment des gros barges et que leur obsession pour les chevaux est tout bonnement malsaine.

Nous avons prévu d'agir lors de la fête de l'unification, une fête annuel célébrant le jour ou la Mortagie avait enfin été réunifiée (par Niir Tark, évidemment). Pour aller à cette fête, célébrée dans l'enceinte du château, il fallait des invitations, or vous vous en douterez, personne n'avait pensé à nous en donner.
Heureusement, je connaissais quelqu'un qui recevait toutes les invitations royales, et il pouvait facilement en obtenir plusieurs pour ceux qui l'accompagne.
Ce personnage était le charmant membre de la gdddv qui nous avait déjà fourni pas mal d'argent. Je suis donc allé le voir pour lui demander si il pouvait nous obtenir des invitations, il a acquiescé. Pour ne pas paraître malpolie, j'ai dû rester une heure avec lui, à l'écouter débiter des théories de son propre crus. C'était assez assommant, je me contentais acquiescer de temps en temps, car le discours de l'autre était tellement long et chiant que je n'arrivais pas à me concentrer dessus. A chaque fois, je finissais par décrocher et par perdre le fil. Et franchement à l'heure actuelle je serais incapable de vous redire ses arguments, enfin ça concernait la religion. Donc pour m'excuser de ne pas pouvoir ressortir son monologue, je vais vous faire un petit topos sur les religions en Mortagie (non, ne me remerciez pas).
Ce n'est pas particulièrement utile pour comprendre les évènements actuels, mais bon : la première chose à savoir est qu'il existe deux religions activent en Mortagie, la moins pratiquée est le Stutilitisme, la Religion des Dix, celle dont ils prétendent être les dieux. Cette religion est bien plus vieille que l'apparition des dix, elle était déjà la religion officiel de l'empire de Vordoss Tark, et même de celui de Pirkos. A l'époque la Mortagie faisait partie de cet empire, elle a donc, en plus de prendre la langue officielle, adoptée le Stutilitisme. Depuis le « schisme » entre la Mortagie et le reste de Berkhaël, la pratique de cette religion n'a cessé de décliner. Elle est maintenant pratiquée par une minorité et ai désapprouvé par l'état. Bon, je n'expliquerais pas maintenant le principe de cette religion, j'y reviendrais peut-être plus tard.
La religion principale est le Bariotisme, du nom de son prophète : Bariot (le t se prononce), cette religion, qui n'est pratiquée qu'en Mortagie, est comme toute religions, bien trop riches et complexe pour être décrite en quelques lignes... Je vais tout de même tenter d'écrire un petit résumé pour vous faire voir le principe, j'affinerais peut-être plus tard.

Comme je l'avais dit précédemment, le Bariotisme attache beaucoup d'importance au principe de cycle. Mais l'idée principale de cette religion est l'idée d'entité familiale : lorsqu'un homme a un enfant, ce fils nait avec une partie de... l'âme de son père et ainsi de suite... Et tous les membres d'une même famille ne seraient, au final, qu'une seule et même entité. Ce qui inclut une forte notion d'hérédité : le fils fait le même métier que son père puisqu'au final les deux sont semblables.
Voilà, vous avez compris ça, vous avez compris les bases. Ensuite, une des autres notions centrale de toute religion est celle de la mort et de la vie après la mort. En l'occurrence, chaque membre d'une famille faisant partie de la même entité, quand un meure, il se retrouve dans les autres et ne disparaît donc que physiquement. Mais il existe des variantes : durant sa vie chaque personne va faire des actions « bonne » et d'autre « mauvaise », chacune de ces actions est inscrite sur une sorte d'ardoise, les bonnes actions font gagner des « points », les mauvaises en font perdre. Cette ardoise est propre à l'entité et non pas au personnage individuel, ainsi le fils est aussi responsable des actions du père.
D'ailleurs, vous ne verrez jamais un Mortagien parler de l'innocence de la jeunesse, puisque pour eux chaque enfant nait avec, comme passé, toutes les actions de ses ancêtres. Mais, donc cette ardoise évolue, et quand une famille arrive à un nombre de « point » (si un pratiquant me lisait, cette histoire de « point » le mettrait hors de lui, il est vrai que ça fait un peu péjoratif comme terme... mais bon...) suffisant, son entité accède à une sorte de paradis. Ainsi, tous les membres de la famille vivants au moment au moment ou l'ardoise est suffisante, à leur mort accéderont à ce paradis. Les descendants suivants feront partie d'une nouvelle entité à l'ardoise vierge. Et ainsi de suite.
Les entités qui disparaitraient avant d'accéder au paradis (c'est-à-dire quand toute la famille se fait massacrer) accéderont elle, à une sorte de monde de pénitence où elles passeront quelques centaines d'année à souffrir avant d'être renvoyé dans le monde normale pour avoir une nouvelle chance d'accéder au paradis (ouai, c'est pas vraiment juste comme punition, ils se sont fait massacrer et il faut encore qu'ils soufrent, mais bon...).
Il va sans dire que les bâtards sont extrêmement mal vus en Mortagie, on considère qu'ils n'ont pas d'entité, et qu'ils n'ont donc aucune chance d'accéder au paradis.
Bref, les entités accédant au paradis deviennent alors des divinités, elles surveillent et de temps en temps agissent sur ce monde, elles sont responsables du changement de saison, du temps, enfin de tout...

Il arrive que les divinités pour observer le monde se matérialise afin de le voir de l'intérieur, pour ce faire elles prennent la forme d'un cheval. Ainsi tous les chevaux sont des entités ayant accédé au paradis, mais sous cette forme elles n'ont pas de pouvoir, ce sont des sortes de liens entre l'homme et les dieux. C'est pourquoi les Mortagiens respectent énormément les chevaux, ce sont des dieux et par-dessus le marché, ce sont leurs ancêtres.
Ainsi, comme on dit que chaque homme à quelques part une femme qui lui est destinée, et une épée qui est faite pour lui, les Mortagiens pensent que chaque homme à un cheval qui lui est assigné (par les dieux eux-même) . Et le cheval destiné à servir un homme est évidemment le représentent terrestre d'une des entités ancestrale de cet homme.
Voilà, c'est les bases.

« Vous voici dans le boudoir du défunt roi, Niir Tark. Chaque roi a ainsi sa pièce personnelle, où il peut s'isoler pour prier, ou réfléchir dans le calme et la solitude. »
En général ce genre de boudoir sert aussi et surtout à permettre au roi de rejoindre leur maitresse en toute discrétion, en effet chaque pièce de ce genre cachent quelques passages secrets.
« Vous pouvez admirer de nombreux objets rapportés de ses multiples campagnes victorieuses : ce bouclier lui a été offert par le chef de la tribu des Turids en signe d'alliance, ce tapis en fourrure d'ours lui a été offert par le Gerdur » A prononcer Guèrdure, équivalent de roi ou d'empereur « Terlade, Salveig III en signe de respect. Vous pouvez aussi admirer ce splendide portait réalisé par le grand artiste Ertickien Fino Berios, qui accepta de travailler gratuitement pour le Niir Tark, tellement son visage l'inspirait. »

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, accompagné de Bob, Kado et du membre de la gdddv (qui a pour pseudonyme l'observateur (ça devait le faire mousser de se faire appeler comme ça)), j'assistais à la visite guidé de l'unification. C'était l'introduction avant la fête à proprement parlé. Le guide avait d'ailleurs fait un petit speech sur l'unification, mais c'était assez superficiel et passablement erroné...

« Nous entrons dans la salle du trône de style second empire. Elle a été restaurée afin d'être la copie conforme de la salle crée sous les ordres du roi Driir Tark. Le trône que vous pouvez voir ici, est plus récent, il a été offert au roi Niir Tark par les chefs des différents clans sous son contrôle pour célébrer l'unification. Encore aujourd'hui, le roi siège et accorde audience sur ce trône.
-Heu... excusez-moi ?
-Oui ?
-Ce trône est en or ?
-Oui, pourquoi ?
-Le trône offert à Niir pour l'unification n'était pas en or.
-J'ai le regret de vous dire que vous vous trompez, le trône était en or.
-Bien sûr que non, ce trône était censé récompenser les facultés guerrières du roi, et l'or ne représente certainement pas ça. Le trône était en pierre, en bois, en platine, en argent et en acier... Avec un peu de cuir, évidemment.
-Le trône que vous voyez ici est en or et il fut offert à feu Niir Tark lors de l'unification, il semble donc évident que le trône qu'on lui offrit était en or.
-C'est quoi ce raisonnement de m***e ?
-Pardon ?
-Vous croyez qu'il suffit d'inverser cause et effet pour me convaincre ? Vous me prenez pour un con ?
-Calmez vous s'il vous plait.
-Que je me calme ? Vous nous présentez un trône comme étant le trône de l'unification alors qu'il ne l'est pas, vous essayer de m'abuser par une technique rhétorique qui ne tromperait pas un gamin de dix ans et vous voulez que je me calme ?
-Écoutez, ce trône est le vrai, je ne vois pas pourquoi vous ne me croyez pas.
-Et vous persistez ? On vous paie pour mentir aux visiteurs ou vous êtes simplement incompétent ?
-Bon écoutez, je connais l'histoire de ce trône mieux que vous, alors taisez-vous et écoutez.
-Pour que j'écoute un sac à m***e dans votre genre, il faudrait vraiment que je sois bourré. »

Ouai, sac à m***e c'était pas super, et pas vraiment en rapport avec ce qui venait de se passer, mais sur le coup... Enfin, le guide et moi gueulions de plus en plus fort et les autres visiteurs avaient formé un cercle autour de nous, comme si il croyait qu'on allait se battre, d'ailleurs chacun y allait de son pari sur l'issue du combat.
« Je ne permettrais pas à une gueule de pet dans votre genre de mettre ma parole en doute, ce trône est le trône de l'unification.
-C'est ça, face de pinne
-Tête de pinne vous-même. »
Sur ce les gardes qui tentaient de fendre la foule depuis quelques minutes nous ont atteint, et ont menacés de nous mettre en cellule si on ne se calmait pas tout de suite. J'ai acquiescé avant de quitter la salle, le dos droit, contenant à grande peine une soudaine envie d'éclater de rire. Si c'était aussi marrant à chaque fois, il faudrait que j'aille plus souvent aux visites guidés.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Mar 2010 - 1:08

Pas grand chose à dire, l'orthographe baisse beaucoup dans ce chapitre, rendant la lecture assez difficile. Sinon rien de spécial, la desc de la religion est intéressante.

Citation :
Beaucoup pense que se prodige a été permis

pensent que ce

Citation :
Enfin de la m***e quoi.

Enfin,

répétition de "enfin"

Citation :
ces dernières jours

derniers

Citation :
Si Niir à réussit a séparé son armé

a réussit à séparer

Citation :
Le contenue se révélant lentement au file des lettres

le contenu... au fil des lettres


Citation :
La nourriture que contiennes ces mangeoires est de premières qualités

que contient

Citation :
Pour ne pas paraître malpolie

à moins qu'il ait soudainement changé de sexe : malpoli


Citation :
chaque pièce de ce genre cachent quelques passages secrets.

cache quelques
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Mar 2010 - 20:35

Citation :
tribus barbares vivants ( vivant) au fin font de la Mortagie, plusieurs groupes de bandits, et surtout avec les dirigeant ( dirigeants) Terlade. Oui les Terlades étant des ennemies (ennemis) de l'empire céleste, les charger au passage ne pouvait qu'être bénéfique.
Franchement on a fait du bon boulot, soigné et tout, assez subtile (subtil) pour que ça ne sente pas le piège, mais assez évident pour que le roi comprenne. Le contenue( contenu) se révélant lentement au file (fil) des lettres, parfois écrite (écrites) par Arpaad, parfois écrite ( écrites) par ses collaborateurs, j'ai gardé une copie des lettres, peut-être qu'un jour je les réunirais ( réunirai) dans le journal.

fautes de frappes, d'étourderies Wink
sinon, le fond m'a bien plu et même fait rigoler^^
Pour l'explication de la religion : c'est bien trouvé. Un tout petit peu long, mais, ça va quand même cat
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeMer 3 Mar 2010 - 16:08

Merci, je n'avais pas l'impression d'avoir relâché ma surveillance orthographique, vais tenter de faire mieu la prochaine fois.

Enfin, avant de poster la suite (que je n'ai pas encore écrit), je fais un petit retours en arriere : chapitre 19, lors de la négociation entre tek et le vieux qui crache, apres l'utilisation du mot psychologie.

donc apres ça :

Spoiler:


bref, donc apres le mot psychologie, je rajoute quatre paragraphes :

La psychologie... J'en parle comme ça, mais en y pensant, à l'heure qu'il est ce mot n'est pas vraiment connu et cette science est uniquement pratiquée par les membres de la Guilde Des Diseurs De Vérités. Une petite explication des recherches de la gdddv et plus particulièrement de la psychologie est donc nécessaire (quoiqu'avec un peu de chance, les choses ont évolué et à l'heure où vous me lisez, la plupart des principes de la gdddv sont peut-être (et je l'espère) connus de tous.)
La Guilde Des Diseurs De Vérités concentre ses recherches sur quelques domaines principaux :
-Les mathématiques : Les problèmes actuels que se posent les chercheurs en ce domaine sont la résolution d'équation de troisième et quatrième degré (ne m'en demandez pas l'utilité). L'autre principe qui agite actuellement le petit monde des mathématiques, est celui des nombres négatifs : ça semble horriblement théorique, mais de nombreuses personnes veulent autoriser l'utilisation des nombres négatifs, car ceux-ci leur seraient bien utiles pour résoudre certains problèmes, une autres parties rejette cette idée comme étant complètement irréaliste : dans la nature il n'y a rien de négatif... Enfin, le domaine principal où on tente actuellement d'appliquer l'algèbre est l'économie, c'est justement là que les solutions négatives seraient utiles...
-La mécanique et autres sciences physiques inclues dans la philosophie : pourquoi est-ce que les objets tombent quand on les lance ? Pourquoi l'eau devient elle de la fumée quand elle est chaude ? Il y a aussi ses applications pratiques : la métallurgie, l'architecture, même l'agriculture etc...
-L'astronomie : soit l'étude des corps célestes, c'est pas vraiment passionnant pour l'instant.
-Le trivium : la dialectique, la grammaire et la rhétorique. Donc en gros l'art de comprendre et manier les mots, c'est assez intéressant puisque le but est souvent de trouver des manières pour convaincre ses interlocuteurs.
-La médecine et la science de la nature : pourquoi est ce qu'il est mort ? Comment soigner tel maladie ? Et plus loin : qu'est ce qu'une maladie ? Qu'est ce qui les causent ? Mais aussi, pourquoi est-ce que les plantes poussent ?
-Et la théologie : l'étude des religions.

Mais toutes ses sciences n'avancent plus vraiment, le tritium est certainement proche de son état final, la mécanique ne dévoilent toujours pas ses secrets et à très peu avancé au cours des dernières siècles, la médecine n'avance pas non plus, la théologie reste peu pratiquée par les membres de la gdddv, et les mathématiques sont de plus en plus théorique et sans intérêts pratiques...
Alors, un nouveau domaine est depuis quelques temps à la mode, constitué de « sciences » ancienne et de plus récente, ce domaine c'est les sciences humaines : la sociologie, la philosophie première, l'histoire et, donc, la psychologie.

La psychologie pour faire simple, c'est l'étude de l'esprit humain individuellement parlant, l'analyse la manière de penser de l'humain, de son comportement, la compréhension de ses réactions.
Voilà, c'est très résumé, mais je pense que vous comprenez le principe.
Ces sciences humaines avancent actuellement assez bien et la plupart des membres de la GDDDV s'y consacrent. Il faut dire que c'est une branche particulièrement intéressante et utile.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 9:07

Qu' est-ce qui les causent ( cause)?
la mécanique ne dévoilent ( dévoile) toujours pas ses secrets et à ( a) très peu avancé
et la plupart des membres de la GDDDV s'y consacrent ( consacre).

C'est pas mal tourné et j'attends la suite study
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 20:07

Humf... oui mais non. Ce passage manque un peu de passion je trouve. Là le but de Tek c'est de transmettre son savoir dans un domaine qui doit vraiment l'intéresser vu qu'il l'a étudié et a aidé à le faire avancer.

Tu nous dit que la psychologie est intéressante plusieurs fois, mais ça ne me le fait pas ressentir :p

Alors évidemment je réalise que ce n'est pas facile mais, l'histoire serait bien plus prenante si tu y arrivais. Donne nous des exemples précis, des cas d'études faciles à comprendre et surprenant ^^

Petit exemple :

Citation :
est celui des nombres négatifs : ça semble horriblement théorique, mais de nombreuses personnes veulent autoriser l'utilisation des nombres négatifs

C'est quoi les nombres négatifs ? si tu veux faire style que c'est un truc complètement inconnu il faudrait nous l'expliquer. Genre : "... veulent autoriser l'utilisation de nombres inférieurs à zéro. "

Là tu pourrais dire que c'est très pratique pour représenter des dettes, ce qui serait plus explicite que simplement dire "en économie"


Tu vois ce que je veux dire ?
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeSam 6 Mar 2010 - 19:59

Oui tu as raison, je vais tenter de faire ça...

Enfin, merci à vous deux : la suite, question : problème de rythme ? Le coup du gateau vous semble crédible ?
Et puis toute les autres reflexions que vous feriez seraient aussi bien vennus.

Chap. 27

Partie 2

Bon, la visite n'était pas vraiment finie, mais rester n'aurait pas été une bonne idée. Je me suis donc dirigé vers la salle de réception. Bob m'a suivi, le membre de la gdddv aussi.
Étant donné que le château accueillait pas mal de personnes de plus que d'habitude, la sécurité avait été renforcée. Il ne fallait pas qu'un évènement entache la fête de l'unification. Ainsi, si une seule partie du château était ouverte aux publiques, cette partie était extrêmement bien surveillée, chaque couloir contenait au moins un garde. Et il y avait deux gardes à chaque passage permettant de quitter le périmètre du château où nous avions le droit d'aller.

« Tekmerak ?
-Oui ?
-Où est Kado ?
-Surement allé aux toilettes... »

La salle de réception était une grande salle, une très grande salle haute de plafond. Une dizaine de cheminées étaient placées dans la salle pour lui donner une température correcte. Des chandeliers à pied étaient disposés un peu partout dans la salle, d'autres étaient accrochés aux murs et pour finir, ils y en avaient aussi sur les tables. Les tables étaient rondes et assez grandes pour accueillir six-sept personnes, chacune. Ils y en avaient plus d'une cinquantaine dans la salle. C'était un repas classique, une fois tous les convives installés, on leur apporterait les différents plats. L'observateur avait insisté pour que je vienne manger avec des connaissances à lui, Bob et moi l'avons donc suivi jusqu'à une table où trois personnes étaient déjà assises.

« Tekmerak, je vous présente Dragan Kin et Kolos Pal marchands de leur état, ainsi que Guiren Antun, fils d'Aras Antun, confesseur des chevaux du clan des Stankir. »

Les confesseurs des chevaux sont les nobles Mortagiens, et malgré leur nom différent, ils sont très semblables. Comme pour la noblesse, le titre de confesseur est héréditaire, il existe une vingtaine de clan et donc une vingtaine de confesseurs. Ce sont des barons, des ducs à qui on a confié la tâche, non pas d'administrer un territoire, mais en réalité d'administrer un clan. Les Mortagiens étant encore assez nomade, la répartition par territoire n'a en effet aucun sens, ainsi chaque Mortagien doit postuler à un des vingt clans différents, une fois accepté il devra payer des impôts à ce clan et tout... Enfin, l'appartenance à un clan est en général héréditaire. Tout Mortagien sans clan est en situation illégale.

« Enchanté, pour être exact je dirige une petite guilde spécialisée dans l'achat et le transport des marchandises de l'Ecortie à Kalsad. »

« Petite » était un doux euphémisme pour dire que sa guilde est de loin la plus importante en ce qui concerne l'exploitation des ressources Ecortiennes. En fait, si je ne l'avais jamais encore rencontré je connaissais déjà Kolos Pal de nom, c'est dire l'importance de sa guilde.

« Oui, j'en ai entendu parler... Vous dirigez la CEERE » Compagnie d'Exploitation et d'Exportation des Ressources Ecortiennes « si je ne m'abuse.
-C'est cela, en effet. »

Il a affiché un petit sourire satisfait, flatté que j'ai déjà entendu parler de lui. Rien qu'avec cette petite phrase je venais de me faire un ami, et je venais de montrer à tous les convives de cette table que j'avais une certaine connaissance de l'économie Mortagienne.
Kolos était un Mortagien de petites tailles, âgé d'un peu plus d'une trentaine d'années et qui portait ses cheveux noirs de jais en queue de cheval.
J'avais marqué un point auprès de lui, et comme j'aime me faire des amis, j'en ai rajouté une couche.

« Je crois savoir que ces derniers temps sont relativement durs pour vous, la guerre étant proche les frontières Mortagie/Empire céleste sont fermées, or vous vendiez une majeure partie de vos marchandises à des marchands Mortagiens qui se chargeaient ensuite de les distribuer dans le reste du continent.
-En effet, les temps sont dures, et encore, si mes revenues ont baissé de manières drastiques m'obligeant à licencier un quart de mes employés, ce n'est rien par rapport à Dragan.
-Vraiment ?
-Hélas, oui... Je travaille justement dans l'exportation des produits Mortagiens. » A, cette fois dit, Dragan Kin.

Et hop, par ma remarque sur la situation économique actuel, j'avais réussi à montrer aux deux marchands que je comprenais leur situation.
Dragan était lui aussi de type Mortagien, mais il était plutôt grand et longiligne. Il avait des cheveux relativement cours et parlait d'une voix grave.

Le fameux coup du gâteau que je préparais pour plus tard est un coup assez simple. En fait, je l'ai lu dans un livre pour enfant. Dans le livre, le coup ne marchait pas, mais bon, vu que c'était le méchant qui faisait ce coup pour piéger le gentil et que c'était dans un livre pour enfant... Ba le méchant devait forcement échouer pour ne pas choquer le jeune lecteur avec une méchante morale du genre « C'est généralement le plus méchant qui gagne ». A partir de là, on peut douter de l'objectivité de l'écrivain qui a fait ce livre, donc ce qui s'est passé dans son ouvrage ne représente pas forcement la réalité.
C'est d'ailleurs le problème de la plupart des livres : ça ne se passe pas en vrai, donc c'est uniquement l'auteur qui choisit si une ruse marche ou pas, ce n'est pas forcement réaliste ou crédible. Surtout qu'en l'occurrence, par exemple : l'auteur avait une situation initiale : un méchant veut piéger le gentil. Puis une situation finale : le gentil s'en sort. Ensuite, il a cherché un truc à caser au milieu, en l'occurrence il a pris le coup du gâteau. Mais le truc qu'il a pris pour mettre au milieu ne correspond peut-être pas exactement à la fin voulue, donc l'auteur a du tordre les évènements pour qu'ils rentrent dans le moule scénaristique qu'il avait déjà défini.
Tout ça pour dire que le coup du gâteau a, je pense, de fortes chances de marcher.

« Dites moi Tekmerak, vous êtes Pirkatien si je ne m'abuse ?
-Et bien, je suis en effet natif du bassin Pirkatien, mais pas de la ville du même nom.
-Hum, je me demandais ce que vous pensiez de la Mortagie et de notre capitale Kalsad Glastor ? »

C'était Guiren Antun qui venait de parler, il portait une tenue bien plus sobre que les deux marchands, et, de par sa façon de se tenir, de se vêtir et son physique athlétique, il semblait plus être un guerrier qu'un homme politique. Ceci dit, sa façon de parler et la question qu'il venait de me poser, lui donnaient elle, un côté bien plus politicien.

« Et bien, en toute franchise, je trouve la Mortagie fascinante, elle traverse une période charnière et si, actuellement le pays n'a pas énormément de poids internationalement parlant, on sent qu'il en a de toutes évidences le potentiel. » Enfin, encore faudrait-il que la Mortagie ne se fasse pas détruire par l'empire céleste avant d'avoir pût exploiter son potentiel. « En ce qui concerne la ville, elle est à l'image du pays, vivante et pleine de potentiel, mais encore trop brouillonne et désorganisée »

Une réponse qui dresse à la fois une certaine éloge du pays en adéquation avec la réponse attendue par Guiren, tout en nuançant afin de ne pas avoir l'air de lui lécher les bottes. Le genre de phrase qu'on se retrouve souvent à utiliser en « bonne société ».

« C'est une description fort juste de notre pays. Niir Tark, paix à son âme, avait beaucoup travaillé à organiser le pays, reste à espérer que son fils fasse aussi bien.
-Oui, levons nos verres à Rhall Tark et la difficile tâche d'organisation du pays qui l'attend.
-Santé. »
On nous avait servi un vin Mortagien haut de gamme, une sorte d'imitation des vins Pirkatiens, si ce n'était pas le vin du siècle, il se buvait assez facilement.

Enfin, pour retourner sur mon coup du gâteau : Non seulement l'auteur ne pouvait faire marcher cette ruse, car ça ne rentrait pas dans ses plans, mais de plus elle mal exploitée : c'est comme pour la magie, tout est dans la présentation, dans la phase précédent la ruse, enfin dans sa mise en scène quoi. Sans bonne mise en scène, une bonne ruse peut paraître pourrie, ou inversement.
Et en plus, dans le livre le méchant considérait le coup du gâteau comme une fin en soit, il pensait que hop il lui suffirait de faire le coup du gâteau pour piéger le gentil. D'ailleurs dans le livre ça aurait marché si le héros n'avait pas trouvé une parade complètement irréaliste. Mais, ce que je voulais dire là, c'est que le coup du gâteau ne suffit pas, on ne peut pas se contenter de le balancer à l'arrache en espérant que ça marche. C'est plus une ouverture qu'autre chose, il permet d'introduire d'autres éléments, il peut servir de base à une ruse, mais à lui seul il ne suffit certainement pas.

« Tekmerak, vous m'aviez promis de m'éclairer sur cette chose que vous vouliez faire et qui allait avoir un impact retentissant sur tout le continent. » Oui, j'avais, en effet, promis ça à l'observateur. « Hum ? Oui... Et bien c'est simple : je travaille temporairement pour les dix, et ont m'a chargé d'obtenir un traité de pays entre nos deux pays.
-Un traité de paix ? » Kolos, comme tous les autres membres de la table d'ailleurs, avait manqué de s'étouffer en apprenant mon objectif.
« Voilà qui aurait en effet, un impact retentissant.
-Et ceci serait profitable à nos deux peuples. » C'était en effet à Dragan que ce traité servirait, puisqu'il induirait la réouverture des frontières et que le commerce serait donc facilité.
« Si bonne que soit cette idée, elle me semble condamné à l'échec. En effet, peut-être ne le savez-vous pas, mais le jeune Rhall Tark semble fermement opposé à une telle alliance. »

Guiren voulait se la jouer réaliste, un rôle que je prends en général.
Des cuisines sont sorties plusieurs serveurs poussant des chariots chacun surmonté d'une pièce montée. Il devait y avoir quatre gros gâteaux,et ils semblaient assez appétissants.
Le maitre d'hôtel a coupé le gâteau, puis les serveurs ont entrepris dans changer nos assiettes et de les remplir de dessert.

« Helas...
-En vérité, Rhall n'a rien contre une alliance, c'est son oncle Arpaad qui y est opposé.
-C'est, en effet ce qu'une rumeur dit.
-Or, j'ai découvert qu'Arpaad convoite le trône et que son opposition à l'alliance sert uniquement ses intérêts personnels. En effet, si l'empire céleste s'alliait à la Mortagie, alors Arpaad ne pourrait pas faire de coup-d'état.
-Vraiment ? C'est une accusation grave.
-Comment le savez-vous ? Si cela s'avérait exact, Arpaad serait pendu.
-Et bien, si vous voulez bien m'excuser, je vais de ce pas l'expliquez au roi et lui montrer mes preuves. »

Je me suis levé, les autres m'ont suivi par curiosité. Je me suis approché du roi et deux gardes ont voulus s'interposer de peur que je tente de tuer Rhall. Je me suis alors arrêté avant de crier au roi.

« Ne touchez pas à ce gâteau, il est empoisonné ! »

Le roi m'a dévisagé trente secondes avant de détourner la tête, Arpaad qui était assis à côté de lui à demander aux gardes de faire « sortir ce plaisantin ». Ne me démontant pas, j'ai rajouté :

« Le gâteau est empoisonné, et c'est Arpadd Tark qui a commandé cet empoisonnement. »
Cette fois le roi a réagi.

« Garde, laissez le passer.
-Mais, mon roi, ce ne sont que les divagations d'un pauvre fou. » Ouai, Arpaad, avait l'air de mal prendre mon accusation.
« Si ce sont des divagations, alors mangez une part de gâteau... »

Voilà, une ouverture simple, mais efficace.
Arpaad a commencé par prendre sa cuillère, puis a réalisé que le gâteau était réellement empoisonné, et que si il en mangeait il mourrait.

« Je ne me rabaisserais pas à manger une part de gâteau pour contredire une théorie aussi farfelue.
-Arpaad, il a raison, mangez en une part pour prouver votre innocence. »

C'était le roi qui venait de parler.

« Mais, majesté, c'est lui qui a empoisonné le gâteau pour me faire porter le chapeau.
-La meilleure défense c'est l'attaque, n'est-ce pas Arpaad ? »

Un argument qui ne vaut absolument rien, mais il fallait que je le contredise et je n'allais pas juste dire : « si, je dis la vérité » ça aurait manqué de classe.

« Mais majesté, je vous assure que je n'ai pas empoisonné ce gâteau. » C'est ce que je disais, ça manque de classe non ?
« J'ai des preuves mon roi, qui démontre sa culpabilité.
-Ce sont des accusations graves, expliquez vous et déclinez votre identité.
-On me nomme Tekmerak. Âpres la vague d'assassinat dans la ville, j'ai enquêté pour en connaître la source. Je suis remonté jusqu'à Arpaad et ses hommes. »

Jusque là je ne mentais pas, Arpaad était bien à l'origine des assassinats et le roi le savait aussi.

« Continuez.
-Mais, mon roi, ses allégations ne méritent même pas que vous les écoutiez !
-Et bien, j'ai non seulement découvert qu'Arppad était mêlé aux assassinats, mais des agents à moi ont également interceptés une lettre envoyée par Arpaad à une personne nommée « Main noire ».
-Mais je ne connais aucune main noire !
-Dans cette lettre, votre oncle demandait à Main noire d'engager un homme pour empoisonné le gâteau afin de vous tuer, majesté.
-Ce ne sont que de vulgaires calomnies !
-Avez-vous cette lettre sur vous ?
-Oui, majesté. »

J'ai sorti une lettre de la poche intérieure de ma veste et l'ai tendu à un garde qui l'a fait passer au roi. Le roi a lentement lu la lettre et a recommencé plusieurs fois, avant de dire :

« Cette lettre semble être une vraie.
-Mais majesté...
-Arpaad, elle porte votre sceau et votre écriture.
-Mais...
-Majesté, j'ai encore quelques autres lettres que mes espions ont interceptés, et qui prouvent que votre oncle fomentait un coup-d'état.
-Donnez-les moi.
-Mais majesté, ça ne prouve rien... Vous ne pouvez pas me juger avec comme seule preuve une lettre...
-Non, seulement je peux faire ce qu'il me plait, mais de plus j'ai maintenant plusieurs lettres. »

Il lisait distraitement les lettres que je venais de faire passer. C'est alors qu'une aide inattendu est arrivé.

« Majesté, Arpaad a raison, il faudrait pousser l'enquête, je propose donc d'aller fouiller sa chambre. »

C'est Dragan qui venait de parler.

« Majesté, ne les écoutez pas.
-Il a raison, gardes, suivez-moi. Arpaad vous venez avec moi, et vous aussi. »

Nous sommes partis en balade dans le château, avons montés quelques étages et sommes enfin arrivés à la chambre du conseiller du roi. Enfin... de son futur ex-conseiller.
J'ai, l'espace de deux minutes, envisagé que Kado n'ai pas placé les preuves. La diversion que j'avais fait en m'engueulant avec le guide avait attirée les gardes et, ainsi, normalement permis à Kado d'entrer dans la partie interdite du château, mais encore fallait il qu'il n'y ai pas eu de problème après.
Si jamais le roi ne me croyait pas, il pourrait me faire pendre pour atteinte à l'honneur d'un membre de la famille royale. Et a défaut, Arpaad aurait toujours pu me défier en duel.
Mais, non, j'avais confiance en Kado.
Et j'avais raison, la chambre contenait bien les preuves et le roi a, en tout cas, été convaincu. Il a fait arrêter Arpaad qui se fera exécuter dans la semaine. Ensuite, il s'est tourné vers moi.

« Tekmerak, c'est ça ?
-Oui, majesté.
-Vous venez de me sauver la vie et par ce fait de sauver le royaume Mortagien, y a-t-il quelques choses que je puisse faire pour vous ?
-En réalité, majesté, si j'ai enquêté sur les récents meurtres, c'est parce que j'en ai moi-même été une cible. J'étais venus chercher un traité de paix entre l'empire céleste et la Mortagie.
-Vraiment ?
-Oui, majesté.
-Et pourquoi accepterais-je un tell traité ?
-D'un car il vous permettra de ne pas vous faire attaquer par l'empire céleste, de deux, car un pacte de non agression permettra la réouverture des frontières ce qui sera économiquement profitable à la Mortagie.
-Oui vous avez certainement raison... De plus, Arpaad qui refusait cette alliance le faisait, je le sais maintenant, uniquement pour son intérêt personnel. Et bien soit, j'accepte de signer un tel traité.
-Merci, mon roi.
-Passez demain matin à dix heures avec le traité, je m'en occuperais. »

Sur ce je suis parti, j'ai retrouvé Bob et Kado qui m'attendait à la sortie du château. Je leur ai racontés que tout c'était bien passé et nous sommes allés dormir chez lyse.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version)   Les chroniques de Berkhaël (nouvelle version) - Page 7 Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 21:39

Bon chapitre, rien à dire, peut être que la digression sur l'histoire du gateau est un pue longue, mais à part ça bon rythme et bonne avancée du scénar.

Citation :
qu'un évènement entache la fête de l'unification

Je dirais plutôt un évènement fâcheux, ou un incident.

Citation :
et malgré leur nom différent, ils sont très semblables

ce n'est pas évident à la première lecture à qui ils sont très semblables

Citation :
Merci, mon roi

en tant qu'étranger il n'est pas sujet du roi justement, il ne devrait dire "son altesse" à la limite, enfin selon les usages du pays
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